Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00
Imaginez un enfant devant son bureau. Son cartable ouvert, ses livres étalés. C’est le début d’une journée d’école qui s’annonce longue. La sonnette retentit, les voix fusent, la maîtresse commence la leçon. Mais, pour beaucoup d’élèves atteints de TDA/H (trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité), chaque matin sonne comme un défi de plus à relever. L’école n’est pas seulement un lieu d’apprentissages. C’est un champ de bataille. Une succession de luttes silencieuses, épuisantes, parfois invisibles aux yeux de ceux qui n’en connaissent pas les codes.
Concentration fragile. Organisation chaotique. Emotions à fleur de peau. Derrière chaque cahier oublié ou chaque consigne non suivie, il y a bien plus qu’une simple “distraction”. Pour l’enfant, et pour ses parents, la sensation d’être chaque jour “à côté de la plaque” finit par peser lourd, très lourd. Alors, comment la psychologue pour enfants et adolescents intervient-elle, concrètement, pour apaiser ce combat ? Pourquoi l’école devient-elle un terrain si complexe lorsqu’on vit avec un TDA/H ? Et quels leviers, quels changements de regard pourraient, peu à peu, rendre ces parcours moins cabossés ? Cet article plonge dans la réalité quotidienne du trouble, avec l’expérience de terrain d’une spécialiste aux alentours de Liège. Vous y trouverez des ressources, des images concrètes et des pistes d’espoir — parce qu’aucun enfant ne devrait s’épuiser à survivre là où il est censé grandir.
Le TDA/H touche environ 5% des enfants d’âge scolaire. Pourtant, il reste souvent mal compris. On le confond à tort avec de la paresse, un manque de rigueur, voire un déficit éducatif. Mais le quotidien des enfants ayant un TDA/H, ce n’est pas une question de volonté. C’est comme traverser un labyrinthe les yeux bandés alors que les autres avancent en ligne droite.
Pour comprendre, il faut plonger dans cette expérience, du côté de l’élève d’abord. À peine la classe commence, l’effort demandé est énorme : se concentrer malgré le chuchotement du voisin, résister à la tentation de toucher chaque objet sur la table, ne pas rêvasser en regardant par la fenêtre. Pour les enfants avec un TDA/H, ces petites distractions sont comme des cailloux dans une chaussure. Rien que s’organiser, ranger un cartable, suivre la routine du jour, demande un effort mental titanesque.
Les profs voient souvent ces élèves “se lever sans demander”, “ne pas finir leur travail”, ou encore “répondre à côté”. On parle parfois de comportements dérangeants, mais il s’agit souvent d’une véritable lutte pour rester dans le flux. Un exemple ? Paul, 10 ans, ne copie qu’une demi-phrase au tableau puis se perd en route, son crayon inquiet entre les doigts. Ana, 8 ans, oublie la consigne dès qu’on explique plus de deux phrases d’affilée : les mots s’évaporent, le monde tourne trop vite autour d’elle.
Alors, pourquoi la classe devient-elle un obstacle insurmontable ? Parce que l’école traditionnelle repose encore largement sur l’attente d’une attention continue, d’une organisation autonome, et d’une gestion fine des émotions — autant de points sensibles chez ces enfants. Les agendas, les carnets, les mémos affichés ne servent à rien si la mémoire de travail flanche, ou si la moindre contrariété envahit tout l’espace mental.
La difficulté ne se limite pas aux bancs de l’école. En sortant de classe, le combat continue, jusque dans les devoirs, les cartables qu’on oublie, les vêtements non rangés, les rendez-vous ratés (combien de carnets perdus chaque semaine ?). Pour les familles, la tension est constante. Un parent d’enfant TDA/H témoigne : “À la maison, chaque fin de journée ressemble à un parcours du combattant : relire les devoirs dix fois, chercher le pull oublié à la garderie, expliquer pourquoi il faut encore refaire l’exercice, consoler après une punition…”
Ce qui use, dans le TDA/H, ce n’est pas seulement l’inattention. C’est l’impression de toujours être en décalage. Parmi le bruit, la rapidité, la performance, les enfants TDA/H se sentent, bien souvent, “en trop”, ou “en moins”. On oublie parfois qu’ils déploient pour suivre un effort équivalent à celui que d’autres mettraient dans un marathon. Mais comment faire pour les soulager ?
