Sexologue Mme BauwensSexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
L’intimité après l’accouchement, on n’en parle pas assez. Pourtant, au retour à la maison, entre couches à changer et fatigue qui colle à la peau, une foule de femmes se demandent : “Pourquoi ma sexualité a-t-elle changé après l’accouchement ?” Est-ce juste la fatigue ? Les hormones ? Ou y a-t-il autre chose qui fait que l’on ne se reconnaît plus dans sa sexualité ? Vous n’êtes pas seule à vous poser la question. À Liège, en consultation en sexologie, la thématique revient souvent. Pour beaucoup, retrouver une vie sexuelle “comme avant” semble un rêve lointain. Mais est-ce vraiment la seule issue possible ? C’est ce que nous allons voir. Préparez-vous, car on va plonger sans langue de bois dans les dessous de ce bouleversement intime.
Le corps d’une femme fonctionne comme une véritable symphonie hormonale. Pendant la grossesse, des hormones comme les œstrogènes et la progestérone sont en sur-régime. Mais dès l’accouchement, tout s’effondre, et c’est comme si l’orchestre s’arrêtait brusquement. C’est un choc.
Le passage du mode “maman” au mode “femme” n’est donc pas qu’une métaphore. C’est biologique. La chute soudaine du taux d’œstrogènes provoque une sécheresse vaginale, une sensibilité différentes des muqueuses, parfois même des douleurs (ce qu’on appelle dyspareunie). Pour dire les choses franchement : le sexe n’a plus du tout la même saveur, ni la même douceur. Vous le ressentez ? Beaucoup de femmes témoignent d’une réelle gêne lors de leurs premières relations sexuelles après accouchement.
Et ce n’est pas tout. La prolactine, l’hormone “du lait”, prend le relais si vous allaitez. Or, elle a la particularité d’inhiber le désir. Le cerveau, en quelque sorte, fait passer l’instinct maternel avant tout le reste. C’est naturel, mais parfois surprenant, frustrant même pour certaines femmes qui se sentent coupées de leur partenaire.
À cela s’ajoute la fatigue chronique. Un peu comme un brouillard persistant, elle anesthésie parfois les envies. On a beau aimer son partenaire, le corps, lui, préfère souvent le sommeil à la passion. Preuve à l’appui : d’après certaines études, plus de 70% des femmes se disent “moins disponibles” pour la sexualité dans les six mois suivant l’accouchement.
Bien sûr, les fluctuations hormonales sont temporaires. Mais leur impact peut durer, surtout si s’ajoutent des complications (déchirures, épisiotomie, césarienne, troubles de la cicatrisation). Parfois, la peur de la douleur peut suffire à bloquer l’envie.
Vous vous reconnaissez ? Cela n’a rien d’exceptionnel. C’est même l’un des motifs les plus fréquents de consultation chez un sexologue aux alentours de Liège. Retrouver un équilibre demande du temps… et parfois un accompagnement sur-mesure. En parler, c’est déjà commencer à cheminer.
Fait intéressant : beaucoup de femmes ne s’attendent pas à de tels changements. On parle souvent du baby-blues, rarement du “choc sexuel” post-partum. Pourtant, entre les hormones qui s’affolent et le quotidien qui déborde, la sexualité se réinvente de force. Et il y a de quoi se sentir perdue !
La baisse du désir n’a donc rien de “psychologique” au sens péjoratif du terme. C’est la résultante d’une réaction physiologique complexe, mêlant hormones, fatigue, changements de priorités. Mais il y a aussi quelque chose de plus profond derrière cela…
En savoir plus sur le rétablissement du couple après les bouleversements hormonaux
Petit conseil pratique : en cas de douleurs persistantes, il existe des solutions simples (lubrifiants, exercices de rééducation périnéale, adaptation des positions…). Cela mérite au moins une discussion franche avec votre professionnel de santé, ou en consultation spécialisée.
Ce n’est pas juste le corps qui change – c’est aussi le regard qu’on porte sur soi, sur son partenaire, sur sa vie. Devenir parent, c’est comme passer brutalement d’une pièce à l’autre, dans une maison dont on ne possède pas la clé de chaque porte.
