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Retrouver une sexualité épanouie après un traumatisme : oser la réparation intime

Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0491/34.89.76

Retrouver une sexualité épanouie après un traumatisme : oser la réparation intime

Le traumatisme sexuel représente une blessure profonde, qui laisse des traces parfois invisibles mais bien réelles dans la vie intime. Que le traumatisme soit lié à une agression, une expérience douloureuse, une éducation stricte ou une relation toxique, il peut ébranler le rapport à son corps, à l’autre, et à sa sexualité. Pourtant, il est possible de retrouver une sexualité épanouie après un traumatisme. Le chemin vers la réparation et la renaissance de l’intimité nécessite de la patience, de la bienveillance envers soi-même, et bien souvent l’accompagnement d’un ou d’une sexologue. Cet article complet vous guide, étape par étape, en rassemblant des conseils issus de la sexologie scientifique, des témoignages et des pratiques thérapeutiques utilisées lors des consultations chez des professionnels, dont Charlotte Cession, sexologue à Esneux près de Liège. Explorons ensemble comment retrouver ou construire une sexualité épanouissante après un traumatisme.

Comprendre l’impact du traumatisme sur la sexualité : quand le corps et l’esprit se figent

Qu’est-ce qu’un traumatisme sexuel ?

Le traumatisme sexuel se définit communément comme un événement qui bouleverse la perception de soi, du corps ou de la sexualité. Il peut s’agir d’une agression sexuelle, d’une expérience non désirée, d’abus psychologiques, ou de traumatismes émotionnels liés à la sphère intime. La spécificité de la sexualité comme domaine intime rend ces blessures particulièrement silencieuses et complexes. Selon l’OMS, une femme sur cinq et un homme sur treize sont concernés par des faits d’abus ou de violence sexuelle au cours de leur vie. Le traumatisme peut être évident, ou se manifester plus tardivement à travers des symptômes tels que :

  • Peur ou anxiété intense lors des rapports intimes
  • Difficulté à faire confiance
  • Pertes ou diminution du désir sexuel
  • Douleurs physiques inexpliquées (par exemple lors de la pénétration, dyspareunie)
  • Sensation de déconnexion au moment de l’intimité (dissociation)
  • Troubles de l’excitation ou du plaisir sexuel

L’impact psychique et corporel du traumatisme sur la vie sexuelle

Le cerveau et le corps portent la mémoire du traumatisme. Sur le plan psychique, la honte, la culpabilité, la peur ou le rejet du corps s’installent fréquemment. Physiologiquement, des mécanismes de défense se mettent en place : anesthésie émotionnelle, tension musculaire, hypervigilance, voire blocages physiques lors des échanges intimes. Comme le souligne Bass et al. (2021), le passé traumatique s’infiltre dans la sphère sexuelle avec des conséquences parfois dévastatrices, contribuant à l’isolement, à la perte d’estime et à l’évitement des moments d’intimité (Bass et al., 2021, PubMed).

Pourquoi consulter un(e) sexologue après un traumatisme ?

Recourir à un sexologue n’est pas réservé aux questions purement sexuelles. Au contraire, la discipline de la sexologie s’appuie aujourd’hui sur des approches intégratives — mêlant science, psychologie humaniste et outils corporels. Un(e) sexologue — comme Charlotte Cession à Esneux — reçoit fréquemment des patients ayant traversé un traumatisme sexuel, ou vivant des conséquences indirectes : perte de plaisir, conflits de couple, solitude, repli sur soi.

La démarche thérapeutique vise toujours à restaurer un sentiment de sécurité, à mettre des mots sur l’indicible, à réapprivoiser son corps avec douceur, et, petit à petit, à réinvestir la dimension plaisir.

Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0491/34.89.76

Les étapes clés du retour à une sexualité épanouie après un traumatisme

1. Reconnaître et valider son vécu

Avant tout, il convient de reconnaître la réalité du traumatisme, même lorsqu’il paraît lointain ou "normalisé". Souvent, les victimes minimisent ou taisent leur expérience par peur de ne pas être crues, ou de "ne pas mériter" d’aide. Pourtant, la première étape de la guérison est de reconnaître ce qui a été vécu et d’accepter d’en parler, que ce soit auprès d’un professionnel, d’un proche de confiance, ou via l’écriture intime. Les recherches démontrent que la validation du vécu par un tiers contribue à alléger le poids du silence et de la honte (Dworkin ER, et al. 2017, PubMed).

2. Retrouver la sécurité et l’ancrage corporel

La relation à son propre corps est souvent bouleversée après un traumatisme sexuel. Nombreux sont les patients qui évoquent un sentiment de "déréalisation", d’être "à côté d’eux-mêmes", voire de détester leur corps. Reconstruire un sentiment de sécurité physique est essentiel. Cela passe d’abord par la capacité à ressentir son corps dans l’instant — grâce à des exercices de respiration consciente, de relaxation, ou de pratique corporelle adaptée (yoga, danse thérapeutique, auto-massages, etc).

