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Difficultés sexuelles liées à la fertilité : Impact psychologique du désir d'enfantSexologue Cession

Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0491/34.89.76

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Difficultés sexuelles liées à la fertilité : comprendre l’impact psychologique et sexuel du désir d’enfant

Difficultés sexuelles liées à la fertilité. Voilà un sujet rarement abordé lors des célébrations familiales, mais terriblement présent dans beaucoup d’intimités, surtout à deux. Derrière ce thème au premier abord très ciblé, se cachent des parcours du combattant, des attentes, de l’espoir… et beaucoup, beaucoup de remous sous la couette.

Envie d’enfant. Pression du couple. Examens médicaux. Rendez-vous médicaux. Parfois, tentatives médicalisées dignes d’un marathon en laboratoires. La sexualité, elle, devient un terrain miné de doutes, d’enjeux et de silences. En tant que sexologue à proximité de Liège, Charlotte Cession est quotidiennement sollicitée pour ces interrogations. Est-ce tabou ? Oui… mais la question touche des milliers de couples chaque année. Les chiffres sont là : on estime que 15% des couples consultent un professionnel de santé pour leur fertilité au cours de leur vie d’adulte (Source : Inserm, 2022).

Pourquoi la sexualité devient-elle si compliquée dès qu’un désir d’enfant s’invite dans la chambre ? Comment sortir la tête de l’eau sans y laisser son intimité, sa tendresse, ou ce « petit feu » d’envie qui rend la vie amoureuse pétillante ? L’impact du parcours de fertilité sur la vie sexuelle des couples est profond. Fréquence. Plaisir. Désir. Érections. Orgasmes. Tout semble soumis à un nouvel arbitre : la course au bébé.

Dans cet article, on plonge sans détour dans la réalité des difficultés sexuelles associées à la fertilité. Décryptage de ce lien surprenant entre désir d’enfant… et perte de désir tout court. Découvertes scientifiques, vécus de patients, conseils pratiques, ce dossier vous répondra très franchement, entre experts… mais aussi entre humains qui, tout simplement, se posent des questions.

Au passage, vous trouverez des pistes, des solutions, et – c’est promis – un peu de respiration pour votre vie intime. Osez lire jusqu’au bout, c’est déjà le premier pas.

Pourquoi la fertilité bouscule-t-elle la sexualité ? Un cercle (pas si) vertueux

Comme souvent, tout commence avec un projet à deux : celui de « faire un enfant ». On s’imagine alors une sexualité spontanée, légère, enchantée par l’idée de devenir parent. Presque comme dans un film ou une publicité. Mais la réalité, aux alentours de Liège comme ailleurs, est plus nuancée.

La fertilité, c’est d’abord un temps psychologique. Pas seulement un acte médical. En médecine comme en psychothérapie de couple, on observe ce phénomène depuis les années 1980 : en cherchant à maximiser leurs chances, les partenaires transforment – sans le vouloir – leur sexualité en « tâche à accomplir ».

Les courbes de température, les applications de suivi de cycle, les tests d’ovulation, les prescriptions médicales rythment soudain la vie affective. L’acte amoureux devient… un « acte procréatif ». L’enjeu ? Énorme. Et en cas d’échec, le plaisir risque de s’effacer derrière la performance.

Vous vous reconnaissez ? Beaucoup de couples – notamment en Belgique, selon plusieurs consultations spécialisées – témoignent de ces moments où l’attente d’un bébé « prend toute la place ». La spontanéité s’efface. Le désir devient mécanique. Parfois, même, c’est le silence qui s’installe… jusqu’à l’évitement des rapports. Il n’est pas rare que des couples franchissent la porte d’une psychologue spécialisée comme Charlotte Cession pour restaurer un dialogue abîmé.

Sexualité programmée. Ce terme, vous l’avez peut-être déjà entendu. Rien de plus antinomique avec l’idée d’une sexualité épanouie ! Le cerveau, lui, ne s’y trompe pas : si l’intimité devient répétitive, prévisible, une sorte de « to do list » entre deux rendez-vous, la libido se met sur pause.

Soyons clairs : ce n’est pas une question d’amour. C’est physiologique et psychique. Le stress de performance sexuelle s’installe en sourdine. La culpabilité aussi (de ne pas avoir envie, de « rater », de décevoir l’autre…). Et puis : la pression sociale, familiale – qui n’a jamais entendu « alors, c’est pour quand ? » lors d’un repas de famille à Liège ? La société pèse lourd sur les épaules des couples en parcours de PMA (procréation médicalement assistée).

