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Pourquoi mon partenaire et moi n’avons plus les mêmes envies sexuelles ?Sexologue Mme Bauwens

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33

Pourquoi mon partenaire et moi n’avons plus les mêmes envies sexuelles ? Comprendre et agir pour retrouver l’harmonie

À un moment donné, beaucoup de couples se posent cette question un peu déstabilisante : pourquoi mon partenaire et moi n’avons plus les mêmes envies sexuelles ? C’est un classique, presque un passage obligé. On se sent parfois à la dérive, un peu perdu. Pourtant, cette situation, même si elle semble isolante, est beaucoup plus courante qu’on ne le croit, que l’on vive en Belgique, à Paris ou ailleurs. À Liège, nombre de personnes franchissent la porte d’un cabinet, souvent pleins de doutes ou de culpabilité, pour déposer ce vécu. Car ce décalage dans les désirs, ce n’est pas la faute d’un seul. Ce n’est pas “bizarre” non plus. C’est la dynamique du couple et de l’humain, pleine de fluctuations, de frustrations parfois, mais aussi d’opportunités.

Mais que cachent ces divergences soudaines ou progressives dans la libido ? Quelles causes se dissimulent derrière ces nouveaux silences ou les “non” que l’on n’arrive pas à expliquer ? Pas de panique. On va creuser, avec douceur mais sans détour, ce que la sexologie en dit, ce que la science confirme, et comment réinventer une sexualité accordée ou renouvelée. Ici, pas de baguette magique, mais des pistes, des images et des métaphores parlantes. Pour que ce qui paraît louche devienne plus logique. Et pour, peut-être, redonner envie d’avoir envie, ensemble.

Qu’est-ce qui cause l’écart dans l’appétit sexuel des couples ?

La musique du couple ne joue pas toujours à la même vitesse. L’un a envie, l’autre moins, ou vice-versa. Mais pourquoi ? On pourrait croire que c’est mécanique : “on s’aime moins”, “il y a un problème”. En vrai, le désir c’est comme le temps : il change, parfois sans prévenir.

Libido – un mot qui fait peur ou rêver, mais qui recouvre mille nuances. Sur le banc des causes, les coupables sont divers :

1. Les hormones, d’abord. Véritables chefs d’orchestre de notre envie. Saviez-vous que la testostérone, l’œstrogène, la prolactine et même la dopamine jouent tour à tour leur partition ? Les fluctuations hormonales sont normales : cycle menstruel, grossesse, post-partum, périménopause ou troubles endocriniens, chez la femme comme chez l’homme. Un exemple frappant : après un accouchement, nombreuses sont celles qui voient leur appétit pour la sexualité s’émousser — et souvent, elles culpabilisent. Et pourtant… c’est physiologique ! D’ailleurs, même après un accouchement, ce phénomène ne doit rien enlever à la qualité de la relation.

2. Le stress et la charge mentale. Voici un vrai fléau moderne, surtout aux alentours de Liège où la cadence de la vie s'accélère. Le cerveau humain, lorsqu’il se sent surmené, accorde une priorité moindre à la sexualité. Imaginez : si vous avez l’impression d’être poursuivi par un tigre, vous ne penserez pas à faire l’amour. Les hormones du stress – cortisol en tête – viennent inhiber le désir, comme si quelqu’un éteignait la lumière d’une pièce.

3. Les soucis du quotidien et la routine. On ne va pas se mentir : l’habitude, c’est confortable mais ça éteint parfois la flamme. À force de répéter les mêmes gestes, l’excitation s’efface, remplacée par une sorte de pilotage automatique. Difficile alors de se retrouver dans ce qui, hier, procurait du plaisir.

4. Les problèmes de communication. Un malentendu, c’est comme une pierre dans la chaussure. Ça fait boiter. Pour certains couples, il devient difficile de parler de leurs envies sexuelles, de ce qui leur fait du bien ou, au contraire, les rebute. Toutes les études le disent : le dialogue, c’est la clé. Et pourtant, il rouille vite !

