NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER SolennNeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Un enfant qui explose sans prévenir, hurle pour une simple remarque ou fond soudain en larmes… Vous trouvez cela familier ? De plus en plus de parents consultent pour ce type de réaction chez leurs enfants ou ados. Mais d'où vient vraiment cette tempête émotionnelle ? Pour beaucoup, la réponse réside dans un trouble trop souvent résumé au manque d’attention : le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité). Parlons d’un aspect moins connu mais essentiel du TDAH : la dysrégulation émotionnelle, ce volcan intérieur qui fait jaillir l’impulsivité.
Ce que vous allez lire va sans doute résonner. Il n’y a pas de leçon ici, juste une volonté de vous éclairer. Parce que non, ce n’est pas une question d’éducation ni de « caprice ». Et oui, il existe des clés concrètes pour mieux vivre avec ces montagnes russes émotionnelles.
Avant d’aller plus loin, mettons en avant une ressource locale. Si vous cherchez une aide spécialisée pour votre enfant éprouvant de telles difficultés, n’hésitez pas à contacter :
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Quand on parle de TDAH, on pense souvent à l’enfant « turbulent », celui dans la lune ou qui ne tient pas en place en classe. Mais ce trouble va bien plus loin. Le TDAH n’est pas seulement une histoire d’attention ou de concentration. Il s’agit d’un trouble neurodéveloppemental : en clair, certains circuits cérébraux, notamment ceux de la gestion des émotions, fonctionnent différemment. D’où une réactivité émotionnelle bien plus forte.
Selon les dernières estimations, 5 à 7% des enfants en Belgique seraient concernés. Imaginez, dans une classe de 25, deux élèves se débattent avec ce trouble, parfois sans même le savoir. D’autant plus que la psychologie pour enfants et adolescents montre que ces difficultés peuvent se présenter sous des formes très variées : agitation motrice, inattention mais surtout… impulsivité et gestion émotionnelle fragile.
Pourquoi ? Parce que chez ces enfants, la partie du cerveau qui filtre et régule les émotions – pensez à elle comme à un “garde-barrière” – est moins efficace. Résultat : l’émotion monte, submerge, explose parfois, sans que l’enfant puisse la moduler. On n’est plus dans le « simple » comportement difficile. C’est comme une cocotte-minute mal régulée, où la pression accumulée finit par sauter le verrou à tout moment.
La dysrégulation émotionnelle c’est ce qui fait passer un enfant du rire aux larmes, ou du calme à l’explosion, en une fraction de seconde. Ce n’est pas volontaire. Ce n’est pas du cinéma. L’enfant n’a tout simplement pas encore appris – ni acquis – les bons outils pour gérer cette intensité.
Vous avez remarqué que votre ado « pète un plomb » pour un simple refus ? Ou qu’il semble « hyper sensible » aux critiques, s’effondrant pour un petit 12/20 alors que ses efforts sont là ? C’est souvent la dysrégulation émotionnelle du TDAH qui s’exprime. En réalité, 7 enfants TDAH sur 10 présentent ces difficultés émotionnelles : colère soudaine, tristesse extrême, réactions à fleur de peau, ou crises spectaculaires. À Liège comme ailleurs, on ne compte plus les rendez-vous pour ce motif !
Chez le jeune, tout devient gros. Un désaccord mineur ? Ressenti comme une injustice totale. Un oubli ? Vécu comme une catastrophe. D’où le malentendu fréquent : tout cela ressemble à un comportement manipulatoire. Mais il s’agit bel et bien d’un trouble sous-jacent. Un article du site psychologue enfants adolescents TAGexplique d’ailleurs très bien ce phénomène, et les nuances à ne pas confondre avec une simple hypersensibilité.
Il faut le redire : la montagne russe des émotions n’est pas un choix. Le jeune TDAH voudrait bien s’adapter, mais son système de freinage « émotionnel » est fragile. Son impulsivité est souvent l’arbre qui cache la forêt : une immense difficulté à ralentir, à tempérer, à mettre des mots sur ce qui se bouscule à l’intérieur…
Rien n’est plus frustrant que de voir son enfant exploser alors que, dix minutes plus tôt, tout allait bien. Et pour l’entourage, cette imprévisibilité est souvent un casse-tête. Alors, comment détecter si ces débordements sont liés à un TDAH avec dysrégulation émotionnelle ?
Voici quelques signes qui ne trompent pas :
Pourquoi est-ce plus marqué chez les enfants et ados avec TDAH ? Parce que la gestion des émotions se développe dans le cerveau jusque tard – en fait, jusque 25 ans ! Et chez un jeune à profil TDAH, ce processus est ralenti. Les signaux d’alarme s’allument donc plus tôt et plus fort. Rien à voir avec un manque de volonté ou des « parents laxistes ».
