Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491/34.89.76
La trahison amoureuse, qu’il s’agisse d’une infidélité découverte ou d’une perte de confiance abîmant le lien, compte parmi les chocs émotionnels les plus violents qu’une personne puisse traverser. Face à cette blessure intime, se pose la question lancinante : comment se relever de la douleur, renouer avec soi et, éventuellement, retisser une relation apaisée, tant avec autrui qu’avec son propre corps ? Pour les personnes vivant aux alentours de Liège ou en Belgique, la proximité d’un soutien professionnel spécialisé s’avère précieuse. Une sexologue, telle que Charlotte Cession, propose un accompagnement spécifique lors d’une rupture consécutive à une trahison, abordant à la fois les conséquences psychologiques, émotionnelles mais aussi la santé sexuelle et les questionnements identitaires qui émergent fréquemment dans ce contexte.
En consultation, les patients rapportent souvent un sentiment d’effondrement total, où les certitudes sur soi, sur l’autre, et même sur leur désir s’évaporent ou se déforment. Ces bouleversements ne s’arrêtent pas aux larmes et à la peine : ils impactent la capacité à ressentir du plaisir, la confiance dans le corps et dans la parole, parfois même la capacité à imaginer une nouvelle histoire intime. Comprendre les mécanismes profonds de la trahison et ses effets sur la sexualité est indispensable pour retrouver l’équilibre personnel à long terme. C’est ce cheminement, mêlant science, sensibilité clinique et outils concrets, que cet article propose de détailler, à travers quatre grandes étapes du parcours thérapeutique après la trahison amoureuse.
Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491/34.89.76
La trahison amoureuse ne se limite jamais à un simple “fait”. Elle s’inscrit dans la profondeur de notre histoire personnelle, de nos croyances sur l’amour et de notre confiance naturelle envers autrui. Lorsque l’on consulte suite à une tromperie, une rupture brutale ou la révélation d’un mensonge majeur, la première étape thérapeutique consiste à reconnaître l’ampleur du choc psychique : choc de la rupture de confiance, remise en question de toutes les interactions passées, sentiment d’injustice ainsi que perte de repères émotionnels. Pour la sexologue, il s’agit avant tout d’offrir un espace sécurisé où l’intensité de la souffrance puisse s’exprimer, sans jugement, et d’en décoder ensemble le sens.
Plusieurs dimensions de la vie intime volent alors en éclats. Cliniquement, on observe fréquemment une spirale : troubles du sommeil, crises d’angoisse, perte d’appétit, voire épuisement. Mais un élément crucial, souvent tû ou honteusement dissimulé, perturbe la sphère sexuelle. La trahison attaque la sensation de désir, réduit l’estime de soi, peut conduire à une aversion au toucher ou, au contraire, à des conduites sexuelles à risque cherchant à combler le vide d’amour ressenti. La personne trahie oscille alors entre deux risques : soit geler ses émotions et se couper de toute sensualité, soit s’y perdre désespérément, sans y retrouver ni paix ni plaisir.
Sur le plan scientifique, de nombreuses études ont établi que la trahison déclenche des mécanismes comparables à un stress post-traumatique (PTSD). Les zones cérébrales associées à la douleur physique sont activées, y compris lors de la simple évocation de la trahison (Voir cet article). Cette douleur se double d’un sentiment d’humiliation, d’effondrement narcissique, voire de dépersonnalisation. Il est donc essentiel, en sexologie comme en psychologie, de valider ce vécu, d’en explorer en douceur la genèse, d’en contextualiser l’impact sur la vie sexuelle passée et future.
Des motifs spécifiques de consultation dominent alors : “Je n’ose plus faire confiance”, “je me sens sale, indigne d’amour”, “je ne supporte plus qu’on me touche, même de manière amicale”, ou au contraire “j’ai besoin de prouver que je plais, que je peux séduire à nouveau”. L’enjeu, pour la personne trahie, est de déconstruire le mythe selon lequel elle serait responsable de l’infidélité ou du mensonge de l’autre. La culpabilité, la honte, l’auto-dévalorisation sexuelle sont des freins majeurs à la reconstruction : travailler sur la clarification des rôles, mais aussi sur la représentation de soi dans le champ de la sexualité, constitue le cœur de la première phase thérapeutique.