Vous reconnaissez-vous dans l’une de ces situations ? Peut-être toutes à la fois, parfois ? Pas de panique. Surtout, pas de honte. Le but, ici, est de comprendre avant d’agir. Mais alors, comment repérer les vrais signaux d’un décalage, et ne pas tout confondre avec “la routine normale” du couple ?

La science en sexologie nous confirme d’ailleurs que ces différences d’appétit ne sont pas, en soi, synonymes de crise. C’est souvent la façon de gérer — ou non — ce fossé qui fait toute la différence. Pour aller plus loin, jetez donc un œil à cet article spécialisé sur les différences de libido.

Coupables invisibles : croyances, évolution de la relation et attentes cachées

Plongeons un cran plus profond. Car le désir sexuel, ce n’est pas seulement une histoire d’hormones ou de routine ! Des couches plus subtiles interfèrent – expériences passées, éducation, images du couple idéalisé… Le cerveau aime jouer à se mentir, parfois sans en avoir conscience.

1. Les croyances sur le couple et la sexualité. “Un vrai couple, c’est tous les soirs”, “quand on s’aime, on a toujours envie l’un de l’autre”… Que de clichés ! Ces petites phrases, que l’on traîne depuis l’enfance, dictent en silence notre façon d’appréhender la sexualité. Sauf qu’elles sont fausses. Prenez, par exemple, un couple marié depuis 15 ans en Belgique : il y a fort à parier que la fréquence – et la qualité – des rapports ait beaucoup changé. Pourquoi alors se comparer à des standards irréalistes ?

2. Les attentes cachées et les frustrations accumulées. On croit deviner ce dont l’autre a besoin, sans toujours oser poser la question. On accumule des “non-dits” – comme on empile des dossiers sur un bureau. Jusqu’à ce que tout s’écroule. Dans un couple, chaque partenaire a sa propre histoire avec la sexualité. Peut-être l’un a-t-il vécu des traumatismes, l’autre a-t-il une image corporelle fragile…

3. L’évolution du lien conjugal et la place de la sexualité. Au fil du temps, la relation change. Parfois la tendresse prend le pas sur la passion, ou bien l’enfantement chamboule la dynamique. Certains couples se sentent alors coupés de la dimension érotique de leur union. L’amour et le désir, ce n’est pas toujours main dans la main !

4. La pression de la performance sexuelle. Attention, voilà un poison lent. Beaucoup d’hommes, mais aussi des femmes, se mettent une pression folle pour “être à la hauteur”. On oublie que le plaisir, c’est comme un bon repas : il ne se savoure pas si l’on surveille chaque bouchée. Le stress de la performance, c’est un tue-l’amour redoutable ! Pour aborder ce point avec plus de détails, voyez cet article dédié au stress et à la performance sexuelle.

Voilà un point important : ce n’est pas parce qu’on traverse une période “sans” que le couple est en danger. Parfois, c’est juste un passage, comme une vague plus basse au milieu de l’océan. D’autres fois, ce sont des signes plus profonds qui appellent à échanger, à demander de l’aide ou à revoir sa façon d’être ensemble.

La sexualité évolue-t-elle vraiment dans le temps ?

Clairement, oui ! C’est une vérité souvent cachée sous le tapis. L’envie sexuelle, c’est comme la météo : elle bouge, elle se transforme, parfois orage, parfois soleil. Dans certains pays, les études révèlent une fréquence moyenne de rapports en baisse nette au fil des années de vie commune. Mais cette moyenne ne dit pas tout ! Pour certains couples, moins signifie “autrement” : plus de douceur, moins d’acrobaties. Pour d’autres, la frustration monte, et la distance s’installe. Que faire alors ? Ignorer, espérer ? Non. Observer, parler, et si nécessaire, consulter.

Des études en sexologie montrent : ceux qui osent parler (même maladroitement !) de leurs envies sont souvent plus proches. Paradoxal ? Non : la parole libère la pression, casse la solitude et ouvre la voie à des expériences renouvelées, même après 20 ans de vie commune.

