NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER SolennNeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
Imaginez une journée ordinaire. L’école, une pile de cahiers, des crayons rangés. Mais, pour certains enfants, chaque minute sera une lutte. Une phrase entendue, déjà oubliée. Un dessin commencé, vite abandonné. Ils papillonnent d’une activité à l’autre, comme s’ils étaient à la fois là et ailleurs. Le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) touche aujourd’hui près de 5 % des jeunes enfants en Belgique, selon les études récentes. Mais comment savoir si ce que vit votre enfant n’est pas seulement de l’agitation passagère ?
Vous avez peut-être déjà entendu ces phrases : “Il ne tient pas en place !”, “Elle n’écoute jamais jusqu’au bout !” ou “Tout lui passe par-dessus la tête”. Ces expressions courantes masquent parfois la réalité d’un trouble neurologique authentique, qui va bien au-delà d’une simple “turbulence” ou d’un “manque de volonté”. Le TDAH, c’est une affaire de câblage du cerveau, pas d’éducation ratée. Et c’est là toute la difficulté : distinguer entre une énergie normale d’enfant, et les signaux d’alerte du trouble déficitaire de l’attention.
Voici les principaux symptômes qui doivent vous mettre la puce à l’oreille :
Ce cocktail de difficultés impacte autant la vie scolaire que la vie à la maison. Certains enseignants disent même : “On dirait qu’il ne nous entend pas !”. Mais ne vous y trompez pas : ce n’est pas de la provocation. C’est comme si un bouton “stop” faisait défaut dans leur tête : impossible de se poser, de rester branché, même quand ils essaient très fort.
La différence fondamentale ? La durée et la généralisation. Un enfant “exubérant” aura des pics d’agitation temporaire ; chez un enfant TDAH, les signes persistent depuis au moins six mois et s’expriment dans plusieurs contextes (école, maison, loisirs).
Certains parents s’inquiètent aussi de voir leur enfant rêveur, “dans la lune”, plutôt qu’agité. Là encore, il est question de TDAH, mais sans le moteur de l’hyperactivité. Il existe ainsi plusieurs formes : inattentive, hyperactive-impulsive, ou mixte. Les filles, par exemple, présentent souvent la forme du TDAH “rêveur”, qu’on repère moins facilement.
Il reste difficile pour les familles de discerner le “trop” du “normal”, surtout aux alentours de Liège où l’accès à un diagnostic précis est parfois compliqué. Les professionnels, comme un psychologue pour enfants ou un neuropsychologue, sont alors des alliés de taille.
Observer, noter, comparer les comportements dans différents lieux : voilà la première étape. Car plus tôt le diagnostic sera posé, plus efficacement nous pourrons aider l’enfant – et soulager le stress familial.
Ici, une consultation précoce change tout. Un psychologue pour adolescent peut utiliser des questionnaires, des tests objectifs et dialoguer avec toute la famille pour comprendre l’impact des symptômes. Une intervention sur-mesure s’élabore étape par étape.
NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
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Alors, d’où vient ce trouble ? Est-ce une mode, une fatalité, l’effet d’une alimentation trop sucrée ? Beaucoup d’idées reçues circulent. La réalité est plus nuancée. Le TDAH est aujourd’hui reconnu comme un trouble neurodéveloppemental. Il y a des changements dans certaines zones du cerveau, notamment celles qui gèrent l’attention, le contrôle de soi et l’organisation.
Imaginez un feu de signalisation. Chez les enfants TDAH, certains feux sont trop rapides ou ne passent pas au rouge au bon moment. Stylo en main, ils veulent « bien faire » mais leur capacité à freiner ou à filtrer les distractions fait défaut. Les scientifiques parlent d’un manque de dopamine, neurotransmetteur clé de la motivation et de la concentration. Voilà pourquoi le TDAH n’est pas qu’un problème d’éducation ou de “volonté” : il s’agit d’un vrai déséquilibre biologique. Cela n’empêche pas l’environnement d’y jouer un rôle, mais sans la base neurologique, aucune stratégie éducative ne peut tout résoudre.
Parfois, le TDAH se retrouve sur plusieurs générations. Les recherches disent : entre 70 et 80 % des cas auraient une origine héréditaire. Mais chaque histoire est unique. Certains enfants développent aussi des symptômes car ils ont connu des stress précoces, des difficultés prénatales ou des événements difficiles à la maison.
Attention, le cerveau d’un enfant TDAH n’est pas “cassé”, ni “paresseux”. Il fonctionne juste différemment. Ils sont souvent créatifs, capables d’imagination débordante, de répartie. Mais leur système d’attention est comme une radio capricieuse : la station change toute seule, sans prévenir. Pour eux, le simple fait d’écouter une consigne entière revient parfois à gravir une montagne.
