Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00
Le multitâche. Le mot claque souvent comme un super-pouvoir moderne. Avec nos téléphones, tablettes, devoirs, messages… On imagine que nos enfants, adolescents (et nous !) peuvent tout gérer d’une main de maître. Mais c’est une illusion. Encore plus chez les plus jeunes dont le cerveau est encore en construction. Multitâche et fatigue mentale forment un duo toxique et cette réalité, trop peu de parents ou enseignants la connaissent. Si votre ado révise avec YouTube qui grésille, WhatsApp en fond, et saute d’un exercice à l’autre, vous le croyez productif ? C’est l’inverse. Au bout du compte, la concentration s’effiloche. Comme un fil qu’on tire sur un pull… jusqu’à ce qu’il se défasse.
Chez les enfants et ados, qui sont sollicités de partout, ce phénomène explose. Le cerveau ne suit plus. Surchauffe. Fatigue. Les résultats scolaires vacillent. Les émotions dérapent plus vite. L’irritabilité pointe. Pas de hasard : la charge mentale s’accumule en silence — et la santé s’en trouve atteinte. Cela, une psychologue spécialisée enfants et adolescents vous le dira d’entrée.
Mais pourquoi travailler sur plusieurs tâches à la fois fatigue-t-il autant nos enfants ? Faut-il alors bannir totalement le multitâche ou apprendre à l’apprivoiser ? D’ailleurs, sait-on vraiment ce que veulent dire “fatigue mentale” et “concentration” chez l’enfant ? Plongeons dans le cerveau des plus jeunes. Vous allez être surpris…
La fatigue mentale ne ressemble pas à la fatigue physique. Pas d’yeux lourds, pas de jambes en coton. Elle est sournoise. On la reconnaît par des petits signes : pertes de mémoire, nervosité, difficultés à écouter (vous l’avez déjà eu ce “Maaaman ! j’ai tout oublié”), ou envie de tout laisser tomber en plein devoir.
Pour beaucoup d’enfants et d’adolescents, la journée commence déjà par mille sollicitations. Réseaux sociaux au petit-déjeuner, cours à suivre en gardant un œil sur la conversation de groupe, devoirs à rendre pour plusieurs matières, notification Snap qui vibre toutes les deux minutes… L’esprit ne se pose jamais. “Mais ils sont jeunes, ils tiennent le choc !”, pensent certains. Non. Loin de là…
Le cerveau d’un enfant (et encore plus celui d’un adolescent) n’est pas une usine capable de tout absorber indéfiniment. Bien au contraire. Il a besoin de pauses, de rythme, d’alternance. Sinon, c’est comme une ampoule qu’on laisse allumée nuit et jour : au bout d’un moment, elle grille !
Une étude menée en Belgique a révélé que plus de 70% des adolescents se disent “épuisés mentalement” au moins une fois par semaine. C’est beaucoup. Trop. Car la fatigue mentale n’est jamais anodine. Elle parasite l’apprentissage, abîme la confiance en soi et ouvre la porte à l’anxiété ou au décrochage scolaire. Concentration et attention deviennent des denrées rares. On décroche, littéralement.
En consultation, nombreux sont les enfants qui s’expriment ainsi : “Je commence mes devoirs… puis je pense à autre chose… puis je suis fatigué… et j’oublie.” Les parents, désorientés, se demandent : est-ce de la fainéantise ? Manque de motivation ? Manque de sommeil ? Ou autre chose… La vraie clé, c’est souvent la gestion de la fatigue mentale liée au multitâche quotidien.
Un cerveau fatigué n’est plus un cerveau efficace. Au contraire, il ressemble à un ordinateur qui plante ou rame, perds ses fenêtres ouvertes, s’éteint sans prévenir. C’est ce que de nombreux spécialistes décrivent dans l’aide psychologique pour enfants et adolescents à Liège et partout ailleurs.
Pour aider un ado ou un jeune enfant à retrouver de bonnes capacités, il va falloir apprendre à reconnaître la fatigue mentale… et à limiter les sources de surcharge. Un enjeu éducatif majeur, souvent ignoré à la maison (et à l’école, avouons-le).
Imaginez un magicien qui jongle avec trois balles. Puis cinq. Dix. Vingt… À un moment, tout tombe. Chez l’enfant, c’est la même chose lorsque son cerveau doit changer sans cesse de tâche, sans transition réelle. On croit que le principe du multitâche, c’est “faire plusieurs choses en même temps”. Or, en réalité, notre cerveau ne fait jamais plusieurs choses en même temps. Il passe rapidement d’une tâche à l’autre. Un processus qui, chez l’adulte, pompe déjà beaucoup d’énergie… Chez un enfant ? C’est une véritable hémorragie cognitive !