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Comment reconnaître qu’un écart de désir pose réellement problème dans le couple ?

Alors, comment savoir si la différence d’envies sexuelles relève de la simple variation passagère, ou si elle cache un mal plus profond ? Plusieurs signaux devraient vous alerter.

Sentiment de rejet ou de solitude. Vous ou votre partenaire vous sentez souvent rejetés ? L’impression que l’autre “ne veut plus” de vous, que son manque d’envie est personnalisé ? C’est un signe classique mais douloureux. Attention : le manque de désir n’est presque jamais un désamour. Mais il peut être ressenti comme tel.

Accusations ou disputes récurrentes. Les phrases du style “tu ne m’aimes plus”, “je me force pour te faire plaisir”, ou “c’est toi le problème”, apparaissent de plus en plus ? Pourquoi ces reproches ? Parce qu’on ne sait pas comment s’y prendre autrement.

Évitement ou absence complète de sexualité. Parfois, la sexualité disparaît, sans rien dire, puis le malaise s’installe. Chacun de son côté du lit, on évite même les gestes de tendresse.

Baisse de l’estime de soi et culpabilité. Il arrive que la différence d’appétit sexuel creuse une faille dans la confiance en soi. “Je ne suis plus désirable”, “je ne sers à rien.” Stop ! Ces pensées sont fréquentes, mais pernicieuses. Le désir n’est pas un examen à réussir.

Ce n’est pas parce qu’il y a un décalage que tout est perdu. Au contraire. Ces situations poussent à parler, à remettre sa sexualité sur la table, parfois avec humour, parfois en trébuchant.

Petite anecdote : Un patient à Esneux disait un jour “On ne parle de sexe qu’en se chamaillant. Jamais à froid. Ça change tout de traiter la question avant qu’elle n’explose.”

C’est tout l’enjeu : prévenir le malaise. Pour cela, certains couples consultent une sexologue à titre préventif. D’ailleurs, il existe un article sur les conseils pour les couples pour désamorcer les tensions avant qu’elles ne prennent le contrôle.

Que faire pour retrouver l’équilibre ? Pistes concrètes et conseils de sexologue

Voyons maintenant comment sortir du cercle vicieux. Retrouver un équilibre sexuel à deux, c’est comme réparer une vieille horloge familiale : ça prend du temps, demande de la patience, mais chaque tic-tac retrouvé fait plaisir !

1. Parlez, parlez, parlez… Vous redoutez peut-être ce moment. “Comment lui dire que j’ai moins envie ? Que je me sens gêné(e) ?” Pourtant, une discussion sincère, sans accusation, où chacun exprime son ressenti, ouvre la voie à la compréhension. Osez la formule simple : “Comment vis-tu notre sexualité en ce moment ?” Et si la gêne est trop forte, pourquoi ne pas écrire une lettre ou solliciter l’aide d’un professionnel ?

2. Faites du désir un jeu, pas une pression. Mettez de côté la performance. Réinventez des moments intimes, sans toujours viser la pénétration ou l’orgasme. Parfois, le simple fait de se toucher, de s’embrasser longuement, rallume la flamme. N’ayez pas peur d’explorer, d’être maladroit — c’est souvent dans l’imaginaire, les scénarios ou même l’humour que reviennent les envies.

3. Cherchez à comprendre les facteurs extérieurs. Le stress, la fatigue, la santé, autant de paramètres qui interfèrent. Peut-être faut-il réorganiser le quotidien, déléguer des tâches, se ménager des moments rien que pour le couple. La sexualité, c’est aussi un espace qui s’entretient. Si le corps est épuisé, difficile d’être disponible à l’autre.

4. Consultez une sexologue, seul(e) ou en couple. La difficulté à dialoguer, la souffrance ou la sensation de ne pas avancer sont de bonnes raisons pour ne pas rester seul face à ces difficultés. À Esneux comme dans toute la région de Liège, un professionnel, formé à la sexologie, accueille les questions, “même les plus bêtes”, sans jugement. Parfois, quelques séances suffisent à démêler une pelote qu’on croyait inextricable !