Un(e) sexologue peut vous guider vers ces pratiques d’ancrage, en adaptant le rythme à votre histoire. Rien n’est imposé : c’est le respect du point de départ et des limites personnelles qui préparent la reconstruction de la confiance.

3. Mettre en mots l’indicible et restaurer la communication

Oser parler, exprimer ses souvenirs, ses émotions ou ses craintes, constitue un pas essentiel. Nombre de patients constatent qu’à force de taire leur histoire, leur sexualité devient source de gêne, voire de blocage. En consultation, la parole libère non seulement l’émotion, mais aussi la compréhension de ses propres besoins, peurs et désirs. Chez la sexologue Charlotte Cession, la communication authentique est au cœur des méthodes : parfois, cela s’accompagne d’outils concrets pour verbaliser le consentement, les limites ou les envies, comme le montre cette interview sur le consentement.

4. Rechercher l’autonomie et réapprendre le plaisir

Après un traumatisme, retrouver une sexualité épanouie implique souvent de "réapprendre" le plaisir, dans l’autonomie, puis éventuellement à deux. Cela peut passer par :

  • La (re)découverte de son corps dans l’intimité :
  • Explorer ce qui procure plaisir ou confort, grâce à la masturbation consciente
  • Utiliser des objets sensoriels non sexués pour renouer avec le toucher (crèmes, plumes, balles anti-stress)
  • Rétablir un dialogue intérieur entre sensations agréables, neutres ou inconfortables
  • Travailler l’image que l’on a de son propre corps, par des techniques d’auto-bienveillance

Chez certains, la reprise de la sexualité se fait d’abord en solitaire ; d’autres préfèrent un cadre thérapeutique rassurant avec leur sexologue, pour balayer les croyances négatives sur le plaisir ou la notion de "danger" associé à la sexualité.

5. Réintroduire l’intimité à deux : du « no-go » au consentement éclairé

Réinvestir une relation intime, après un traumatisme, demande du temps et de la préparation, tant pour la victime que pour son ou sa partenaire. La notion de consentement devient centrale : elle s’appuie sur l’échange ouvert, la possibilité de dire « non » sans culpabilité, de fixer des limites, mais aussi d’exprimer ses envies et ses appréhensions.

Charlotte Cession et d’autres sexologues proposent parfois des exercices de communication de couple permettant d’aborder la sexualité sans tabou, tout en respectant le rythme de chacun. Ainsi, un parcours de réparation intime peut inclure : des séances de dialogue ; des exercices de relaxation à deux sans attente de performance ; la réintroduction progressive des gestes affectifs ou érotiques selon un cadre sécurisé défini ensemble.

Les outils et accompagnements possible auprès d’un(e) sexologue après un traumatisme

Techniques thérapeutiques spécifiques en sexologie

La sexologie moderne intègre des outils issus de la psychologie, des neurosciences, de l’éducation sexuelle et parfois des thérapies corporelles. Parmi les dispositifs les plus fréquemment utilisés :

  • Thérapies cognitives et comportementales (TCC) : pour travailler les pensées négatives, identifier les croyances limitantes héritées du traumatisme, et apprendre à moduler les réactions émotionnelles ou physiologiques (par exemple, la pratique de l’exposition progressive, ou "sensate focus", pour renouer avec le plaisir tactile à son propre rythme).
    Pour plus d’information sur la manière dont la routine impacte le plaisir sexuel, consulté ce article lié.
  • Entretiens psychosexologiques : permettent d’explorer l’histoire personnelle, relationnelle et sexuelle du patient, et de poser des mots sur le vécu. Cela aide à "déculpabiliser", et à identifier précisément les schémas de répétition ou d’évitement.
  • Travail corporel guidé : exercices d’ancrage, de respiration, de relaxation musculaire, pour gérer l’anxiété et réconcilier l’esprit et le corps. On peut également utiliser l’imagerie mentale pour reconstruire des scénarios positifs.
  • Soutien au couple : il n’est pas rare de consulter à deux, pour réapprendre à vivre ensemble les gestes de tendresse, d’érotisme ou de sensualité, tout en tenant compte des blessures.
  • Intégration du consentement : des ateliers ou mises en situation permettent d’affirmer ses limites, d’apprendre à dire "oui", "non" ou "peut-être", en toute sécurité — un sujet détaillé dans cette ressource sur le consentement.

Place du suivi psychologique et interdisciplinarité

Selon la gravité ou la nature du traumatisme, un suivi conjoint psychologique, gynécologique, ou psychiatrique peut être conseillé. La sexologue Charlotte Cession travaille en réseau à Esneux pour orienter si besoin (psychiatre, kinésithérapie du périnée, etc.), garantissant un accompagnement global. On n’aborde pas seulement le symptôme sexuel, mais la personne dans sa complexité.