Le rôle de la psychologue pour enfants et adolescents apparaît alors crucial. Comprendre l’enfant, c’est d’abord reconnaître la réalité de l’obstacle, sortir du modèle du “il peut s’il veut”. C’est aussi bâtir, pas à pas, des stratégies adaptées.
C’est bien beau de parler de parcours d’obstacles, mais comment en sortir concrètement ? La réponse ne tient pas dans une baguette magique, encore moins dans des recettes toutes faites. Mais la psychologue pour adolescents et enfants se pose en guide, en coach, parfois aussi en traductrice entre l’école, l’enfant et la famille.
D’abord, elle commence par l’écoute. Suivre un enfant au fil de sa semaine, interroger ses ressentis, ses colères, ses peurs. Mettre des mots là où il n’y en avait pas. Parfois, il s’agit de faire comprendre à l’enfant : “Ce n’est pas TA faute. Tu n’es pas ‘moins bien’. Ton cerveau fonctionne juste différemment.” Cette prise de conscience vaut toutes les notes de service ou les bulletins d’observation du monde.
Ensuite, la psychologue va proposer un accompagnement ajusté. Cela peut passer par des séances de remédiation cognitive, où l’on travaille l’attention par des jeux, des exercices courts, du renforcement positif. Mettons-nous dans la peau de Léa, 12 ans : en cabinet, elle apprend — petit à petit — à découper un exercice complexe en petites tâches, à utiliser des post-it colorés pour retenir l’essentiel, à dédramatiser quand elle oublie un matériel. “On prend ce qui fonctionne, on lâche le reste”, insiste la spécialiste.
La relation avec l’école ? Elle est essentielle. La psychologue peut rédiger des bilans, proposer des adaptations scolaires, sensibiliser l’équipe éducative. Peut-être que, pour Alex, ce sera un coin calme au fond de la classe. Pour Lola, le droit d’utiliser un ordinateur pour éviter la fatigue d’écriture. Parfois, ce seront deux minutes de pause pour permettre au stress de redescendre, sans sanction.
Dans la vraie vie, c’est souvent un équilibre fragile. Mais, petit à petit, l’enfant apprend à se faire confiance. Les familles, elles aussi, sont accompagnées dans la gestion du quotidien. Comment structurer la routine ? Comment répondre sans s’énerver aux “dixième rappel” pour la même consigne ? La psychologue intervient alors comme une sorte de point d’ancrage.
Un autre levier : aider à comprendre le regard de l’autre. Beaucoup d’enfants TDA/H vivent mal les commentaires, les moqueries, l’incompréhension des adultes (“Ça fait dix fois que je te le dis, tu le fais exprès ?”). Or, ces phrases blessent plus qu’elles ne corrigent. L’écoute psychologique va alors réapprendre à l’enfant à valoriser ses qualités (créativité, empathie, humour) et à motiver son entourage à changer leur discours — un vrai travail d’équipe, au long cours.
Pour se soutenir, n’hésitez pas à parcourir d’autres témoignages ou conseils pratiques sur ce sujet via cet article sur les enfants TDA/H ou encore découvrir le parcours des familles face à la concentration.
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
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On le sait : tous les enfants ont des moments d’inattention. Mais, pour parler de TDA/H, les manifestations sont intenses, durables, et elles gênent réellement la vie scolaire, sociale, familiale. Alors, quand faut-il s’inquiéter ? Quels sont les signaux à ne pas négliger ? Et comment la psychologue d’enfants procède-t-elle lors d’une évaluation dans un cabinet spécialisé — par exemple à Liège ou en Belgique ?
Voici quelques signaux d’alerte : un enfant qui ne tient pas en place, coupe la parole, oublie systématiquement ses affaires, explose de colère devant la moindre frustration, ou se plaint d’être “toujours puni, jamais compris”, mérite une écoute attentive. Les enseignants peuvent aussi noter un écart flagrant entre le potentiel intellectuel (souvent correct ou élevé) et les résultats scolaires très irréguliers. Un carnet rempli de remarques (“rêve beaucoup”, “n’a pas fait le travail”, “bouscule les autres sans raison”) est loin d’être un hasard.
