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Rendez-vous Psychologue : Mon enfant perd ses affaires, oublie ses devoirs : comment l’aider ?Psy ADO-ENFANT Liège TRESALLI

Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00

Rendez-vous Psychologue : Mon enfant perd ses affaires, oublie ses devoirs : comment l’aider ?

Votre enfant oublie-t-il souvent son cahier de math à l’école ? Son carnet, ses gants, ses feutres… disparaissent régulièrement comme par magie ? Peut-être même que les mots doux de son enseignant défilent sur votre téléphone. Ces petites étourderies font parfois sourire. Jusqu’à ce qu’elles deviennent lourdes à vivre pour toute la famille. Perdre ses affaires, oublier ses devoirs : est-ce juste de l’inattention ou le signe d’un vrai malaise ? Pourquoi cela arrive-t-il, et surtout, comment soutenir au mieux son enfant sans le culpabiliser ni baisser les bras ?

Si ces situations vous parlent, vous n’êtes pas seul. De nombreux parents croisent ce chemin caillouteux. Des années plus tard, certains se rappellent encore avoir cherché une trousse égarée dans tous les coins – et même dans le bac à linge ! Sur ce terrain miné, les repères ne sont pas toujours simples à trouver. C’est là que le regard et l’accompagnement d’une psychologue pour enfant et adolescent font toute la différence. Plongeons ensemble dans ce labyrinthe du quotidien, pour comprendre et agir, pas à pas.

Pourquoi mon enfant perd-il tout ? Comprendre les causes de l’étourderie

Commençons par casser un préjugé : partir du principe qu’un enfant qui “perd tout” est paresseux ou négligent. C’est souvent bien plus compliqué que ça. L’oubli, ce n’est jamais un choix. Cela exprime quelque chose. Parfois, l’attention de votre enfant est comme une passoire : tout s’y faufile, rien ne reste. Mais comme pour une passoire, il y a toujours des raisons derrière ces petits trous.

De prime abord, l’oublie semble la simple marque d’un manque de rigueur. Pourtant, même les enfants les plus brillants ou motivés tombent dans le piège de la distraction et de la perte d’objets. Cela touche de nombreux jeunes en Belgique, sans distinction. Mais alors, d’où vient ce phénomène ?

Manque d’organisation ou surcharge mentale ?

La gestion des affaires scolaires, du cartable, du planning hebdomadaire sonne parfois comme une montagne infranchissable pour un enfant. Chez les plus jeunes, l’organisation n’est pas innée. Pour d’autres, c’est la charge mentale : beaucoup de choses à gérer, à retenir, une agitation intérieure… et l’information glisse.

Certains enfants, dès les petites classes, montrent des difficultés à planifier, à anticiper ce qu’il faut emporter. Leur cerveau fonctionne différemment, et la gestion de la mémoire de travail (celle qui permet de se souvenir temporairement d’une consigne) devient vite un défi quotidien. Pour ceux qui ont un trouble de l’attention (TDAH par exemple), c’est comme essayer de jongler avec des balles glissantes sous la pluie : forcément, il y en a une qui tombe.

Et puis il y a le contexte émotionnel. Un déménagement, une séparation, le stress à l’école ou à la maison… peuvent parasiter la concentration d’un enfant. Vous savez, quand l’esprit est préoccupé, même nous adultes oublions nos clés partout. Les enfants n’y échappent pas, mais ils disposent de moins d’outils pour y faire face.

Si vous reconnaissez votre enfant, vous n’êtes pas hors-norme. Ces situations sont fréquentes, parfois cycliques, et souvent aggravées à l’adolescence avec la multiplication des devoirs et des matières. Aux alentours de Liège, de nombreux parents font ce constat avec leurs ados.

Autre point : la pression scolaire peut accentuer la perte de moyens. Plus il faut penser à beaucoup de choses, plus le risque de laisser filer l’essentiel augmente. Parfois, votre enfant a juste la tête ailleurs, dans son monde.

Pour aller plus loin sur la pression familiale, découvrez cet article : apprendre à se déculpabiliser en parentalité.

Enfin, n’oublions pas l’aspect individuel. Certains profils neuroatypiques (HPI, Dyslexie, Dyscalculie…) présentent un rapport au temps, à l’espace ou à la mémoire spécifique. La perte d’affaires peut en être la manifestation précoce et quotidienne. D’où l’importance d’un regard bienveillant accompagné d’un éclairage de spécialiste, pour remettre les compteurs à zéro.

Comment aider un enfant à s’organiser ? Conseils pratiques et astuces du quotidien

La première tentation, face à la répétition des oublis, c’est de répéter sans cesse : “Tu n’as pas vu ton agenda ? Tu as encore perdu ton classeur ! Pourquoi tu oublies toujours tes devoirs ?” Bref, d’installer un climat de tension.

