Sexologue CessionSexologue Charlotte CESSION – proche de Liège
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Le corps change, le couple change, tout ou presque change quand on attend ou accueille un enfant. La sexualité en périnatalité, c’est comme une boussole soudain déboussolée : la carte du territoire intime doit être redessinée. Et au fond, qui aborde vraiment ces questions sans tabou ? Les couples parlent-ils de leur désir, de leurs doutes, de leur nouvelle image corporelle ? Pas si sûr. La consultation chez une sexologue à Liège se remplit pourtant de ces interrogations. Pourquoi n’en parle-t-on pas plus ? Voici un éclairage humain, franc et complet pour parcourir les montagnes russes de la sexualité pendant la grossesse et après l’accouchement. Objectif : comprendre, déculpabiliser, et avancer plus sereinement. Bienvenue dans ce voyage à travers les passages secrets de l’intimité en périnatalité.
Sexualité en périnatalité : un thème délicat, parfois explosif, souvent passé sous silence. Pourtant, derrière chaque question, il y a un vécu, un couple qui cherche ses repères. Peut-on encore désirer avec un ventre qui pousse ? Comment vivre sa sexualité quand le sommeil manque, quand le corps ne ressemble plus à celui d’avant ? Pourquoi la communication s’enraye-t-elle parfois entre les partenaires ?
Dans cet article, nous déroulons le fil de ces changements, avec un angle professionnel et humain, enraciné dans l’expérience d’une sexologue. Plongeons dans ce thème passionnant, pour découvrir ensemble des solutions, des clés — et un nouveau souffle pour bien vivre l’intimité aux frontières de la parentalité.
Rares sont les couples qui n’ont pas vu leur vie intime transformer pendant la grossesse. Comme un tourbillon, ce moment de vie bouscule quasi tout sur son passage : le désir, le corps, la sensibilité émotionnelle, et jusqu’à la manière dont on regarde l’autre et soi-même. Voici les transformations les plus fréquentes, avec les réponses concrètes d’une sexologue à ceux qui osent enfin poser la question.
Cela paraît évident : le corps change. Mais ce n’est pas qu’une affaire de chiffres sur la balance ou de ventre qui s’arrondit. Pour beaucoup de femmes, la grossesse agit comme une loupe sur la relation au corps, parfois conflictuelle depuis toujours. Certaines se surprennent à aimer leurs formes nouvelles, d’autres fuient le miroir. Un coup d’accélérateur ou de frein côté libido : tout peut arriver.
Concrètement ? Entre 40 et 70 % des femmes rapportent une modification de leur désir sexuel pendant la grossesse (libido faible grossesse). Plus d’un tiers constate une baisse, principalement au premier et dernier trimestre, en raison de nausées, de fatigue ou d’un sentiment de vulnérabilité. Mais près d’un quart affirment au contraire se sentir davantage motivées, portées par les bouleversements hormonaux et une circulation sanguine accrue au niveau des zones érogènes. Il est donc essentiel de rappeler qu’il n’y a pas de « bonne réaction ». Vous êtes unique. À Liège comme ailleurs, chaque histoire est différente.
Les partenaires ? Eux aussi doivent apprivoiser ce corps qui change, jonglan entre peur de blesser et désir d’accompagner. On entend souvent : « J’ai peur de faire mal au bébé. » Ou : « Je ne sais plus comment la toucher. » Ces inquiétudes sont rarement verbalisées au sein du couple, mais pèsent lourd. La communication se tend, parfois sans que l’on s’en rende compte.
Le désir sexuel fonctionne par cycles : c’est vrai à vie, et particulièrement pendant la périnatalité. Premier trimestre : souvent chahuté par les bouleversements hormonaux, la fatigue, la peur de la fausse couche. Deuxième trimestre : pour beaucoup, l’accalmie. Le corps s’habitue, les nausées reculent, un sentiment de puissance et de féminité s’installe. Le plaisir sexuel peut même être décuplé. Troisième trimestre : parfois lassitude, préoccupations liées à l’accouchement ou gênes physiques viennent éteindre la flamme…
Conseil d’experte : Rien n’est jamais figé. Si l’envie est faible aujourd’hui, elle peut revenir demain — comme la marée monte après le reflux de la nuit. Nul besoin de se comparer ou de dramatiser. Osez en parler : à votre partenaire, à une sexologue, à votre sage-femme.
