Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0494 58 17 54
Dans de nombreux foyers à Liège, une question revient avec insistance : “Mon enfant ne tient pas en place, il se disperse, oublie ses affaires… Est-ce un trouble ou simplement sa nature ?” Cette interrogation taraude beaucoup de parents, hantés par la peur de négliger une difficulté qui s’amplifie, ou, au contraire, d’en faire trop pour une singularité du caractère. Distinguer un tempérament actif, une curiosité débordante, d’un trouble de l’attention réel, comme le TDA/H (Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité), s'avère délicat mais crucial. La frontière est parfois floue. Comment faire la part des choses et prendre les bonnes décisions pour son enfant ? Explorons ensemble ce sujet complexe qui, entre inquiétude parentale et réalité scientifique, mérite éclairage nuancé.
Tous les jeunes présentent par moments des moments d’inattention, de rêverie ou d’agitation. C’est le propre d’un développement cognitif et émotionnel sain. Mais lorsque ces comportements deviennent envahissants et gênent durablement la vie scolaire, familiale ou sociale, il convient de s’interroger. Les spécialistes de l’enfance soulignent quelques signaux importants :
Mais attention : la simple présence ponctuelle d’un ou plusieurs de ces comportements ne suffit pas pour évoquer un trouble cognitif. Certains enfants sont plus rêveurs, d’autres très actifs. Leur style d’apprentissage n’est pas uniforme et ne dit pas toujours quelque chose de pathologique.
Le mot-clé est durée. Un tempérament actif, intense ou rêveur fait partie intégrante de la personnalité. En revanche, le trouble de l’attention s’observe lorsque l’inattention, l’agitation ou l’impulsivité sont associés à :
Un enfant qui ne se concentre pas uniquement en classe de maths, mais qui est attentif en sport ou en dessin, a peut-être tout simplement un style d’attention sélectif, compatible avec sa personnalité. Par contre, un jeune qui “décroche” en permanence, dans toutes les matières, même au sein de ses passions, laisse suspecter un mécanisme plus global.
L’un des pièges fréquents est de croire qu’il n’existe qu’un seul “bon” mode de fonctionnement. La variabilité entre les enfants est énorme ! Certains sont méthodiques, très calmes ; d’autres papillonnent, posent mille questions, ont du mal à rester en place. Cette diversité des tempéraments est la richesse du développement humain. Pour autant, il ne s’agit pas de nier un trouble lorsqu’il est là, car le retentissement sur la construction de l’enfant peut être réel.
La vigilance parentale doit s’exercer sans dramatisation ni banalisation excessive. Cela nécessite souvent un accompagnement pour mieux comprendre le fonctionnement propre de son enfant, et ainsi distinguer, avec nuance, la singularité d’un tempérament de l’expression d’un trouble nécessitant l’aide d’un psychologue pour enfants ou adolescents.
Certains indicateurs doivent alerter :
Dans ces cas, une évaluation par un professionnel aguerri est fortement recommandée. Une psychologue spécialisée sait observer l’enfant, évaluer l’intensité, la durée et la variabilité des symptômes, différenciant ainsi un tempérament d’un trouble d’attention nécessitant une prise en charge. La consultation n’est jamais un engagement à poser un diagnostic, mais représente un espace d’écoute, d’analyse et de conseils personnalisés.
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0494 58 17 54
La première étape d’une prise en charge consiste, pour la psychologue, à effectuer une analyse clinique rigoureuse. Elle cherche à :
Un travail de collaboration avec la famille, parfois l’école, s’organise alors. L’objectif n’est pas seulement le diagnostic. Il s’agit de mieux cerner les besoins du jeune, d’aider à adapter l’environnement familial et scolaire, et d’accompagner parents et enfant à valoriser et mobiliser ses ressources.
Le passage chez la psychologue questionne souvent les parents sur leur rôle, leur manière d’accompagner, sans culpabilité. L’espace de parole offert autorise à mettre des mots sur les doutes, et à déculpabiliser face à l'exigence parentale.
Un test d’attention ou de QI n’est pas systématique. L’approche psychologique repose d’abord sur une démarche clinique : entretiens, questionnaires, observation du comportement de l’enfant dans différents contextes. La passation d’outils psychométriques (évaluation neuropsychologique) intervient en seconde ligne, lorsque l’anamnèse suggère des troubles attentionnels avérés, ou pour documenter un profil cognitif.
Il existe une distinction claire : passer un test ne doit pas être compris comme une “étiquette” à poser sur l’enfant. Pour le psychologue pour adolescent et enfant, l’enjeu est d’abord de mieux comprendre, d’objectiver un fonctionnement, et de proposer des pistes d’adaptation ou de soutien, en intégrant la variabilité interindividuelle.
Durant le processus, la psychologue invite la famille à donner sens aux comportements du jeune : est-il plus attentif dans un contexte calme, motivant ? Au contraire, rien ne semble y faire, le trouble est stable quelle que soit la situation ? L’Écoute active, sans jugement, permet aux parents de mieux cerner le tempérament et la dynamique familiale en jeu. Souvent, comprendre les mécanismes rassure et libère des angoisses inutiles. La psychologue encourage la valorisation des forces du jeune, l’adaptation de l’environnement plutôt que la stigmatisation ou l’excès d’injonctions.
