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Consultation sexologue Liège : Anorgasmie féminine, causes, solutions

Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0491/34.89.76

Vous n'atteignez jamais l’orgasme ? Découvrez comment une consultation chez une sexologue peut changer la donne pour l’anorgasmie féminine

L’anorgasmie féminine, soit l’incapacité persistante à atteindre l’orgasme malgré une stimulation sexuelle suffisante, est un motif fréquent de consultation chez la sexologue. Derrière le tabou, ce trouble affecte la qualité de vie, l’estime de soi et l’harmonie du couple. Pourtant, la sexualité féminine reste souvent entourée de mythes, de silences ou de maladresses, retardant la recherche de solutions efficaces. Oser consulter une sexologue spécialisée permet non seulement de lever le voile sur cette difficulté, mais aussi de reconstruire un rapport épanouissant à sa sexualité. Cet article, à la fois rigoureux et accessible, vous propose de comprendre l’anorgasmie, ses causes, son impact, et surtout les ressources qu’offre un accompagnement sexologique pour cheminer vers le plaisir et l’orgasme.

Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0491/34.89.76

Qu’est-ce que l’anorgasmie féminine ?

L’anorgasmie féminine se définit comme l’absence ou la rareté de l’orgasme, même lors de stimulations sexuelles jugées suffisantes, et ce, depuis une période d’au moins 6 mois. Il ne s’agit pas d’une absence ponctuelle de plaisir, mais d’une difficulté persistante à ressentir ou à libérer l’orgasme, source de frustration et parfois de souffrance. Selon la Classification Internationale des Troubles Mentaux (DSM-5), on distingue plusieurs formes :

  • Anorgasmie primaire : la femme n’a jamais connu l’orgasme.
  • Anorgasmie secondaire : la femme a déjà eu des orgasmes auparavant.
  • Anorgasmie situationnelle : l’orgasme n’est atteint qu’à travers certaines pratiques (masturbation, partenaire particulier, positions précises, etc.).
  • Anorgasmie généralisée : absence totale d’orgasme, quelle que soit la situation.

D’après des études épidémiologiques, l’anorgasmie toucherait entre 10 et 15% des femmes (Laumann et al., JAMA, 1999), et jusqu’à 25% selon certains sondages, d’où l’importance de sensibiliser à cette problématique.

Les troubles associés

L’anorgasmie peut s’accompagner d’autres dysfonctions sexuelles féminines telles que :

  • Baisse ou absence de désir (trouble du désir sexuel hypoactif)
  • Douleurs lors des rapports (dyspareunie, vaginisme)
  • Anxiété de performance, insatisfaction sexuelle générale

Ces troubles ne sont pas des fatalités ; ils sont multi-factoriels et, dans la majorité des cas, accessibles à une meilleure compréhension et à une prise en charge adaptée.

Pourquoi consulter une sexologue pour l’anorgasmie ?

Certaines femmes hésitent à évoquer ce sujet, par crainte du jugement, peur d’être «sauf» ou «trop compliquée», manque d’information… Pourtant, une consultation de sexologie offre un espace confidentiel, respectueux, sans tabou, pour :

  • Comprendre l’origine du trouble : démêler les causes possibles (psychologiques, relationnelles, médicales…)
  • Déculpabiliser : l’absence d’orgasme n’est ni une fatalité, ni un «défaut» personnel
  • Ouvrir le dialogue de couple : apaiser les tensions et rétablir la communication
  • Bénéficier de techniques adaptées : travail sur le schéma corporel, éducation sexuelle, exercices pratiques, etc.

Contrairement aux idées reçues, la thérapie sexologique n’est pas réservée aux cas extrêmes. Elle s’adresse à toute personne désirant progresser vers plus de bien-être et d’authenticité dans sa vie intime.

L’anorgasmie n’est pas une fatalité ! Déjouer les tabous

Dans la société, la jouissance féminine est souvent entourée de jugements, de stéréotypes ou d’injonctions à la performance. Beaucoup s’imaginent que l’orgasme devrait «venir tout seul», voire être le seul indicateur d’une sexualité «réussie». Ces croyances mènent parfois au découragement, à la honte ou à la dissimulation.

