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TDA/H ou anxiété chez l’enfant : comment ne pas se tromper de diagnostic ?Psy ADO-ENFANT Liège TRESALLI

Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0494 58 17 54

TDA/H ou anxiété chez l’enfant : comment ne pas se tromper de diagnostic ?

Votre enfant bouge tout le temps, semble avoir la tête ailleurs, ou au contraire, il est inquiet, hypersensible, se plaint de maux de ventre le lundi matin ? À partir de là, on se pose vite une question délicate : s’agit-il d’un Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H) ou tout simplement d’anxiété ? Parfois, la frontière entre les deux troubles ressemble à une ligne tracée dans le sable, effacée au moindre coup de vent. Peut-on vraiment discerner ces deux difficultés ? Et surtout, comment aider votre enfant à retrouver le sourire et le plaisir d’apprendre ? Suivez le guide, on vous explique tout. Ici, aucun tabou ni jargon. Juste des explications, des exemples du quotidien et des solutions.

Qu’est-ce que le TDA/H ? Et l’anxiété chez l’enfant ? Deux univers, parfois entremêlés…

Avant tout, on pose les bases. Le TDA/H, ce fameux sigle qu’on entend partout, décrit un trouble neurodéveloppemental qui touche aujourd’hui environ 5% des enfants en Belgique. Mais savez-vous ce que cela implique vraiment ? Parfois on pense à l’enfant qui grimpe aux rideaux. Mais non, le TDA/H ne se manifeste pas uniquement par de l’agitation : il existe des profils inattentifs, hyperactifs ou encore mixtes.

Un enfant avec TDA/H a du mal à rester concentré, termine rarement ce qu’il commence, oublie où il pose ses affaires. Il peut parler sans arrêt, couper la parole, ou ne pas tenir en place. Vous voyez ce petit garçon qui a constamment la jambe qui tremble sous la table ? Ou cette petite fille qui tient trois crayons en main, sans savoir pourquoi ? Ce sont ces petits signes qui font tilt dans la tête des professionnels.

À côté, l’anxiété chez l’enfant prend d’autres visages. Bien souvent, elle se glisse comme une ombre. Un enfant anxieux va s’inquiéter pour tout : “Et si je rate mon contrôle ?” “Est-ce que maman va revenir me chercher à la sortie de l’école ?” Ce n’est pas juste la “peur du noir” ou les monstres sous le lit – même si cela existe ! Non, c’est une douleur sourde, comme une boule au creux du ventre qui accompagne la moindre nouveauté.

L’anxiété n’est pas toujours bruyante. Elle peut être discrète. Par exemple, un enfant anxieux va éviter de jouer avec ses copains, préférer rester auprès de l’enseignante, avoir du mal à dormir avant la rentrée. Il peut se ronger les ongles, ou demander mille fois si tout va bien. Certains développent même des troubles physiques : maux de ventre, de tête, nausées… D’autres encore vont se cacher en silence, souffrir en secret.

Et voilà que parfois, ces deux univers se mêlent. Un enfant avec TDA/H peut devenir anxieux, car il a conscience de ses difficultés scolaires et de ses maladresses. Inversement, un enfant anxieux semble avoir la tête dans les nuages, oublie ses affaires, semble distrait en cours… Tout comme le ferait un enfant TDA/H ! D’où la question-clé : comment différencier les deux ?

Point important, on observe une part de « co-occurrence » : environ un enfant sur deux suivi pour TDA/H développe aussi des troubles anxieux. D’où la nécessité d’un regard expérimenté, notamment celui d’un(e) psychologue pour enfants et adolescents. Se tromper de diagnostic, c’est comme administrer un sirop contre la toux à quelqu’un qui a mal aux dents : ce n’est pas inutile… mais on passe à côté du vrai problème.

Dans les écoles à Liège ou ailleurs, les enseignants repèrent de mieux en mieux ces troubles. Pourtant, la confusion persiste fréquemment. Ne pas poser les bons mots sur les maux, c’est parfois retarder la bonne prise en charge. Car chaque enfant est unique. Ce qui marche pour Paul ne conviendra pas à Manon.

TDA/H ou anxiété : des symptômes qui se ressemblent, mais des origines différentes

On se trompe facilement, car certains symptômes se croisent et s'entremêlent. Régulièrement, parents et enseignants nous interpellent : “Il oublie toujours ses devoirs”, “Impossible qu’il tienne sur sa chaise”. D’accord… mais pourquoi ?

Comment distinguer TDA/H et anxiété : une boussole pratique pour les parents

Imaginez deux enfants. Alex, 9 ans, ne tient pas en place, coupe la parole sans arrêt, a du mal à terminer ses exercices. Marine, elle, est discrète, mais semble souvent absente, rêveuse, angoissée à l’idée de réciter devant la classe. Tous deux peuvent oublier leurs affaires, être distraits, agités ou réservés. Pourtant, le feu qui alimente leurs difficultés n’est pas le même.