Bien vite, le fantasme autour de la sexualité magique des premiers mois du couple laisse la place à des routines qui, elles, ressemblent plus à des « plannings de conception ». Un peu comme si vous deviez organiser votre plaisir entre deux réunions Zoom.

À ce jour, les professionnels de la santé sexuelle s’accordent à dire que près de 60 % des patients engagés dans un parcours de fertilité consultent pour une altération de leur vie sexuelle (source : European Society of Human Reproduction and Embryology, 2019). Besoin d’un exemple concret ? Dans certains couples, on observe une baisse du désir chez au moins un partenaire ; chez d’autres, des difficultés de lubrification ou d’érection ou encore une impossibilité à atteindre l’orgasme lors des périodes dites « fertiles ».

Au fil du temps, cette mécanique peut même s’inverser : la recherche d’un enfant ne fait plus que créer de la frustration... et finir par abîmer le couple. À force de vouloir « donner la vie », on risque de perdre de vue le plaisir d’être deux.

Certaines études vont plus loin : après plus de 12 mois d’essais infructueux, la moitié des couples déclarent avoir une sexualité « altérée » – et parfois un sentiment de « plus être à deux, mais face à soi-même ».

On comprend que cette difficulté n’est pas anecdotique. Et encore moins honteuse.

Cette pression invisible qui détricote le plaisir…

Derrière les chiffres, ce sont des ressentis intimes. Parlez-en à n’importe quelle sexologue expérimentée, le diagnostic est clair : la pression du résultat fait naître un sentiment de « sexe utilitaire », qui sape progressivement la notion de jeu, de complicité, parfois même de caresses spontanées.

« On se retrouve à faire l’amour parce qu’il “faut” le faire, pas parce qu’on en a envie », confie Caroline, 34 ans, en suivi chez une spécialiste en Belgique. Le plaisir – petit bonheur si précieux du quotidien – fait alors place au doute et aux rituels un peu ternes.

C’est le scénario classique : la tristesse (parfois la colère) s’installe. Le manque de communication s’ajoute… et souvent, les partenaires évitent d’en parler avec leurs proches. Une chape de plomb tombe sur l’intimité.

Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège est régulièrement sollicitée pour rompre ce silence.

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Il n’est pas rare non plus que ces situations débouchent sur d’autres difficultés sexuelles plus profondes : anxiété de performance, vaginisme, troubles de l’érection, perte de plaisir voire refus des rapports (phénomène du « shutdown sexuel »). Il y a même des femmes qui, sans trouble anatomique, finissent par éviter les contacts, tant le stress épuise leur corps et leur esprit. Côté masculin, la fameuse dysfonction érectile n’est parfois que le sommet de l’iceberg.

En somme, il suffit parfois de quelques mois de tentatives infructueuses pour que le couple, jadis complice sous la couette, se retrouve à distance, « dans la même barque, mais chacun de son côté ». Est-ce irrémédiable ? Absolument pas ! Avec un peu d’écoute (et des mots posés sur les maux), la sexualité peut redevenir source de joie et de connexion.

Quels troubles sexuels rencontrent les couples confrontés au désir d’enfant ?

Il existe autant de difficultés sexuelles que de couples, mais la science a identifié certains motifs fréquents de consultation, notamment la perte de plaisir et la baisse de désir. Certaines situations sont si classiques qu’elles reviennent, encore et encore, sur le devant de la scène.

Et si l’on distinguait les principaux ensemble ?

1. Baisse spectaculaire du désir sexuel
Le projet bébé, au début, rend plus tendres. Mais très vite, l’excitation associée à l’enfant à venir laisse la place à d’autres émotions. On ne fait plus l’amour parce qu’on en a envie… Mais parce qu’il « faut ». Ces injonctions sapent le désir. D’ailleurs, les sexologues notent jusqu’à 40 % de consultations pour ce seul motif sur la région de Liège.

Vous vous demandez pourquoi ? Parce que le cerveau, associé à la sexualité, aime la nouveauté et la liberté. Lorsqu’il sent une pression, un enjeu, il panique. Les hormones de stress grignotent la testostérone, et le désir se planque. Vous avez l’impression de ne plus reconnaître votre partenaire ? C’est un classique du parcours de fertilité.