Pour éviter l’errance diagnostique, il faut aller plus loin. La psychologue débute souvent par un entretien approfondi, puis propose des questionnaires, parfois des tests spécifiques. On peut aussi s’appuyer sur des observations des enseignants appuyées par des bilans écrits. Le test de QI, dans ce contexte, peut permettre de dégager, chez l’enfant, les points forts et les fragilités qui orienteront la prise en charge.
C’est un travail de détective, souvent mené en équipe avec d’autres soignants (médecin, neuropédiatre) pour éliminer d’autres causes possibles de difficultés (anxiété, problèmes de sommeil, troubles du langage, etc.). Ce parcours de diagnostic permet d’éviter l’erreur trop courante : “c’est sûrement juste un manque de motivation”.
La psychologue va, grâce à l’observation, aider à faire tomber la culpabilité (chez l’enfant comme chez les parents). “Votre enfant n’est pas fainéant. Son cerveau est simplement câblé différemment. Il a besoin d’être entouré, encouragé, accompagné dans le respect de ce câblage-là.” Cette phrase, répétée et comprise, change beaucoup de choses. Parce qu’elle redonne de la dignité à l’élève, et l’énergie nécessaire aux parents pour ne pas sombrer dans la lassitude du “j’ai tout essayé”.
Bien entendu, il existe des degrés de sévérité. Certains enfants parviendront à compenser, d’autres auront besoin d’une adaptation de parcours. Ce qui compte, c’est d’agir tôt : plus vite le diagnostic est posé, mieux l’enfant pourra se construire – à l’école comme en dehors.
Distinguer un TDA/H d’une simple phase d’inattention ou d’opposition ponctuelle n’est pas toujours évident. Parfois, la psychologue devra aussi faire le tri entre anxiété et véritable trouble, car les deux se mêlent. Pour approfondir cette question de diagnostic, n’hésitez pas à lire cet article sur les différenciations entre TDA/H et anxiété chez les enfants.
Il n’y a pas de baguette magique, mais les petits ruisseaux font les grandes rivières. Plusieurs astuces, simples, peuvent vraiment aider. Voici quelques exemples, à adapter bien sûr selon le profil et l’âge :
Des outils numériques aux “to-do-lists” illustrées, de nombreux supports existent aujourd’hui pour aider enfants, familles et enseignants à avancer. Pour aller plus loin, la gestion du quotidien est détaillée ici pour guider pas à pas sans culpabiliser.
Bonne nouvelle, les temps changent. Même si les écoles n’ont pas encore toutes intégré la question du TDA/H dans leur organisation, les mentalités avancent à petits pas. Et c’est tant mieux. Parce que la lutte quotidienne à l’école ne doit pas être une fatalité, ni pour les enfants ni pour leurs familles.
De plus en plus d’établissements repensent la façon d’accompagner ces élèves au parcours cabossé. L’idée n’est plus d’imposer “le même moule” à tous. C’est d’ajuster, d’individualiser — un peu comme on adapterait la taille d’une basket à un pied précis plutôt que forcer tout le monde à chausser du 40 !
Concrètement, que met-on en place ? Plus de formation pour les enseignants, déjà. Apprendre à repérer un trouble de l’attention, savoir différencier une opposition volontaire d’une inattention involontaire, proposer des adaptations concrètes : pauses supplémentaires, supports visuels, double consigne orale et écrite, outil numérique pour la prise de notes... Autant de petits gestes qui donnent à l’enfant un marchepied plutôt qu’une marche en trop.
Il ne s’agit pas de donner des avantages injustes, ni de baisser le niveau d’exigence. Il s’agit d’équité. D’ouvrir la porte là où l’enfant “standard” la pousse sans y penser, mais où l’élève TDA/H risque de rester coincé dehors, sous la pluie, à force d’essayer en vain.
