Sexologue Mme BauwensSexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Le désir. Vaste sujet! Dans les couloirs des cabinets, sur le divan du salon ou autour de la table du petit-déjeuner, cette question revient pour bien des couples. Si vous lisez ceci, c’est que vous cherchez des réponses – voire un souffle nouveau pour votre vie amoureuse.
Imaginez un orchestre : chaque instrument joue sa partition, parfois en solo, parfois à l’unisson. Dans le couple, la libido, elle, agit comme un chef d’orchestre parfois imprévisible, alternant tempos rapides et silences inattendus. Quand la synchronisation se perd, le duo se désaccorde.
Alors, comment retrouver l’harmonie dans l’intimité ? Peut-on encore vibrer ensemble après des mois, des années, ou même après l’arrivée des enfants, la routine, la fatigue ? Quelle place laisser à l’envie quand le désir se fait capricieux ? Autant de questions que se posent chaque jour des couples à Liège, en Belgique et bien au-delà.
Dans cet article, nous allons plonger – sans tabou et avec authenticité – dans l’univers du désir partagé, des petites (et grandes) crises, aux solutions concrètes proposées par la sexologie.
Laissez-vous guider. Vous n’êtes pas seuls à vivre ces difficultés. Et surtout, oui : il existe des chemins insoupçonnés pour retrouver une complicité sexuelle épanouie…
Un soir, un partenaire rentre plus tard, fatigué. L’autre est pris·e par un souci au travail, ou pense aux enfants qui dorment (ou pas!). Le désir, s’il a été flamboyant à une époque, peut parfois sembler s’évaporer, comme une bougie qui finit par vaciller. Vous vous demandez : “Où est-il passé ?”
La baisse de désir est l’une des principales raisons pour lesquelles les couples consultent un.e sexologue. D’un côté, il peut s’agir d’une transition temporaire ; de l’autre, cela peut provoquer frustration, sentiment de rejet ou perte de confiance.
Mais pourquoi ce déséquilibre du désir ? Les causes sont multiples et souvent entremêlées :
Parfois, il n’y a pas de cause “flagrante”. On se réveille un matin sans envie, sans comprendre. Et là, c’est la culpabilité, la honte même, qui s’installe. “Est-ce normal ?” “Est-ce encore de l’amour ?”
En réalité : c’est extrêmement fréquent. Oui, même dans un couple heureux et complice.
Vous vous rappelez ce couple d’amis, toujours main dans la main ? Dans l’intimité, il leur arrive aussi de traverser des déserts du désir. Car le désir, disait la sexologue Esther Perel, “vit là où il y a de la distance, du mystère, mais aussi de l’affirmation de soi et du jeu”. La fusion totale, la routine ou l’attente de “toujours sans effort” sont parfois ses pires ennemis…
Il y a aussi des facteurs plus tabous. Des fantasmes non partagés, une lassitude face à la monotonie, l’impression que “tout a été fait”. Ou le sentiment, après des années, de connaître son ou sa partenaire par cœur – au point d’oublier de s’étonner de l’autre.
Les chiffres sont éloquents : selon une étude menée en France (Inserm, 2019), près d’un tiers des couples ressentent, à un moment donné, des décalages de désir. C’est donc tout sauf exceptionnel !
Quels signaux doivent vous alerter ?
Votre situation ressemble à cela ? Pas de fatalité. La première étape : en parler. La deuxième : accepter de l’aide – celle d’un professionnel, expert en sexologie.
Retrouver la musique du désir demande parfois un chef d’orchestre extérieur, qui aide à accorder chaque instrument.
Imaginez une équipe de secours pour votre vie intime. C’est le rôle du ou de la sexologue : recueillir votre histoire, rassurer, orienter, guider sans jugement.
À ce stade, vous demandez peut-être : “Qu’apporte une consultation en sexologie qu’on ne trouve pas dans des livres ou sur Internet” ?
D’abord : un regard personnalisé. Finis les conseils généraux – le sexologue travaille sur-mesure. Il (ou elle !) écoute, questionne avec bienveillance, et surtout, il permet au couple de sortir des non-dits qui s’accumulent.