On pourrait croire que la sexualité est surtout une affaire de pulsions. Pourtant, elle se construit aussi dans la confiance en soi, le sentiment d’être désirable, la complicité du couple. Or, l’accouchement vient souvent chambouler tous ces repères. Le miroir vous renvoie une image différente. Des seins gonflés (ou vidés), des cicatrices, un ventre qui n’a plus rien à voir avec celui d’avant, et une fatigue tenace… Bref : il faut du temps pour s’apprivoiser à nouveau.
Ce phénomène, les sexologues l’appellent la “rénégociation identitaire”. En clair : vous êtes toujours vous, mais vos rôles se multiplient. Être mère, femme, amante, tout à la fois ? L’équilibre n’a rien d’évident. Beaucoup se demandent “Suis-je toujours désirable ?”, “Est-ce normal de ne pas avoir envie ?”, “Mon partenaire va-t-il s’éloigner de moi ?”. Rien que d’en parler, parfois, soulage un peu.
Du côté du couple, la sexualité post-natale devient un terrain miné. Certains partenaires ne savent plus comment s’y prendre, n’osent pas exprimer leurs besoins, par peur de blesser ou de mal faire. Les non-dits s’installent. Il arrive fréquemment que l’autre, de son côté, se sente rejeté, alors qu’il s’agit simplement d’un besoin de temps et de douceur. Parfois même, le bouleversement du rythme de vie à deux s’apparente à un véritable choc culturel !
Mais alors, comment retisser cette complicité ?
Il est crucial de se rappeler que la sexualité ne se résume pas à la pénétration. Elle englobe la tendresse, les caresses, les gestes du quotidien. L’intimité peut renaître différemment, réinventée. Il existe une palette de nuances bien plus vaste qu’on ne le croit. Parfois, une simple conversation, un geste attentionné, valent tous les rapports du monde.
Si le besoin se fait sentir, la thérapie de couple ou un échange avec un professionnel de la sexologie peuvent ouvrir des pistes. Ensemble, il est possible de mieux se comprendre, de briser la solitude ou la honte qui peut se glisser insidieusement.
Et n’oubliez jamais : après un accouchement, se donner le droit de ne pas tout gérer “comme avant” est déjà un bel acte d’amour envers soi-même et son couple.
Anecdote : certaines femmes racontent qu’un éclat de rire partagé au cœur de la nuit, un baiser volé dans la salle de bains, ont suffi à “raviver la flamme”. La tendresse, c’est le terreau du désir, même en période de sécheresse !
En Belgique, les consultations en sexologie associent souvent discussions, exercices pratiques, conseils sur les rythmes et les attentes. C’est un espace sûr pour déposer son ressenti, sans jugement, et peu importe où l'on en est sur son chemin.
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On aimerait bien, parfois, pouvoir tout contrôler. Mais la réalité, c’est que la parentalité, surtout dans les premiers mois, laisse peu de répit. La sexualité ? Elle s’invite sur la to-do-list, quelque part entre “acheter du lait” et “laver le body de bébé”.
La charge mentale joue un rôle qu’on sous-estime souvent. Pour beaucoup de femmes, gérer l’emploi du temps du bébé, penser à tout (vaccins, repas, rendez-vous…), cela occupe déjà presque tout l’espace mental. Et la sexualité, dans tout ça ? Elle passe après, bien après. Comme une application sur votre téléphone que vous n’ouvrez plus faute de batterie !
La fatigue physique est bien réelle, mais la fatigue émotionnelle l’est tout autant. On jongle entre mille pensées, on dort peu, on s’inquiète énormément : est-ce que je fais bien ? Est-ce normal de ne plus me reconnaître ? Résultat, l’envie s’étiole, et le corps ferme le rideau pour mieux récupérer. Inutile de culpabiliser : il n’y a pas de hiérarchie entre le sommeil et l’envie !
Enfin, le contexte du couple joue un rôle fondamental. Certains partenaires parviennent à se soutenir, à se relayer, à maintenir le dialogue. D’autres, par manque de communication ou de repères, se retrouvent à distance, parfois même sans comprendre pourquoi. C’est là où les mots comptent plus que jamais.
Des chiffres ? Selon une étude européenne, près d’un quart des femmes ne retrouvent pas, un an après l’accouchement, leur ancien désir. La moitié continue à se sentir débordée par les tâches et le rythme imposé.