Les consultations auprès d’une sexologue, en particulier à Liège ou dans d’autres grandes villes, permettent en outre d’aborder des questions plus spécifiques : quel impact la trahison a-t-elle sur la capacité à ressentir du désir ? Jusqu’où la rupture a-t-elle impacté l'image corporelle ? Est-il normal d’éprouver colère, tristesse ET une forme de besoin de connexion physique malgré la blessure ? L’accompagnement vise alors à distinguer ce qui appartient à la relation qui vient de s’achever, à l’histoire personnelle, et les chemins d’apaisement possibles.
Dans les premiers temps post-rupture, la sexologue propose parfois des exercices d’auto-observation : tenue d’un carnet émotionnel, repérage des pensées récurrentes à propos du sexe et de l’attirance, exploration en douceur de ses ressentis sensoriels. L’objectif n’est pas de “passer à autre chose” précipitamment, mais de commencer à se réapproprier l’intimité subjective, celle qui existe au-delà du partenaire devenu source de douleur. C’est le socle sur lequel pourra s’engager, ensuite, la réparation profonde.
Une fois le choc émotionnel apprivoisé, la deuxième étape du cheminement thérapeutique consistera à explorer les besoins fondamentaux qui subsistaient sous le trauma : besoin de tendresse, d'estime, de sécurité émotionnelle, de reconnaissance dans l’intimité. Pour bon nombre de personnes, la trahison a laissé un vide qui ne se limite pas à l'absence du partenaire, mais touche jusqu’à la capacité à ressentir du plaisir, à dialoguer avec son propre corps et ses aspirations profondes. L'accompagnement effectué par une sexologue est alors d'une aide précieuse, notamment pour oser remettre des mots sur le manque, questionner les schémas répétitifs, mais également s’autoriser à poser de nouveaux désirs.
Ce travail ne se réalise pas du jour au lendemain. L’étape centrale : apprendre à identifier ce qui relève de blessures anciennes réactivées par la trahison, et ce qui appartient à la relation spécifique concernée. L’approche sexologique, conjuguée à la dimension psychologique, propose plusieurs leviers :
Un point fondamental émerge alors : la sexualité n’est ni un dû, ni une obligation à l’issue d’une rupture. Il est courant, notamment dans certaines régions comme en Belgique où l’on valorise la discrétion des sentiments, de taire ses envies ou, au contraire, de “se forcer” à relancer une vie sexuelle pour prouver quelque chose à soi-même ou à l’ex-partenaire. Or ce rapport de force intérieur ne mène qu’à un surcroît de violence envers soi. L’écoute de la temporalité intime, la possibilité d’explorer son identité ou son orientation sexuelle avec l’aide bienveillante d’un.e sexologue (Voir cet article connexe), constituent des clés majeures de réappropriation de son histoire corporelle.
Dans sa pratique à Liège, Charlotte Cession utilise également des outils issus de la sexothérapie : exercices de focalisation sensorielle, dialogues intérieurs, mises en situation symboliques (gestes, rituels de “fin de deuil”), invitant à voir la rupture non comme la fin de l’intimité, mais comme l’occasion de se reconnecter à ce qui fait plaisir, ici et maintenant. Cela passe par l’acceptation émotionnelle, la capacité à oser les gestes vers soi, parfois à retrouver la masturbation, la rêverie, sans honte ni contrainte morale.
Bien entendu, la temporalité de ces retrouvailles varie selon l’histoire de vie, la durée de la relation, et l’intensité du traumatisme. Dans certains cas, la sexologue peut proposer quelques séances complémentaires autour de la gestion du stress et du sommeil, tant il est impossible de recréer du désir sans un corps apaisé. D’autres axes, comme le questionnement identitaire (“Qui suis-je si je ne suis plus ‘en couple’ ?”) pourront également émerger et constituer un pan spécifique du travail thérapeutique.
Les patients ressortent souvent de cette étape avec un regain de confiance, même si fragile, et, plus important encore, avec une autorisations à la nouveauté : nouveauté de ses désirs, de ses représentations, de ses routines. Cela libère progressivement du carcan de la trahison, sans pour autant gommer la mémoire de l’épreuve traversée. Il s’agit donc d’intégrer la blessure dans l’histoire de vie, mais de ne plus s’y réduire.
La troisième étape du parcours thérapeutique concerne la restauration active de la confiance. Après une rupture marquée par l’infidélité, la difficulté à croire, en soi ou en autrui, devient souvent paralysante. C’est un point central en sexologie, car la sécurité psychique conditionne l’aptitude à s’abandonner, à ressentir du plaisir, à formuler des demandes, ou à s’ouvrir à une nouvelle rencontre. Pour bon nombre de patients, cette période est aussi celle d’une peur du « retour du même », c’est-à-dire la hantise de retomber dans une nouvelle relation défaillante.