Voici les étapes-clés de l’accompagnement en sexologie pour rétablir l’harmonie du désir :
Le premier rendez-vous, souvent redouté (“On va devoir tout raconter ?”), est au contraire libérateur. Vous déroulez votre histoire, votre parcours intime. La sexologue explore toujours différentes pistes :
L’objectif n’est jamais d’accuser : il s’agit de comprendre, pas de désigner un “coupable”. Parfois, l’un croit que l’autre n’a plus envie “de lui/elle”; en fait, il/elle affronte une période de doute intérieur ou une fatigue immense.
Erreur fréquente : penser que le partenaire n’a “plus de libido” alors que les envies, fantasmes ou rythmes diffèrent simplement. Un stéréotype persiste : la “norme” serait deux à trois rapports sexuels par semaine. En réalité, il n’existe... aucune norme ! Pour certains couples, une fois par mois, ou par saison, suffit – si cela convient aux deux.
Le travail du sexologue consiste à démêler le fil entre fréquence, satisfaction et désir réel. Poser les bonnes questions, débusquer les fausses croyances (“Toutes les femmes ont moins de désir après 40 ans”, “un homme doit toujours avoir envie…”). Puis, refixer la boussole : où se trouve le désir de chacun, aujourd’hui ?
En séance, un simple exercice : écrire sur un papier ce que vous aimez, ce que vous aimeriez – sans jugement. Cette démarche paraît anodine, mais elle ouvre souvent un nouveau champ.
Parler de sexualité, c’est accepter de partager une vulnérabilité, de s’exposer, de demander. Or, beaucoup de couples aux alentours de Liège n’ont jamais osé aborder leurs attentes ou leurs limites. La peur d’être jugé·e ou d’infliger une peine paralyse. Le sexologue, tiers neutre, apprend à reformuler, à écouter sans se défendre, à exprimer le désir ou l’absence d’envie sans heurter l’autre.
Quand on évoque le “désir”, on pense d’abord à la pénétration et à l’acte sexuel. Or, il existe mille et une façons de ranimer la flamme : caresses, massages, jeux de regards, confidences nocturnes, surprises symboliques… Le sexologue suggère souvent des exercices pour redécouvrir l’autre autrement, relancer l’imagination, retrouver l’excitation du début – loin de la routine des débuts de soirées ou des dimanches fatigués.
En vous reconnectant à votre corps, à vos sens, il est possible de déverrouiller le plaisir. On parle ici de “rééducation du désir”, un peu comme un sportif retrouve la forme après une blessure.
Des exercices existent :
Ces démarches ne sont pas magiques, mais elles réinstallent la curiosité et le dialogue au sein du couple. Pour certains, ce sont les “premiers regards” qui reviennent. Pour d’autres, la possibilité d’oser une nouveauté, une audace, sans peur d’être mal jugé·e.
Parfois, le déséquilibre du désir s’installe durablement. Des mois, voire des années… “Ce n’est plus comme avant”. “On est devenus des colocataires”. Aucun couple n’est à l’abri. Peut-on vraiment ramener la lumière dans le tunnel ?
Oui, à condition d’accepter une prise de conscience – et souvent, de changer d’angle de vue.
Un mythe persistant fait croire que l’amour “vrai” ne connaît jamais de panne de désir. Que ceux qui s’aiment passent sans cesse à l’acte, comme lors des premiers émois adolescents. C’est faux – et dangereux. Le risque, sinon, c’est la spirale :
Pour déjouer ce cercle vicieux, le sexologue peut proposer :
Trop souvent, on pense en termes de “trop” ou “pas assez”, alors que les désirs sont juste… différents ! Une solution adoptée par certains couples : transformer le problème en opportunité de dialogue.