Si la conclusion pointe vers un Trouble Déficitaire de l’Attention (avec ou sans hyperactivité), l’accompagnement devra s’adapter sur plusieurs plans :
La psychologue ne “médicalise” pas automatiquement ces situations. Elle oriente, soutient et vise à renforcer les compétences et l’autonomie du jeune et des adultes qui l’entourent.
Un diagnostic de TDA/H, s’il est posé, n’est pas une condamnation. Il s’agit d’un profil particulier, porteur de difficultés, mais aussi de qualités. En Belgique, la prévalence du TDA/H est estimée autour de 3% des enfants, soit une minorité mais une réalité tangible. Un suivi adapté, une attention à la singularité du fonctionnement cognitif de l’enfant, et une prise en charge psychologique bienveillante, constituent les meilleurs moyens d’éviter la spirale de l’échec ou du découragement. Nombre de jeunes en situation de TDA/H trouvent leur voie, développent une créativité, une capacité de rebond que d’autres n’ont pas – à condition d’éviter la stigmatisation et de leur donner confiance.
L’enfant à l’attention fluctuante a besoin d’un environnement cohérent et soutenant. Cela concerne la famille, mais aussi les enseignants, les intervenants périscolaires. Informer et sensibiliser sur la diversité des modes attentionnels, afin d’éviter l’excès de pression ou la peur de “rater sa vie”, permet d’ajuster les exigences et de créer les conditions d'un épanouissement optimal. La collaboration pluridisciplinaire peut se révéler précieuse dans les situations les plus complexes.
L’essentiel reste la régularité, la gravité et l’impact des difficultés. Un tempérament n’exige pas d’intervention spécifique : il s’agit d’aider l’enfant à tirer profit de sa singularité, de transformer son énergie ou son imaginaire en atouts, au lieu d’y voir un problème. En cas de trouble avéré, il existe aujourd’hui des stratégies efficaces pour améliorer le quotidien du jeune et éviter l’isolement ou la perte de confiance. Nulle fatalité, mais un chemin individualisé à construire avec l’aide de professionnels compétents aux alentours de Liège et un cadre familial résilient.
Le parcours débute souvent par une première rencontre avec la psychologue, parent(s) et enfant, pour écouter le vécu, poser les questions clés, apprécier l’ambiance relationnelle et recueillir des éléments factuels (historique, évolution, besoins scolaires…). Ensuite, un objectif commun se construit : évaluation clinique, échanges avec l’école si besoin, accompagnement individuel de l’enfant et guidance parentale.
Selon la situation, des séances régulières permettront à l’enfant ou l’adolescent de travailler sur les stratégies de gestion de l’attention, les habiletés sociales, ou encore la régulation émotionnelle. Le retour à la maison est aussi accompagné de conseils adaptés pour soutenir la progression au quotidien. L’intervention est toujours individualisée pour viser l’autonomie et le mieux-être global du jeune.
La frontière entre un trouble de l’attention et un tempérament particulier est subtile, mouvante et nécessite un regard spécialisé. L’important, pour les familles, est de rester à l’écoute, d’éviter les raisonnement hâtifs, de solliciter l’avis d’un psychologue pour adolescent ou enfant dès les premiers doutes, tout en replaçant la diversité des profils au cœur de l’accompagnement parental. Il n’y a pas une seule bonne manière de grandir, mais mille façons d’apprendre, de créer, de s’épanouir, même avec une attention malléable.
La distinction repose sur la permanence, l’intensité et l’impact des difficultés. Si les troubles de l’attention sont présents dans tous les cadres (école, maison, loisirs) et durent depuis plus de six mois, il peut s’agir d’un trouble réel. Le regard d’un psychologue spécialisé est alors indispensable pour affiner la compréhension.
Un psychologue peut observer l’enfant de manière neutre, poser les bonnes questions et utiliser des outils spécialisés pour évaluer la situation. Cela évite les diagnostics erronés et permet de proposer un accompagnement adapté, que le problème soit d’ordre trouble ou simplement lié au tempérament.
Si les difficultés d’attention persistent, s’aggravent et gênent la réussite scolaire ou sociale, ou si l’estime de soi de l’enfant commence à être atteinte, il est conseillé de consulter. L’accompagnement précoce peut éviter l’installation de l’échec ou du découragement.
Non, les tests ne sont utiles que si l’inattention s’avère durable et généralisée. La démarche commence toujours par un entretien clinique approfondi avec le psychologue, qui jugera de la nécessité ou non d’examens complémentaires.
Kooij SJJ et al., "European consensus statement on diagnosis and treatment of adult ADHD: The European Network Adult ADHD," European Psychiatry, 2010. Consensus clinique sur le diagnostic et la prise en charge du TDA/H.
Thomas R, Sanders S, Doust J, Beller E, Glasziou P. "Prevalence of attention-deficit/hyperactivity disorder: A systematic review and meta-analysis," Pediatrics, 2015. Article scientifique recensant la prévalence et les critères du TDA/H chez l’enfant et l’adolescent.
Graziano PA, Garcia AM. "Attention-deficit hyperactivity disorder and children’s emotion dysregulation: A meta-analysis," Clinical Psychology Review, 2016. Analyse des liens entre TDA/H et régulation émotionnelle chez l’enfant.
Barkley RA. "Attention-deficit hyperactivity disorder: A handbook for diagnosis and treatment," Guilford Press, 2014. Référence pour les cliniciens sur la distinction entre trouble de l’attention et variabilité du tempérament enfantin.