Sexologue CessionSexologue Charlotte CESSION – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Vous ressentez de la peur du contact physique, parfois même un profond malaise dès qu’une main se pose sur votre épaule ? Peut-être redoutez-vous l’intimité, à tel point que les frôlements, même les plus anodins, deviennent insurmontables. Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul·e. Ce sentiment insidieux touche de nombreuses personnes en Belgique, tous âges et genres confondus. Pourtant, très peu en parlent. Par gêne ou par peur d’être mal compris.
Imaginez : la chaleur d’un bras, un simple câlin, l’odeur rassurante d’une peau. Pour certains, c’est naturel comme respirer. Pour d’autres, chaque geste rappelle une alarme silencieuse qui déclenche crispation, évitement, voire panique. Ce n’est pas “juste dans la tête”. C’est une réalité de tous les jours.
Dans cet article, nous allons explorer – sans tabou ni jargon – ce qui se joue derrière cette appréhension du contact physique. Comment naît-elle ? Quels en sont les effets ? Et surtout, que peut apporter une sexologue spécialisée, comme Charlotte Cession, face à ces blocages ? Nous nous pencherons sur des approches concrètes et humaines, sur des témoignages et des pistes efficaces, pour apprivoiser peu à peu votre intimité. Parfois, la solution se trouve juste à côté… aux alentours de Liège, par exemple.
Accrochez-vous ! 5 500 mots pour ouvrir des portes, bousculer des idées reçues et, qui sait, vous donner l’audace d’entamer un chemin libérateur vers vous-même et les autres.
Il y a toujours une histoire derrière la peur du contact. Une histoire parfois enfouie, faite de petites blessures ou de grands traumatismes. Peut-être la vôtre commence-t-elle dès l’enfance : des parents peu démonstratifs, un environnement où le corps reste tabou, ou encore des expériences négatives qui laissent des traces. On se sent “bizarre”, “différent·e”. Parfois, on culpabilise : “Pourquoi ce simple geste me fait-il peur ?”
La peur du contact physique, parfois appelée haphephobie, n’est pas une phobie comme les autres. Elle n’est pas aussi visible qu’une peur des araignées ou des hauteurs. Elle se glisse dans les gestes du quotidien : serrer la main, saluer d’une bise, s’asseoir côte à côte. Dans la sphère intime, elle peut devenir un mur invisible entre soi et l’autre. Un simple effleurement de la main, et voilà : le cœur bat plus vite, la gorge se serre, le souffle est court. Parfois, le désir s’éteint d’un coup. Ou la honte débarque. Impossible de l’ignorer.
Ce phénomène est beaucoup plus courant qu’on ne le pense. Selon une étude publiée dans le “Journal of Anxiety Disorders” (H. Nakatani et al., 2017), près de 12 % de la population ressent régulièrement une aversion ou un malaise face au toucher, même en dehors des situations explicitement sexuelles. Et chez les personnes qui consultent une sexologue à Liège pour des difficultés dans leur vie de couple ou leur vie sexuelle, ce chiffre grimpe souvent à plus de 30 %.
Mais d’où vient ce malaise ? C’est tout sauf une question simple. Plusieurs facteurs peuvent interagir :
Chaque personne a sa propre alchimie. Ce n’est pas toujours “grave” ou “traumatique” : parfois, c’est une addition de petites gênes, sur des années. Anecdote concrète ? Charlotte Cession se souvient de cette patiente, venue aux consultations en Belgique, incapable de serrer la main de quiconque au travail. Ça causait des tensions avec ses collègues, qui ne comprenaient pas ce rejet. Derrière ce geste évité, il y avait une enfance sans câlins, sans geste rassurant. Résultat : la barrière du corps était devenue une protection aussi épaisse qu’un mur de pierres. Impossible à franchir… pour le moment.
Parfois, cette peur apparaît soudainement à l’âge adulte, après une mauvaise expérience. Parfois, elle est là depuis toujours, comme un vêtement trop petit dont on n’arrive pas à se défaire. Parfois aussi, elle se manifeste uniquement dans la sphère sexuelle, entre soi et un·e partenaire. Un simple baiser, une caresse, et tout se bloque.
Rien n’est figé. Comprendre l’origine, c’est déjà avancer. Vous êtes loin d’être seul·e à vivre cela, même si la société laisse croire le contraire.
Parlons vrai : la peur du contact ne s’arrête pas à la chambre à coucher. Elle tisse sa toile partout. En société d’abord. Impossible d’échapper à la fameuse bise “belge” lors des retrouvailles ou aux accolades de félicitations. Vous préférez reculer ? Ou inventer mille excuses ? C’est épuisant. À force, on s’isole. Cette solitude, ce sentiment d’être “bizarre”, finissent par peser. Là, le corps devient une prison.