Savoir que ce trouble est fréquent et reconnu scientifiquement peut déjà soulager. Les recherches montrent que l’absence d’orgasme n’a rien à voir avec la normalité : chaque femme a son propre tempo, et l’expérience de l’orgasme peut nécessiter du temps, le bon contexte psychique ainsi qu’un apprentissage du plaisir qui n’est, en rien, inné. Comme le rappelle Julia R. Heiman, et al. (2011, PubMed): «L’expérience orgasmique féminine dépend de nombreuses variables relationnelles, émotionnelles, physiques et cognitives, souvent négligées dans la sexualité classique.»

L’importance de l’écoute et du sur-mesure

Aucune solution n’est universelle. La consultation sexologique mise sur l’approche personnalisée, respectant le vécu, l’histoire et le rythme de chaque femme. Il n’est jamais trop tard pour explorer sa sexualité !

Quelles sont les causes de l’anorgasmie féminine ?

L’anorgasmie repose presque toujours sur un enchevêtrement de facteurs. Il est rare qu’une seule cause explique ce trouble. Voici les principales :

Causes psychologiques et relationnelles

  • Éducation sexuelle insuffisante, tabous familiaux ou religieux : la gêne ou l’ignorance des zones érogènes, de l’anatomie ou des mécanismes du plaisir féminin crée une distance avec son propre corps.
  • Faible estime de soi, image corporelle négative ou traumatismes (abus, agressions, humiliation): ces éléments jouent un rôle majeur dans la capacité à se laisser aller et à ressentir l’orgasme.
  • Manque de communication ou tensions conjugales : des conflits non résolus, du non-dit, voire le “silence sexuel,” nuisent à la détente nécessaire. Sur ce sujet, consultez cet article sur le silence sexuel en couple.
  • Pression à la performance/peur de la déception : certaines femmes se sentent obligées de «prouver» quelque chose au partenaire.
  • État émotionnel (stress, anxiété, dépression) : tout ce qui altère la disponibilité psychique et le lâcher-prise altère aussi la capacité orgasmique.

Causes médicales et hormonales

  • Médicaments : antidépresseurs (ISRS), certains antihypertenseurs, antipsychotiques sont connus pour inhiber l’orgasme (Clayton et al., 2006, J Clin Psychiatry).
  • Chirurgie ou maladies gynécologiques (endométriose, fibromes, infections, cicatrices post-accouchement…)
  • Ménopause ou variations hormonales : les baisses d’œstrogènes modifient la lubrification et la sensibilité génitale.
  • Douleurs pelviennes, troubles neurologiques (sclérose en plaques, diabète…)

Causes comportementales et culturelles

  • Manque de connaissances sexuelles (zones érogènes, clitoris, techniques de stimulation…)
  • Vision restrictive de la sexualité (centrée sur la pénétration) au détriment du plaisir clitoridien, principal vecteur d’orgasme chez la majorité des femmes. Plusieurs études confirment que l’orgasme vaginal sans sollicitation clitoridienne reste minoritaire (Lloyd, Sexologies, 2021).

Identifier ces causes – souvent intriquées – est la première étape d’un accompagnement sexologique efficace, car elle permet d’adapter la prise en charge.

Comment se déroule une consultation chez la sexologue pour anorgasmie féminine ?

Oser pousser la porte d’un cabinet de sexologue n’est pas toujours facile, et c’est pourquoi un accueil bienveillant, sans jugement et confidentiel est primordial. À Esneux, Charlotte Cession, sexologue près de Liège, offre un cadre professionnel personnalisé.

La première séance : prise de contact et écoute

Lors de la première consultation, la sexologue commence par une anamnèse détaillée :

  • Recueil du motif précis de consultation
  • Antécédents médicaux, chirurgicaux, gynécologiques, obstétricaux
  • Contexte de vie, histoire sexuelle, relation actuelle
  • Attentes, craintes, objectifs personnels

Cet échange permet à la patiente d’exprimer ses ressentis, de poser ses propres mots sur son expérience et d’être écoutée sans tabou.

L’approche globale et sur-mesure

La sexologue va combiner l’entretien clinique, la (ré)éducation sexuelle, des exercices pratiques (individuels, en couple ou via tâches à domicile), et régulièrement une dimension émotionnelle ou relationnelle.

L’objectif ? Rendre la sexualité moins théorique et plus expérientielle, tout en respectant les limites et le rythme de chacune.

Les axes thérapeutiques en sexologie pour surmonter l’anorgasmie

1. Éducation sexuelle : mieux connaître son corps

Beaucoup de femmes ignorent encore la physiologie orgasmique : le rôle central du clitoris, la diversité des zones érogènes, l’importance de la stimulation indirecte, etc. Le travail de la sexologue consiste à enseigner, en toute simplicité, ces notions essentielles à la découverte de soi. Il s’agit parfois d’abandonner certains mythes, comme l’orgasme “vaginal” ou le “simultané” imposé par des attentes culturelles irréalistes.