Une histoire vraie, entendue à Liège : elle, plus envie depuis les vacances, lui frustré de ce silence. En thérapie, au lieu de chercher un “coupable”, ils explorent les facteurs de fatigue, d’ennui, et surtout les instants où le désir a surgi – même brièvement. Bilan : ils acceptent de programmer des “moments complices” qui n’exigent pas forcément une pleine relation sexuelle, mais entretiennent la flamme de la tendresse.
Le thérapeute suggère de repenser la cartographie du plaisir. Un massage partagé le soir, un rendez-vous galant, un week-end surprise ? La relance du désir n’implique pas toujours des changements spectaculaires. Parfois, c’est une attention, un compliment, ou le fait de revoir l’autre sous un autre jour qui ravive la flamme.
Il arrive qu’un trouble hormonal, un traitement médicamenteux, une maladie chronique (diabète, hypertension, endométriose, etc.) perturbe la libido. L’avis d’un médecin est alors indispensable. Mais l’accompagnement par la sexologie permet de restaurer la communication et d’éviter que le sentiment d’impuissance ne mène à la résignation ou à l’abandon du couple.
L’impact du stress, du deuil, ou d’un événement passé douloureux est parfois sous-estimé. Ces situations figent le désir, car le corps se met en “mode survie”. La sexologue va aider à comprendre ce processus, à se réapproprier son corps, à gérer l’anxiété. Une sorte de réconciliation avec soi-même pour mieux retrouver l’autre.
Un article complet sur les conseils possibles pour les troubles de l’érection chez les jeunes hommes illustre l’importance de la démarche globale, pas seulement mécanique du plaisir.
La maternité, la ménopause ou les deuils modifient parfois durablement la sexualité. Il s’agit de phases normatives de la vie humaine qu’il serait injuste de considérer comme “des pannes à réparer”. Mais retrouver une intimité différente, plus sereine, plus tendre, plus inventive, c’est possible !
Le soutien par une sexologue permet souvent de briser la solitude, d’oser parler, d’accepter ces transformations (chute de la libido, sécheresse vaginale, troubles fonctionnels). L’objectif : réinventer une sexualité qui convienne ici et maintenant au couple, et non celle “d’avant”.
Vous voulez en savoir plus sur le rôle des hormones, par exemple dans la libido féminine ? Lisez cet article dédié.
Afin de favoriser la résilience, la sexologue propose parfois des exercices d’imagerie mentale (“se rappeler un souvenir érotique marquant”, “imaginer un nouveau scénario”), des jeux de rôles, ou l’introduction progressive d’accessoires dans l’intimité. Ces outils visent à instaurer le “droit d’explorer”, sans pression, ni obligation de résultats.
De nombreux couples témoignent qu’une fois le tabou tombé, un dialogue rétabli, la complicité retrouve spontanément ses couleurs d’antan – parfois d’une façon inattendue. C’est le principe du “nouveau départ” !
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
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Passer la porte d’un cabinet de sexologie, comme aux alentours de Liège, c’est un pas important. Mais à quoi s’attendre ? Comment se déroule la première rencontre, puis l’accompagnement ?
Voici concrètement, étape par étape, le déroulement classique proposé par un ou une sexologue :
Tout commence par une écoute attentive de l’histoire du couple. Chacun(e) expose sa vision du problème. Certains couples se taisent longtemps, puis se mettent à parler d’un flot – d’autres peinent à formuler une idée. Le simple fait d’être écouté fait du bien : il allège déjà la charge mentale. Pas de diagnostic “prêt-à-porter”, mais la volonté de comprendre le fonctionnement singulier du couple.
Nul n’a le même rapport au sexe, à l’amour, ni à la frustration. Les motivations à consulter sont multiples : retrouver le désir tel qu’il était, s’adapter à une nouvelle situation (maladie, enfant, projet de couple), ou simplement (re)découvrir l’autre autrement. Ce repérage n’est pas un interrogatoire ! C’est un jeu de pistes, où chacun se révèle, parfois avec pudeur, parfois avec humour.
Le sexologue identifie :
À ce moment, vous pouvez ressentir un soulagement, voire une surprise : le problème n’est pas “vous”, mais le contexte, l’histoire ou la dynamique du couple. La sensation d’être “normal·e”, reconnu·e, est essentielle pour reprendre confiance… et envie.