5. Dédramatisez (oui, vraiment !) La sexualité n’est pas une science exacte. Une période de “moins” ne dit rien du futur. Certains couples alternent des saisons très différentes dans leur histoire, et s’en sortent plus proches.

6. Prenez soin de vous individuellement. Le couple ne peut vivre que si chaque individu nourrit sa propre estime de soi. Prendre le temps pour soi, faire du sport, méditer, se faire plaisir, favorise le retour du désir.

Un petit chiffre pour relativiser : Selon une étude clinique menée à l’Université de Gand, 40% des couples consultent un spécialiste pour des différences de désir au cours de leur vie commune. C’est dire si le sujet est universel !

N’hésitez pas à consulter des ressources spécifiques sur les pertes de libido dans le couple. Revenez-y, partagez-les avec votre partenaire ou votre thérapeute.

Il n’y a pas de solution miracle, mais il existe toujours des chemins de traverse pour retrouver une sexualité vivante et apaisée. Le tout est de consentir à explorer, parfois à surprendre, et à chercher ensemble – ou accompagné – des réponses adaptées à votre histoire unique.

Pour conclure, gardez l’image suivante : la sexualité du couple, c’est un jardin vivant. On ne le maîtrise jamais totalement. Mais si on accepte de l’observer, de le cultiver et de désherber ensemble, on peut voir renaître des fleurs là où on croyait la terre stérile.

FAQ – Questions fréquentes

Pourquoi la libido de mon partenaire et la mienne ne sont-elles plus synchronisées ?
Le désir fluctue naturellement au fil du temps, influencé par les hormones, le stress, la routine ou des facteurs psychologiques. Une différence d'envies sexuelles dans un couple est courante et n’indique généralement pas de désamour, mais peut signaler le besoin de dialogue et d’ajustements.

Comment parler de mes envies sexuelles différentes avec mon conjoint ?
Il est important d’aborder le sujet avec bienveillance, sans accusation ni jugement. Préférez poser des questions ouvertes, exprimer vos ressentis, et n’hésitez pas à solliciter l’aide d’un professionnel si la communication reste difficile.

Quand faut-il envisager de consulter un sexologue pour un problème de libido dans le couple ?
Si la différence d’appétit sexuel entraîne frustration, disputes récurrentes, sentiment de rejet ou détérioration du lien de couple, il est judicieux de consulter. Un sexologue peut aider à clarifier les causes et à proposer des pistes concrètes adaptées à votre situation.

Faut-il s’inquiéter si mon couple traverse une période sans sexualité ?
Une période de baisse ou d’absence de relations sexuelles n’est pas grave en soi, surtout si elle est transitoire. L’essentiel est que les partenaires se sentent proches, échangent et restent attentifs l’un à l’autre ; la sexologie permet souvent de trouver un nouvel équilibre.

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Références scientifiques

Bancroft J., "The relation between hormones and sexual behavior in men and women", *Human Reproduction*, 1989. Résumé : Cette revue décrit les influences hormonales sur la libido et les différences de désir entre les sexes.

McCabe MP, "A review of the impact of individual, interpersonal and societal factors on sexual desire", *Journal of Sex Research*, 2013. Résumé : L'auteur analyse les causes psychologiques et sociales des fluctuations du désir dans le couple.

Carvalheira A, Traeen B, Stulhofer A., "Sexual desire discrepancies in heterosexual couples: Prevalence and associations with relationship satisfaction", *Journal of Sex & Marital Therapy*, 2014. Résumé : Étude européenne sur la fréquence et les conséquences des écarts de désir sexuel.

Molero F., "Perceived partner responsiveness, sexual desire discrepancy, and relationship satisfaction", *Archives of Sexual Behavior*, 2020. Résumé : Montre l'importance de la communication dans les cas de discordance de désir dans le couple.

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