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Orientation sexuelle et parentalité : comment la diversité façonne la nouvelle vie de familleSexologue Cession

Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège

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Orientation sexuelle et parentalité : comment la diversité façonne la nouvelle vie de famille

L’orientation sexuelle. Ce mot qui fait peur à certains, qui n’est qu’une simple étiquette pour d’autres, mais qui, toujours, soulève mille et une questions. Surtout, lorsqu’il s’agit de parentalité. Vous vous demandez peut-être : comment une sexologue accompagne les futurs parents LGBTQ+ aux multiples parcours ? Et surtout, en quoi l’orientation sexuelle influe (ou non) sur le projet de devenir parent et la construction d’une famille ?

À l’heure où la famille se réinvente, où les schémas classiques volent en éclats, l’expertise d’une sexologue comme Charlotte Cession – à deux pas de Liège – prend tout son sens. Car, inutile de tourner autour du pot : les familles « différentes » inquiètent, questionnent, fascinent. Elles bousculent encore de nombreux tabous. Pourtant, derrière les titres et les débats de société, ce sont surtout des femmes et des hommes, parfois perdu·e·s face aux préjugés, aux questions des enfants, aux doutes intimes…

Chiffre parlant : en Belgique, 15 % des couples homosexuels envisagent la parentalité selon une étude de l’Université de Liège. Veulent, parfois hésitent, se heurtent. Les demandes de consultation à ce sujet ont doublé en quelques années. Charlotte Cession, sexologue, le constate : « Les parcours sont variés, uniques, et la pression sociale pèse fort. »

Mais alors, quelles réalités vivent les parents LGBTQ+ (mais aussi les enfants) ? Quels motifs amènent à consulter une spécialiste, et comment les familles tissent leur propre définition d’une vie familiale épanouie ? On vous dit tout. Parfois avec humour. Toujours avec bienveillance. Et des éclairages scientifiques.

Orientation sexuelle et désir de parentalité : une révolution du quotidien ?

Ce matin-là, dans son cabinet près de Liège, Charlotte accueille un couple de femmes. Elles veulent un enfant. Mais elles n’osent pas en parler à leur entourage. Peur des réactions, peur d’être « égoïstes »… Cette scène, elle la voit souvent. Beaucoup vous diront : aimer, c’est aimer. Mais, dans les faits, la route vers la parentalité pour les personnes LGBTQ+ n’est pas pavée de roses.

Orientation sexuelle : ce n’est pourtant qu’une facette de l’identité, non ? En théorie, oui. Mais en pratique, de nombreux préjugés persistent. Faut-il être hétérosexuel pour être un « bon » parent ? Qui posera cette question à un couple cisgenre ? Rares sont ceux qui s’y risqueront.

Alors, comment un projet parental commence-t-il, lorsqu’on sort du modèle traditionnel ? Et surtout, quelles sont les préoccupations concrètes qui émergent en consultation sexologique ? La réalité vécue est souvent loin des idées reçues.

Sortir des clichés : familles multiples et récits de vie

À chaque famille son histoire. Un couple d’hommes se pose la question de la gestation pour autrui (GPA). Une femme bisexuelle envisage la coparentalité avec un ami. Certains couples arc-en-ciel choisissent l’adoption. D’autres préfèrent le modèle de la parentalité partagée. Difficile de mettre tout le monde dans la même case, non ?

Les statistiques évoluent : 6 % des enfants adoptés en Belgique vivent aujourd’hui dans une famille homoparentale. Le chiffre grimpe dans les grandes villes, parfois jusqu’à 10 % aux alentours de Liège. C’est plus qu’hier, moins que demain. Et les enfants ? Ils grandissent, aiment, posent des questions… mais surtout, ils vivent, comme tous les enfants.