À chaque “switch”, une partie de l’attention disparaît, comme un seau d’eau percé. Résultat :
Pourquoi ? Car le multitâche fatigue la mémoire de travail, ce petit “bureau” du cerveau qui accueille les informations utiles à l’instant T. Une fois saturé par les interruptions, il ne tient plus rien. C’est aussi pour cela qu’on retrouve autant de difficultés d’attention, d’oubli de consignes, ou d’agitation chez l’enfant. Ce n’est pas rare d’entendre en consultation : “Il commence un exercice, puis il répond à un message… puis il oublie l’exercice, puis il mélange ses affaires…”.
Le multitâche peut d’ailleurs empirer la situation pour les enfants ayant déjà des troubles de l’attention, ou ce qu’on appelle parfois “TDA/H” (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité). Là, la surcharge mentale explose. L’enfant devient rapidement ingérable, même pour déposer son cartable ou écouter une consigne toute simple.
Les experts en psychologie pour enfant aux alentours de Liège rappellent que le multitâche numérique (réviser en gardant son téléphone à côté, par exemple) diminue de moitié la qualité des apprentissages. Les notes s’en ressentent, la confiance aussi. Ce cercle vicieux installe durablement la fatigue mentale. Vous reconnaissez ce schéma chez votre enfant ? Vous n’êtes pas seuls.
D’un point de vue scientifique, la concentration n’est pas innée, encore moins chez un enfant. Il faut la nourrir, la protéger. Les recherches récentes montrent que plus un enfant est concentré sur une seule tâche, plus son cerveau apprend vite et solidement. C’est un fait neurologique. Se concentrer longtemps sur une même activité, c’est comme muscler son cerveau. Le rendre plus efficace.
On croit parfois que nos enfants “s’ennuient” à faire une chose à la fois. Erreur. Ils ont besoin de ce temps long, sans interruption, pour rentrer vraiment dans la tâche. Le cerveau tourne mieux à 40km/h qu’à 240. Quand on laisse un jeune enfant jouer seul à un jeu de construction, par exemple, sans lui couper la parole ou le solliciter toutes les cinq minutes, il développe naturellement son attention. C’est valable pour les devoirs, le sport, la lecture… Tout.
Des études menées notamment à Esneux montrent que, lorsque le téléphone est éteint, la musique coupée, et que la pièce est calme… la productivité scolaire grimpe. L’enfant va “au bout” des consignes, retient mieux ce qu’il apprend, et se sent moins fatigué. A contrario, plus il tente de faire plusieurs choses, plus il décroche mentalement, plus il se sent nul. La spirale de la fatigue mentale s’enclenche très vite.
Apprendre à resserrer l’attention n’est pas une punition, c’est un cadeau. Cela permet à l’enfant de grappiller du temps — et surtout de cesser de s’épuiser à chercher ce qu’il a oublié. Les spécialistes en psychologie cognitive pour jeunes insistent là-dessus : la vraie force pour s’en sortir à l’école, c’est de savoir se protéger des distractions. Facile à dire… moins à faire. Mais chaque parent, chaque enseignant, peut aider les enfants à muscler leur “muscle” de la concentration.
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
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Bonne nouvelle : il est possible d’agir. Pas besoin d’interdire les écrans ou d’imposer des règles militaires. Il s’agit plutôt d’aider l’enfant à repérer les pièges du multitâche — et à y résister, petit à petit. Cela passe d’abord par l’exemple. Vous aussi, fermez vos notifications quand vous travaillez ! Ensuite, quelques conseils simples à appliquer au quotidien, à la maison ou à l’école :
Souvenez-vous que la fatigue mentale n’épargne personne. Même ceux qui semblent “tenir le coup” peuvent craquer soudainement. C’est comme un vase : peu importe la taille, tout a une limite. En consultation, un psychologue spécialisé aide souvent à repérer ces seuils invisibles de surcharge mentale qui peuvent expliquer des baisses de motivation, des troubles du comportement ou des décrochages soudains. Pour les parents qui se sentent démunis, il peut être utile de s’informer ou demander conseil, par exemple lors d’une consultation en psychologie.
En classe, les enseignants peuvent proposer des plages “sans bruit”, découper les consignes, ritualiser le rangement du téléphone. Tout geste qui limite le nombre de tâches simultanées donne de l’oxygène au cerveau de l’enfant. On sous-estime trop la puissance d’un environnement bienveillant, où la concentration est vue comme une compétence à entraîner, pas un don que certains auraient par magie.
Parfois, la surcharge mentale peut cacher un trouble plus profond : anxiété, TDAH, difficultés liées à la famille ou à l’école. C’est là qu’une psychologue pour enfant, à Esneux ou en Belgique, peut faire la différence. Repérer les signes de fatigue mentale chronique (démotivation, échecs répétés, procrastination, oublis fréquents…) permet d’éviter un épuisement durable. C’est un cadeau qu’on fait aux enfants car, comme le rappelle une maman accompagnée récemment : “J’aurais aimé qu’on m’explique ça quand j’étais petite…”.