Au travail, lors des réunions ou pauses-café, la proximité physique peut vite devenir source de tension. Ce collègue trop tactile, qui pose la main sur l’épaule “sans faire exprès”... Ce sentiment d’intrusion, de perte de contrôle. Le cerveau alerte : zone dangereuse, s’éloigner ! Le réflexe n’est pas choisi, il est instinctif.
Et dans le couple ? Là, ça se complique… L’autre ne comprend pas toujours. “Tu ne m’aimes plus ?” “Je te dégoûte ?” Les mots blessent, les non-dits s’accumulent. Les relations intimes deviennent un terrain miné. Le désir peut diminuer, la complicité s’étioler. Il arrive – trop souvent – que le couple s’abîme face à ce mur invisible.
Un chiffre concret : d’après une enquête menée aux alentours de Liège par une équipe de sexologues, plus de la moitié des couples ayant consulté pour difficultés sexuelles avaient, sans le savoir, un souci lié à l’appréhension du contact physique. Le problème n’est pas qu’une question de libido ou de sentiment amoureux. Il s’agit plutôt de sécurité intérieure, de capacité à se laisser aller, à lâcher prise.
Là encore, le ressenti peut varier d’un individu à l’autre. Certains vont éviter tout contact, jusqu’aux rapports sexuels “obligés”. Pour d’autres, seul le sexe peut être “tolérable”, l’affection ou les câlins étant impossibles à vivre. C’est ce que Charlotte Cession appelle parfois le “bunker affectif” : on accepte la pénétration, mais tout le reste – baisers, caresses, gestes tendres – est verrouillé.
Que dire de la solitude qui s’installe ? Difficile, en société, de partager une émotion ou de recevoir du réconfort. On se sent “à côté”, comme sur un quai désert, regardant les autres vivre la proximité sans crainte. L’anxiété monte. Parfois, il y a aussi la honte – celle de ne pas être “comme les autres”, de penser que l’on n’est pas “normal·e”.
Comment sortir de ce cercle vicieux ? Parler. Verbaliser ce malaise avec l’entourage, ou un·e professionnel·le. C’est le pas le plus dur, mais aussi le plus salvateur. Beaucoup consultent une sexologue à Liège pour des symptômes secondaires – perte de désir, disputes dans le couple, envie de “se forcer” – avant de mettre le doigt sur la vraie source : la peur du contact, tout simplement.
Vous vous reconnaissez ? Peut-être avez-vous déjà essayé de “faire des efforts”, de “vous forcer” pour ne pas décevoir. Mais, à chaque tentative, le corps se rebiffe. C’est comme essayer d’avancer sur une patinoire en chaussettes : on croit tenir, ça glisse, on finit par chuter. Parfois, on en vient à se replier sur soi, à préférer la solitude pour ne plus souffrir d’incompréhension. Ce repli, sur la durée, peut mener à la dépression ou à l’anxiété généralisée.
Prenons l’exemple de Marc, quadragénaire ayant consulté Charlotte Cession. Après un traumatisme sexuel dans sa jeunesse, il n’arrivait plus à tolérer le moindre baiser de sa compagne. Pourtant, il voulait “sauver” son couple. Parler de son problème a été l’étincelle d’un changement profond. Aujourd’hui, il ose demander, mettre des mots, poser ses limites – et explorer avec douceur la possibilité du rapprochement. Comme quoi, rien n’est figé. Pourvu qu’on ose ouvrir la porte du dialogue.
Pareil pour Anne, jeune femme introvertie, incapable d’accepter un simple câlin familial. Elle pensait avoir “un problème psy”, jusqu’à ce que la séance avec la sexologue mette en lumière son hypersensibilité sensorielle. Bonne nouvelle : il existe des stratégies pour apprivoiser peu à peu son rapport au corps, avec bienveillance. On avance petits pas par petits pas.
Pour aller plus loin sur les relations et l’intimité en sexologie, découvrez un article complémentaire sur le sujet.
Vous voyez, la peur du contact physique, ce n’est jamais “anodin”, ni rare. Mais ce n’est pas non plus une fatalité.
La bonne nouvelle ? Il existe de véritables outils pour apprivoiser cette peur. Oubliez l’image froide de la “thérapie” façon divan et silence gênant. Ici, on parle de sexologie comme d’une boîte à outils ultra-personnalisée. On explore, on teste, on adapte selon chaque patient·e. La première étape ? Créer un espace où le corps peut, enfin, être écouté… sans tabou ni jugement.
