NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER SolennNeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
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Un enfant qui bouge beaucoup, qui a du mal à attendre son tour ou qui coupe la parole : qui n’a jamais vu ça ? Mais parfois, cette agitation ne s’estompe pas. Même les moments de calme ressemblent à de petits orages à l’intérieur. Les parents, eux, s’inquiètent. Faut-il s’alarmer ou accepter que leur enfant soit juste “plein de vie” ? Distinguer un tempérament vif du Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH), c’est parfois toute une histoire.
Le TDAH touche officiellement 3 à 5 % des enfants d’âge scolaire. À Liège et ailleurs, les familles croisent souvent ce terme. L’agitation, c’est bien plus que « ne pas savoir tenir en place ». Il s’agit d’un mélange : l’enfant a du mal à se concentrer, il agit avant de réfléchir, il s’éparpille. Mais où commence la “normale agitation” et où commence la souffrance qui nécessite une prise en charge ? Parfois, des enseignants rapportent : “Votre fils ne tient pas assis, il répond sans lever la main, il semble ailleurs.” Dans d’autres cas, c’est à la maison que le constat se fait.
En Belgique, de plus en plus de parents s’interrogent : “Est-ce normal ? Est-ce moi qui stresse trop, ou un vrai problème se cache-t-il ?” Le diagnostic n’est pas simple. Les enfants évoluent, mûrissent. Les petites bêtises répétées peuvent venir d’un manque de maturité, de fatigue, d’angoisses. Pourtant, si ces comportements gênent la vie quotidienne (école, amis, famille) sur plusieurs mois, l’alerte n’est pas à sous-estimer.
Imaginez un enfant en classe : il gigote sur sa chaise, se balance, touche ses crayons, interrompt la maîtresse. “Arrête de bouger !” dit-on. Pour lui, c’est comme si son cerveau avait oublié le bouton « pause ». Ce n’est pas de la mauvaise volonté : c’est plus fort que lui.
L’impulsivité, ce n’est pas qu’une question de mouvement. C’est aussi une parole qui fuse sans filtre, une difficulté à attendre, à différer la satisfaction. On parle souvent d’agir “d’abord, réfléchir ensuite”. Certains se mettent en danger par imprudence, par exemple en traversant la route sans regarder. Et derrière tout ça, il peut y avoir de l’incompréhension, de la frustration et des disputes, à la maison ou à l’école.
La vie de famille s’en trouve chamboulée. Les parents se sentent parfois coupables : “Ai-je raté quelque chose ?”, ou épuisés : “Je ne sais plus comment faire”. Quand les efforts éducatifs ne suffisent plus, il est temps de demander de l’aide, mais vers qui se tourner ?
Les psychologues spécialisés pour enfants et adolescents sont en première ligne. Leur objectif : comprendre, démêler et aider. Parce que chaque enfant mérite d’être compris, au-delà des étiquettes.
Parfois, on aimerait avoir une loupe magique. Une loupe pour voir « ce qui se passe vraiment » dans la tête de son enfant. C’est un peu le rôle du bilan neuropsychologique. Mais attention : ce n’est ni un simple test de QI, ni un interrogatoire. C’est une approche fine, humaine, qui permet de comprendre comment l’enfant perçoit, traite et utilise l’information.
Concrètement, quand arrive-t-on à cette étape ? Souvent lorsque l’entourage rencontre des limites. La famille ne sait plus comment gérer l’énergie de l’enfant, les enseignants pointent de fréquentes difficultés d’attention, l’enfant lui-même souffre de son comportement (“Je n’y arrive pas, je suis nul…”). Faire un bilan ne signifie pas forcément qu’il y aura un TDAH au bout du compte. Il sert à objectiver, à “décortiquer” le fonctionnement de l’enfant : attention, mémoire, organisation, flexibilité mentale, mais aussi gestion des émotions et impulsivité.