C’est une question qui revient souvent en consultation. Non, il n’y a pas de risque pour l’enfant — sauf contre-indication médicale (grossesse à risque, menace d’accouchement prématuré, placenta prævia, etc.). Mais la peur, même irrationnelle, peut inhiber le désir. Certains hommes associent la grossesse à la parentalité naissante et peine à désirer la mère de leur enfant. D’autres, au contraire, sont fascinés par la transformation du corps féminin : la grossesse peut alors dynamiser la sexualité dans le couple.
Là encore : il y a autant d’expériences que de couples. Le maître-mot ? Écoute et adaptation. En Belgique, comme partout, chaque couple invente sa navigation intime en période de périnatalité.
La grossesse s’accompagne parfois de petits et grands maux : sécheresse vaginale, tiraillements ligamentaires, hypersensibilité des seins, position du bébé qui gène. Les douleurs pendant les rapports, nommées dyspareunie, peuvent s’installer plus ou moins durablement et inquiéter. Se forcer, dans ces moments-là, ne fait qu’ajouter douleur et frustration. Parfois, expérimenter d’autres gestes, d’autres caresses, déplace le centre d’attention vers l’affection plutôt que vers la performance sexuelle.
Il est primordial d’oser en discuter, de consulter en cas de gêne persistante (surtout si la douleur devient récurrente). Les sexologues, tout comme les sages-femmes, peuvent accompagner, conseiller, proposer des solutions concrètes, voire réorienter (périnée fragilisé, problèmes dermatologiques, etc.).
Pour aller plus loin : Pourquoi certaines personnes ressentent-elles du vide après un rapport sexuel ?
L’après-naissance, c’est le fameux « quatrième trimestre » — souvent oublié, rarement préparé, et pourtant décisif. La sexualité ne reprend pas comme on accélère au feu vert : il faut du temps. Parfois, les quelques semaines d’attente médicale semblent un mauvais sketch, tant le désir semble bien loin. Pourtant, le retour à la sexualité n’est jamais un retour en arrière : c’est une invention, une redécouverte de soi et de l’autre.
Après l’accouchement, les contours du corps sont différents. Cicatrices, variations hormonales, fatigue extrême : le corps semble étranger — certains disent « en chantier ». Beaucoup de femmes ressentent de la honte, s’inquiètent de ne plus « plaire ». Le regard du partenaire est alors déterminant : bienveillance, encouragement, patience aideront à renouer plus vite avec une positivité corporelle.
La médicalisation du post-partum ne facilite pas toujours la sexualité. Entre examens, cicatrisations, surveillance du périnée, retour de couches, contraception… difficile d’y voir un espace excitant. Paradoxalement, c’est aussi le moment d’inventer d’autres manières de s’aimer — caresses, massages, nudité partagée sans « but » sexuel, jeux de regards. La consultation sexologue anorgasmie peut accompagner si ces difficultés perdurent.
Niveau timing, tout dépend des vécus et des corps, mais la moyenne nationale montre un retour à la sexualité entre la 6e semaine et le quatrième mois. Un chiffre qui signifie tout… et rien. Ne vous mettez pas de pression inutile !
Une étude française récente a montré que près de la moitié des femmes se disent « pas prêtes » pour un rapport sexuel avant deux mois après la naissance. Pourquoi ? Fatigue intense, baby blues, stress, charge mentale, peur de la douleur ou du relâchement périnéal, parfois également une légère dépression post-partum.
L’allaitement lui aussi joue un rôle direct : sous l’effet de la prolactine, hormone de la lactation, la libido chute parfois dramatiquement. Certaines culpabilisent — et pensent « ne plus jamais avoir envie ». La bonne nouvelle : tout cela rentre souvent dans l’ordre, mais il est essentiel d’en parler, d’accepter ses émotions, et d’oser chercher de l’aide.
À l’inverse, près de 17 % des femmes disent ressentir plus de désir… parfois pour évacuer le stress accumulé ou renouer du plaisir corporel face à la dureté du quotidien. D’où l’importance de ne pas se comparer et de s’ajuster sans pression, dans la douceur et l’écoute.
La relation au partenaire peut-être également chahutée — car ce dernier se sent souvent « mis à l’écart », sans toujours trouver sa place. L’intimité du couple se réécrit. Parfois, il faut l’aide d’une thérapie de couple ou d’une sexologue pour renouer le dialogue et reconstruire la confiance et la complicité sexuelle.