L’accompagnement proposé par une sexologue telle que Charlotte Cession vise alors à explorer ces blocages, sans minimiser leur ancrage dans le réel. Cela passe, d’abord, par la reconnaissance de ce que la confiance a signifié dans la relation précédente : était-elle inconditionnelle ? Était-elle le fruit de dialogues ouverts ? Ou était-elle octroyée « par défaut », voire imposée ? On travaille alors au repérage des non-dits, des signaux faibles qui auraient pu alerter sur le déséquilibre relationnel. Il ne s’agit ni de culpabiliser, ni de ressasser, mais de reprendre le pouvoir sur ses critères de confiance.
Du point de vue sexologique, la perte de confiance s’accompagne fréquemment de troubles sexuels secondaires : diminution du plaisir (anorgasmie, troubles de l’érection…), aversion ou au contraire impératif de validation (“Il/elle doit me prouver…”, “je dois me rattraper”). Dans ces situations, la thérapie agit sur plusieurs leviers :
Un autre aspect fondamental porte sur l’attachement et la capacité à s’engager. Lors d’une rupture douloureuse, surtout pour les profils dits « anxieux-évitants », le réflexe de repli ou, au contraire, la quête éperdue de relations superficielles semblent prévaloir. Or seule une replongée progressive dans la confiance – ce qui s’appuie sur des expériences positives, du temps, et un accompagnement clinique – permet de réparer l’image de l’intimité : image bien souvent abîmée par la croyance subséquente que “tous les partenaires sont potentiellement dangereux”.
Là encore, le rôle de la sexologue à Liège, ou en Belgique plus largement, est d’accompagner la reconstruction sans brûler les étapes. Certaines personnes bénéficient également d’un travail autour du pardon – pardonner à l’autre pour se libérer, ou, le cas échéant, se pardonner à soi ses choix, ses croyances, ses silences. Ce pardon n’est ni obligatoire, ni universel, mais il fait sens pour nombre de patients qui sentent qu’ils ne retrouveront pas la tranquillité sexuelle sans cette étape symbolique.
De façon complémentaire, la question du consentement “éclairé” et du développement de nouveaux rituels peut s’intégrer : par exemple, réinventer le rythme des rapports, instaurer de nouveaux cadres, réapprivoiser la nudité, retrouver la joie des petites caresses sans pression de performance. Ces micro-changements s’avèrent souvent décisifs dans la relance du désir et dans la restauration de la complicité future.
Une fois les étapes d’apaisement et de réparation enclenchées, une ultime étape, non moins cruciale, s’impose : oser être de nouveau acteur/actrice de son histoire intime. Il ne s’agit plus de survivre à la trahison, mais bien de “vivre après”, d’accueillir la possibilité de nouveaux désirs, de nouvelles pratiques – et, pourquoi pas, de nouveaux modèles relationnels, parfois radicalement différents de ceux que l’on connaissait auparavant.
Cette réappropriation de soi passe souvent, en sexologie, par un travail d’ouverture sensorielle et d’exploration des fantasmes. Après une rupture où la confiance a explosé, il est fréquent que les patients aient du mal à définir ce qu’ils/elles aiment vraiment, ou à reconnaître de nouveaux appétits. L’idée n’est pas d’imposer une norme, mais de favoriser, via la parole, la réflexion et parfois l’expérimentation, une reprise du contrôle sur son scénario amoureux et sexuel. Ainsi, la sexologue propose d’interroger : “Qu’avez-vous envie d’essayer, mais que vous n’aviez jamais osé demander ?”, “Quels désirs repoussaient-vous par peur de l’autre ?”, “Sous quelles conditions pourriez-vous renouer avec la confiance corporelle ?”
Souvent, ces séances ouvrent sur une profonde libération : des femmes et des hommes admettent alors ne jamais s’être réellement interrogés sur leur érotisme propre, à l’écart des attentes du/de la partenaire déchu.e. La créativité, la lenteur, le jeu, la réinvention du plaisir, redeviennent alors accessibles. Les outils sexologiques (mindfulness, focus sur la respiration, exercices de masturbation consciente, partage au sein d’un groupe ou d’ateliers…) restaurent progressivement la connexion entre fantasme, sensation et réalité – et, ce faisant, réinstallent l’envie d’innover dans le rapport à l’autre et à soi.
