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Troubles attentionnels chez les enfants à Liège : Le piège du multitâche 🧠NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER Solenn

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

Troubles attentionnels et multitâche : Pourquoi nos enfants décrochent à l’ère du « tout à la fois » ?

Pourquoi nos enfants sont-ils submergés par le multitâche ?

Trouble de l'attention… Trois mots qui font frissonner nombre de parents, d’enseignants, et de jeunes eux-mêmes. Aujourd’hui, les enfants et adolescents baignent dans une mer d’informations. Tablette, devoir, bruit de fond, notification du groupe WhatsApp de la classe, tout se bouscule. Multitâche, on pense que c’est un super-pouvoir. En fait, c'est comme essayer de jongler avec dix balles : on en laisse tomber, forcément. Pourquoi ce phénomène empire-t-il ? Serait-on en train de former une génération incapable de se concentrer plus de deux minutes ?

Le cerveau d’un enfant n’est pas conçu pour gérer mille choses en même temps. Ça, la science le prouve. Les fonctions exécutives (attention, mémoire de travail, inhibition…) sont encore en construction jusqu’à 15-20 ans. Mettons-nous à leur place : finir un exercice de maths tout en guettant un message Snapchat, demander à la petite sœur de baisser le son et entendre la TV du salon. Normal qu’ils décrochent.

Dans beaucoup de foyers à Liège comme ailleurs, des adolescents protestent : “Mais je peux faire mes devoirs en écoutant de la musique !”. En réalité, le cerveau, confronté à plusieurs tâches demandant de l’attention consciente, va osciller d’une activité à une autre. Il ne fait pas deux choses à la fois. Il saute. Il rebondit. Il s’essouffle.

Des recherches internationales l’ont montré : le multitâche numérique augmente la fatigue mentale, le stress, la perte de temps et surtout… fait baisser la performance. En consultation, il arrive souvent que les parents s’inquiètent : “Mon enfant n’arrive pas à finir une tâche, il se disperse, il se perd dans ses pensées.” Est-ce un véritable trouble attentionnel ? Ou une réponse maladroite au tumulte du quotidien ?

Pour y voir plus clair, il est essentiel de distinguer un véritable TDA/H d’une surcharge cognitive causée par nos modes de vie connectés. Or, de nombreux parents ou professeurs confondent encore les deux. L’ado qui peine à finir ne souffre pas nécessairement d’un trouble. Parfois, il subit juste l’illusion du “toujours plus”, encouragée par l’école, les réseaux, la société.

Le multitâche crée des alibis… Mais aussi des échecs. Un enfant sans organisation, déjà fragile, se décourage face à l’école. Il devient vite la cible : “il rêve”, “il ne fait pas d’effort”, “il n’a pas de volonté”. Vous reconnaissez cela chez votre ado ?

Mais attention, une évaluation neuropsychologique sérieuse, menée par une professionnelle comme NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER, permet de faire la part entre difficultés passagères, stress, anxiété… et troubles réels comme le TDA/H. Cette distinction est essentielle pour guider les bons choix, éviter les jugements hâtifs ou les solutions inadaptées.

If faut aussi prendre en compte les spécificités en Belgique, où le rythme scolaire, les exigences sociales et les soutiens scolaires varient parfois d'une région à l'autre. Ainsi, aux alentours de Liège, de nombreux établissements scolaires s’interrogent sur la meilleure manière d’aider les élèves à ne pas se noyer dans le bruit constant de l’information. Une chose est sûre : plus le multitâche est valorisé, plus le risque de décrochage augmente, surtout pour ceux qui ont déjà une attention fragile.

En bref, le multitâche n’est pas un don. C’est une illusion. Surtout lorsqu’il s’agit du cerveau en plein développement d’un enfant ou d’un adolescent.

Retenons cette métaphore : demander à un enfant de travailler en multitâche, c’est comme lui demander de traverser un pont de câbles en équilibre… Les plus habiles tiennent trente secondes. Les autres chutent, parfois dans l’indifférence générale.

Comment repérer un trouble attentionnel et le différencier du stress numérique ?

Dans la vraie vie, tout n’est pas question de TDA/H. Beaucoup d’enfants, surtout à l’école primaire, présentent des difficultés attentionnelles “simples” : rêverie, lenteur, distraction, oublis. Alors, comment reconnaître un vrai trouble attentionnel chez son enfant, qui ne serait pas juste stressé ou fatigué par trop d’écrans ?