Après un accouchement, surtout en cas d’épisiotomie ou de déchirure, la peur d’avoir mal bloque souvent le désir. La sécheresse vaginale est fréquemment rapportée, liée à l’allaitement et la chute d’œstrogènes. Certaines femmes évoquent une distension vaginale, une perte de sensations, voire l’impression d’un « corps ouvert » ou « cassé ».
Peur de ne plus plaire, de blesser la cicatrice, de « décevoir » son partenaire. Ces peurs, peu dites mais fréquentes, alourdissent la reprise de l’intimité. Là, la consultation auprès d’une sexologue apporte une vraie valeur ajoutée : conseils, exercices personnalisés, aide à la reprise progressive, sans jugement, en confiance. Aux alentours de Liège, ce type d’accompagnement se développe et se démocratise à mesure que les mentalités évoluent.
À noter, si les douleurs persistent au-delà de plusieurs mois, ou si une anxiété s’installe, il ne faut jamais hésiter à consulter. Parfois, des rééducations périnéales ou des approches psychosexuelles peuvent nettement améliorer la situation.
Quand un bébé arrive, c’est un peu comme une vague qui vient bouleverser le château de sable du couple. On se découvre parents, souvent maladroits, parfois submergés, et la place de l’intimité s’efface dans le tumulte. Et pourtant : préserver le lien, c’est préserver le socle sur lequel l’enfant pourra s’appuyer. Les sexologues le rappellent sans détour : pas d’intimité, pas de vrai couple dans la durée.
Le premier conseil : osez parler ! Beaucoup de couples se murent dans le silence, persuadés que « ça passera ». Mais le temps n’arrange rien quand la frustration, la tristesse ou la jalousie traînent. Parlez de vos peurs, de vos envies, des choses qui ont changé : c’est déjà un pas immense.
Parler de sexualité avec son partenaire, ça s’apprend aussi : parfois avec des mots, parfois simplement avec un geste, la main posée sur l’épaule, un regard complice. Beaucoup ignorent qu’une simple question, posée avec douceur (“qu’est-ce qui t’aiderait à te sentir mieux dans ton corps?”), peut désamorcer des situations pesantes.
La communication sexuelle ne s’improvise pas : certains couples n’en ont jamais parlé, même en dix ans de relation. La thérapie de couple _à Liège_ peut outiller et sécuriser le dialogue, aider à nommer les désirs, les peurs, souvent tues depuis trop longtemps.
Quand bébé grandit, la suite parentale se transforme en camp retranché, entre couches, biberons, bras qui manquent pour porter tout ce nouveau monde. Il devient vital de retrouver des bulles, même brèves, pour renouer le fil de la complicité (voir notre article sur l’intimité dans le couple).
Quelques pistes simples à travailler ensemble (même si ça sonne banal, ça fonctionne parce que c’est accessible à tous) :
Parfois, rien de cela n’est possible tant la charge mentale explose. C’est le signal, non d’un échec, mais d’un besoin de soutien. Un grand nombre de sexologues et de thérapeutes proposent aujourd’hui des séances à distance ou en horaires élargis pour accompagner ces passages délicats.
Il n’y a pas de mauvais moment pour demander de l’aide. Mais certains signes doivent alerter :
Thérapie de couple : quand et pourquoi consulter une sexologue ?
Nombreux sont encore ceux qui hésitent : “Consulter une sexologue, est-ce vraiment pour moi ? Vais-je être jugé, ou obligé de tout raconter ?”. Rassurez-vous. L’accompagnement, en particulier pendant la grossesse ou après, est d’abord un espace confidentiel et bienveillant.
La première séance, souvent, c’est avant tout un moment pour déposer ses doutes, clarifier ses inquiétudes et ses attentes. Le ou la sexologue ne juge pas, n’impose rien. On parle du vécu (corps, émotions, place dans le couple), des éventuels soucis rencontrés (douleurs, absence de désir, blocages divers). Aucune question n’est “stupide” ou déplacée. L’idée : pouvoir nommer ce qui ne va pas, mais aussi ce qui va bien.
Des questionnaires, parfois, pour cibler les domaines à explorer (ex : antécédents de trauma, éducation sexuelle, histoire conjugale, vécu de la grossesse, etc.), mais jamais d’intrusion. La démarche s’ajuste toujours au rythme du patient/couple. À Liège, on trouve de plus en plus de consultations adaptées, même pour les parents solos ou LGBTQIA+.
