NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER SolennNeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
TDAH adulte. Ces quatre lettres bousculent l’enfance, chamboulent l’adolescence, mais restaient longtemps murées derrière la porte de la vie adulte. Et si le Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité n’était pas qu’une question d’école ? De plus en plus d’adultes – parfois parents eux-mêmes – réalisent qu’ils n’ont pas “grandi de leurs difficultés”. La prise de conscience explose. À Liège, dans les cabinets spécialisés, certains racontent une même histoire : “On m’appelait rêveur, fainéant, dans la lune”. Mais aujourd’hui, on lève le voile. Le TDAH n’est pas un mythe réservé aux enfants.
Découvrons ensemble ce que le repérage tardif change dans le quotidien d’un adulte, l’importance d’un bon accompagnement neuropsychologique, et ce que cela implique quand on est parent soi-même, avec un enfant TDAH… ou non. Prêt(e) à lire la suite ? Peut-être vous reconnaissez-vous déjà dans ces lignes. Peut-être pensez-vous à un proche.
Psychologue pour enfants et adolescents : conseils, accompagnement, conseils de pros
En termes simples, le TDAH n’est pas le passager clandestin de l’enfance. Il se faufile, se dissimule, parfois jusqu’à l’âge adulte. Le problème ? Beaucoup d’adultes ont grandi sans diagnostic. Car on imaginait que l’hyperactivité, la distraction, les oublis, c’était juste “une phase”. En réalité, ce trouble du neuro-développement évolue.
Le TDAH a trois facettes principales : l’inattention (difficulté à se concentrer, oublis et désorganisation), l’hyperactivité (besoin d’agir, sensation “d’avoir un moteur dans le corps”) et l’impulsivité (agir sans réfléchir, parler trop vite). Un tiers des enfants voient leurs symptômes diminuer à l’adolescence, mais beaucoup - jusqu’à 70 % - restent concernés à l’âge adulte. Juste différemment : l’hyperactivité se “casse la figure”, l’esprit, lui, tourne encore plus vite. Ce n’est plus l’enfant qui court partout, mais l’adulte qui ressasse, zappe, commence mille choses sans finir. Aux alentours de Liège, nombre de patients consultent enfin, à 25, 35 ou 50 ans. Cette soudaine prise de conscience bouleverse parfois des vies entières.
Certaines femmes découvrent leur trouble seulement lorsque leur propre enfant est diagnostiqué. “On m’a toujours dit que j’étais juste dispersée…”. Les hommes, eux, culpabilisent d’avoir multiplié les “ratés”. Ces histoires se répètent, en Belgique comme ailleurs. La vie professionnelle, les relations de couple, la parentalité : tout se trouve impacté quand le cerveau peine à s’organiser.
Pourquoi tant d’adultes passent sous le radar ? Parce que les signes sont vus autrement. Au travail, la distraction est perçue comme du désintérêt. Les oublis comme de la négligence. On accuse la paresse, la lassitude, le “caractère tête en l’air”. La vérité : le TDAH n’a pas disparu, il s’est camouflé. Souvent, il s’accompagne d’anxiété, de troubles de l’humeur, d’épisodes dépressifs. Parfois même d’une sur-adaptation, fatiguante à la longue. Socialement, l’adulte TDAH se force, s’épuise à paraître “normal”, jusqu’à un burn-out, ou une souffrance silencieuse qui explose le soir, à la maison.
Un exemple qui revient partout : “Vous rangez votre salon en oubliant la cuisine, démarrez mille tâches, sans plus savoir pourquoi vous êtes venu dans telle pièce”. Ce n’est pas toujours de la mauvaise volonté. C’est le cerveau qui s’emmêle. Le TDAH agit comme “un ordinateur avec trop d’onglets ouverts : il rame, il bugue, et parfois tout se fige !”
trouble de l’attention ou du langage ?, la confusion est courante chez les enfants, mais tout aussi vraie chez les adultes. Une difficulté à rester concentré peut masquer un stress, une anxiété, ou inversement. D’où l’intérêt du repérage précis chez un professionnel formé.