Désir d’enfant, tradition, transmission : tous ces mots prennent une teinte nouvelle dans ces familles. Certains consultent pour faire le point, d’autres pour exorciser les peurs. Les interrogations reviennent souvent : « Serais-je un bon parent, même si je ne suis pas hétéro ?» « Comment expliquer à mon enfant d’où il vient ? » « Est-ce qu’on va nous juger, à l’école, dans la rue ?»

Relations et parentalité sont donc au cœur de ces consultations. On n’y parle pas que de sexe, loin de là : tout le travail porte aussi sur la sécurité affective, l’image de soi, et la force de l’attachement familial.

Vous vous reconnaissez dans ce parcours ? C’est normal. À chaque consultation, la sexologue reçoit des récits uniques. Rassembler ces histoires, c’est aussi briser l’isolement. Car aucun parent ne part de zéro. Tous font face aux mêmes doutes : l’essentiel est de se sentir soutenu, accompagné, légitime. Et c’est là que la consultation sexologique prend son sens.

Consultation sexologique et parentalité LGBTQ+ : quels sont les motifs fréquents ?

On pourrait croire que seul le « coming out » pose problème. En réalité, la boite de Pandore s’ouvre sur de multiples enjeux. Qu’est-ce qui amène vraiment à consulter une sexologue quand on veut fonder une famille en dehors des schémas classiques ?

Ici, j’entends souvent : « Ce qui est simple pour les autres, relève du parcours du combattant pour nous. » C’est vrai. Et pour cause, la société a encore du chemin à faire.

Voici les motifs les plus fréquents évoqués lors d’une séance avec une spécialiste :

  • Hésitations quant au projet parental. Est-ce égoïste d’aimer et d’élever un enfant dans une famille « différente » ?
  • Crainte du rejet familial et social. Les mots font mal. Certains parents fuient même le regard des proches.
  • Anxiété liée au regard des autres et à l’école. Comment préparer son enfant aux questions, aux moqueries éventuelles ? Inciter la confiance sans nier la réalité.
  • Difficulté à trouver les bons mots pour expliquer l’histoire familiale à l’enfant. Quelles réponses apporter, dès le plus jeune âge ?
  • Gestion de la parentalité partagée : coparentalité, choix entre GPA et adoption, équilibre entre plusieurs référents adultes.
  • Sentiment d’illégitimité : la société fait peser le doute. Les parents demandent souvent : « Avons-nous les mêmes droits, les mêmes devoirs, la même capacité d’aimer ? »

Parfois, il s’agit de simples questions. Parfois, les blessures sont plus profondes. Certaines familles font face à des ruptures, à des secrets de famille. Les enfants aussi, parfois, questionnent le modèle, s’interrogent sur leur propre identité. Là encore, la parole de la sexologue permet de remettre du sens et d’apaiser.

Sur le plan émotionnel, beaucoup vivent la parentalité comme un acte militant. Mais à force de défendre leur modèle, certains parents s’épuisent. Ils oublient, parfois, de s’occuper d’eux-mêmes, de leur couple, de leur sexualité. Là aussi, le burn-out guette.

Faut-il donc être prêt à tout ? Certainement pas. Mais il est essentiel de s’entourer. Simplement, pour trouver dans la parole professionnelle un reflet apaisant. Pour savoir que d’autres sont déjà passés par là, et que la force de la parentalité n’attend pas l’aval de la société pour exister.

Découvrez l’approche de Charlotte Cession pour accompagner les personnes LGBTQ+ vers une sexualité inclusive : une ressource précieuse aux alentours de Liège pour les familles en quête de sens.

Quelles questions spécifiques surgissent lors du parcours parental ?

À la différence des modèles traditionnels, la parentalité en milieu LGBTQ+ laisse planer une foule de zones d’ombre. Les parents homosexuels ou bisexuels franchissent souvent davantage d’obstacles : légaux, administratifs, mais aussi émotionnels.

Faites le test : demandez-vous combien de fois vous avez entendu la question : « Mais qui est le vrai parent ? » Pour beaucoup, cette fameuse question tue, même de façon inconsciente. Pourtant, deux papas ou deux mamans sont deux parents, point à la ligne. Mais la société traîne encore à l’admettre.