2. Exploration sensorielle et exercices pratiques

Des exercices guidés peuvent être proposés, selon la problématique :

  • Découverte des sensations corporelles extragénitales (peau, odeurs, textures)
  • Stimulation du clitoris, masturbation consciente, exercices de “body mapping”
  • Techniques de relaxation, de respiration, de pleine conscience pour réinvestir les sensations

Ces approches permettent à la femme de se reconnecter à soi, d’oser explorer des plaisirs variés sans pression de résultat.

3. Travail en couple : communication et co-découverte

L’accès à l’orgasme dépend aussi, chez beaucoup de femmes, du climat relationnel et de la communication au sein du couple. Lorsqu’une participation conjointe est possible, la sexologue facilite l’expression des désirs, des peurs, et propose des exercices de dialogue érotique pour :

  • Définir ce qu’est le plaisir pour chaque partenaire
  • Négocier des essais, sans obligation de performance
  • Sortir de la routine, varier les pratiques et stimuler la (re)découverte

Parfois, la stagnation du plaisir peut traduire une perte de complicité ou l’installation de la routine. Ce sujet est aussi développé dans cet article sur le plaisir en couple et la routine.

4. Gestion des émotions, du stress et des blocages

La relaxation, la médiation psychocorporelle, les techniques d’ancrage ou la thérapie cognitivo-comportementale permettent d’atténuer l’anxiété, les pensées parasites, ou le contrôle mental “anti-détente” fatal à l’orgasme. La sexologue accompagne la patiente dans l’identification progressive de ses freins psychologiques.

5. Orientation éventuelle vers un suivi médical pluridisciplinaire

En cas de suspicion d’un trouble médical sous-jacent (médicaments, pathologies gynécologiques, hormonales ou neurologiques), ou si un traumatisme nécessite un suivi spécifique, la sexologue collabore avec médecins, gynécologues, psychologues ou kinésithérapeutes spécialisés.

Le rôle clé du clitoris : encore une découverte pour beaucoup

Longtemps méconnu, le clitoris est désormais reconnu comme l’organe central de l’orgasme féminin. Il est estimé que plus de 70% des femmes n’atteignent pas l’orgasme par la seule pénétration vaginale. Pourtant, dans l’imaginaire collectif, l’orgasme “standard” est associé à cette pénétration.

La découverte, l’apprivoisement et l’exploration de son propre plaisir clitoridien, parfois sous guidance de la sexologue, constituent un levier essentiel pour dépasser l’anorgasmie. Cette “réappropriation” neutralise la honte ou la gêne de “se toucher” (souvent issue de tabous éducationnels ou sociaux).

Anorgasmie : témoignages de patientes ou retours d’expérience

Beaucoup de femmes qui consultent pour anorgasmie expriment, au fil des séances, des prises de conscience clés :

  • “Je croyais être seule, mais en fait nous sommes nombreuses à vivre cela.”
  • “En comprenant vraiment mon corps, j’ai lâché la peur du jugement.”
  • “Travailler avec mon/ma partenaire a transformé nos rapports, même sans orgasme immédiat.”

La sexologie prend souvent la forme d’un accompagnement sur le long terme, où chaque progrès compte, même minime. L’idée d’un “échec” disparaît au profit de l’expérimentation, de la recherche du plaisir sous toutes ses formes.

Quels résultats espérer après une prise en charge sexologique ?

Avec un suivi sérieux, bienveillant et individualisé, la très grande majorité des patientes constatent :

  • Une diminution de la culpabilité et du stress lié à la sexualité
  • Une meilleure connaissance de soi, de ses désirs et de ses limites
  • Une réouverture du dialogue de couple et la fin des non-dits
  • Dans de nombreux cas, l’émergence de sensations nouvelles, ou l’accès progressif à l’orgasme (en solo ou à deux)

Le chemin peut prendre du temps. Parfois, l’orgasme n’est pas atteint “à chaque fois”, mais la peur ou la déception disparaissent, laissant place à un plaisir mieux vécu.

Ce processus est appuyé par des travaux de chercheurs (Bancroft, Graham CA et al., 2008, PubMed) qui montrent que l’autonomie sexuelle, la réduction de l’inhibition et la sécurité affective favorisent la survenue de l’orgasme.