Voici quelques signaux d’alerte. Ils peuvent sembler banals, et pourtant, répétés, ils doivent interpeller les parents, éducateurs ou professionnels de la santé :

  • L’incapacité persistante à suivre une consigne simple
  • Des oublis fréquents (matériel, devoirs, consignes)
  • Des erreurs d’étourderie… qui s’accumulent
  • Des difficultés à rester focalisé sur les tâches longues, même s’il y a un réel intérêt
  • Une tendance à passer rapidement d’une activité à l’autre, sans rien achever
  • Des crises de colère ou d’opposition lors des devoirs ou duçons trop longues
  • Un sentiment de “fatigue sans cause”, le soir, parfois accompagné de larmes

L’anecdote classique : “Je retrouve ma fille avec ses cahiers ouverts, le portable à côté, le crayon au sol, et elle me dit avoir travaillé… Mais rien n’est fini.” Ou ce jeune collégien dont la prof note “se disperse, oublie tout, a besoin d’être relancé toutes les 5 minutes”. Est-ce juste de l’immaturité ? Un manque d’organisation ? Ou un véritable signal d’alarme d’un trouble attentionnel ?

Plusieurs tests existent, mais seule une évaluation menée par un ou une psychologue pour enfants formé(e) permet de trancher. Cette évaluation se base sur des questionnaires, des observations, mais aussi des entretiens avec la famille, l’école, et parfois des exercices spécifiques.

Parfois, la différence semble subtile. Le stress numérique (trop d’écrans, notifications, sollicitations permanentes) peut mimer les troubles attentionnels. En pratique, ces “faux” troubles s’améliorent dès que la famille impose des périodes sans écran, ou un environnement de travail calme et structuré. Dans le cas d’un TDA/H authentique, la gêne persiste partout : à l’école, dans la vie quotidienne, hors connexion, et même lors d’activités plaisantes.

Il y a donc un vrai enjeu de repérage, pour ne pas “fabriquer” des diagnostics. C’est important, car l’étiquette “TDA/H” est lourde à porter. Elle implique des aménagements scolaires, parfois une prise en charge médicamenteuse, et souvent un sentiment d’être “différent”.

Les pièges de l’auto-diagnostic et des tests en ligne

Internet regorge de “quiz TDA/H”. Tentant, sur le coup. Mais ils restent de simples guides. Un vrai diagnostic nécessite un professionnel. Dans la région de Liège, beaucoup de familles consultent après un test Google alarmant, sans savoir que leur enfant a peut-être besoin… d’un simple rythme plus calme.

Ne vous laissez pas piéger. Les outils de repérage sont des lampes-torches, rien de plus. Ils aident, mais ne remplacent pas l’échange clinique.

Si le doute persiste, une prise de contact avec une NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER est la meilleure première étape. Guidez-vous aussi avec cette ressource sur la prise en charge du TDA/H à Liège.

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

Pistes concrètes pour réduire le multitâche et soutenir l’attention (parents et enseignants)

On a dit ce qu’il ne fallait pas faire : promouvoir le multitâche comme modèle. Maintenant, place aux solutions réelles, vécues au quotidien, à l’école ou en famille, pour aider enfants et ados à reprendre la main sur leur attention.

1. Prioriser une tâche à la fois. Cela semble simpliste, mais c’est un bouleversement. Au lieu d’imposer “finir tes devoirs pendant que tu manges”, on instaure une règle : une activité après l’autre. “D’abord tu termines tes exercices, ensuite tu relis le français.” Cette progression linéaire construit l’endurance attentionnelle.

2. Réduire les distractions numériques. Ici, pas de miracle. Coupez le Wi-Fi pendant les devoirs, éloignez les téléphones (dans une autre pièce), privilégiez les ressources papier. Ce n’est pas rétrograde. C’est essentiel. Sur le terrain, cela change tout. Les 10 premières minutes sans portable sont difficiles. Après, la concentration revient.

3. Structurer l’environnement. Le cerveau aime les repères. Un coin bureau, même petit, rangé, avec une check-list réelle (“maths, français, poésie…”), c’est déjà un pas de géant. À l’école, des enseignants mettent en place des “bandeaux” de tâches : terminer une case à la fois, cocher, passer à la suivante. Un enfant TDA/H y trouve un filet de sécurité.

4. Fractionner le travail. On oublie le mythe de “devoirs d’une traite pendant deux heures”. Le cerveau d’un jeune “décrocheur” atteint vite son quota. Proposez 20 minutes d’effort, puis une pause active (verre d’eau, quelques pas dehors, respiration). Mieux vaut quatre séances courtes très efficaces, que deux heures de lutte, avec les larmes à la clé.