Le sexologue propose souvent des “devoirs à la maison” :
Au fil des séances, les progrès sont évalués ensemble. Les exercices sont adaptés, selon les retours, sans jugement d’échec.
Il arrive qu’après plusieurs séances, un couple décide de “redéfinir” ses codes : ouverture sur de nouveaux scénarios, redéfinition des attentes (moins de fréquence, plus de qualité), ou simplement acceptation d’une sexualité “différente”, mais tout aussi épanouissante. Chacun doit se sentir respecté, entendu, et reconnu. Il n’y a pas de “résultat obligatoire”, mais une nouvelle alliance intime et émotionnelle.
Le processus s’adapte au vécu, aux valeurs, à la phase de vie de chacun. Il n’existe pas de “procédure miracle”. Certains couples retrouvent le désir en quelques semaines, pour d’autres il faut des mois – cheminement unique, où l’essentiel est, enfin, de poser les bonnes questions.
Besoin d’outils complémentaires ? Découvrez notre article détaillé pour retrouver le désir sexuel dans le couple.
À la clé : plus qu’un retour du désir, c’est souvent la tendresse, la complicité et la joie spontanée d’avant qui réapparaissent pour de vrai.
Pour d’autres difficultés spécifiques (par exemple, l’éjaculation prématurée ou le vaginisme), la prise en charge sexologique propose un accompagnement ciblé, toujours dans la même logique de dialogue, de respect et d’écoute.
Comment savoir si la baisse de désir dans mon couple est un problème “grave” ?
Une baisse de désir devient problématique si elle entraîne souffrance, distance ou conflits dans la relation. Si vous ressentez tension, frustration ou éloignement, une consultation auprès d'un·e sexologue peut vraiment aider à éclaircir la situation et encourager un dialogue constructif.
Pourquoi consulter un·e sexologue en cas de déséquilibre du désir alors qu’on s’aime encore ?
L’amour demeure souvent malgré la baisse de désir, mais la frustration peut s’installer et altérer la complicité. Consulter un·e sexologue, c’est s’offrir une chance de comprendre, de communiquer autrement et de retrouver un équilibre intime serein, adapté à vos envies respectives.
Quand faut-il envisager une thérapie de couple pour relancer le désir ?
Quand le dialogue bloque, que les tentatives personnelles n’apportent pas d’amélioration ou que la frustration s’accentue, la thérapie de couple en sexologie devient pertinente. Elle crée un espace sécurisé pour aborder ces questions, au rythme de chacun, sans jugement ni pression.
Faut-il voir un sexologue seul·e ou en couple pour régler sa libido ?
Le choix dépend du problème rencontré et des souhaits du couple. Certaines séances se déroulent à deux pour travailler la communication, tandis qu’un accompagnement individuel permet d’explorer ses propres freins. Le sexologue s’adapte à votre histoire et vos besoins spécifiques.
1. Levine S.B., “Reexploring the Concept of Sexual Desire”, Journal of Sex & Marital Therapy, 2003. Résumé : L’auteur souligne la nécessité de considérer la sexualité au sein du couple comme dynamique et évolutive, nécessitant une adaptation permanente.
2. Froböse I., “Factors Influencing Sexual Desire: A Review”, Sexual Medicine Reviews, 2018. Résumé : Revue des déterminants neurobiologiques, psychologiques et sociaux influençant la libido individuelle et conjugale.
3. Giraldi A., Kristensen E., “How to Manage Sexual Desire Discrepancy in the Couple”, The Journal of Sexual Medicine, 2015. Résumé : L’étude propose des stratégies de communication et des exercices pratiques pour gérer les décalages de désir dans les relations à long terme.
4. Perel E., “Mating in Captivity: Reconciling the Erotic and the Domestic”, HarperCollins, 2006. Résumé : Ouvrage de référence sur les paradoxes du désir dans la vie de couple et l’importance du mystère et de la redécouverte mutuelle.