2. Troubles de l’érection et problèmes d’orgasme
Aussi surprenant que cela paraisse, près d’un homme sur trois se plaint de difficultés d’érection en période de désir d’enfant (donnée : Urology, 2018). Pourquoi ? Parce que le mental, surchargé par les attentes et la performance, bloque momentanément les « liens électriques » qui relient le cerveau au sexe. Résultat : la panne. Parfois même, une éjaculation prématurée.

Côté féminin, la mécanique du plaisir est aussi déréglée : lubrification difficile, impossibilité à atteindre l’orgasme, douleurs pendant les rapports (appelées dyspareunies). Certaines femmes développent un blocage à la pénétration, sans raison organique. Les explications ? Fatigue, anxiété, anticipation négative (« encore un essai »)...

Pour certains couples, on observe également un phénomène d’anorgasmie : l’orgasme devient impossible à atteindre, parfois par peur d’être déçu, ou de « rater le coche ». Difficile à vivre.

3. Automatisation du rapport sexuel
On en a un peu parlé plus haut. La sexualité, dans ces phases, devient une case à cocher. On vise la fameuse « fenêtre fertile », et on s’y engouffre. Mais le plaisir, quand il devient programmé, ressemble à un gâteau sans sucre : tous les ingrédients sont là, mais il manque l’essentiel : la saveur.

Les sexologues expliquent que l’excitation liée à l’interdit, à la surprise, à la disponibilité, disparaît. Au fil des mois, ce manque de « jeu » détériore l’élan sexuel, souvent pour les deux partenaires.

4. Crise de couple et éloignement émotionnel
Voici la conséquence la plus redoutée. Lorsque la sexualité devient un problème, c’est tout l’équilibre du couple qui vacille. Certains se taisent, d’autres s’agacent. Certains prennent de la distance, d’autres culpabilisent. Bilan : isolement, baisse d’estime de soi, lassitude, parfois même pensée de séparation temporaire.

En Belgique et plus particulièrement à Liège, des réseaux de psychologues-sexologues se mobilisent pour prévenir la dégradation du lien conjugal en période de parcours de fertilité. De nombreux couples consultent pour « ne pas tout perdre » en chemin.

Et chez vous ? Peut-être vous ressentez-vous déjà comme des partenaires de projet… Pas comme des amants. N’ayez pas honte de cette évolution. Elle est commune. Elle peut – avec de l’aide – s’inverser.

Bon à savoir : certaines personnes voient même émerger de vieux traumatismes (harcèlement, abus passés) lors du parcours de fertilité. Les sexologues sont formés à accompagner cette remontée de souvenirs, souvent très fragilisante. Le lien entre traumatismes sexuels passés et parcours PMA est aujourd’hui mieux reconnu.

5. Difficulté de communication au sein du couple
Silence, non-dits. Les deux partenaires ne vivent pas toujours l’épreuve de la même façon. Pour certains, la parole est impossible ; pour d’autres, la colère devient façade. C’est exactement là que beaucoup de couples consultent. Évoquer ce qu’on ressent, ce qu’on pense, ce qu’on a « peur d’avouer », devient vital. Certains se tournent alors vers une thérapie de couple à Liège pour restaurer ce dialogue perdu.

Vous l’aurez deviné, ces troubles s’enchevêtrent. Souvent, la cause n’est pas unique, ni linéaire. Baisse du désir, dysfonction érectile, baisse de la communication, mal-être psychologique, le tout dans un environnement social ultra-pressant : c’est un vrai défi à relever à deux.

S’expatrier dans le parcours de fertilité : entre médecine, attentes et épuisement psychique

Peut-être l’ignorez-vous, mais la Belgique est à la pointe de la procréation médicalement assistée (PMA), et attire chaque année des centaines de patients internationaux.

Alors bien sûr, il y a la dimension médicale. Mais vivre les aiguilles, les prélèvements, les imageries, les interminables files d’attente n’a rien d’érotique, ni d’amusant. L’attente, l’incertitude, la fatigue bouleversent l’identité et la sécurité affective.

Un chiffre, pour visualiser : en consultation spécialisée à Liège, près de 70 % des patient(e)s engagés en PMA déclarent éprouver plus d’angoisse, plus d’irritabilité, et une baisse de confiance en eux en cours de parcours (source : Centre Universitaire de la Fertilité, 2021).

Dans cet engrenage, la sexualité devient un des thermomètres du stress. Plus on avance, plus les corps se taisent. Parfois, plus on « réussit médicalement », plus l’intimité se distend. Un paradoxe sidérant !