Les conséquences du TDAH ne se limitent pas à l’école. Les conflits familiaux, le manque de confiance en soi, les crises de colère ou les refus d’obéir, peuvent vite prendre le dessus. Chaque matin peut devenir un parcours du combattant : “Habille-toi !”, “Va te brosser les dents !”, “Concentre-toi sur tes devoirs !”... Une véritable course de haies, où chaque consigne tombe dans le vide.
Si ces difficultés installent une détresse – pour l’enfant ou ses proches – il ne faut pas hésiter à agir. Il ne s’agit pas de mettre une “étiquette” à tout prix : le but est de comprendre pour mieux soutenir et alléger la souffrance. Les consultations en psychologie pour enfants et adolescents permettent d’évaluer la situation en profondeur : observations, bilans, échanges avec l’école, etc.
À ce sujet, certains s’inquiètent de l’âge minimum pour consulter. On peut débuter certaines évaluations dès l’âge de 6 ans, parfois même avant si les signes sont très marqués.
De nombreux parents craignent encore un peu la “psychologue”. Mais les choses évoluent. Aujourd’hui, la psychologue est avant tout une accompagnante, une traductrice du langage des enfants, une médiatrice qui aide la famille entière à retrouver le calme. Grâce à elle, on pose des mots sur ce qui semblait jusqu’ici inexplicable. On propose aussi des pistes concrètes, au quotidien.
C’est souvent à l’école que le TDAH se révèle de façon la plus criante. L’enfant peine à suivre, les résultats scolaires oscille... Les professeurs, parfois démunis, notent : “Attention dispersée”, “Travail non terminé”, “Impatience”, “Bavardages”. La boucle de l’échec se forme, insidieusement.
Mais avec un accompagnement adapté, l’école devient aussi un terrain d’apprentissage de la différence ! Voici plusieurs leviers pour transformer ce défi en réussite :
Concrètement, il s’agit de baisser la pression, de fractionner les demandes et de veiller à ce que l’enfant comprenne bien ce qu’on attend de lui. Un secret : mieux vaut 3 instructions bien comprises qu’une liste interminable de consignes perdues d’avance !
Le rôle de la logopédie peut aussi entrer en jeu si des difficultés de langage ou d’apprentissage se superposent au TDAH. Dans certains cas, une évaluation multidisciplinaire permet de proposer un accompagnement vraiment sur mesure.
L’école, ce n’est pas qu’une note sur un carnet. C’est là que l’enfant construit son estime de soi, sa capacité à interagir avec les autres, à se projeter dans l’avenir. Un enfant TDAH a besoin de sentir qu’il a droit à la réussite, à sa place parmi les autres, même si le chemin est différent.
Face au regard parfois sévère d’autrui, il arrive que les parents se sentent jugés. “Vous ne tenez pas votre enfant ?”, “Il lui faut juste plus d’autorité !”. Mais la stigmatisation ne fait qu’ajouter du poids. Savez-vous qu’environ un tiers des enfants TDAH présentent en parallèle une anxiété importante ? C’est un cercle vicieux : plus l’enfant a l’impression d’échouer, plus il se replie, s’agite ou se braque.
Des stratégies de relaxation, de gestion des émotions et d’entraînement attentionnel, souvent proposées par le psychologue pour adolescents à Liège, apportent un vrai soulagement lorsque l’école devient source de tension permanente. Passer par un psychologue spécialisé pour enfants permet d’élaborer des jeux d’attention, des histoires adaptées, des outils pour canaliser l’énergie.
Certaines familles choisissent aussi le suivi sous forme de groupes d’habiletés sociales, où l’enfant apprend à décoder, exprimer et réguler ce qu’il ressent. Un peu comme un entrainement sportif du cerveau !
Pensez à ne pas tout porter sur vos épaules. Le TDAH n’est ni “votre faute”, ni celle de l’enfant. C’est une autre façon d’être au monde, qui demande de l’adaptation, pas de la culpabilisation. Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, n’hésitez pas à consulter cet article sur la pression de la parentalité.
C’est LA question que se posent toutes les familles. “Mon enfant va-t-il devoir prendre des médicaments à vie ? Existe-t-il des alternatives ? Peut-on vraiment l’aider ?” Les réponses se personnalisent à chaque situation – il n’y a jamais de solution unique pour tous. Mais l’espoir est là, les stratégies existent.
Dans de nombreux cas, une psychothérapie de type TCC (thérapie cognitive et comportementale) constitue la base. Elle apprend à l’enfant à reconnaître ses difficultés, à s’organiser, à gérer les émotions et à déjouer “les pièges de l’impulsivité”. Un peu comme on apprend à faire du vélo ou à lire, il s’agit d’un entraînement régulier, fait de petits pas et de beaucoup d’encouragements.