En quoi ça consiste ? C’est un ensemble d’entretiens, de questionnaires et d’épreuves standardisées. Le psychologue rencontre l’enfant mais surtout ses parents (et/ou enseignants). On explore l’historique, les antécédents, le quotidien. Puis viennent les tests adaptés à l’âge de l’enfant : certains à l’oral, d’autres à l’écrit ou en manipulation. C’est ludique, jamais angoissant. Pour certains, c’est presque un jeu !
Les tests de QI pour enfants sont très connus, certes, mais le bilan va beaucoup plus loin. Il mesure :
La neuropsychologue fait alors le lien entre les observations de terrain (école, maison) et les résultats objectifs des tests. Parfois, on découvre des forces insoupçonnées (“Il retient tout ce qu’il entend !”), parfois des fragilités passent enfin au premier plan (“Ce n’est pas du laxisme, c’est un vrai trouble de l’attention.”). Cette cartographie précise oriente la suite : accompagnement, aménagements scolaires, parfois traitement.
Aux alentours de Liège, beaucoup de familles ont trouvé dans cette évaluation une lumière, un réconfort. On cesse de culpabiliser. Vous vous demandez si ce type de bilan est adapté à votre enfant ? Parlons-en. Les consultations s’adaptent : chaque enfant est unique, chaque histoire mérite écoute et respect.
Un bilan peut aussi écarter d’autres troubles qui "imitent" le TDAH. Le psychologue check chaque aspect : anxiété, difficultés scolaires, troubles du langage… Pour bien diagnostiquer, il faut tout passer au crible. En cas de doute entre TDAH ou anxiété, d’ailleurs, un éclairage précieux est proposé dans cet article du réseau sur la distinction entre TDAH et anxiété chez l’enfant.
Vous l’aurez compris, le bilan neuropsychologique agit comme une boussole. Il éclaire le chemin, là où les parents et profs avancent parfois à l’aveugle. Arriver au bon diagnostic, cela peut tout changer. Car nommer ce que vit l’enfant, c’est déjà lui donner une chance d’aller mieux.
Comment ça se passe, concrètement ? Après l’évaluation, la neuropsychologue rédige un compte-rendu complet. En langage simple, il fait le lien avec le quotidien. Pas de jargon pour embrouiller, mais des phrases qui parlent aux parents. Par exemple, on expliquera que l’enfant “présente des difficultés à maintenir son attention lors de tâches longues, mais ses stratégies de compensation sont remarquables” ou encore qu’“une impulsivité marquée le freine dans ses apprentissages”.
En parallèle, les scores (respectant les normes d’âge) permettront d’objectiver les difficultés. Il ne s’agit pas juste de perceptions parentales : il y a des “preuves”. C’est là que réside la force du bilan, face à la subjectivité : il rend visible l’invisible.
Parfois, le diagnostic pointe vers un TDAH avéré. D’autres fois, on s’aperçoit que l’origine est toute autre (difficultés émotionnelles, troubles du sommeil, dyspraxie…). La neuropsychologue oriente alors vers les bons professionnels. L’objectif n’est pas de « coller une étiquette », mais d’ouvrir la porte du soutien adéquat. C’est particulièrement vrai dans des contextes scolaires exigeants comme ceux que l’on rencontre à Liège : bien diagnostiquer évite tant de frustrations inutiles.
L’équipe accompagnante s’élargit parfois : enseignants, logopèdes, psychomotriciens, médecins, psychologues. Chacun apporte sa pierre à l’édifice. Il n’est jamais question de travailler en vase clos. Par exemple, si des troubles du langage sont également suspectés, une collaboration logopédie-psychologie sera proposée.
Le bilan débouche enfin sur des recommandations : outils quotidiens, adaptation scolaire (ex : temps supplémentaire aux examens, disposition spéciale en classe), soutien parental, parfois orientation vers une médiation ou psychothérapie.
Psychologue enfants adolescents vous guide également dans ce maillage de professionnels. Parce que suivre la bonne boussole, c’est avancer plus sereinement.