En consultation, voici les questions que l’on me pose régulièrement :

  • Faut-il révéler tout de suite l’histoire familiale à l’enfant ? Certains parents redoutent de « choquer », d’autres préfèrent le dialogue franc. Il n’y a pas de mode d’emploi universel. Mais éviter le secret et banaliser la différence reste la règle d’or.
  • Comment gérer la place des tiers (ex, donneur/sseuse, coparents) ? La coparentalité est un sport d’équilibriste. Elle demande du dialogue, de la confiance, beaucoup d’écoute.
  • Le risque de stigmatisation à l’école. Les enfants sont parfois plus ouverts que les adultes, étonnamment. Mais ils ont besoin d’outils pour répliquer avec confiance.
  • L’inquiétude quant à la construction identitaire de l’enfant. Les études récentes montrent pourtant : l’orientation sexuelle des parents n’influence pas celle de l’enfant. Les petits homosexuels ne sont ni plus rares, ni plus nombreux parmi les familles arc-en-ciel. Mais les peurs persistent.
  • La charge mentale du secret. De nombreux parents se demandent s’ils doivent « cacher » ou suivre la voie de la transparence. Mon conseil ? Soyez fiers de votre parcours. L’honnêteté forge la sécurité émotionnelle chez l’enfant.

Orientation sexuelle et sexologue : pourquoi parler de son orientation sexuelle avec une sexologue fait-il toute la différence dans la gestion de la parentalité ? Tout simplement parce que la neutralité bienveillante du professionnel permet d’aborder les zones de vulnérabilité sans jugement.

Les séances peuvent ressembler à un laboratoire. On y questionne les mots. On y joue des scénarios, on apprend à anticiper. Par exemple, un atelier fréquent : comment répondre aux copains d’école qui demandent pourquoi il n’y a pas de « papa et maman » à la maison ? Ou, dans le cas de coparentalité, expliquer la multiplicité des référents (parrain, marraine, donneur, etc.).

Dans ce cheminement, une sexologue devient un peu comme un GPS émotionnel. On ne vous donne pas la destination, mais on éclaire les chemins possibles. Ça rassure. Surtout dans un contexte où les repères traditionnels s’effritent, et où la société, lentement, évolue.

Vie de couple, sexualité et parentalité : où est la place de l’intime ?

C’est un fait : trop souvent, devenir parent relègue la sexualité au second plan. Chez les couples LGBTQ+ comme chez tous les autres. Pourtant, lorsqu’on a dû batailler pour son droit à fonder une famille, l’injonction au « bon parent » pèse encore un peu plus lourd. Résultat : l’espace intime se réduit, les questions de désir, de plaisir – piliers du couple – passent sous silence. Et la sexothérapeute, souvent, doit remettre du liant là où la société a posé du plomb.

Baisse de libido ? Parmi les consultations, cette question revient sans cesse. Pas de fatalité pour autant : la sexualité après la parentalité demande juste un peu plus d’audace, parfois un coup de pouce extérieur. Le plus dur, c’est d’oser franchir la porte et d’admettre : oui, nous avons besoin d’aide. Car derrière « le couple parental », il reste deux corps, deux désirs, deux histoires à cultiver.

Au fil des séances, plusieurs thèmes surgissent régulièrement :

  • Effritement du désir : les nuits courtes, la charge mentale, la peur d’être jugé.
  • Peur de l’inconnu : une sexualité qui se redéfinit, surtout si la parentalité implique plusieurs adultes (coparentalité, recomposition, etc.).
  • Poids du regard social : certains s’interdisent d’assumer leur orientation, même dans le couple, par crainte pour leur enfant.
  • Redéfinition des rôles : Qui assure quoi ? Surtout dans les familles non conventionnelles. On réinvente les tâches, la répartition, souvent à tâtons.