Pour certains, le recours à des médicaments (psychostimulants comme la méthylphénidate) sera proposé. Il ne s’agit jamais d’un “cache-misère”, ni d’un “dopant”, mais d’une béquille temporaire, pour renouer avec la concentration. L’objectif est toujours d’envisager ce soutien dans une prise en charge globale, incluant la famille, l’école, et les intervenants spécialisés comme les bilans psychologiques.
Même avec un traitement médicamenteux, le suivi psychologique reste capital. On peut ainsi travailler l’affirmation de soi, l’estime et la gestion de la frustration. Un enfant qui se sent entendu et compris progresse toujours mieux.
Pour les familles, des ateliers de guidance parentale ont démontré leur efficacité. Ils sont animés par le psychologue pour adolescent et permettent d’apprendre à poser un cadre sans tomber dans le rapport de force : fixer peu de règles, mais les tenir, expliquer calmement, offrir des rituels… C’est un apprentissage parfois plus difficile que la théorie, on le sait bien ! On y découvre aussi qu’on n’est pas seuls à vivre cette réalité.
Une autre piste importante : favoriser l’activité physique régulière. C’est prouvé : le sport, la nature, le jeu dehors agissent comme une “décharge” pour l’hyperactivité et stimulent la concentration. Certains enfants TDAH sont des sportifs nés !
Si un doute persiste sur l’origine des difficultés de votre enfant, n’hésitez pas à consulter cet article : TDAH ou anxiété chez l’enfant : comment ne pas se tromper de diagnostic. Car d’autres troubles peuvent parfois se cacher derrière l’agitation ou l’inattention (anxiété, troubles des apprentissages, difficultés sociales…).
Quel que soit le chemin choisi, l’essentiel est d’écouter, d’observer et d’accepter que chaque enfant progresse à son rythme. Les progrès, même infimes, sont déjà des victoires.
Quelques astuces de psychologue spécialisé pour enfants au quotidien :
Un mot pour finir : gardez la persévérance. Le parcours n’est pas linéaire mais, entourés par des professionnels passionnés, vos enfants apprendront à transformer leur différence en force.
Comment savoir si mon enfant souffre réellement de TDAH ou s’il traverse juste une période agitée ?
L’important est d’observer si les symptômes (inattention, impulsivité, hyperactivité) sont présents depuis au moins six mois et dans plusieurs environnements (école, maison…). Si vous avez un doute, prenez contact avec un psychologue spécialisé qui pourra évaluer la situation sans jugement.
Pourquoi le TDAH semble-t-il plus fréquent aujourd’hui qu’avant ?
Le TDAH n’est pas plus fréquent, il est simplement mieux reconnu et dépisté grâce aux connaissances scientifiques et pédagogiques actuelles. Les outils d’évaluation se sont affinés et les familles, mieux informées, consultent plus tôt qu’auparavant.
Quand faut-il envisager une prise en charge psychologique pour mon enfant ?
Dès que les difficultés d’attention ou d’hyperactivité ont un impact significatif sur le bien-être de votre enfant ou de la famille (stress, échec scolaire, conflits, souffrance morale), il est utile de consulter. Un accompagnement précoce peut éviter beaucoup de découragement et aider l’enfant à trouver des solutions adaptées dès le début.
Faut-il obligatoirement recourir à un traitement médicamenteux pour le TDAH ?
Non. Le traitement du TDAH s’adapte à chaque situation : pour certains, un accompagnement psychologique et des adaptations scolaires suffisent ; pour d’autres, un traitement médicamenteux temporaire peut être proposé, uniquement si besoin et toujours sous avis spécialisé. L’essentiel est que votre enfant se sente compris et soutenu.
Barkley, R.A. – "Attention-deficit hyperactivity disorder: A handbook for diagnosis and treatment" – Guilford Press, 2014. Résumé : Ouvrage complet sur les bases neurologiques, les diagnostics et la prise en charge du TDAH chez l’enfant.
Safren, S.A. et al. – "Cognitive behavioral approaches to ADHD in children" – Child and Adolescent Psychiatric Clinics of North America, 2010. Résumé : Revue des stratégies thérapeutiques efficaces, dont les TCC, pour accompagner les enfants avec TDAH.
American Psychiatric Association – "Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fifth Edition (DSM-5)" – APA, 2013. Résumé : Manuel international de référence pour le diagnostic des troubles neurodéveloppementaux, dont le TDAH.
Faraone, S.V. et Biederman, J. – "Attention-deficit hyperactivity disorder: A worldwide perspective" – Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, 2005. Résumé : Article montrant la prévalence, l’origine multifactorielle et les parcours de soins dans différents pays.