Oui, c’est épuisant. Et non, il n’existe pas de baguette magique. Mais certains changements transforment chaque jour le climat familial – et la confiance de votre enfant.

D’abord, acceptons ensemble que l’enfant n’est pas “foutu”. La mémoire, l’organisation, ça se travaille petit à petit, comme des muscles fatigués qu’on entraîne.

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Des outils concrets pour la maison et l’école

La routine est la meilleure alliée de ces enfants. Instaurer un “rituel cartable” chaque soir et chaque matin est une clé. Ça peut sembler militaire, mais cela rassure et structure. L’idée n’est pas de tout faire à sa place mais d’accompagner.

Par exemple : chaque soir, vider le cartable ensemble, cocher la liste des devoirs, remettre chaque chose à sa place. Visualisez avec votre enfant la journée à venir. À force, il gagnera des réflexes. Pour une famille, c’est comme préparer les sacs pour un voyage : plus on le fait, plus on oublie rarement le doudou ou la brosse à dents…

Utilisez des supports visuels. Un planning hebdomadaire affiché dans la cuisine, des listes illustrées, ou des check-lists autocollantes dans le carnet. Les enfants visuels mémorisent mieux ainsi. D’autres préfèrent les rappels vocaux. Laissez le choix : chaque cerveau a sa route.

Les ados, eux, disposent souvent d’un smartphone. Pourquoi ne pas leur apprendre à utiliser l’agenda électronique ou des notes? Certains prospèrent grâce à cette autonomie numérique.

Parfois, l’école accepte de mettre en place une adaptation (feuille de route, double des livres à la maison, système d’emprunt de fournitures…). Discutez-en avec l’enseignant. Beaucoup sont ouverts à ces idées si elles sont présentées comme un soutien et non comme une punition ou une stigmatisation.

Pensez aussi à valoriser chaque progrès, même minime : “Super, tu as pensé à ramener ton cahier aujourd’hui !” Cela aide à construire une spirale positive.

Une astuce qui a fait ses preuves : le “coin de retour” à la maison. Chaque soir, poser toutes les affaires de classe dans un endroit précis, toujours le même. Cela évite de lancer une chasse au trésor sous l’oreiller ou derrière le frigo à 7h du matin.

Et surtout, gardez en tête : un enfant stressé ou humilié n’apprend pas mieux, au contraire. Restez fermez sur les objectifs tout en étant souple sur les chemins pour y arriver.

Découvrez aussi : psychologue test de QI pour repérer certaines spécificités cognitives souvent liées à ces oublis.

Oubli ou trouble de l’attention : comment distinguer et quand consulter un professionnel ?

Tout le monde oublie, c’est vrai. Mais à partir de quel moment faut-il s’alarmer ? Quand est-il utile d’aller plus loin et consulter une psychologue ?

Voici quelques signaux forts : si les pertes d’affaires et les oublis se multiplient à un point que cela nuit gravement aux apprentissages ou à la vie sociale, si l’enfant semble dépassé par toute organisation (même dans la vie quotidienne) ; s’il souffre, s’il s’isole, ou s’il se sent incapable malgré tous ses efforts.

La frontière entre simple étourderie et trouble plus marqué (comme un TDAH) n’est pas toujours évidente. Un professionnel saura écouter votre parcours, observer la fréquence, le contexte et les impacts de ces oublis.

Il évaluera si d’autres signes sont présents : difficulté à rester concentré, agitation, tendance à parler ou bouger sans arrêt, oublis dans d’autres domaines que l’école… Parfois, un bilan psychologique ou neuropsychologique permet d’y voir plus clair.

Et puis, rappelons-le, il n’y a aucune honte à demander un coup de main. En Belgique, consulter un psychologue pour ce type de situations est chose courante, et c’est la meilleure façon d’éviter que les soucis ne deviennent une montagne insurmontable.

Un accompagnement permet de trouver des solutions adaptées, de comprendre le fonctionnement propre à votre enfant, d’apaiser votre quotidien tout en redonnant confiance à toute la famille.

De nombreux entretiens révèlent des anecdotes touchantes : un enfant qui pensait être le “cancre” de la classe, qui retrouve le sourire dès qu’il comprend que ses oublis ne sont pas un défaut, mais un défi à relever autrement. Qu’on lui donne les bons outils, et soudain il avance plus droit, plus sûr de lui.

Certaines familles de Liège ont ainsi vu leur enfant transformer ses difficultés, en trouvant une oreille attentive qui ne juge pas mais éclaire la route.

Renforcer l’estime de soi et la confiance : le rôle-clé de l’entourage et du psychologue

Perdre ses affaires… ce n’est pas juste un problème organisationnel. Sur la durée, ce sentiment d’échec grignote l’estime de soi de l’enfant. Il se voit comme “moins capable”, il a honte, il se décourage.