Le couple devient-il « un binôme reproducteur » ? Le risque existe. Parfois même, la place de l’enfant à venir devient si centrale que l’on oublie de « prendre soin du couple existant ». Les émotions, larmes, culpabilité, jalousie, énervement, jalonnent le parcours. Il n’est pas rare de croiser des hommes qui ne reconnaissent plus leur partenaire, ou des femmes qui déclarent ne plus désirer leur conjoint « depuis qu’il ne parle plus que fécondation et ovulation ».

Et la sexualité dans tout ça ? Souvent, elle attend… sur le pas de la porte. Parfois, un simple mot, une blague, un rapprochement qui n’a rien à voir avec le projet d’enfant, permet de relancer un bout de complicité. Mais il faut, pour cela, sortir des sentiers battus.

La bonne nouvelle : de plus en plus de parcours de PMA, notamment à Liège, intègrent un accompagnement psychologique et sexologique préventif. Ce n’est ni une « faute », ni une faiblesse. C’est une intelligence de couple : prévenir plutôt que guérir.

Quand consulter une sexologue dans ce contexte ? Dès que le plaisir, le désir, voire la communication semblent glisser sur une pente glissante. C’est le signal – pas le signal d’alarme ! – pour demander de l’aide et restaurer le couple avant qu’il ne soit « en chantier ».

Le saviez-vous ? Des entretiens sur le silence sexuel et le poids du non-dit montrent que, plus l’aide est proposée tôt, plus le couple garde ses ressources pour traverser la tempête.

Certaines consultations proposent même des protocoles spécialisés : relaxation, exercices de réappropriation du corps, techniques de communication non-violente, voire « désaccouplement » temporaire pour redéfinir les frontières du plaisir en dehors de la procréation.

Et chez vous, aux alentours de Liège, comment ça se passe ? Peut-être que c’est le bon moment pour en discuter à deux. Même un simple rendez-vous, pour poser le sujet, peut parfois tout changer.

Nul couple n’est « vacciné » contre la perte de plaisir ou l’essoufflement du désir en parcours PMA. La sexualité n’est pas une performance. Mais elle reste, quoi qu’on en dise, un des moteurs les plus puissants de la qualité de vie de couple… et du bonheur, tout simplement.

Comment restaurer la sexualité pendant ou après un parcours de fertilité : conseils concrets

Ok, d’accord, mais on fait quoi ? C’est la question que posent 100 % des couples en consultation. « On aimerait retrouver le plaisir, le contact, la tendresse comme avant. C’est possible ? »

Bonne nouvelle : oui, c’est possible. Mais ça ne revient pas automatiquement, ni en fermant les yeux très fort. Non, il faut souvent « oser faire différemment ». Voici les pistes les plus solides, validées par l’expérience et la science.

1. Redonner du sens au plaisir partagé

La base : permettre aux deux partenaires de retrouver la notion de « jeu », de caresse, d’effleurement… sans la dimension reproduction immédiate. Autrement dit, apprendre à refaire l’amour « pour le plaisir », pas pour l’ovulation. Les sexologues appellent ça la « dé-ritualisation » du rapport. Ça passe parfois par… de nouvelles formes d’intimité, hors chambre, en dehors des « fameux jours ». Respirez, osez, riez.

Un exercice à tester : programmer un rendez-vous « hors timing ». Un soir, sans agenda, sans préservatif « de concours », sans pression. Éteignez les applications. Parlez-vous. Osez inventer, oser échouer aussi, ce n’est pas grave. Redonner du goût à l’échec, c’est aussi redonner du goût à la liberté.

2. Explorer ensemble la communication ouverte

Trop de couples brisent leur lien par manque de mots. Le simple fait de parler, d’avouer ses frustrations, ses attentes, son envie… ou son absence d’envie, peut tout changer. C’est presque une petite révolution : prononcer ce qui fait peur, « je n’ai plus envie parce que je me sens surveillé(e) ». La parole, comme une pelote de laine, peut détricoter doucement le nœud du mal-être.

En Belgique, les sexologues sont formés aux techniques de communication sensitive. Ils peuvent proposer des exercices « à la maison », pour s’entraîner à reformuler, à écouter… Bref, transformer la parole en baume réparateur.

Besoin de ressources ? Allez jeter un œil à cet article sur la libido en berne et les solutions concrètes.

3. Prendre soin de soi, vraiment

On l’oublie trop souvent : un corps stressé, épuisé par les traitements, par le calendrier, par les consultations… n’a plus ni envie, ni patience. L’enjeu ? Re-mettre un peu d’essence dans le réservoir. Cela passe par du sommeil, de l’activité physique modérée, de petits plaisirs hors sexualité.