En Belgique, des réseaux spécialisés et des centres pluridisciplinaires permettent progressivement d’aller vers cet objectif. On ose davantage les réunions d’équipe, les bilans croisés, les plans personnalisés. Les familles, elles, se sentent (un peu) moins seules, même si les parcours restent parfois trop longs, trop angoissants. La psychologue d'adolescents, dans tout ça, reste un chaînon essentiel pour mettre du lien entre tous les acteurs autour de l’enfant.
Ce n’est pas facile tous les jours, on ne va pas se mentir. Mais le pari, c’est que, petits pas après petits pas, chaque enfant puisse aller à l’école en se disant : “Aujourd’hui, j’ai ma place, et on me donne le droit d’essayer sans me juger.” Ce changement de regard, c’est souvent lui qui commence à soigner, bien avant les résultats scolaires.
Si vous avez envie d’approfondir ce sujet, une ressource complémentaire sur la place de l'enfant face à la difficulté scolaire est à découvrir via cet article consacré à la pression scolaire.
Rappelons qu’à Liège et aux alentours de Liège, l’accès à une prise en charge spécialisée se développe, même si la route est encore longue. Si vous cherchez un professionnel proche chez qui démarrer ce chemin, référez-vous à un réseau de confiance et demandez un premier rendez-vous pour échanger sur votre situation.
Comment savoir si mon enfant a un TDA/H ou traverse simplement une période difficile à l’école ?
Si les difficultés d’attention, d’organisation ou d’impulsivité de votre enfant sont présentes depuis plus de six mois, dans plusieurs contextes (école, maison) et gênent la vie quotidienne, il est important de consulter. Un professionnel spécialisé, comme une psychologue pour enfants et adolescents, pourra réaliser une évaluation adaptée afin d’orienter le diagnostic.
Pourquoi faire appel à une psychologue pour enfants en cas de troubles de l’attention ?
La psychologue spécialisée peut aider l’enfant à comprendre ses difficultés, à trouver des stratégies pour améliorer la concentration, l’organisation et la gestion des émotions. Elle accompagne aussi la famille et l’école dans la mise en place d’adaptations pour alléger le quotidien et rétablir la confiance en soi de l’enfant.
Quand consulter pour un bilan attentionnel ou un test de QI chez un enfant ?
Un bilan est conseillé si les enseignants notent un décalage entre le potentiel et les résultats scolaires ou si les troubles sont importants au quotidien. Plus l’intervention est précoce, plus le pronostic d’évolution est favorable, que ce soit pour identifier un TDA/H ou d’autres troubles associés.
Faut-il adapter le parcours scolaire d’un enfant avec TDA/H et comment en parler à l’école ?
Oui, chaque enfant TDA/H gagne à bénéficier d’ajustements pédagogiques : supports visuels, temps de pause, consignes simplifiées. Parlez-en à l’équipe éducative avec l’aide du professionnel de santé : des outils adaptés existent pour faciliter les échanges et individualiser le parcours.
Mots-clés SEO présents dans le texte : TDA/H, concentration, organisation, psychologue pour enfants et adolescents, émotions, routines, test de QI, évaluation, adaptations scolaires, stratégies.
Références scientifiques :
1. Barkley, R.A. "Attention-deficit hyperactivity disorder: A handbook for diagnosis and treatment." Guilford Press, 2014. Résumé : Référence de base sur les différents aspects du trouble, de la compréhension clinique aux stratégies scolaires.
2. DuPaul, G. J., & Stoner, G. "ADHD in the Schools: Assessment and Intervention Strategies." Guilford Press, 2015. Résumé : Ouvrage axé sur la gestion du TDA/H en milieu scolaire et les pratiques d'inclusion.
3. Loe, I. M., & Feldman, H. M. "Academic and educational outcomes of children with ADHD." Journal of Pediatric Psychology, 2007. Résumé : Analyse de l'impact à long terme du TDA/H sur les résultats et le parcours scolaire.
4. Cortese, S., et al. "Comparative efficacy and tolerability of medications for attention-deficit hyperactivity disorder in children, adolescents, and adults: a systematic review and network meta-analysis." The Lancet Psychiatry, 2018. Résumé : Synthèse sur les approches thérapeutiques médicales et non médicales du TDA/H à l’école et au quotidien.