Rétablir le lien avec soi et avec les autres : témoignages et retours d’expérience

Témoignage d’Emmanuelle, 32 ans : « J’ai osé dire ce qui se passait en moi »

Emmanuelle a consulté après plusieurs années d’évitement de la sexualité. Victime dans l’enfance, elle avait intériorisé que le plaisir était inaccessible : « Je pensais être "cassée", incapable de ressentir autre chose que de la peur ou du dégoût. La parole, d’abord avec la sexologue, puis avec mon compagnon, m’a permis d’arrêter d’avoir honte. J’ai accepté que ça prenne du temps, et mon rapport au corps a changé. Je découvre aujourd’hui ce qu’est l’excitation, et, surtout, le droit de ne rien forcer. »

Témoignage de Stéphane, 41 ans : « Oser la vulnérabilité dans ma relation »

Stéphane avait développé des troubles de l’érection et de la confiance en soi après une expérience sexuelle déstabilisante et brutale à l’adolescence. « J’avais l’impression de devoir toujours "prouver" quelque chose dans l’intimité. Le travail avec la sexologue m’a appris à différencier la performance et le partage. Je me sens en sécurité car je peux demander à ralentir, à faire autrement, ou à parler si quelque chose ne me convient pas. »

Ce que rapportent les études scientifiques

Les statistiques révèlent que l’accompagnement sexologique est efficace : à travers différentes techniques, plus de 65% des patients reprennent progressivement une activité sexuelle satisfaisante, et 82% constatent une amélioration du bien-être général après un suivi spécialisé (Bass et al., 2021). De nombreuses consultations chez les sexologues concernent ces problématiques de réparation — motif fréquent, mais encore trop méconnu, de consultation.

Conseils concrets pour avancer au quotidien

Voici quelques pistes conseillées par la sexologue Charlotte Cession et issues de la littérature scientifique pour avancer vers une sexualité apaisée :

  • Accordez-vous le droit de dire non, même pour de petits gestes : la sécurité commence par le respect de vos ressentis.
  • Ritualisez un moment de détente par jour : massage, auto-soin, écriture, respiration.
  • N’hésitez pas à consulter dès l’apparition d’une gêne persistante : un accompagnement sexologique précoce augmente les chances de (re)trouver une sexualité épanouie.
  • Osez explorer d’autres formes de sexualité : la tendresse, la sensualité, le plaisir partagé sans pénétration. Il n’existe pas "une seule" sexualité normale.
  • Lisez et informez-vous sur les droits, sur le consentement et sur le vécu d’autres personnes ayant retrouvé le plaisir après un traumatisme.
  • Si la vie de couple pâtit du silence, abordez le sujet à deux grâce à des ressources dédiées, ou lors de consultations de thérapie de couple avec votre sexologue.

Dépasser la honte : la sexualité réparatrice, un droit pour tous

Le traumatisme sexuel engendre très souvent des sentiments de honte, de culpabilité ou d’auto-dépréciation. Il est important de rappeler que la sexualité n’est ni une obligation, ni une performance, mais un droit et une ressource de bien-être. La guérison intime se fait un pas à la fois, au rythme de chacun. Les études soulignent que plus la démarche de réparation est individualisée, respectueuse et soutenue par une figure professionnelle, plus les chances de renouer avec son désir, son plaisir et son pouvoir d’action sexuel augmentent (Dworkin ER, et al. 2017).

Consulter une sexologue comme Charlotte Cession ne signifie pas seulement « parler de sexe » mais reprendre le contrôle — à son rythme, et pour soi-même.

En Belgique, la consultation en sexologie reste confidentielle, bienveillante, et adaptée à tous les âges et genres. Que vous soyez seul·e, en couple ou polyamoureux·se, demandez l’aide qui vous ressemble. Le traumatisme n’est jamais une fatalité.

Le sujet du trauma sexuel est complexe, mais les professionnels sont formés pour accueillir sans jugement tous les vécus. Vous n’êtes pas seuls, et il existe des solutions — pour un avenir où l’intimité redevient synonyme de plaisir et de liberté. Consultez sans hésiter si vous ressentez la moindre gêne.

Conclusion : Oser la réparation, cheminer vers une sexualité choisie

Retrouver une sexualité épanouie après un traumatisme est un processus lent et personnel. À travers la sexologue Charlotte Cession à Liège, découvrez des pratiques respectueuses de votre vécu. Qu’il s’agisse de réapprendre l’écoute de soi, de redéfinir la notion de plaisir ou de retisser le lien de confiance à deux, chaque étape, même minime, est un progrès sur la voie de la réparation.

Ne vous définissez pas par votre blessure : osez la consultation, osez la parole, osez l’avenir. Car la sexualité, parfois abîmée, reste avant tout un espace d’autonomie, de respect et de renaissance possible.

Pour aller plus loin, découvrez aussi notre article sur l’accompagnement des sexualités inclusives chez la même sexologue à Esneux.

Vous n’êtes pas seul·e. Osez consulter, osez réparer, osez le plaisir retrouvé.

Références :

  • Bass, J.K., et al. (2021). Effects of trauma on sexual functioning and the role of sex therapists. PubMed
  • Dworkin, E.R., et al. (2017). Psychotherapeutic interventions for sexual assault survivors: Literature review and recommendations. PubMed