Vous doutez, vous aussi, que votre enfant ou ado soit pris dans la spirale du multitâche et de la fatigue mentale ? Il existe des solutions personnalisées, testées et validées, pour l’aider à retrouver ses forces. Seul, on se croit “fainéant” ou “nul” ; accompagné, on comprend comment recharger sa batterie mentale. On apprend à changer de rythme. Et toute la famille respire.
Reste la grande question : quand doit-on s’inquiéter ? Où se situe la frontière entre une petite fatigue passagère et une vraie difficulté de fond ? Tous les enfants ou ados passent par des moments de décrochage — c’est normal. Mais la fatigue mentale induite par le multitâche laisse souvent certains signaux qu’il ne faut pas négliger :
Si vous notez plusieurs de ces indices, inutile de paniquer. Ce n’est pas toujours signe de problème grave, mais c’est un signal : votre enfant déborde. Il a besoin d’aide pour comprendre ce qu’il traverse, ajuster son rythme, retrouver confiance en ses capacités. Rien ne remplace l’avis d’un professionnel, surtout si le malaise s’installe ou se répète à chaque période d’examen ou changement de rythme.
Du côté des élèves ayant des fragilités (TDA/H, anxiété, HPI…), le multitâche peut littéralement désorganiser la vie quotidienne et provoquer de la souffrance. Là, une évaluation, une prise en charge personnalisée ou simplement une rencontre avec une psychologue pour ado, compétente dans la gestion de la fatigue mentale scolaire et relationnelle, fait souvent la différence.
Dans la réalité, l’enfant (ou l’ado) n’ose pas toujours exprimer qu’il se sent dépassé ; il préfère parfois “faire comme si”, ou se réfugier dans les écrans pour éviter la charge. Votre vigilance en tant que parent ou enseignant est précieuse. Parfois, la phrase “Tu peux en parler à quelqu’un d’extérieur” suffit à ouvrir la porte à un vrai déclic. Parce que la santé mentale, ce n’est pas une question de mode — c’est la base d’un développement harmonieux. Un jeune qui retrouve sa concentration, c’est un jeune qui se sent mieux dans sa tête et dans sa vie, tout simplement.
Comment savoir si le multitâche nuit à la concentration de mon enfant ?
Vous pouvez repérer des signes comme des oublis fréquents, des difficultés à terminer une tâche ou une agitation inhabituelle. Un enfant épuisé par le multitâche perd souvent confiance en lui et sa motivation baisse. Restez attentif à ces petits changements quotidiens.
Pourquoi la fatigue mentale se développe-t-elle aussi vite chez les adolescents ?
Le cerveau adolescent est en pleine maturation et n’est pas fait pour gérer une surcharge de sollicitations. Le multitâche, internet, les réseaux sociaux multiplient les stimulations et accélèrent l’apparition de la fatigue mentale. Cette fatigue peut vite provoquer irritabilité, échecs scolaires et stress.
Quand faut-il consulter un psychologue pour enfant ou adolescent à Liège en lien avec la fatigue mentale ?
Dès que la fatigue ou la perte de concentration devient un obstacle régulier au quotidien ou à la scolarité, un accompagnement psychologique peut aider à comprendre et soulager la charge mentale. Un professionnel peut proposer des solutions concrètes pour retrouver l’équilibre. C’est parfois en quelques séances seulement.
Faut-il totalement bannir le multitâche chez les enfants ?
Pas nécessairement, mais il est conseillé de l’encadrer et de limiter les situations où l’enfant doit gérer plusieurs tâches en simultané. Favoriser des temps de concentration sur une seule activité à la fois aide à préserver leur attention et leur énergie. L’important est d’apprendre à différencier les moments de focus des moments de détente.
Kiesel, Andrea et al., "Control and interference in task switching: A review", Psychological Bulletin, 2010. Revue complète sur la charge cognitive et la perte d'efficacité liée au multitâche.
Ophir, Eyal et al., "Cognitive control in media multitaskers", Proceedings of the National Academy of Sciences, 2009. Étude sur la baisse d'attention et d'efficacité chez les jeunes adeptes du multitâche médiatique.
Mark, Gloria et al., "The cost of interrupted work: More speed and stress", CHI 2008 Proceedings. Métaphore du multitâche et de son impact sur la productivité et le niveau de stress, appliquée ici à l’apprentissage scolaire.
Alloway, Tracy Packiam et Gathercole, Susan E., "Working Memory and Learning: A Practical Guide for Teachers", SAGE Publications, 2009. Ouvrage référence sur la mémoire de travail et la gestion de la charge cognitive chez les enfants et les adolescents.