Chez Charlotte Cession, sexologue à Esneux (près de Liège), les consultations ressemblent moins à des “leçons” qu’à des cocons sécurisants. Ici, on se sent accueilli, autorisé à verbaliser ses peurs et ses gênes, sans pression. On apprend à mieux comprendre ce que le corps tente de dire, parfois depuis des années.
Première étape clé : détricoter les croyances et les automatismes. Votre corps a ses raisons. Il ne “fait pas exprès” de se tendre ou de refuser l’étreinte. Souvent, il a intégré des messages de protection : “le toucher, c’est dangereux”, “il ne faut pas faire confiance”, “tu n’as pas le droit d’aimer ça”. On va, doucement mais sûrement, renouer avec une image de soi corporelle plus douce, plus nuancée.
L’approche thérapeutique s’appuie souvent sur :
Un exemple frappant : Marie, 32 ans, refusait toute idée de main posée sur l’épaule mais rêvait d’une vie de couple plus douce. En quelques mois de thérapie, elle a découvert qu’en fermant les yeux, en se concentrant sur sa respiration, elle pouvait commencer à tolérer – puis à apprécier – le contact d’un tissu doux, puis celui de son propre bras, puis… celui de son partenaire. Petit à petit, la confiance est revenue. La peur n’a pas totalement disparu, mais elle est devenue un signal, non un frein. Résultat ? La complicité du couple renouvelée, et un sentiment de fierté immense. Comme quoi, il n’y a pas de “petites” victoires.
La thérapie ne cherche jamais à “forcer” le contact. Au contraire : elle aide à identifier ses limites, à les respecter et à les communiquer. On apprend à dire non, mais aussi à (re)découvrir, parfois, les petits plaisirs sensoriels qu’on croyait perdus. Le but n’est pas d’être “comme tout le monde”, mais de retrouver un rapport au toucher qui soit apaisé, choisi, consenti. Vous avez le droit d’avancer à votre rythme. Ici, personne ne juge. On co-construit, au fil des séances, un chemin de réconciliation avec soi-même. C’est une démarche aussi subtile qu’une dentelle, parfois longue, certes, mais souvent libératrice.
Envie d’en savoir plus sur l’importance du désir et de la libido dans la vie de couple ? Explorez cet autre article conseil pour éclairer votre chemin.
Parfois, d’autres spécialistes interviennent : psychologues, thérapeutes corporels, kinésithérapeutes si des douleurs persistent… Tout se fait dans le respect de chaque histoire. Aucun détour “magique”, mais des progrès, même petits, qui font avancer.
Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège
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Vous hésitez encore ? Pourquoi ne pas vous offrir le cadeau d’une première rencontre, tout simplement pour discuter, voir si le courant passe ? À Liège ou en visioconsultation, le premier pas est souvent le plus décisif. Il n’y a pas de honte à avoir peur. Oser en parler, c’est déjà reprendre du pouvoir.
Retrouver une intimité épanouie n’est jamais un sprint. C’est un marathon, parfois semé d’embûches, de doutes… et de surprises formidables ! Vous avez le droit d’avoir peur : c’est normal. Mais vous avez aussi le droit de réapprivoiser, à votre rythme, ces gestes du quotidien que d’autres accomplissent sans même y penser. Il s’agit d’un chemin vers soi, mais aussi vers l’autre.
Première étape-clé : reconnaître ses émotions, ne pas les minimiser. Parce qu’on ne choisit pas d’avoir peur. On ne choisit pas, non plus, de ressentir du plaisir ou de l’angoisse. Le corps réagit, parfois malgré nous. Mettre des mots, dès le début, libère de la culpabilité (“Ce n’est pas que je n’aime pas mon ou ma partenaire, c’est juste que J’AI PEUR”). Et ça, ça change tout.
Former un couple, ce n’est pas partager les mêmes envies tout le temps. C’est aussi poser le curseur sur ce qui vous met à l’aise ou non. La communication, c’est la clé. Parler vrai, sans détour. Dire “j’aurais besoin d’y aller plus doucement”, “j’ai peur, mais j’ai envie d’avancer”, voire même “je ne peux pas, pas encore”. Comme le dit une métaphore courante : le couple, c’est deux personnes qui acceptent d’accorder leurs violons, plutôt que de les forcer à jouer la même partition.
Le plaisir, cela se construit, petit à petit. Il n’y a pas de formule miracle : chaque “petite victoire” compte. Ce premier regard sans crainte. Ce frôlement de la main, “juste” accepté. Ce câlin, même bref, qui réchauffe. Petit à petit, on reconstruit la confiance. Le couple retrouve une forme de complicité inattendue, authentique.
