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Rendez-vous Psychologue : Aider son enfant à rester concentré avec des routines simplesPsy ADO-ENFANT Liège TRESALLI

Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00

Rendez-vous Psychologue : Aider son enfant à rester concentré avec des routines simples

L’enfance et l’adolescence, ce sont des années pleines d’apprentissages, d’aventures intérieures et de défis. On pourrait comparer le cerveau d’un enfant à une ruche d’abeilles, pleine d’énergie, toujours en mouvement. Mais voilà… Quand il s’agit de garder la concentration, même pour quelques minutes, c’est parfois un vrai parcours du combattant ! Que faire quand votre enfant papillonne sans cesse ou qu’il a du mal à terminer une tâche ? Comment instaurer à la maison des routines qui l’aident à cadrer ses pensées et à rester acteur de ses apprentissages ?

Ici, le mot-clé, c’est routine. Oui, routine, mais pas ennuyeuse ! Il s’agit de donner à votre enfant des rituels rassurants et dynamiques pour qu’il apprenne, petit à petit, à canaliser son attention. Ce sujet vous parle ? Peut-être vous sentez-vous parfois désemparé face à la dispersion de votre petit ou de votre ado. Restez ici : cet article décortique les ressorts psychologiques de l’attention, partage des astuces pratiques et humaines, tout en s’appuyant sur la science. On y va ?

psychologue pour enfants et adolescents

Pourquoi la concentration est-elle parfois si difficile chez l’enfant ?

Vous avez sans doute entendu cette petite phrase capitale : “je n’arrive pas à me concentrer !”. Ce soupir, beaucoup de parents l’entendent, surtout aux alentours de Liège ou au retour de l’école. La concentration, ce n’est pas inné, surtout en enfance. Il faut l'imaginer comme un muscle. Un muscle qui se travaille, qui se fatigue vite, et qui a encore du mal à se maintenir en tension pendant longtemps chez un jeune. Alors, pourquoi ce muscle a-t-il si souvent du mal à rester “contracté” ?

L’attention d’un enfant, c’est un équilibre fragile entre l’envie, l’environnement et la maturité cérébrale. Un peu comme une girouette : le moindre courant d’air, et hop !, la voici qui tourne dans une autre direction. Les neurosciences montrent que jusqu’à 12 ans, le cerveau de l’enfant n’a pas terminé sa maturation au niveau du contrôle des impulsions. Résultat ? Difficile parfois d’ignorer le bruit du voisin, de rester assis une demi-heure face à une page, d’avancer dans ses devoirs sans lever la tête toutes les deux minutes.

Il ne faut pas voir cela comme un caprice ou de la “paresse”. La plupart des enfants et ados font, sincèrement, de leur mieux. Mais le monde d’aujourd’hui n’aide pas beaucoup : stimuli digitaux à foison, notifications qui sonnent, multiplication des distractions dans la maison… On se dit parfois que notre époque est l’ennemie de la concentration. Et pourtant, tout n’est pas perdu !

Le saviez-vous ? En Belgique, une étude a révélé que près de 40% des familles signalent des difficultés de concentration chez au moins un enfant à la maison ou à l’école. Ce chiffre grimpe même dans certaines périodes comme l’entrée au primaire ou la pré-adolescence.

Alors, faut-il s’affoler ? Non, mais il est essentiel de comprendre ce qui se joue :

  • La maturation cérébrale : le cortex préfrontal, responsable de la planification et de l’attention, mûrit lentement.
  • Les rythmes de sommeil : un enfant fatigué perd vite le fil.
  • Le contexte émotionnel : anxiété, stress, soucis à l’école ou à la maison coupent l’élan.
  • L’absence de rituels : sans repères, difficile pour lui de se mettre “dans le bain”.

Rassurez-vous : vous n’êtes pas seul(e) ! À Liège, comme partout ailleurs, de nombreuses familles cherchent des solutions. Et la première étape, c’est d’apprendre à observer son enfant sans jugement, pour mieux cibler les obstacles à son attention.

trouble de l’attention

Comment la routine peut-elle devenir un pilier pour l’attention ?

La routine, ce n’est pas la monotonie. Au contraire ! Pour un enfant, le rituel structure le temps et sécurise. C’est un peu comme un phare au bord de la mer : il sait qu’il peut s’y raccrocher, qu’il ne sera pas perdu dans l’océan des tâches à accomplir.

Mais à quoi ressemble une routine efficace pour la concentration ? Faut-il des horaires militaires, des planning rigides ? Certainement pas ! Tout est question de justesse : le but est de donner du sens à ce que l’enfant fait, de ritualiser les moments “importants” (devoirs, lecture, petits temps calmes, pauses bien placées), sans jamais transformer la maison en caserne.