Et une chose est certaine : rien n’est gravé dans le marbre. Le diagnostic d’aujourd’hui peut évoluer. Grandir, c’est aussi apprendre à connaitre et canaliser ses fragilités. Le but ? Mieux vivre au quotidien, à l’école comme à la maison. Sans exclure l’enfant, mais en l’incluant, avec ses différences.
Le rôle du psychologue ne s’arrête pas à la remise du rapport. Il accompagne, oriente, reste disponible pour ajuster. Parfois, un simple aménagement change tout. Parfois, il faut aller plus loin : suivi régulier, guidance parentale, explicitation des troubles à l’école, prise en charge pluridisciplinaire.
Madame Lebrun, maman de Simon, 10 ans, raconte : “J’étais à bout. A la maison comme à l’école, Simon ne tenait pas en place, ses devoirs étaient bâclés, il se faisait gronder. On me disait : il est trop gâté, il a sûrement besoin de plus de discipline. Mais j’avais l’impression qu’il ne pouvait pas faire autrement. Et puis, il pleurait parfois, se traitait d’idiot. On a vu Mme Solenn Pottier. Le bilan neuropsychologique a mis en évidence un vrai trouble attentionnel, mais surtout nous avons compris comment l’aider, comment ne pas l’enfermer dans des reproches constants. On a enfin respiré.”
Ce genre d’histoire, on en croise beaucoup. D’ailleurs, ce chemin d’évaluation n’est pas réservé à “ceux qui ont les pires difficultés”. Parfois, ce sont de petits signes, mais qui masquent un grand mal-être. Mieux vaut consulter tôt, éviter que la confiance en soi vole en éclats. Aux alentours de Liège, les familles témoignant du soulagement ressenti après un bilan bien mené sont nombreuses.
Ne laissons pas les enfants porter seuls le poids de leur différence. Nommer, c’est déjà avancer.
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Recevoir un diagnostic de TDAH, c’est un peu comme mettre un nom sur le vent qui chamboule la maison depuis des années. On se sent parfois soulagé, parfois démuni aussi (“Que faire maintenant ?”).
Première étape : expliquer à l’enfant. En des mots simples : “Ton cerveau va plus vite, il a du mal à ralentir. Ce n’est pas de ta faute.” On l’aide à reconnaitre ses atouts (créativité, énergie, humour), sans occulter ses obstacles. Car il y a aussi des forces, c’est parfois même surprenant. Les enfants avec TDAH ont souvent une imagination débordante, une capacité à penser “hors des clous”. Mais ils ont besoin qu’on canalise cette énergie. Le rôle du psychologue pour enfant et adolescent : accompagner dans ce recentrage, sans jamais brider la personnalité.
Deuxième étape : s’entourer. Les familles traversent parfois un vrai marathon administratif pour mettre en place les bonnes aides. Dossiers scolaires, coordination avec les professeurs, recherche de thérapeutes qualifiés… Parfois, il faut batailler pour obtenir une reconnaissance, expliquer (et réexpliquer) les besoins de son enfant. Un conseil : ne jamais rester seul. Des associations existent, des groupes de parole aussi. Parler avec d’autres parents, échanger des astuces concrètes, cela soulage souvent plus qu’un long discours théorique.
Troisième point essentiel : accepter que la route peut être sinueuse. Les progrès ne sont pas toujours linéaires. Les rechutes, les doutes (“Ai-je fait le bon choix ? Le traitement est-il adapté ?”) sont normaux. Avancer un pas après l’autre, sans culpabilité. Rappelez-vous, le TDAH n’est pas une fatalité : c’est une particularité, à apprivoiser. À chaque étape, le psychologue reste quelqu’un vers qui se tourner. Dans certains cas, une évaluation complémentaire sera nécessaire (par exemple, pour ajuster les aménagements scolaires).