Un enfant TDA/H a des difficultés structurelles de l’attention et du contrôle moteur, dès le plus jeune âge. Les troubles apparaissent dans différentes situations (école, maison, loisirs). Ses oublis ? Ce n’est pas parce qu’il stresse, mais parce que son cerveau peine à filtrer les informations “importantes” (mettre son livre dans le cartable).

L’enfant anxieux, lui, montre une hypervigilance émotionnelle. Il oublie ses affaires ou ne se concentre pas en cours car il rumine, il anticipe ce qui pourrait mal se passer (“Et si je rate mon interro ?”). Son agitation est plutôt liée à une tension interne, pas à un excès d’énergie. Souvent, quand on creuse, on découvre que son sommeil est haché, qu'il fait des crises parfois uniquement le matin avant l'école, ou avant les contrôles.

Voici quelques points-clés pour aider à trier :

  • Symptômes fluctuent-ils selon le contexte ? L’enfant TDA/H a des difficultés quelle que soit la situation. L’enfant anxieux, lui, sera performant à la maison mais “perd ses moyens” en contexte stressant (contrôle, peur du regard des autres…)
  • Les troubles sont-ils anciens ? Le TDA/H commence souvent dès la maternelle. L’anxiété peut survenir plus tard, évolue parfois par phases.
  • Quelle est la motivation derrière le comportement ? L’hyperactivité du TDA/H est impulsive, sans raison. L’agitation de l’enfant anxieux cache une peur, voire une recherche de réassurance (“Je veux aller voir maman, j’ai peur qu’elle ne soit pas là à la sortie”).
  • Présence d’autres symptômes physiques ? Maux de ventre, sueurs, boule au ventre évoquent souvent l’anxiété. Mais attention, cela peut aussi apparaître chez un enfant TDA/H angoissé !

Concrètement, ce sont donc les détails, le contexte, le retentissement dans toutes les sphères de la vie qui vont orienter la réflexion. À l’inverse, vouloir tout expliquer par un seul trouble reviendrait à “voir des marteaux partout parce qu’on ne connaît qu’un clou” !

Comment poser un diagnostic fiable ? Le rôle du psychologue spécialisé

Rien ne remplace un entretien structuré avec un expert qui connaît bien la clinique des troubles chez l’enfant et l’adolescent. En Belgique, les familles se tournent généralement vers un pédopsychiatre ou un psychologue spécialisé, comme Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI.

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Voici à quoi ressemble en général le processus :

  • Recueillir un maximum d’informations : discussions avec les parents, observation de l’enfant, questionnaires enseignants. Parfois, toute la famille participe.
  • Faire passer des tests cognitifs : pour évaluer l’attention, la mémoire, la rapidité mentale. Par exemple, le test de QI peut donner de précieuses indications sur le fonctionnement global de l’enfant. On y détecte souvent des profils hétérogènes chez les enfants TDA/H.
  • Rechercher un profil émotionnel : questionnaires sur l’anxiété, interviews. L’enfant exprime-t-il des peurs ? S'agit-il davantage d’inattention ou d’une peur constante d’échouer ?
  • Analyser la chronologie des difficultés et leur contexte : les problèmes sont-ils anciens, dans tous les environnements, ou bien liés à une situation précise ?

Le diagnostic se pose parfois en équipe (enseignants, psychologue, médecin scolaire…). C’est là toute la force du regard croisé : multiplier les angles de vue évite de tomber dans le piège du “diagnostic unique”, alors que la réalité est souvent nuancée.

Petite anecdote entendue : “Mon fils était tout le temps stressé, nausées chaque matin d’école. Après bilan, on a compris qu'il était anxieux car sa maîtresse le grondait beaucoup… alors qu’en fait il était TDA/H, incapable de s’organiser. Depuis, la maîtresse adapte son approche et les crises ont cessé.”

Si la confusion persiste, il ne faut pas hésiter à refaire le point lors d’une consultation en psychologie. L’évolution de l’enfant et les témoignages des personnes de confiance (parents, instituteurs, éducateurs) sont capitaux pour affiner l’analyse.

Quelles pistes pour aider mon enfant ? Prévention, accompagnement : se donner les moyens

Bonne nouvelle : qu’il s’agisse d’un TDA/H, d’anxiété ou des deux, il existe des solutions concrètes pour accompagner votre enfant vers un mieux-être. L’angoisse d’être “malade” ou “en échec” n’a plus lieu d’être.

En matière de TDA/H :

  • Mise en place de repères visuels : emploi du temps illustré, listes à cocher, pictogrammes. Les enfants TDA/H vivent mieux leur quotidien avec des rituels. Un psy peut les aider à mettre en place ce “pilotage automatique”.
  • Entraînement à l’attention et la planification : jeux, exercices, ateliers spécialisés. À Esneux, beaucoup d’écoles travaillent déjà main dans la main avec les parents et les thérapeutes pour adapter le rythme scolaire.
  • Aménagements pédagogiques : temps supplémentaire aux examens, double consigne écrite-oral, place stratégique dans la salle… Demandez le “plan d’accompagnement” à l’équipe éducative !
  • Parfois, un suivi médical ou médicamenteux peut être envisagé, si le trouble s’avère handicapant. Toujours en accord avec un professionnel reconnu.