Exemple concret : imaginez Martin. En CE2, il revient de l’école surexcité, pose son sac, file goûter et saute partout. Impossible de se poser pour les devoirs. Un jour, sa maman décide d’instaurer une routine simple :

  1. À la maison, on commence par dix petites minutes pour se “décharger” (peu importe : courir, dessiner, jouer avec le chien).
  2. Puis un moment goûter au calme, sans écran.
  3. On sort le matériel : tout est prêt avant de s’installer (cahiers, stylos, feuille… on évite de se lever toutes les minutes !).
  4. On se donne un objectif court “Aujourd’hui, on fait les devoirs de maths, puis pause de 5 minutes obligatoire”.
  5. On affiche la routine sur le frigo, sous forme de dessin ou de tableau.

Le résultat est souvent bluffant. Pas de miracle autour du focus, mais un enfant qui, semaine après semaine, apprend à anticiper ce qui va venir. L’attention se muscle, comme les jambes d’un coureur qui revoit régulièrement son parcours. Plus il s’exerce, plus ça devient “facile” d’aller au bout d’une tâche. C’est la magie des rituels !

Astuce : la routine peut s’ancrer dès le plus jeune âge. Chez les petits (maternelle/primaire), ça peut être un sablier pour donner le rythme ; chez les ados, un agenda ou une checklist hebdomadaire. À chacun ses repères !

N’oubliez pas d’impliquer l’enfant dans l’élaboration de la routine. Laissez-lui choisir l’ordre, les pauses, les moments. En le responsabilisant, il s’approprie le schéma… et vous évitez la guerre à chaque étape.

mon enfant perd ses affaires

Quels outils concrets pour instaurer des routines “spécial concentration” ?

Il existe mille et une astuces à tester… Mais rassurez-vous, pas besoin d’être un super-parent ultra-organisé. Ce qui compte, c’est la régularité et la bienveillance. Voici quelques outils qui ont fait leurs preuves, issus du quotidien d’une psychologue spécialisée en enfants et adolescents :

  • Les minuteries ou sabliers : pour les temps de travail. Le temps devient visible, l’objectif concret. “On travaille 10 minutes, puis on souffle 2 minutes !”
  • Le tableau de routine : dessiné ensemble, affiché où l’enfant le voit (frigo, porte d’entrée). On coche, on efface, et c’est ludique !
  • La boîte à distractions : l’enfant y dépose ses jouets, téléphone, ou autres objets “tentateurs” avant chaque séance de devoirs.
  • La pause active : petit tour de table, 10 squats, ou “3 sauts de kangourou” entre deux exercices. L’énergie revient, la concentration aussi.
  • L’espace dédié : toujours le même endroit, épuré, lumineux. Évitez les coins bruyants ou près de la télévision.
  • Le rituel de fermeture : finir chaque “session” par un geste ritualisé (ranger le bureau ensemble, dire “c’est fini !”, coller un autocollant sur un carnet…). Cela ancre la séquence dans le temps.

Des outils, oui. Mais aussi du dialogue : avant de se lancer, on explique pourquoi. “Quand on a toujours le même déroulé, c’est plus facile pour ton cerveau de se mettre en mode ‘travail’, puis en mode ‘pause’.” L’enfant aime comprendre. Montrez-lui, expérimentez, adaptez… C’est par essais, erreurs, et patience que la routine prend racine.

psychologue enfants attention

Quelles attitudes parentales renforcent l’impact positif des routines ?

À côté des outils, il y a vous. Oui, VOUS en majuscules. Parce que l’attitude parentale peut faire toute la différence. On entend souvent : “J’ai tout essayé, ça ne marche jamais !”, ou encore “Mon enfant s’oppose à chaque proposition…”. Ce n’est pas rare, et ce n’est pas une fatalité.

Première règle d’or : ne faites pas de la routine une contrainte qui oppresse. Plutôt la présenter comme un filet de sécurité, une rampe d’escalier. On peut rater une marche, mais on ne tombe pas si bas, car il y a toujours un repère sur lequel se raccrocher. L’enfant doit sentir qu’on est avec lui, pas contre lui.

Ensuite, cherchez l’exemplarité. Les enfants sont de véritables éponges à comportements. Si vous-même, en tant qu’adulte, parvenez à respecter certains rituels (rangement, moments sans écrans, pauses régulières), l’enfant y verra un modèle… et cela génère naturellement une dynamique familiale apaisée.

Mais il y a aussi l’indulgence. Ce fameux droit à l’erreur. Aucune routine n’est magique du premier coup. Trébucher fait partie du chemin. Si un jour la séquence vole en éclats (fatigue, stress, imprévus…), on dédramatise : “Ce soir, c’était plus difficile, on fera autrement demain.” L’important, c’est la constance sur la durée, pas la perfection quotidienne.

Il est essentiel d’adapter chaque routine à la personnalité de l’enfant. Certains ont besoin de pauses courtes et fréquentes, d’autres préfèrent aller au bout d’un bloc plus long avant de souffler. Pour les enfants anxieux, n’hésitez pas à ajouter un temps de relaxation, une respiration guidée avant de se lancer dans une activité.

Pensez aussi à valoriser, valoriser, valoriser ! Une réussite, même minuscule (“Bravo, tu as tenu dix minutes sans te relever, super !”), c’est une victoire pour lui. Les enfants, au fond, aiment briller. Offrez-leur la possibilité de se sentir fiers.