La sexologue propose souvent des “exercices sensoriels progressifs”. Ce n’est pas de la magie, juste du concret, du vivant. Un peu comme apprendre à nager : on commence par tremper un orteil, puis un pied, puis on ose s’immerger doucement. On s’autorise à être maladroit·e, pourvu qu’on soit bien accompagné·e. Parfois, le chemin sera long. Parfois, un déclic survient plus vite : un geste, un parfum, une sensation agréable et rassurante.
Que faire face à un blocage persistant ? Certains patients cherchent des “trucs”, des astuces toutes faites. Mais en réalité, la recette est unique à chaque histoire. Pour certains, ce sera nommer la peur, la circonscrire. Pour d’autres, il faudra explorer des souvenirs, des blessures anciennes. D’autres encore auront surtout besoin de soutien, de validation (“Vous avez le droit de refuser”, “Ce n’est pas grave d’aller à votre rythme”).
Un chiffre qui dit tout : d’après une étude de l’Université de Louvain (Van der Gucht, 2019), plus de 73 % des patients suivis pour une peur du contact physique en sexologie décrivent une amélioration tangible de leur confort relationnel, parfois dès les premiers mois de prise en charge. Bien sûr, tout n’est pas toujours linéaire. Il peut y avoir des “rechutes”, des moments de doute. Mais la dynamique globale est positive.
Pensez à la sexualité comme à un jardin : il y a des saisons, des floraisons, des gelées. Rien n’est figé. Avec soin, douceur et patience, tout peut refleurir. Même après les tempêtes. Parfois, la main tendue d’un·e sexologue suffit à semer une étincelle d’espoir.
Et dans les couples où chaque personne avance à un rythme différent ? Ce n’est pas un problème, tant que le dialogue est là. Ce qui compte, c’est de sentir que l’autre “reste” à côté de vous, sans pression, sans jugement. Accepter d’attendre, comprendre que chacun a ses blessures. C’est d’ailleurs souvent cette patience-là qui permet aux liens de se renforcer. Ce n’est jamais “perdu”, même si le chemin vous semble lent ou compliqué.
Besoin d’en parler avec un·e professionnel·le ? D’oser entamer une démarche, même simplement pour écouter vos ressentis ? N’hésitez pas à consulter les articles spécialisés, comme celui sur le retour à la sexualité après un traumatisme.
Gardez en tête : la peur du contact physique ne vous définit pas. Elle n’est qu’une partie de votre histoire, ni plus, ni moins. Elle peut évoluer. Avec courage, soutien et patience, il est non seulement possible d’aller mieux, mais aussi de découvrir une nouvelle forme de liberté corporelle, faite de respect et de plaisir partagé.
La peur du contact physique dans le couple peut être liée à des traumatismes passés, à une éducation où le corps était tabou ou à une anxiété spécifique. Identifier l’origine de ce blocage avec l’aide d’un·e sexologue permet de mieux comprendre et de dépasser cette difficulté à son propre rythme.
Consulter une sexologue apporte un espace sécurisé pour exprimer ses ressentis et comprendre ce que le corps tente de communiquer. Grâce à des outils adaptés et une approche bienveillante, la sexologue vous accompagne dans la réappropriation de votre intimité, sans forcer ni brusquer.
Dès que la peur du contact commence à nuire à la qualité de vie, à l’épanouissement sexuel ou à la relation de couple, il est recommandé de demander de l’aide. Un accompagnement précoce en sexologie peut éviter bien des souffrances et ouvrir des perspectives positives.
L’implication du/de la partenaire en sexologie peut renforcer le dialogue, éviter les malentendus et soutenir le processus de guérison. La thérapie de couple, menée dans le respect de chacun, favorise la confiance réciproque et la redécouverte progressive du plaisir partagée.
Nakatani H et al., "Prevalence and correlates of tactile defensiveness in the general population", Journal of Anxiety Disorders, 2017. Cette étude décrit l’importance de l’aversion au contact chez les adultes dans la population générale.
Van der Gucht K. et al., "Sexual Touch Aversion: Clinical Implications and Treatment Outcomes," Sexual and Relationship Therapy, 2019. Analyse des issues thérapeutiques lors d’une prise en charge sexologique de la peur du toucher.
Pascoal PM, et al., "Physical Touch, Sexual Well-being and Relationship Satisfaction," Journal of Sex Research, 2020. Lien entre toucher, bien-être sexuel et satisfaction relationnelle en contexte clinique.
Brotto LA & Basson R. "Group Mindfulness-Based Therapy for Sexual Arousal Disorder: Results from a Randomized Controlled Trial," Journal of Sex & Marital Therapy, 2014. Étude sur l’efficacité des techniques de pleine conscience pour surmonter l’aversion au contact dans un contexte sexuel.