Parfois, un test de QI est demandé pour exclure des troubles associés ou cerner un profil cognitif (souvent très hétérogène). Intrigué(e) ? Un test psychométrique réalisé chez un spécialiste peut être un premier pas.
Le TDAH adulte impacte l’organisation, la gestion du temps, le manque de motivation “de fond”. Beaucoup témoignent : “Je sais que je dois faire ça… mais impossible de m’y mettre”. Tout est comme “en brouillard dans le cerveau”. Souvent, la charge mentale explose : parents, travailleurs ou étudiants se sentent “débordés pour des choses que les autres font si facilement”. Et si ces “ratés du quotidien” étaient les pièces manquantes de votre propre histoire ?
NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
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Délai dans la remise des factures, oublis de rendez-vous, perte régulière de clés, procrastination… Ces tracas peuvent concerner tout le monde. Mais lorsque les oublis deviennent chroniques malgré les efforts, quand la charge mentale ne descend jamais, c’est là qu’il faut s’interroger.
Quelques signes classiques chez l’adulte TDAH :
Banal ? Pas tant que ça. Chez l’adulte, ces déséquilibres entraînent souvent : des tensions dans le couple (“tu ne retiens jamais ce que je te dis”), des échecs professionnels (“toujours à la bourre”), des difficultés parentales (“je n’arrive pas à organiser l’anniversaire de mon enfant, c’est trop pour moi”). On finit par douter de soi. Pire, beaucoup passent des années sans mettre de mots sur ce décalage. Comme si le cerveau fonctionnait “en marche arrière”.
La découverte du TDAH peut aussi survenir “par ricochet” : lorsqu’un parent ou les enseignants détectent dès la petite école des signes de trouble de l’attention chez un enfant. Une mère confie : “En remplissant le questionnaire pour mon fils, j’ai coché les mêmes cases… pour moi”. Ces situations sont fréquentes à Liège, en Belgique, mais aussi partout en Europe. Se faire dépister après 30 ans n’a rien de rare.
Mais prenez garde : un diagnostic tardif n’est pas synonyme de condamnation. Au contraire, il peut devenir un tremplin pour comprendre son histoire, retrouver une estime de soi, expliquer d’anciens échecs et, enfin, adapter son quotidien plutôt que de subir.
Trouver un neuropsychologue formé à la pratique adulte est important. Ces spécialistes – comme Solenn Pottier à Esneux – accompagnent aussi bien les adolescents que les adultes, dans une démarche de bilan complet et de suivi. Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas d’âge “limite”. Le cerveau d’un adulte TDAH fonctionne différemment, mais il reste capable d’apprendre, de mobiliser des stratégies et d’atteindre ses objectifs.
Pour tous ceux qui hésitent : non, ce n’est pas juste du “laisser-aller” ou du “caractère”. C’est un trouble du neurodéveloppement encore trop méconnu !
Le diagnostic tardif (parfois à la trentaine, la quarantaine ou plus) peut bouleverser un équilibre soigneusement construit. Oui, on peut vivre toute une vie sans mettre de mots sur sa différence. Mais à quoi sert un diagnostic, si ce n’est à changer sa relation à soi-même et, parfois, avec ses enfants ?
L’accompagnement neuropsychologique pour adulte diffère d’un suivi classique. Les consultations avec une neuropsychologue spécialisée, comme à Esneux (près de Liège), permettent un véritable bilan : évaluation des fonctions exécutives, attentionnelles, émotionnelles… C’est le premier pas.
Cette évaluation consiste à :
Contrairement à certains clichés, il ne s’agit pas d’un simple test QI, mais d’un véritable portrait du profil attentionnel. Ce bilan peut prendre plusieurs heures. À l’issue : un diagnostic partagé, mais aussi un plan d’accompagnement sur mesure.
Et après ? Selon chaque histoire, le professionnel propose un suivi neuropsychologique (rééducation cognitive, gestion du temps, stratégies d’organisation), un coaching, parfois une orientation vers un psychiatre pour un traitement médicamenteux, ou des séances de psychoéducation. Parfois, un travail de fond sur l’estime de soi est nécessaire, car “grandir avec un TDAH non reconnu, c’est avoir reçu toute sa vie le mauvais message”. Imaginez-vous vivre toute une existence à contre-courant, sans boussole.