5. Valoriser les progrès. “Bravo, tu as réussi à rester concentré 10 minutes de plus que d’habitude !” Adapter l’exigence au progrès, pas à la perfection. Cela encourage, renforce la confiance, fait baisser la pression. C’est souvent le petit déclic.

6. Ruser avec les outils adaptés. Certains enfants TDA/H profitent de minuteries visuelles, de time-timers, de pictogrammes ou d’agendas colorés pour baliser le temps. N’hésitez pas à consulter un professionnel pour tester ces outils. Des sites comme le point sur le QI des enfants expliquent aussi comment s’articulent ces stratégies selon le profil de l’enfant.

7. Ouvrir le dialogue, sans juger. Le récit direct d’un adolescent de Seraing : “Je me sens idiot, tout le monde y arrive sauf moi…” Ces mots reviennent souvent. Ils montrent combien la pression est forte, la culpabilité grande. Un bon accompagnement, en psychologue ou en neuropsychologue, commence par cette étape : déculpabiliser et poser des mots clairs. Le problème ne vient pas de l’enfant. L’environnement, les habitudes, l’école, la société jouent un rôle énorme.

8. Solliciter des aménagements scolaires adaptés. En Belgique, le Plan d’Accompagnement Individualisé (PAI) peut offrir du temps supplémentaire, des pauses aménagées, ou l’utilisation d’outils numériques adaptés. Les établissements scolaires aux alentours de Liège connaissent bien ces dispositifs. Un neuropsychologue, en lien avec l’équipe pédagogique, formalise les demandes. L’enfant retrouve du souffle.

9. S’informer pour agir vite. Ne restez pas seuls : des ressources existent. Ici, une info utile sur la logopédie pour les enfants concernés. Souvent, langage et attention forment une alliance fragile : si l’un flanche, l’autre suit.

10. Dédramatiser : c’est un chemin, pas une course. Le cerveau de l’enfant se développe lentement. Certains raccrochent rapidement, d’autres prennent la tangente avant d’y revenir. L’essentiel est d’accompagner, pas d’imposer. Et d’accepter, parfois, le besoin d’un cadre.

Troubles attentionnels : quand consulter, qui consulter, et comment agir concrètement ?

Vous vous reconnaissez dans ce tableau ? Ou vous voyez votre ado, votre élève, votre nièce ? À quel moment franchir le pas d’une consultation en neuropsychologie ?

Les indicateurs principaux, à ne pas négliger :

  • Les difficultés persistent malgré la mise en place de solutions (routines, moins d’écrans, pauses…)
  • Le malaise s’installe à l’école (baisse des résultats, refus d’aller en classe, isolement social)
  • L’enfant exprime une souffrance réelle (“je suis nul”, “je ne comprends rien”, “je ne fais jamais assez bien”)
  • La famille s’épuise, perd patience, ou se dispute fréquemment à cause des devoirs
  • L’enseignant, l’orthophoniste ou l’équipe éducative s’interrogent sur la situation

Une évaluation chez un ou une neuropsychologue formé(e) aux troubles développementaux permet alors d’établir :

  • Un diagnostic précis, différenciant les différents troubles (TDA/H, anxiété, dépression, hyperactivité…) ;
  • Des conseils personnalisés, en fonction du profil de l’enfant, de ses points forts, de ses fragilités ;
  • Un plan d’accompagnement, adossé au vécu familial et scolaire ;
  • Si besoin, une orientation vers d’autres professionnels : orthophoniste, logopède, médecin spécialisé.

À ce stade, il ne suffit plus d’espérer une évolution “en grandissant” ou d’attendre que la situation “se tasse d’elle-même”. Un trouble persistant doit être accompagné.

La bonne nouvelle : la prise en charge progresse beaucoup, surtout en Belgique. Les familles ne sont plus seules. Des réseaux de professionnels s’appuient sur les recommandations internationales, des groupes de paroles se forment, les enseignants sont mieux sensibilisés. Cela soulage tous les acteurs.

À Esneux, à deux pas de Liège, la NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER accompagne les jeunes et leur famille tout au long du parcours. Son conseil souvent répété : “L’important est d’agir tôt, sans honte ni peur. Mieux vaut consulter pour rien, que de passer à côté d’une vraie difficulté.”

À l’inverse, de plus en plus d’enseignants sont formés. Ils apprennent à détecter rapidement les signes du trouble attentionnel, à proposer des adaptations simples (feuilles à interligne large, consignes orales et écrites, pauses planifiées). Cela crée un cercle vertueux. L’enfant gagne en motivation, la classe retrouve un climat plus apaisé, la famille respire.

