NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER SolennNeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0488 49 13 49
Les difficultés scolaires, ce ne sont pas seulement des notes qui dégringolent ou des bulletins en demi-teinte. C’est un gamin qui soupire devant ses devoirs, une ado qui rentre épuisée, des disputes le soir à table. On cherche l’erreur. On se demande ce qui coince alors que « tout allait bien » il y a deux ans. Mais avez-vous entendu parler des troubles exécutifs ? Vous savez, ces fameux freins cachés qui perturbent l’organisation, la mémoire, l’attention… et peuvent transformer le quotidien scolaire en vrai parcours du combattant ?
On associe souvent les échecs à l’école à des « problèmes de motivation ». Pourtant, bien souvent, le véritable coupable se cache dans le cerveau, du côté des fonctions exécutives. Le hic : leur rôle est encore trop méconnu, même parmi certains enseignants. Or, le cerveau ne fonctionne pas comme un ordinateur. Parfois, c’est le chef d’orchestre interne qui perd le tempo. Et c’est là que le bilan cognitif mené par une psychologue pour enfants ou adolescents, formée aux troubles des fonctions exécutives, change véritablement la donne.
Voici un éclairage complet et inédit sur ce que sont ces fameux troubles exécutifs, pourquoi ils nuisent à la réussite scolaire, et comment un bon bilan, loin d’un simple « test de QI », peut casser le cercle vicieux de l’échec. Prêt à voir la réussite scolaire autrement ?
Les fonctions exécutives, mais qu’est-ce que c’est ? Imaginez le cerveau comme une grande entreprise : les fonctions exécutives, ce sont les chefs de projets, capables d’anticiper, organiser, planifier, changer de stratégie si ça bloque. Sans eux, tout s’emmêle : on oublie les consignes, on ne termine jamais ce qu’on commence, on se prend les pieds dans le tapis à la moindre distraction.
Quand ces fonctions jouent mal leur partition, on parle alors de troubles exécutifs. Ils touchent trop souvent les enfants et ados, sans que cela se voie : à Liège, on estime que près de 10 % des élèves en difficulté scolaire auraient un souci de ce côté-là, parfois non identifié (source : données locales établissements scolaires, 2022). Et ça rime forcément avec difficultés pour poser son sac sur le bon bureau du bon jour, pour organiser ses affaires, pour revenir à la consigne initiale. Autant dire que la vie scolaire devient un casse-tête chinois.
Vous connaissez sans doute ce collégien qui bachote toute la veille, mais oublie sa fiche lors du contrôle. Cette lycéenne brillante à l’oral, incapable de structurer ses rédactions. Ce petit garçon qui bouscule tout, part dans tous les sens – alors qu’au fond… il comprend tout mais ne sait pas s’arrêter. Beaucoup finissent par perdre confiance, multiplient les erreurs d’inattention, et décrochent. Les troubles exécutifs peuvent toucher la planification, la flexibilité mentale (changer d’idée quand il le faut), la mémoire de travail, ou encore la gestion du temps.
Des chiffres ? Environ 7 % des enfants présentent des troubles exécutifs marqués (statistiques européennes, ministère fédéral de la Santé). Mais bien plus en souffrent à des degrés moindres. Difficile dès lors de savoir ce qui relève du « normal » et ce qui relève du trouble. Vous voyez le souci ?
Et la Belgique n’y échappe pas. Chez nous, selon plusieurs études réalisées aux alentours de Liège, le retard de diagnostic reste encore trop fréquent. Les parents pensent à la « paresse », les profs parlent « manque de maturité »… alors que tout part du cerveau. Parce qu’un trouble exécutif ne se soigne pas comme un bras cassé. C’est plus insidieux, plus fluctuant. Parfois, ça va. Parfois, impossible d’organiser son cartable, ne parlons même pas de préparer une dissertation.