Pour l’anxiété :

  • Apprendre à nommer les émotions. Un enfant qui ose dire “J’ai peur” ou “Je suis inquiet” fait déjà la moitié du chemin.
  • Mise en place de rituels rassurants : du “petit secret sous l’oreiller” à la visualisation d’images positives avant de dormir. Les petits gestes ont souvent de grands effets.
  • Techniques de respiration, relaxation, jeux de rôle : pour apprivoiser la peur du regard des autres, la peur de l’échec. Certains enfants adorent les exercices dits “de la pieuvre”, où ils relâchent progressivement chaque tentacule (chaque muscle) pour s’apaiser.
  • Objectif : que l’enfant comprenne que l’anxiété n’est pas une fatalité, mais une émotion comme une autre, que l’on peut apprivoiser.

Il est aussi fondamental de travailler avec toute la famille : comprendre, dédramatiser, instaurer la confiance. Certains parents culpabilisent. Pourtant, ces troubles ne sont pas causés par une erreur d’éducation. Il s’agit souvent d’une histoire de câblage cérébral ou de sensibilité accrue. “Ce n’est pas la faute de papa ou maman, c’est la façon dont mon cerveau perçoit le monde”, explique un adolescent aux alentours de Liège, suivi depuis deux ans pour anxiété et TDA/H.

Enfin, n’oublions pas que l’école reste un partenaire-ressource capital. De plus en plus d’enseignants se forment et adaptent leur pédagogie : consignes plus courtes, encouragements fréquents, écoute active… Un simple “Tu as réussi à ranger ton bureau, c’est super !” suffit parfois à redonner confiance.

Pour aller plus loin, un accompagnement par un(e) psychologue spécialisé enfants et adolescents permet de guider l’enfant et sa famille pas à pas. À chaque étape, l’objectif est simple : restaurer la confiance, dédramatiser les troubles, et ouvrir le champ des possibles. Car, oui, avec quelques adaptations, anxiété ou TDA/H n’empêchent pas de réussir, ni d’être heureux.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mon enfant souffre d’anxiété ou de TDA/H ?
Observez si les difficultés de concentration ou d’agitation sont présentes dans tous les contextes et depuis toujours (TDA/H), ou s’ils surviennent surtout lors de situations stressantes (anxiété). Une évaluation par un(e) psychologue spécialisé(e) est indispensable pour poser le bon diagnostic.

Pourquoi un enfant anxieux paraît-il parfois inattentif comme un TDA/H ?
L’anxiété capte l’attention et empêche l’enfant de se concentrer sur l’instant présent. Il peut alors paraître distrait, rêvasseur ou désorganisé, ce qui ressemble beaucoup au TDA/H, mais la cause principale reste ici l’inquiétude interne.

Quand consulter un psychologue pour différencier TDA/H et anxiété chez mon enfant ?
Dès que les difficultés persistent, s’aggravent ou ont un impact sur la vie scolaire ou sociale, il est utile de demander un avis à un(e) psychologue de l’enfance. Cela permet de mieux cibler l’accompagnement nécessaire pour votre enfant.

Faut-il craindre les diagnostics de TDA/H ou d’anxiété ?
Non, car le diagnostic bien posé ouvre à une prise en charge adaptée. Il ne s’agit pas d’une étiquette figée, mais d’un point de départ pour aider l’enfant à dépasser ses difficultés et renforcer son bien-être.

Références scientifiques

Biederman J, Faraone SV. Attention-deficit hyperactivity disorder. The Lancet, 2005. Cette revue explore les critères diagnostiques du TDA/H ainsi que ses comorbidités fréquentes avec les troubles anxieux.
Kendall PC, Pimentel SS. On the physiological symptom constellation in youth with generalized anxiety disorder, major depressive disorder, and additional comorbidity. Journal of Anxiety Disorders, 2003. L’article met en lumière les symptômes somatiques de l’anxiété chez l’enfant.
Pliszka SR. Comorbidity of attention-deficit/hyperactivity disorder with psychiatric disorder: An overview. Journal of Clinical Psychiatry, 1998. Cette publication insiste sur la difficulté à distinguer le TDA/H de l’anxiété en clinique.
Muris P, Meesters C, et al. The relationship between child-reported anxiety, perceived parental rearing behaviors, and teacher-reported behavioral inhibition and symptoms of ADHD. Child Psychiatry and Human Development, 2000. L’étude établit un lien significatif entre l’anxiété, la perception de l’enfant et les symptômes TDA/H.

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