Dans certains cas, notamment lors d’une perte de plaisir dans le couple liée à la routine, une rupture sert de tremplin à la redécouverte de territoires inexplorés. Ce peut être le moment d’oser la sexualité en solo, d’imaginer explorer sa créativité corporelle, d’effectuer un travail parallèle sur l’image de soi, ou de se permettre la nouveauté dans le choix des partenaires futurs.
La thématique de la reconstruction, dans la consultation sexologique, s’accompagne également d’une réflexion sur l’environnement social et les normes de genre. Après une trahison, l’entourage fait parfois pression pour “oublier” ou “se remettre en couple”. Or, le travail thérapeutique de fond consiste avant tout à faire émerger son propre désir, son style de relation privilégié, ses limites. Pour certaines personnes adultes, la rupture marque enfin l’autorisation à s’émanciper d’héritages familiaux pesants ou de modèles restrictifs, et donc à se donner pleinement le droit de choisir.
Enfin, il ne faut jamais négliger l’importance du réseau : avoir près de soi un ou une professionnelle formée, attentive aux enjeux spécifiques de la sexualité post-traumatique, fait toute la différence sur la durée. À Liège, à Esneux ou dans des villes de province, la disponibilité des consultations individuelles ou de groupe permet d’éviter de s’enfermer dans le silence ou l’auto-blâme. La dynamique du groupe, lorsqu’elle existe, permet en outre de comparer ses avancées, de valider ses doutes, et d’envisager la reconstruction sous l’angle de l’entraide émotionnelle.
La thérapie post-trahison n’est donc ni courte, ni linéaire. C’est un atelier intime où, à son rythme, chacun.e retrouve une voix, un geste, une capacité à dire oui – ou non ! – à ses futures expériences intimes. C’est dans ce mouvement que renaissent la confiance, la complicité et, ultimement, la joie d’aimer de nouveau… mais différemment.
Comment réagir juste après une trahison amoureuse ?
Il est important de ne pas agir dans la précipitation : laissez-vous du temps pour reconnaître et exprimer vos émotions, sans vous juger. Consulter un professionnel, comme une sexologue à Liège, peut aider à éviter l’isolement et à poser les premiers jalons d’une reconstruction émotionnelle saine.
Pourquoi la trahison impacte-t-elle autant la sexualité ?
La trahison affecte la confiance et l’estime de soi, deux piliers essentiels pour vivre une sexualité épanouie. Elle peut entraîner une perte de désir, des troubles liés à l’image corporelle, ou au contraire, des tentatives frénétiques de retrouver du plaisir pour combler le vide affectif.
Quand consulter une sexologue après une rupture difficile ?
Il n’y a pas de délai universel : dès que la souffrance semble insurmontable, ou lorsque la vie sexuelle et relationnelle en souffre durablement, il est utile de consulter. Un accompagnement spécialisé permet d’éclairer les différents aspects de la blessure et de retrouver confiance et désir.
Faut-il pardonner pour pouvoir reconstruire sa sexualité ?
Le pardon n’est pas une obligation ; chacun avance à son rythme, selon ses besoins et ses valeurs. Pour certaines personnes, pardonner permet de se libérer du passé ; pour d’autres, c’est la compréhension de la blessure et le respect de soi qui favorisent la reconstruction.
1. Gordon KC, Baucom DH, Snyder DK. "An integrative intervention for promoting recovery from extramarital affairs." Journal of Marital and Family Therapy, 2004. Résumé : Cette étude détaille des stratégies thérapeutiques spécifiques pour aider les couples à récupérer suite à une infidélité.
2. Atkins DC, Baucom DH, Jacobson NS. "Understanding infidelity: correlates in a national random sample." Journal of Family Psychology, 2001. Résumé : L’article analyse l’impact émotionnel et sexuel de l’infidélité sur les individus et les facteurs influençant la reconstruction.
3. Maner JK, Rouby DA, Gonzaga GC. "Automatic in-group bias as a mechanism for the social benefits of conflict." Journal of Personality and Social Psychology, 2008. Résumé : Ce papier explore la dynamique de groupe et la nécessité de réseaux de soutien post-crise, y compris après une rupture.
4. Whisman MA. "The association between depression and marital dissatisfaction." Marital and Family Therapy, 2001. Résumé : L’auteur met en évidence la forte corrélation entre chocs psycho-affectifs et symptômes de dépression, avec focalisation sur la sexualité.