Le suivi, lui, doit s’adapter. Le travail du neuropsychologue ou du psychologue s’effectue sur plusieurs axes :

  • La remédiation cognitive (exercices ciblant attention, organisation, mémoire de travail) ;
  • L’accompagnement aux devoirs (méthode d’apprentissage, routines, gestion du temps) ;
  • Le conseil parental (outils simples, aides visuelles, coaching familial) ;
  • La coordination avec l’école, pour aménager concrètement la vie scolaire.

Et surtout, la régularité. Comme toute rééducation, ce n’est pas l’intensité une semaine, mais le suivi dans la durée qui construit progressivement une nouvelle façon de fonctionner.

La neuropsychologie d’aujourd’hui ne se cantonne plus à “détecter des troubles”. Elle vise à révéler des potentiels, encourager les progrès, apaiser les familles. Trop longtemps, ces enfants ont été accusés d’être “paresseux”, “mal élevés”, “dans la Lune”. Aujourd’hui, ils trouvent leur place, grâce à un réseau solide et bienveillant.

L’école doit marcher main dans la main avec les familles et le secteur médical. Sans cela, le risque d’exclusion scolaire ou d’échec augmente considérablement. Mais avec les bons relais, voici ce qui change :

  • L’enfant découvre qu’il n’est pas “foutu”, mais qu’il fonctionne autrement.
  • Les familles s’allègent d’une culpabilité injuste.
  • L’école adapte ses exigences, tout en maintenant l’ambition.

Il ne s’agit pas de “demander moins”. Mais de demander autrement. C’est une évolution de mentalité, un pas vers l’École inclusive.

Au fond, soutenir les jeunes face aux troubles attentionnels, c’est leur donner les clés pour traverser l’époque du foisonnement, du bruit, du multitâche… et en sortir grandis.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mon enfant souffre vraiment d’un trouble de l’attention ?
La distinction se fait par l’observation sur la durée : si les difficultés persistent dans tous les contextes (à la maison, à l’école, pendant les loisirs), malgré des adaptations, il est recommandé de consulter un neuropsychologue spécialisé. Un diagnostic professionnel évaluera s’il s’agit d’un TDA/H ou de stress lié au multitâche.

Quand faut-il consulter un psychologue pour des troubles de l’attention ?
Il est conseillé de consulter si votre enfant rencontre des échecs répétés à l’école, manifeste de la souffrance, ou si la situation provoque des tensions importantes dans la famille. Mieux vaut prendre rendez-vous tôt pour poser un diagnostic précis et éviter des complications scolaires ou émotionnelles.

Pourquoi le multitâche est-il néfaste pour l’attention des adolescents ?
Le multitâche sollicite constamment le cerveau, qui alterne rapidement entre différentes tâches sans vraiment les accomplir efficacement. Résultat : fatigue, erreurs, mémoire altérée, et sentiment de surmenage chez les jeunes, particulièrement ceux déjà fragilisés par un trouble attentionnel.

Faut-il supprimer totalement les écrans pour améliorer la concentration des enfants ?
Pas besoin de tout interdire : l’essentiel est d’organiser des périodes sans écran lors des devoirs et des apprentissages, pour permettre au cerveau de se concentrer sur une tâche à la fois. Un cadre clair, des pauses adaptées et une gestion équilibrée des écrans donnent généralement de bons résultats.

Références scientifiques :

Barkley, R. A. (2011). "Controlling the uncontrollable: ADHD and the regulation of attention." Psychological Bulletin.
Résumé : Cette revue montre que le TDA/H implique un déficit de l’autorégulation attentionnelle, aggravé par des environnements très sollicitants.

Loh, K. K., & Kanai, R. (2016). "How has the Internet reshaped human cognition?" Neuroscientist.
Résumé : Les auteurs démontrent que l’usage intensif du numérique favorise la dispersion de l’attention, en particulier chez les jeunes cerveaux.

Kirkorian, H. L., et al. (2009). "Media and Young Children’s Learning." The Future of Children.
Résumé : Cette étude détaille l’impact négatif du multitâche médiatique sur les apprentissages et la rétention d’informations chez l’enfant.

Lissak, G. (2018). "Adverse physiological and psychological effects of screen time on children and adolescents: Literature review and case study." Environmental Research.
Résumé : L’auteur synthétise les preuves scientifiques du rôle des écrans dans la survenue de troubles du sommeil, d’anxiété et de baisse attentionnelle.

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