Heureusement, il existe aujourd’hui un vrai levier : comprendre ce qui coince, nommer les difficultés, objectiver grâce à des tests spécialisés. Pour ça, le passage par une NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER s’impose naturellement, dès que les signes persistent malgré tous les efforts (et les cris) à la maison et à l’école.
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Parfois, on cherche midi à quatorze heures. On pense tics, anxiété, retard intellectuel… alors que le problème est ailleurs. Les symptômes des troubles des fonctions exécutives sont protéiformes. Voici quelques clignotants à surveiller de près, en famille ou à l’école :
Mais le plus souvent, c’est le retour de l’enseignant qui sonne l’alarme : « Il pourrait faire tellement mieux ». Ou alors, une sensation de plafond de verre impossible à percer malgré les nombreuses aides déjà mises en place (répétitions, adaptation des contrôles, séances de soutien scolaire, etc.). Malheureusement, les élèves concernés développent encore plus d’anxiété de performance, s’auto-dévalorisent, osent de moins en moins lever la main.
Méfiez-vous : dans plus de la moitié des cas, aucun trouble du QI n’est détecté. Ces enfants sont capables, vifs, pleins d’idées… mais ne savent ni canaliser l’information ni passer d’une tâche à l’autre sans s’éparpiller. Et souvent, ils sont aussi touchés par un trouble anxieux généralisé (TAG) lié à ces difficultés chroniques : le stress ronge, la peur d’oublier, de se tromper, de décevoir prend le dessus.
Prenons Léa, 13 ans, élève en première année du secondaire, habitant aux alentours de Liège. Elle est organisée à sa façon depuis l’école primaire, mais voilà qu’au collège, tout s’effondre. Les matières se multiplient, les profs changent chaque heure. Son agenda est un champ de bataille, elle oublie d’apporter ses devoirs d’anglais, saute les consignes de maths, panique lors des interros surprises. Pourtant, sur le plan cognitif, rien ne cloche. Mais il lui est impossible d’orchestrer tout ça. À la maison, c’est le désarroi. « On l’a cru anxieuse, puis asociale… Finalement, c’est un bilan neuropsychologique qui a tout révélé. » Voilà un cas classique illustrant l’intérêt du regard expert d’une psychologue spécialisée.
Si cela résonne chez vous, chez votre enfant, ne tardez pas. Un bilan cognitif proposé par un spécialiste permet de objectiver, clarifier, mettre en lumière ce qui, sans être visible, rend le quotidien scolaire si complexe. Car un trouble du cerveau exécutif sans accompagnement, c’est un peu comme vouloir avancer sur une route pleine de brouillard, sans phare ni panneau.
D’ailleurs, un bilan détaillé ne servira pas qu’à mettre un mot sur les difficultés. Il permettra d’ouvrir des portes : adaptation pédagogique, séances de rééducation ciblées, accompagnement personnalisé… ou tout simplement d’éviter certains pièges du surdiagnostic, ou de la médicalisation à tout crin.
Besoin d’aller plus loin ? D’autres articles utiles : Le test QI chez l’enfant : utilité, fonctionnement, limites
Un bilan cognitif, ce n’est pas une simple formalité de plus. Ce n’est pas non plus un « test de QI » comme on les voyait dans les films. C’est un parcours, sur-mesure, mené par une neuropsychologue pour enfants et adolescents, formée à débusquer toutes les failles du cerveau exécutif.
Première étape : un entretien fouillé avec les parents, parfois les enseignants, et l’enfant ou l’ado lui-même. On cherche à comprendre l’histoire : antécédents, moments-clés, nature des difficultés ressenties chez soi, à l’école… Des questionnaires peuvent aussi être proposés pour cartographier l’environnement de l’enfant, son quotidien scolaire, ses ressources personnelles.
Vient ensuite l’heure des tests. Et là, c’est plus varié qu’on ne le pense : des tâches de mémoire de travail, des exercices de planification, d’attention sélective, de flexibilité mentale. On explore aussi les automatismes : refaire à l’envers, mémoriser en plusieurs étapes, gérer deux tâches en même temps.