Consultation en psychologie

Un point à ne pas négliger : l’environnement. Trop de bruit, de lumière agressive, ou des frères et sœurs qui interviennent sans cesse ? Ça casse la concentration. Parfois, en Belgique, certains parents réaménagent un coin lecture dans la véranda ou isolent, même temporairement, un espace. Quelques modifications suffisent parfois à retrouver le calme propice, tant recherché.

trouble de l'attention chez son enfant à Liège

Quand et comment demander l’avis d’un psychologue pour enfant ou ado ?

Même avec tous les outils du monde, il arrive qu’on bute sur un plafond de verre. Vous avez mis en place des routines, encouragé, répété, sans vrai changement ? Parfois, des causes sous-jacentes rendent la tâche plus difficile. TDAH, anxiété profonde, troubles du sommeil, dyslexie… Ces obstacles ne se devinent pas toujours à l’œil nu, surtout chez l’adolescent où la fatigue morale s’ajoute souvent au cocktail.

Alors, quand franchir le cap du rendez-vous psychologue ? La réponse est simple : si les difficultés perturbent la vie quotidienne de l’enfant (scolarité en berne, irritabilité, retrait social…) ou que le malaise s’installe au sein de la famille. Un psychologue spécialisé interviendra pour :

  • Évaluer avec finesse ce qui relève de la maturité ou d’un trouble de l’attention.
  • Proposer des routines personnalisées, adaptées au profil de votre enfant.
  • Soutenir parents et enfants, notamment par des conseils concrets et des stratégies d’ajustement à la maison.
  • Mettre en lumière d’éventuels troubles associés et orienter, si besoin, vers un accompagnement complémentaire (orthophonie, neuropsychologie...)

Aux alentours de Liège comme ailleurs, de nombreux parents hésitent à consulter : peur du regard, de la “stigmatisation” ou du verdict. Rassurez-vous, le but n’est pas de “mettre une étiquette”, mais de comprendre et trouver des solutions adaptées. La prévention, c’est la clé ! N’attendez pas que la situation s’enlise : un professionnel en psychologie pour enfants et adolescents saura vous guider pas à pas.

test de QI enfants adolescents

concentration chez les 6-10 ans

Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00

Un rendez-vous, c’est aussi l’occasion de redonner confiance aux parents. Vous n’êtes pas seuls à douter ou à vous interroger. Votre rôle n’est pas d’être parfait, mais d’être un guide bienveillant, un repère stable dans le quotidien de votre enfant.

FAQ – Questions fréquentes

Comment mettre en place une routine efficace pour aider son enfant à se concentrer ?

Il est conseillé de co-construire la routine avec votre enfant, en adaptant les horaires et les pauses à son tempérament, et en démarquant clairement les temps d’activité et de repos. Proposez des outils simples, comme un sablier, un tableau affiché et des pauses rituelles. L’important : garder ces routines régulières tout en valorisant chaque progrès.

Pourquoi mon enfant a-t-il du mal à rester concentré même avec des routines ?

Il est possible que des éléments comme le sommeil, l’anxiété ou une immaturité cérébrale jouent un rôle. Parfois, des troubles de l’attention ou des enjeux émotionnels nécessitent un regard professionnel. Ajuster la routine et consulter un psychologue pour enfants peut alors aider à mieux cibler les besoins spécifiques.

Quand consulter un psychologue pour enfant sur les problèmes de concentration ?

Consultez si les difficultés d’attention persistent au point d’entraver la vie à l’école ou à la maison, ou si l’enfant montre des signes de détresse, d’irritabilité ou de baisse de motivation. Un accompagnement spécialisé permet de poser un diagnostic et d’adapter les routines à la situation particulière de votre enfant.

Faut-il imposer une routine stricte ou laisser de la liberté à l’enfant ?

L’équilibre est essentiel : il vaut mieux proposer des repères souples mais réguliers, plutôt qu’un cadre trop rigide. Impliquer l’enfant dans la création de la routine augmente son adhésion et favorise son autonomie, tout en sécurisant sa concentration quotidienne.

Références scientifiques

Diamond, A. "Executive Functions." Annual Review of Psychology, 2013. Cet article détaille l’importance du cortex préfrontal et de la routine dans le développement de l’attention chez l’enfant.

Sonuga-Barke, E.J.S., et al. "The impact of time-related routines on children's behavior." Pediatrics, 2015. Cette étude montre comment les routines quotidiennes ont un effet bénéfique sur la gestion du temps et la concentration scolaire.

Tang, Y.Y., Ma, Y., Wang, J., et al. "Short-term meditation training improves attention and self-regulation." Proceedings of the National Academy of Sciences, 2007. L’auteur explique comment de courts exercices rituels favorisent la capacité à l’attention chez l’enfant.

Klingberg, T. "Training and plasticity of working memory." Trends in Cognitive Sciences, 2010. L’article aborde l’impact de la répétition d’exercices structurés et de routines sur la mémoire de travail et la capacité de concentration.

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