Le simple fait de s’aimer, chacun à sa façon, peut redonner du « soi » dans le « nous ». Parfois, la sexualité saine démarre par un déjeuner hors de la maison, une soirée « cocon » sous un plaid à discuter du dernier film.

4. Relâcher la pression sur le résultat

Impossible ? Non. Dans beaucoup de cas, arrêter d’axer TOUT sur le bébé permet paradoxalement… de mieux vivre le parcours, et même de « débloquer » certains blocages sexuels. Oublier pour mieux retrouver, en quelque sorte.

5. Consulter tôt, sans tabou

Plus vous attendez, plus les schémas négatifs s’ancrent. Rien de honteux à appeler une sexologue, même si tout n’est pas « catastrophique ». Prendre les devants, c’est aussi protéger son couple, avant qu’il n’ait tout perdu.

À Liège, certains couples témoignent que « la consultation a relancé le désir… juste parce qu’on s’est senti compris ». L’écoute, oui, peut suffire à changer la couleur du quotidien.

Vous cherchez des conseils plus pointus ? Rendez-vous sur cet article sur désir et stress.

6. Oser explorer la sexualité autrement

Qui a dit qu’il fallait toujours tout faire « comme avant » ? Osez essayer de nouvelles formes de plaisir. Pourquoi pas une soirée massage, sans passage obligé par la pénétration ? Pourquoi ne pas retrouver la tendresse en redécouvrant les baisers, les caresses ?

Petite astuce : certains couples réécrivent ensemble la liste de ce qui leur plaît, « hors-plaisir reproductif ». Un peu comme une to-do list… mais pour le fun.

Enfin, n’oublions jamais cette évidence : la solution n’est pas la performance, mais l’écoute et l’inventivité. La fertilité met à l’épreuve le corps, le cœur, la sexualité du couple. Mais, à long terme, ces périodes de creux peuvent aussi révéler de nouvelles façons d’aimer… et d’être aimé.

FAQ – Questions fréquentes

Comment la fertilité peut-elle impacter la libido d’un couple ?
Le désir d’enfant crée une pression, transformant la sexualité en routine programmée. Cette attente, associée au stress des essais répétés, entraîne souvent une diminution de la libido chez l’un ou les deux partenaires. Parler et chercher du soutien permet de ne pas laisser l’envie s’éteindre complètement.

Pourquoi consulter une sexologue pendant un parcours de PMA ?
La PMA génère stress, frustration et une baisse de plaisir, ce qui déséquilibre le couple et la confiance en soi. Consulter une sexologue aide à restaurer le dialogue, explorer de nouvelles formes d’intimité et prévenir l’installation de troubles sexuels durables.

Faut-il s’inquiéter si la sexualité devient mécanique lors d’un désir d’enfant ?
Non, ce phénomène est classique et partagé par de nombreux couples engagés dans un projet bébé. Il suffit parfois de quelques ajustements, de conseils ciblés ou d’une prise en charge précoce pour que le plaisir et la complicité reviennent sans pression.

Quand demander de l’aide pour des difficultés sexuelles liées à la fertilité ?
Dès que la communication s’essouffle, que le plaisir disparaît ou que l’un des partenaires souffre en silence. Plus l’accompagnement intervient tôt, plus le couple conserve ses chances de traverser cette période sans laisser trop de plumes.

Références scientifiques

C. Gameiro, "Psychological and relational impact of infertility and assisted reproduction", Best Practice & Research Clinical Obstetrics and Gynaecology, 2014.
Synthétise les principaux effets du parcours de fertilité sur la sexualité, l’estime de soi et la qualité du lien conjugal.

N. Patel et al., "Infertility and sexual dysfunction: a systematic review", International Journal of Impotence Research, 2021.
Montre que près de 60 % des patients engagés en parcours PMA voient leur sexualité impactée durablement.

L. Drosdzol & V. Skrzypulec, "Sexual functioning and life satisfaction in women with infertility", Ginekologia Polska, 2008.
Article de référence sur le mal-être sexuel féminin durant la PMA, avec des chiffres précis sur l’impact de la baisse de libido et du plaisir.

S. Schmidt et al., "Communication and coping as predictors of relationship quality among couples facing infertility", Human Reproduction, 2005.
Montre que la bonne communication prévient la dégradation du lien affectif et sexuel pendant les parcours d’infertilité.

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