Anecdote : lors d’un bilan, une jeune patiente de 8 ans (prénom fictif, Émilie) passait habilement du calcul mental à la géométrie… mais elle « zappait » systématiquement la consigne finale. Le bilan a permis de cibler ce point faible, jusqu’alors invisible : pour elle, toute la difficulté venait de cette fameuse mémoire de travail.
Et une fois le diagnostic posé ? On passe du noir total à la lumière : on propose des stratégies concrètes. Par exemple : programmer des rappels visuels, fractionner les consignes, entraîner la planification par des jeux, mettre en place des routines visuelles à la maison.
Ce bilan rassure aussi : il donne des éléments précis à transmettre aux enseignants, évite les étiquettes trop rapides (TDAH, retard global…) et, surtout, nourrit la fameuse équipe éducative. Le climat familial s’apaise : on comprend que les oublis, la désorganisation ne sont pas un « choix de paresse ». C’est une question de marche d’escalier cassée, et qu’on peut reconstruire.
D’ailleurs, il n’est pas rare qu’après un bilan, le collège ou l’école adapte le flux de travail : aménagements d’horaires, double jeu de cahiers, outils numériques de rappel. Certaines écoles à Liège se sont formées spécifiquement à l’accompagnement des profils avec troubles exécutifs. Les résultats sont là : plus de décrochage, meilleure estime de soi, et parfois, des résultats scolaires en nette progression. Ce n’est pas magique, mais ça fonctionne bien mieux qu’on ne l’imagine.
À court terme, les tests vont surtout permettre le bon aiguillage thérapeutique :
En pratique, un bilan cognitif dure entre 3 et 5 séances, selon la complexité du cas. Il permet parfois, grâce à la finesse de ses analyses, d’éviter des années d’errance. Cette approche, de plus en plus répandue en Belgique, est aujourd’hui plébiscitée par les familles et enseignants. Mais attention : tous les psychologues ne disposent pas des outils spécifiques. La Neuropsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER fait référence dans cette démarche.
Pour aller plus loin sur le diagnostic différentiel, consultez cet article sur TDA/H ou anxiété chez l'enfant : comment ne pas se tromper de diagnostic.
Et si on considère la charge mentale parentale ? Est-il normal de se sentir coupable ? Absolument pas. Beaucoup de parents avouent se sentir « seuls au monde » lors des premiers symptômes. Pour comprendre pourquoi, découvrez cet article essentiel : Consultation en psychologie : la pression de la parentalité
Ce n’est pas la peine d’ajouter du stress là où il y en a déjà trop. Parfois, on s’acharne à reproduire les mêmes schémas. « Tu n’as encore rien rangé ! » ou « Tu fais exprès de ne pas écouter ? » Stop : dans les troubles exécutifs, les mauvaises habitudes ne sont pas de la provocation. C’est biologique.
On vous propose de filer la métaphore. Imaginez que le cerveau soit un GPS défectueux. On ne s’énerve pas contre la carte, mais on adapte le parcours.
Les stratégies à la maison sont efficaces, mais l’accompagnement professionnel reste la clé, surtout lors de la puberté. Ce moment arrive souvent comme un ouragan : bouleversement des repères, multiplication des matières, changements de rythme. C’est dans ces phases que la neuropsychologue agit, souvent en lien avec d’autres intervenants, du PMS au logopède.
Évidemment, il n’existe pas de remède miracle. L’humain n’est pas une machine. Mais prendre le problème à la racine, c’est déjà éviter bien des décrochages, des conflits parentaux, des crises de désespoir qui fragilisent toute la famille.
Par ailleurs, il est parfois pertinent de consulter pour des troubles « mixtes » (dyslexie, dysorthographie, troubles attentionnels). Plusieurs disciplines entrent alors en jeu : psychologue, logopède, enseignant référent. Sur ce point, cet article interne vous sera utile : Le rôle clé de la logopédie dans les troubles attentionnels.