Et si le bilan neuropsychologique écarte le diagnostic de TDAH ? Il ne donne jamais un “non” sec, mais propose des pistes : troubles des apprentissages, anxiété, difficultés émotionnelles… Il éclaire la famille sur l’origine du mal-être et indique la direction à prendre. Pour certains, ce sera une prise en charge de l’anxiété chez l’enfant, pour d’autres, une exploration des troubles scolaires, ou encore une guidance parentale adaptée.
Enfin, il existe en Belgique des réseaux spécialisés, des plateformes d’entraide, y compris pour signaler la souffrance des frères et sœurs, trop peu évoquée. Ils apportent ressources, idées concrètes, relais vers des professionnels de confiance.
Car il ne faut pas l’oublier : l’enfant porteur de TDAH n’est jamais “seul au monde”. Toute sa famille, toute son équipe éducative est touchée. Mais, avec les bons outils, il peut enfin révéler ses vraies couleurs.
Un dernier mot aux parents découragés : vous faites beaucoup, déjà. S’informer, consulter, demander un avis, ce n’est pas abandonner. Bien au contraire. Comme un phare dans le brouillard, le bilan neuropsychologique redonne une direction. À chacun son rythme.
Si vous vous retrouvez dans ces lignes, si vous cherchez « le déclic » pour avancer, osez franchir la porte d’un spécialiste. La première rencontre suffit parfois à sortir la tête de l’eau.
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Pourquoi faire un bilan neuropsychologique chez un enfant agité ou impulsif ?
Le bilan permet de distinguer une agitation “normale” d’un trouble de l’attention réel comme le TDAH. Il donne un diagnostic précis, éclaire les parents et oriente vers les meilleures solutions d’accompagnement.
Quand consulter un psychologue spécialisé pour un enfant montré agité à l’école ?
Dès que l’agitation ou l’impulsivité gêne significativement la scolarité ou la vie familiale, il est important de consulter rapidement, sans attendre la “catastrophe” scolaire ou relationnelle. Plus tôt le trouble est repéré, mieux il est pris en charge.
Comment se déroule un bilan neuropsychologique pour les enfants ou les adolescents ?
Le bilan comprend plusieurs rencontres : des entretiens avec l’enfant et ses parents, puis des tests adaptés (attention, mémoire, organisation). Ces épreuves sont ludiques, jamais scolaires, pour que l’enfant s’y sente à l’aise et compris.
Faut-il refaire un bilan neuropsychologique en grandissant ?
Oui, ces difficultés évoluent avec l’âge : un bilan peut être réactualisé pour vérifier les progrès, adapter la prise en charge et ajuster les recommandations. Un suivi continu optimise le bien-être de l’enfant ou de l’adolescent.
Pour approfondir :
La pression de la parentalité - Conseils pour les parents traversant des difficultés semblables.
Lien interne : Si vous soupçonnez un trouble du langage sous-jacent, découvrez le rôle de la logopédie chez l’enfant inattentif.
Barkley, R.A. (2015). "Attention-deficit hyperactivity disorder: A handbook for diagnosis and treatment." The Guilford Press. Un ouvrage de référence proposant un panorama complet de la définition, du diagnostic et de la prise en charge du TDAH.
Willcutt, E.G. (2012). "The prevalence of DSM-IV attention-deficit/hyperactivity disorder: A meta-analytic review." Neurotherapeutics, 9(3), 490–499. Cet article synthétise les données mondiales sur la fréquence réelle du TDAH chez l’enfant et l’adolescent.
DuPaul, G.J., & Stoner, G. (2014). "ADHD in the Schools: Assessment and Intervention Strategies." The Guilford Press. Un guide pratique sur l’évaluation neuropsychologique et les stratégies éducatives en milieu scolaire.
Cortese, S. (2020). "Pharmacologic and nonpharmacologic treatment of attention-deficit/hyperactivity disorder: Results from recent meta-analyses." Journal of Clinical Medicine, 9(2), 442. Ce résumé évalue les différentes pistes thérapeutiques, médicamenteuses et non-médicamenteuses, du TDAH à l’enfance et l’adolescence.