Des études récentes confirment : la plupart des enfants TDAH gèrent mal la colère, la déception, la frustration. Leur cerveau est comme un circuit électrique où les disjoncteurs sautent facilement. Cela crée des tensions à la maison, à l’école ou dans les activités. Plus compliqué encore : le mal-être qui s’installe après coup ! L’enfant culpabilise, se sent exclu (« je suis nul », « je fais mal à tout le monde »), parfois harcelé. Vous avez déjà pensé ou entendu : « Mon enfant se met en danger avec ses réactions... » ? Il est temps d’oser en parler à un spécialiste.
En parler à qui ? Par exemple, une neuropsychologue spécialisée dans le développement de l’enfant, habituée à accompagner les familles, capable de réaliser un vrai bilan et d’aider à poser le bon diagnostic. Parce que, comme le montre le site TDAH ou anxiété chez l’enfant : comment ne pas se tromper de diagnostic, il n’est pas rare que la souffrance se cache derrière des comportements bruyants… ou des silences !
Un chiffre choc : selon la HAS, 50% des jeunes TDAH sans accompagnement développent un trouble de l’estime de soi. Cela peut mener à l’isolement, voire à la dépression. D’où l’importance d’agir !
On le répète sans cesse : « Il faut apprendre à se contrôler ». Facile à dire ! Mais, pour un enfant TDAH, la maîtrise émotionnelle, c’est comme vouloir freiner du pied sur une route gelée. Cela dérape malgré lui.
La dysrégulation émotionnelle n’est pas une affaire de caprice. C’est une histoire de câblage cérébral. Imaginez : dans le cerveau, les régions responsables des émotions – le fameux cortex préfrontal et l’amygdale – doivent travailler main dans la main. Quand un émotion monte (peur, colère, excitation), l’amygdale (le « détecteur d’alerte ») envoie des signaux très puissants. Le cortex préfrontal, lui, doit réguler, tempérer, faire redescendre la pression. Mais chez un jeune souffrant de TDAH, ce dialogue est perturbé. Le filtre saute, la vague émotionnelle submerge tout.
Résultat : impulsivité. Ce mot-clé est partout, tellement qu’on finit presque par l’excuser. Exemple : un ado qui réagit de façon incontrôlée à une remarque, balance une insulte, ou claque la porte. Il le regrette, bien souvent. Mais sur l’instant, c’est plus fort que lui. Plus fort que tout.
Plusieurs facteurs aggravent encore les choses :
Voilà pourquoi il ne faut jamais sous-estimer l’impact du quotidien. Parfois, c’est la rentrée qui fait déborder la coupe. Ou bien la fatigue du soir qui déclenche un tsunami. Ces crises ne sont pas un choix. Ce sont des appels à l’aide. Dès qu’on comprend cela, l’accompagnement change tout !
L’art de l’accompagnement ? Il ne s’improvise pas. Pour les familles et les enseignants, il faut parfois apprendre à décoder, à désamorcer. Il y a des erreurs fréquentes : blâmer, comparer, isoler. Pire : minimiser ou punir. Or, les études montrent que la bienveillance, la déculpabilisation, l’accompagnement éducatif spécialisé ont bien plus de résultats. Un article très lu sur le site la pression de la parentalité : déculpabiliser détaille d’ailleurs ces pistes, essentielles pour ne pas s’épuiser dans un cercle vicieux. Les familles aux alentours de Liège peuvent en témoigner : trouver le bon équilibre demande parfois du temps et de l’aide professionnelle ciblée.
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À ce stade, vous vous dites peut-être : D’accord, mais comment faire ? Est-ce qu’il existe des outils, des aides concrètes pour éviter que la maison devienne un champ de bataille ou que la confiance s’érode ?
Bonne nouvelle : oui, il existe de vraies solutions. Même si, on ne va pas se mentir, c’est un chemin parfois long, jalonné d’essais, d’erreurs, de découragements… mais aussi d’immenses progrès. Le plus important, c’est de ne pas rester isolé. Car la rééducation des émotions se travaille. C’est un peu comme réapprendre à marcher sur une jambe cassée : il faut du temps, de la méthode, et souvent un spécialiste.