L’accompagnement individuel va donc plus loin qu’une simple “aide aux devoirs” pour adulte. Il s’agit de :
Nombre de patients témoignent ainsi à Esneux : “Je comprends pourquoi j’ai galéré pendant 20 ans avec la paperasse. Ce n’était pas un manque de volonté.” Cette prise de conscience agit comme un effet domino. Certains retrouvent confiance, se repositionnent dans le monde professionnel, réinventent leur vie familiale. Il n’est jamais trop tard, littéralement.
Ce point touche particulièrement de nombreux parents. Le TDAH adulte ne s’arrête pas à la porte de la chambre parentale. Il colore la façon d’éduquer, de transmettre, d’aider… ou parfois de se sentir “à côté de la plaque”.
Certains adultes non diagnostiqués se découvrent porteurs du trouble lorsque leur propre enfant présente des signes : agitation à l’école, inattention, mauvaises notes, impulsivité. L’enquête familiale démarre souvent autour d’une table de psychologue pour enfant. La surprise ? Bien souvent, l’enfant hérite d’un parent TDAH, diagnostiqué ou non. Le TDAH n’est pas “juste une histoire d’enfant hyperactif”. Il est hautement héréditaire.
Ce facteur génétique interpelle. Si vous-même avez grandi “dans la lune”, vos difficultés actuelles ne sont peut-être pas du simple ressort de votre personnalité, mais de votre héritage neurologique. À l’inverse, certains adultes se sentent mal à l’aise dans leur parentalité : “Je voudrais être plus organisé, mais c’est au-dessus de mes forces.” Pas de honte à avoir : il existe des solutions.
Dans ce contexte, la demande d’aide s’adresse aussi à la psychologue parentalité : Comment organiser la maison quand on est soi-même dispersé ? Comment poser un cadre à l’enfant quand on a du mal à structurer ses propres horaires ? Les ateliers parentaux, l’aide à la gestion du temps, voire les groupes de parole, se multiplient. Tout ce qui permet de “désamorcer” la culpabilité et d’apprendre à voir le trouble autrement.
La pression parentale – très forte actuellement en Belgique – s’ajoute à la difficulté de “faire tout bien”. Pourtant, comprendre son TDAH adulte, c’est déjà un pas vers l’apaisement familial. On ajuste les attentes, on demande de l’aide plus facilement. Certaines familles découvrent ainsi une toute nouvelle harmonie en acceptant, ensemble, leur façon d’être “hors format”. Après tout, chacun avance à son rythme. Impossible de courir un marathon avec des lacets mal attachés, non ?
À noter : la reconnaissance du TDAH chez l’adulte peut aussi sauver des relations familiales malmenées par des années d’incompréhension. Un parent qui explique enfin son trouble à ses adolescents ouvre la porte à plus d’indulgence, à des stratégies partagées (agenda familial géant, rappels, routines).
Si vous vous sentez concerné, et que les difficultés s’accumulent en famille : ne restez pas seul. Bénéficier d’un accompagnement neuropsychologique adapté, c’est s’offrir la possibilité de ne plus souffrir en silence – et de montrer à ses enfants qu’il n’y a pas de honte à être “différent”. Grandir avec un TDAH adulte, c’est rester capable d’inventer sa propre trajectoire.
Pour aller plus loin, on peut aussi consulter un professionnel pour apprendre à poser un diagnostic différentiel lorsqu’un doute existe entre anxiété et trouble de l’attention chez l’enfant. À ce sujet, consultez TDAH ou anxiété chez l'enfant : comment ne pas se tromper de diagnostic ?.
On l’aura compris : le TDAH adulte chamboule bien plus que l’attention. Il modèle la gestion des émotions, l’estime de soi, la capacité à faire face au stress quotidien. Les conséquences peuvent être multiples : isolement, souffrance masquée, voire “passage à vide” professionnel ou familial.