Oser parler de sexualité dans la parentalité, c’est agir comme on l’apprend souvent en sexothérapie : regarder la vérité en face. Les études montrent que les couples qui communiquent ouvertement sur leur vie intime surmontent mieux les tempêtes. Oui, cela demande un effort. Mais la tendresse, la complicité sont comme des plantes : elles ont besoin de lumière, sinon elles fanent.

La sexologue, dans ce contexte, devient parfois la « gardienne de l’intime », celle qui osera demander : « Comment allez-vous, vous deux, derrière le rôle de parents ? » Comme une piqûre de rappel bienveillant.

Sans oublier que la parentalité LGBTQ+ n’est pas un club privé… À côté des couples, beaucoup consultent aussi en solo : femmes seules, hommes célibataires, amis qui deviennent coparents. Les parcours se diversifient sans cesse.

Il ne s’agit donc plus seulement d’orientation sexuelle, mais d’émotion partagée. De résilience, d’écoute, de choix. Les familles qui s’en sortent le mieux ? Celles qui acceptent d’ouvrir le dialogue, même sur les sujets tabous. Un vrai cercle vertueux.

Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège

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Pour aller plus loin, d’autres ressources sont précieuses pour comprendre pourquoi la communication sexuelle dans le couple s’articule aussi dans la parentalité : les clés pour restaurer l’intimité sont parfois à portée de mots, et la consultation sexologique un levier efficace lorsqu’on cherche à tisser ou retisser du lien.

D’ailleurs, aborder l’orientation sexuelle et l’identité de genre en sexologie fait écho à ces questions de parentalité. Sur place, auprès de Charlotte Cession, vos questionnements trouveront une écoute professionnelle et sans tabou.

FAQ – Questions fréquentes

Comment expliquer à son enfant qu’il a deux mamans ou deux papas ?
L’idéal est de privilégier la simplicité et l’honnêteté : poser des mots justes, adaptés à l’âge. Valoriser l’amour du foyer prime sur les explications techniques. Dès le plus jeune âge, intégrer la diversité familiale au quotidien facilitera l’acceptation chez l’enfant.

Pourquoi consulter une sexologue pour un projet parental LGBTQ+ ?
L’accompagnement sexologique aide à lever les tabous, préparer le dialogue au sein de la famille, anticiper les réactions sociales et scolaires et, surtout, apaiser doutes ou peurs. La sexologue apporte également un regard professionnel sur la construction émotionnelle de l’enfant.

Faut-il parler de l’orientation sexuelle des parents à l’école (enseignants, autres parents) ?
C’est un choix personnel, mais il est souvent bénéfique d’informer l’école pour éviter les situations ambigües et favoriser un climat de confiance pour l’enfant. Un dialogue franc et respectueux avec l’équipe éducative permet de prévenir stigmatisation et malentendus.

Quand consulter une sexologue pendant un parcours de parentalité atypique ?
Il est possible de consulter dès les premières questions, en amont du projet, lors de la grossesse ou après l’arrivée de l’enfant si des difficultés émergent. Plus tôt les problématiques sont identifiées, plus les solutions peuvent être personnalisées et efficaces.

Références scientifiques

1. Tasker, F. "Les familles lesbiennes, gays et bisexuelles : une revue internationale." Journal of Child Psychology and Psychiatry, 2005. Synthèse des recherches sur l’adaptation des enfants issus de familles non hétéroparentales.

2. Patterson, C. "Enfants de parents homosexuels : mythes et réalités." Current Directions in Psychological Science, 2017. Résume l'état de la recherche sur le développement des enfants dans les familles homoparentales.

3. Bos, H. et Gartrell, N. "Adolescents élevés par des couples de même sexe : fonctionnement psychologique et social." Family Process, 2010. Les résultats montrent un développement similaire à celui des adolescents de familles traditionnelles.

4. Golombok, S. "Les nouveaux modèles familiaux et le développement de l’enfant." Developmental Psychology, 2020. Analyse les impacts de diverses structures familiales sur la santé mentale de l’enfant.

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