Voici les outils et pistes validés par les spécialistes en neuropsychologie et psychologie de l’enfant :
Quelques astuces du quotidien, glanées auprès des familles suivies :
Du côté scolaire aussi, il y a du chemin à faire. Les enseignants, parfois dépassés, demandent de plus en plus souvent des conseils ou des formations sur la façon d’accompagner ces « élèves volcans ». Un article à lire : le rôle clé de la logopédie et des accompagnements à l’école. N’oublions jamais que soutenir les enfants TDAH, c’est prévenir l’échec et la rupture, pour eux comme pour leurs enseignants.
Pensez à faire le point régulièrement avec une équipe (infirmière scolaire, psychologue, éducateur). Cela permet d’éviter la spirale découragement – repli – crise – punition. Les professionnels spécialisés aux alentours de Liège sont formés pour vous soutenir : ils connaissent les astuces, les dispositifs d’aide, les relais efficaces selon chaque cas.
D’ailleurs, tous les enfants TDAH ne seront pas confrontés à la violence ou à l’exclusion. Avec un accompagnement personnalisé, nombre d’entre eux deviennent des jeunes adultes équilibrés, solides. Ils apprennent à apprivoiser cette intensité émotionnelle, et tirent parfois de véritables forces (créativité, intuition, résilience).
Enfin, sachez que le contexte familial compte : il existe parfois une composante génétique au TDAH. Autant dire qu’il n’y a pas de culpabilité à avoir. En Belgique, des réseaux de soutien et d’entraide existent – renseignez-vous régulièrement sur les forums, associations locales, groupes de parole. Consulter n’est pas un aveu de faiblesse. C’est un pas pour permettre à l’enfant d’apprivoiser ses orages intérieurs… et au parent de retrouver confiance.
Comment distinguer une crise de colère « normale » d’une dysrégulation émotionnelle liée au TDAH chez l’enfant ?
Une simple colère enfantine est passagère et adaptée à la situation. Mais dans la dysrégulation émotionnelle associée au TDAH, l’intensité de la crise, sa fréquence et le sentiment de perte de contrôle sont bien plus marqués, avec souvent des regrets juste après. Si ces réactions sont très fréquentes, disproportionnées et impactent la vie sociale ou scolaire, il est conseillé de consulter un professionnel.
Pourquoi mon enfant TDAH semble-t-il toujours en réaction, même pour de petites choses ?
Chez les jeunes avec TDAH, la régulation des émotions est altérée au niveau du cerveau, ce qui amplifie les réactions aux moindres frustrations. Une simple remarque, une attente imprévue ou un petit “non” peuvent générer une grande détresse ou une colère soudaine, car leur filtre émotionnel est moins efficace. Cette hypersensibilité n’est donc ni feinte, ni volontaire.
Quand faut-il consulter une neuropsychologue pour mon enfant qui présente des réactions impulsives ?
Dès que les émotions débordent très souvent et nuisent à la scolarité, aux relations sociales ou à la vie de famille, il est important d’agir. Une consultation permet de faire un point objectif, d’évaluer le trouble et d’obtenir des solutions adaptées pour l’enfant et la famille. Plus l’accompagnement commence tôt, meilleurs sont les pronostics sur l’estime de soi et la gestion émotionnelle.
Faut-il médicaliser chaque crise ou chaque impulsivité liée au TDAH ?
Non, la médication n’est jamais la première solution et n’est proposée que dans certains cas après bilan spécialisé. Le plus souvent, un accompagnement en psychologie, des outils d’apaisement et l’implication familiale suffisent à réduire considérablement les crises. La décision se prend toujours en équipe, jamais à la légère.
Barkley, R. A. (2015). Emotional dysregulation is a core component of ADHD. Journal of ADHD and related disorders, 1(1). Résumé : Cet article explique pourquoi la dysrégulation émotionnelle doit être reconnue comme essentielle dans le diagnostic du TDAH.
Shaw, P., Stringaris, A., Nigg, J., & Leibenluft, E. (2014). Emotion dysregulation in attention deficit hyperactivity disorder. American Journal of Psychiatry, 171(3), 276-293. Résumé : Les auteurs détaillent les bases cérébrales du TDAH et de la gestion émotionnelle chez l’enfant.
Surman, C. B., et al. (2013). Emotional impulsivity and ADHD: Implications for clinical practice. Journal of Psychiatric Practice, 19(3), 201-208. Résumé : La spirale entre impulsivité émotionnelle et retentissement sur le quotidien des enfants est explorée avec de nombreuses solutions pratiques.
Graziano, P. A., & Garcia, A. (2016). Attention-deficit hyperactivity disorder and children's emotion dysregulation: A meta-analysis. Clinical Psychology Review, 46, 106-123. Résumé : Une méta-analyse prouvant le lien essentiel entre TDAH, réactivité émotionnelle et retentissement scolaire/social.