S’adresser à une neuropsychologue expérimentée (comme à Esneux) permet un vrai dialogue autour des difficultés présentes et passées. Trop souvent, la souffrance est “invisible” — mal comprise par l’entourage. Un bilan posé, un diagnostic clair et explicatif, ce sont les premières clés pour sortir de l’impasse. Prendre rendez-vous, c’est aussi accepter un regard scientifique et bienveillant sur ses propres particularités.
Le plus important ? Oser franchir le pas. Beaucoup hésitent, par peur du regard, par manque d’informations, ou parce qu’ils pensent qu’“il n’y a plus rien à faire à trente, quarante ou cinquante ans”. C’est tout le contraire. Parfois, il suffit de comprendre “pourquoi” on fonctionne différemment pour pacifier une vie entière.
Voici quelques bénéfices concrets à la consultation neuropsychologique :
Pour finir, merci de vous souvenir : le diagnostic n’est pas une étiquette, mais un éclairage sur le fonctionnement d’un cerveau. Comme pour comprendre pourquoi une montre avance ou retarde, il faut regarder à l’intérieur et voir comment chaque pièce tourne différemment. Ne pas consulter, c’est rester toute sa vie avec un mode d’emploi incomplet.
Si vous, ou quelqu’un de votre entourage, vous sentez concerné·e, pourquoi ne pas en parler avec un/e neuropsychologue spécialisé/e ? C’est une démarche à la fois courageuse et libératrice.
En conclusion, le TDAH adulte n’est ni une fatalité, ni une fiction. C’est un compagnon invisible, parfois encombrant, mais qui peut finalement devenir un allié lorsqu’on apprend à l’apprivoiser avec la collaboration d’experts passionnés. N’attendez pas d’avoir touché le fond — osez demander de l’aide, il n’est jamais trop tard pour faire la paix avec son cerveau.
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Comment savoir si je suis concerné par le TDAH adulte ?
Si vous constatez des difficultés chroniques pour vous organiser, rester concentré, gérer vos émotions ou terminer vos tâches, il est possible que vous soyez concerné. Un bilan neuropsychologique est le meilleur moyen d’obtenir un diagnostic fiable et de comprendre précisément votre fonctionnement.
Faut-il consulter une neuropsychologue même pour un repérage tardif ?
Oui, il n’est jamais trop tard pour consulter : même à l’âge adulte, le repérage du TDAH peut transformer le quotidien et booster l’estime de soi. Une spécialiste saura adapter son suivi à chaque histoire, quel que soit l’âge du patient.
Pourquoi un accompagnement neuropsychologique est-il important après le diagnostic ?
Après un diagnostic, l’accompagnement permet de trouver des stratégies concrètes pour la gestion du temps, du stress, des émotions et améliorer sa qualité de vie au jour le jour. Cela aide aussi à prévenir l’épuisement ou la rechute.
Quand demander un bilan si son enfant ou son partenaire est diagnostiqué ?
Si vous reconnaissez chez vous ou un proche des signes similaires à ceux de votre enfant ou partenaire diagnostiqué, c’est le moment idéal pour demander un bilan. Cela permet de mieux comprendre les transmissions familiales et d’accompagner toute la famille.
Barkley, R.A., “Attention-deficit hyperactivity disorder: A handbook for diagnosis and treatment”, Guilford Press, 2015. — Une synthèse approfondie des diagnostics et traitements du TDAH tout au long de la vie.
Faraone, S.V. et coll., “The World Federation of ADHD International Consensus Statement: 2021 Update on the Science of ADHD”, Neuroscience and Biobehavioral Reviews, 2021. — Un consensus international sur la compréhension et l’accompagnement du TDAH adulte et enfant.
Kooij, J.S. et coll., “Diagnosing adult ADHD: An update on translation and validation of diagnostic tools”, European Psychiatry, 2019. — Article sur l’évaluation du TDAH chez l’adulte et la validation des outils diagnostiques.
Weyandt, L.L. & DuPaul, G.J., “ADHD in Adults: A Practical Guide to Evaluation and Management”, Springer, 2013. — Un guide pratique pour l’évaluation et l’accompagnement du TDAH adulte, utilisé en neuropsychologie clinique.