Comment préparer sa première consultation chez la sexologue ?

Venir en consultation n’implique aucune préparation spéciale. Quelques conseils peuvent faciliter le contact :

  • Essayer d’identifier ce qui pose problème (frustrations, situations précises, attentes…)
  • Noter d’éventuelles questions, même «bêtes» ou gênantes : rien n’est tabou avec la sexologue
  • Évoquer d’autres troubles ou symptômes associés (douleurs, baisse de désir, problèmes relationnels…)
  • Nul besoin de tout «raconter d’un seul coup» : le rythme du dialogue est respecté

Une bonne consultation sexologique repose sur l’échange, la confidentialité, l’écoute mutuelle. L’objectif est d’avancer “main dans la main”, sans jamais imposer de solutions toutes faites ou culpabilisantes.

Et si le problème vient du couple ?

L’anorgasmie féminine est parfois le symptôme d’une dysharmonie conjugale, d’un manque de communication, ou d’une difficulté à formuler ses désirs. Dans ce cas, la thérapie de couple sexologique peut apporter un nouvel élan, restaurer l’intimité et réinventer une complicité. Pour approfondir ce sujet, n’hésitez pas à lire cet article sur la thérapie de couple en sexologie.

Le rôle de la sexologue consiste alors à :

  • Aider à dépasser la peur du ridicule ou de la critique
  • Favoriser la négociation des scénarios sexuels différents
  • Accompagner le couple vers plus de curiosité, de jeu, de dialogue érotique

À qui s’adresse la consultation pour anorgasmie féminine ?

La consultation sexologique s’adresse :

  • À toute femme inquiète de sa capacité (ou absence) à l’orgasme, quel que soit l’âge, la situation de couple ou l’orientation sexuelle
  • Aux couples désireux d’élargir leur palette sensuelle
  • Aux femmes souffrant de douleurs sexuelles, de baisse de désir ou de gêne corporelle
  • À toute personne curieuse de mieux comprendre son plaisir ou de guérir des fausses croyances sur la sexualité

Cet accompagnement est aussi adapté aux personnes LGBTQ+, aux situations de handicap, ou aux étapes particulières de la vie (ménopause, post-partum…).

Zoom sur la sexologue Charlotte Cession à Esneux (Liège)

À Esneux, près de Liège, Charlotte CESSION accompagne les femmes et les couples sur tous les aspects de la sexualité. Elle s’engage à offrir un cadre où chacun·e se sent accueilli·e, compris·e et soutenu·e, quelle que soit la nature de sa démarche. Son approche bienveillante, basée sur les dernières avancées scientifiques et une écoute authentique, permet de faire émerger ressources et solutions adaptées à chaque histoire.

Ressources scientifiques et liens utiles

  • Laumann, EO, et al. Sexual dysfunction in the United States: prevalence and predictors. JAMA. 1999;281(6):537-44. Lien PubMed
  • Clayton, AH, et al. The Impact of Antidepressants on Sexual Functioning. J Clin Psychiatry. 2006;67 Suppl 6:19-24. Lien PubMed
  • Bancroft, J., Graham, CA., et al. The effects of stress and relaxation on sexual arousal in women. J Sex Med. 2008;5(5):1164-1176. Lien PubMed
  • Lloyd, E. The science of female orgasm: myths and realities. Sexologies, 2021. (Consultable sur ScienceDirect)
  • Heiman, JR., et al. Orgasmic disorders in women. Int J Impot Res. 2011;23(2):77-86. Lien PubMed

Conclusion : Osez consulter, le plaisir féminin n’a pas de “mode d’emploi” obligé

L’absence d’orgasme n’est ni la faute de la femme, ni du couple. C’est souvent une question d’information, de découverte de soi et de conditions relationnelles favorables. Une sexologue, comme Charlotte Cession à Esneux, peut aider chacune à reconquérir son droit au plaisir et à sortir du sentiment d’échec. La sexualité épanouie n’est jamais “figée” : elle se construit au fil des expériences, des apprentissages, du dialogue et de la bienveillance – vis-à-vis de soi comme d’autrui.

Que l’on veuille rompre le silence, communiquer davantage, ou simplement explorer une nouvelle palette de plaisirs, la consultation sexologue pour anorgasmie féminine s’impose comme un tremplin vers une sexualité plus consciente, riche et apaisée.

Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0491/34.89.76