Mais alors, faut-il attendre que tout redevienne “comme avant” ? Ou faut-il accepter que la sexualité évolue, se transforme, se glisse simplement à une nouvelle place dans la vie de famille ? Ces questionnements sont naturels — et la réponse n’est pas la même pour toutes.
Certains couples s’autorisent à réinventer leurs moments intimes : moins longs, mais plus tendres, parfois improvisés, toujours adaptés à la réalité du moment. La clé reste la communication, la bienveillance, et l’acceptation que chaque étape de la vie a ses spécificités.
À Esneux ou ailleurs, en consultation, on vient souvent pour apprendre à adapter les attentes. Pour beaucoup, retrouver le fil de la sexualité, c’est avant tout déculpabiliser, et se donner la permission d’être humain. Pas un robot !
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Cette réalité, il faut l’accepter : parfois, parler à un(e) ami(e) ne suffit pas. Parce qu’il n’y a pas que la physiologie qui intervient, mais aussi des peurs, des complexes, des blocages qu’on n’ose pas toujours nommer. Ou peut-être une douleur physique qui persiste, un malaise qui s’inscrit, un sentiment d’étrangeté, voire de “perte de soi”.
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
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La première chose à retenir : il N’Y A RIEN D’ANORMAL à ressentir moins de désir, de la gêne ou de l’angoisse à l’idée d’un rapport sexuel après un accouchement. Le corps a vécu un bouleversement, le couple aussi, et chacun a besoin de temps pour apprivoiser cette nouvelle réalité.
En consultation de sexologie, on ne force rien. On commence d’abord par écouter, par comprendre ce qui bloque – douleur, peur de ne plus plaire, charge mentale, fatigue… C’est du sur-mesure. Parfois, il s’agit simplement de rassurer : “Oui, votre situation est courante. Oui, il existe des solutions.”
Par exemple, des solutions concrètes existent :
Dans les cabinets de sexologie à Esneux ou à Liège, l’approche reste bienveillante, centrée sur la personne. Et absolument sans jugement. Les témoignages le disent : s’autoriser à dire “je n’ai pas envie”, “j’ai peur”, “je ne me reconnais plus”, c’est déjà faire un premier pas vers la reconstruction.
N’attendez pas que la situation s’enlise. Consultez si :
Parfois, quelques séances suffisent pour retrouver des repères et refaire circuler la parole ou le plaisir. La sexualité n’a pas besoin d’être “parfaite”. Elle peut évoluer, s’aménager, se réinventer avec le temps.
Aux alentours de Liège, des ressources existent aussi avec des groupes de parole ou des ateliers pour jeunes parents, où chacun partage son vécu sans filtre. Cela aide à briser la solitude et rassure sur la normalité du processus de transformation sexuelle après l’arrivée de bébé.
Envie d’aller plus loin ? Retrouvez ici un article complet pour comprendre comment la sexologie peut vous aider face à une douleur ou à un blocage, et pourquoi il ne faut pas rester seul(e) avec ses questions.
Comment expliquer le manque de désir après l’accouchement ?
Après l’accouchement, les bouleversements hormonaux, la fatigue et la charge mentale modifient fortement la libido. C’est une réaction naturelle du corps qui peut durer de quelques semaines à plusieurs mois. En parler avec un ou une sexologue permet de mieux comprendre ce phénomène et d’adapter ses attentes.
Quand retrouver une sexualité épanouie après l’arrivée de bébé ?
Chaque personne est différente, mais la plupart des femmes reprennent une activité sexuelle satisfaisante entre trois mois et un an après l’accouchement. Il est important de respecter son propre rythme, sans se comparer ni culpabiliser.
Pourquoi la sexualité change-t-elle en devenant parent ?
La parentalité bouleverse l’équilibre du couple : les priorités, le corps, l’image de soi et les rôles dans la famille évoluent. Ces changements influencent naturellement la sexualité, qui doit parfois être réinventée pour s’adapter à la nouvelle dynamique.
Faut-il consulter si la sexualité ne revient pas “comme avant” ?
Oui, si la souffrance est présente, qu’il y a des douleurs persistantes ou un malaise, consulter un professionnel de santé (sexologue, gynécologue, sage-femme) est pertinent. Il existe des solutions concrètes pour retrouver confiance, plaisir ou tout simplement du dialogue dans le couple.
Le rôle des hormones dans la libido féminine
Références scientifiques