Votre rôle de parent, à cet instant, est crucial. La tentation de gronder, de répéter, de sanctionner est grande. On veut que ça change, tout de suite. Mais ce qui aide vraiment l’enfant, c’est de sentir qu’on ne l’abandonne pas dans ses maladresses.

Une métaphore simple : chaque oubli, c’est comme une petite fissure dans le mur de confiance. À force, la maison menace de s’effondrer. Mais chaque phrase bienveillante, chaque encouragement colmate ces fissures. On ne construit rien sur la peur. On bâtit sur la confiance et le sentiment d’être compris.

Le psychologue travaille autant sur l’organisation que sur l’image de soi. Parfois, l’enfant n’a jamais vécu la réussite : il a oublié sa trousse, mais on peut l’aider à se préparer comme s’il partait en expédition au pôle Nord – checklist à cocher, rituels à répéter, récompenses à inventer.

Certains jeux, récits ou mises en situation aident à dédramatiser l’erreur, à en rire… et donc à avancer plus léger. D’autres fois, il s’agira de parler des émotions en jeu : “Comment tu te sens quand tu as oublié ton agenda ? Que pourrais-tu faire la prochaine fois ? Quelle ruse peut-on inventer ensemble ?”

Un travail conjoint avec les enseignants, les éducateurs et les autres membres de la famille renforcent cet effet boule de neige positif. En quelques séances, la donne change radicalement.

Oui, parfois, il y aura encore des oublis. Mais l’enfant cessera de se définir à travers eux. Il sait qu’il dispose de stratégies, d’un filet de sécurité.

Pour ceux qui veulent aller plus loin sur la gestion de l’anxiété qui accompagne parfois ces soucis : psychologue enfants adolescents TAG.

Souvent, c’est le premier pas qui coûte le plus. Oser demander de l’aide, reconnaître la lassitude familiale, avouer les colères ou les larmes liées à ces oublis.

C’est ce pas de côté qui amorce le changement. Nous voyons régulièrement des familles pour qui la situation semblait “désespérée”. Quelques mois plus tard, elles témoignent d’une vie transformée, plus sereine, où l’enfant retrouve goût à l’école, et où les parents respirent enfin.

À la clé : des relations apaisées, de la confiance retrouvée, un enfant qui ose avancer… et qui ne réduit plus sa valeur à sa capacité à ramener ou non son agenda.

FAQ – Questions fréquentes

Comment réagir quand mon enfant perd souvent ses affaires scolaires ?
Il faut d’abord garder son calme et éviter de punir ou culpabiliser l’enfant. Mieux vaut instaurer des routines, identifier des solutions ensemble et, si besoin, discuter avec un professionnel.

Pourquoi mon enfant oublie-t-il ses devoirs malgré nos rappels ?
Cela peut venir d’un manque d’organisation, d’une surcharge mentale ou parfois d’un trouble de l’attention. Poser un regard bienveillant et chercher à comprendre les causes avec l’aide d’un spécialiste aide à avancer.

Quand faut-il consulter une psychologue pour enfant pour des oublis répétés ?
Si ces oublis nuisent vraiment à la scolarité, la vie sociale ou l’estime de soi de l’enfant, il est utile de consulter une psychologue spécialisée, surtout si les solutions classiques n’ont pas suffi.

Faut-il s’inquiéter si mon adolescent perd régulièrement ses documents importants ?
Si ces pertes deviennent fréquentes et handicapantes malgré votre soutien, il est conseillé de faire le point avec un professionnel pour écarter un trouble sous-jacent et trouver des stratégies efficaces.

Références scientifiques

Willcutt EG, Doyle AE, Nigg JT, Faraone SV, Pennington BF. “Validity of the executive function theory of attention-deficit/hyperactivity disorder: A meta-analytic review”. Biological Psychiatry. 2005. – Montre que les oubliettes scolaires peuvent être reliées à des difficultés d’organisation et de mémoire de travail.

Gathercole SE, Alloway TP. “Working Memory and Learning: A Practical Guide for Teachers”. SAGE Publications, 2008. – Outil de référence sur la mémoire de travail chez l’enfant et son impact direct sur l’apprentissage et l’organisation.

Martinussen R, Hayden J, Hogg-Johnson S, Tannock R. “A meta-analysis of working memory impairments in children with attention-deficit/hyperactivity disorder”. Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry. 2005. – Montre un lien fort entre trouble de l’attention et difficultés de gestion des affaires.

Alloway TP, Gathercole SE. “The role of working memory in learning difficulties”. Learning and Individual Differences. 2006. – Explique l’importance de la mémoire de travail dans les oublis scolaires et propose des pistes de soutien concrètes.

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