Certains chiffres résument tout : en Belgique francophone, 65 % des jeunes orientés vers un accompagnement psychologique pour troubles scolaires présentent au moins un trouble exécutif (Observatoire Education Santé, 2023). Et 78 % voient leur niveau de stress baisser grâce à une prise en charge ad hoc (idem).
En somme, le bilan cognitif fonctionne comme une loupe : il isole, décortique, nomme, aide à construire des stratégies respectueuses de l’enfant. Derrière la bataille scolaire, il y a parfois tout simplement un cerveau qui a du mal à coordonner une équipe de foot trop agitée. Et ça, aucun « coup de pression » parental n’y changera rien. En comprendre la cause, c’est rendre à l’enfant son pouvoir d’agir.
Pour résumer : ne laissez pas l’échec s’installer. Dès les premiers doutes, parlez-en avec une psychologue spécialisée en troubles exécutifs. Parfois, un regard neuf, un bilan bien mené, c’est tout ce qu’il faut pour remettre de l’ordre… dans la tête et dans le cartable. Et pour que votre enfant retrouve le goût d’apprendre sans redouter la prochaine consigne.
Comment savoir si mon enfant souffre de troubles exécutifs ?
Si votre enfant multiplie les oublis, présente des difficultés à organiser ses affaires ou à finir ses devoirs, cela peut traduire un trouble exécutif. Seule une évaluation cognitives spécialisée menée par un professionnel permettra d’objectiver la nature précise des difficultés. Pensez à consulter dès que les problèmes persistent plusieurs mois, malgré les adaptations à la maison et à l’école.
Quand faut-il demander un bilan cognitif pour des difficultés scolaires ?
Un bilan cognitif s’impose dès que les difficultés d’organisation, d’attention ou de mémoire deviennent chroniques, résistent aux aides classiques ou impactent le bien-être de l’enfant. Plus tôt la prise en charge démarre, plus les résultats scolaires et le climat familial ont des chances de s’améliorer.
Pourquoi les troubles exécutifs sont-ils souvent confondus avec d’autres troubles chez l’enfant ?
Parce que les signes des troubles exécutifs rejoignent ceux d’autres troubles (TDA/H, anxiété, troubles des apprentissages, etc.), il n’est pas rare que le bon diagnostic tarde. Le bilan cognitif permet d’identifier la véritable origine des symptômes et d’ajuster les stratégies éducatives.
Faut-il consulter une neuropsychologue à chaque difficulté scolaire ?
Non, pas systématiquement. Mais si après plusieurs semaines d’effort et d’aides, l’organisation, la gestion de l’attention ou la mémoire restent difficiles, prendre rendez-vous avec une neuropsychologue spécialisée permet de clarifier la situation, d’éviter les impasses, et d’apporter un regard objectif pour le bien de votre enfant.
1. Gioia, G.A., Isquith, P.K., Guy, S.C., Kenworthy, L. – “Assessment of executive functions in children with ADHD.” Child Neuropsychology, 2000. Résumé : L’étude montre que 90 % des enfants avec TDAH présentent des troubles exécutifs marqués, impactant leur réussite scolaire.
2. Diamond, A. – “Executive Functions”, Annual Review of Psychology, 2013. Résumé : L’auteur détaille les différents aspects des fonctions exécutives et leurs effets sur les apprentissages scolaires.
3. Alloway, T.P., Alloway, R.G. – “Working memory and school achievement in children with learning difficulties”, Educational Psychology, 2010. Résumé : Les troubles de la mémoire de travail nuisent significativement au rendement scolaire en maths et en lecture.
4. Re, A.M., Pedron, M., Cornoldi, C. – “Expressive writing difficulties and working memory in children with learning disabilities”, Journal of Learning Disabilities, 2007. Résumé : Les faiblesses exécutives expliquent les troubles persistants en rédaction chez les enfants avec difficultés d’apprentissage.