Le plus souvent, les séances suivantes alternent travail individuel et/ou en couple. Des outils concrets sont proposés :
Parfois, l’accompagnement consiste autant à « déboulonner » les injonctions qu’à trouver des solutions techniques :
En consultation, la sexologue propose souvent des pistes créatives. Par exemple, ré-apprivoiser le corps par le soin et les auto-massages. Ou laisser tomber la pénétration un temps, pour s'offrir une sexualité douce, riche de caresses et de tendresse. Le but ? Retrouver la confiance, et renouer (souvent plus fort) le lien amoureux.
Pour celles et ceux qui souhaitent avancer main dans la main avec un accompagnement scientifique et humain, il existe des ressources sérieuses sur internet – par exemple, l’équipe d’accompagnement LGBTQIA+ par la sexologue à Liège propose des suivis adaptés à toute configuration de couple.
Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège
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Une consultation permet d’oser nommer. Verbaliser allège très souvent la souffrance et la culpabilité. Cela ré-ouvre déjà la porte à la reconnexion de soi à l’autre. Comme le dit une métaphore toute simple souvent utilisée en thérapie de couple : la sexualité, c’est un jardin. Il ne disparaît pas sous les mauvaises herbes… Mais, si on cesse de l’arroser, il s’étiole. Parfois, il suffit d’un peu d’eau, de soleil, et d’un coup de pouce extérieur pour lui rendre sa vigueur. Prenez soin de votre jardin intime : cela fera pousser des fleurs là où vous ne pensiez plus voir de couleurs.
Comment savoir si ma sexualité pendant la grossesse est normale ?
La sexualité durant la grossesse varie beaucoup d’une personne à l’autre : désir en hausse, en baisse, ou stable, tout peut arriver. L’essentiel est d’être à l’écoute de son corps, de ses envies, et de dialoguer avec son partenaire. Si des douleurs, des blocages ou une souffrance psychique persistent, il peut être bénéfique de consulter une sexologue.
Pourquoi le désir diminue-t-il après l’accouchement ?
La baisse du désir après la naissance est fréquente, liée à la fatigue, l’allaitement, les changements hormonaux et la charge mentale. Le temps, la patience, et l’échange dans le couple aident à retrouver une vie sexuelle satisfaisante. Si le désir reste absent sur la durée, n’hésitez pas à consulter pour du soutien spécifique.
Quand consulter une sexologue en périnatalité ?
Il est recommandé de consulter dès que la sexualité devient source d’inquiétude, de souffrance, ou de tensions dans le couple. Vous pouvez aussi demander de l’aide en cas de douleurs, de difficultés à retrouver du plaisir, ou si le dialogue est coupé. Il n’y a pas de mauvais moment pour être aidé.
Faut-il attendre la visite post-natale pour reprendre une activité sexuelle ?
Il est conseillé d’attendre l’accord médical post-natal (souvent six semaines après l’accouchement), mais il n’y a pas de calendrier strict : tout dépend du bien-être physique et émotionnel. Le plus important est de vous écouter et de reprendre à votre rythme, sans pression, en échangeant ouvertement avec votre partenaire.
1. Bartellas E., Crane J., Daley M., Bennett K., Hutchens D., “Sexuality and sexual activity in pregnancy”, British Journal of Obstetrics and Gynaecology, 2000. Cette étude a évalué les changements de la sexualité pendant la grossesse chez plus de 300 femmes, confirmant la grande variabilité des ressentis et l’importance du dialogue au sein du couple.
2. Pauleta, J., Pereira, N., Graça, L.M., “Sexuality during pregnancy”, Journal of Sexual Medicine, 2010. Un article de synthèse qui montre comment la sexualité s’adapte durant la grossesse et souligne le rôle de l’accompagnement personnalisé.
3. Rouen, D., “La sexualité du post-partum : tabous et réalités”, Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie, 2017. Cet article discute des difficultés sexuelles post-partum, des mythes associés et de l’importance d’un accompagnement bienveillant.
4. Fuchs, A., “Sexual Health Issues in Pregnancy and the Postpartum Period”, Obstetrics and Gynecology Clinics of North America, 2015. Une revue détaillée sur l’impact des différents facteurs physiques et psychologiques sur la sexualité en périnatalité, ainsi que les solutions thérapeutiques proposées.