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Sexologue à Liège : Comment dépasser l'anorgasmie avec un accompagnement personnaliséSexologue Mme Bauwens

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33

Comment dépasser l’anorgasmie grâce à un accompagnement sexologique personnalisé ?

L’anorgasmie, ce mot souvent tabou, renvoie à un vécu intime et parfois douloureux : l’incapacité (ou la grande difficulté) à atteindre l’orgasme, malgré une stimulation suffisante. On n’en parle peu, ou mal. Pourtant, ce trouble sexuel touche plus de femmes qu’on ne le croit, et certains hommes aussi. Vous vous demandez peut-être… “Est-ce normal qu’il ne se passe rien, même quand tout a l’air de bien fonctionner ?” Ce silence, cette gêne, cette fausse normalité pèsent sur la qualité de vie, sur le couple, sur la confiance en soi. À Liège, comme ailleurs, les cabinets de sexologues reçoivent de plus en plus de personnes concernées par ce phénomène. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on peut y remédier.

À travers cet article, plongeons ensemble dans les dessous de l’anorgasmie. Démystifions ses causes, déconstruisons les idées reçues et surtout, découvrons comment un accompagnement sexologique personnalisé peut changer la donne. Ici, pas de recette magique, ni de discours culpabilisant. Mais des explications claires, des conseils concrets et des pistes éprouvées. On vous propose un voyage du doute vers la reconnexion à votre plaisir, en passant par la bienveillance et l’expertise.

Parce qu’il est temps d’oser parler de ce qui ne va pas, de chercher à comprendre et, surtout, de retrouver l’espoir. Vous n’êtes pas seul(e)… Et peut-être que, d’ici quelques pages, tout semblera déjà plus léger.

Qu’est-ce que l’anorgasmie ? Mettre des mots sur le silence

L’anorgasmie, c’est tout simplement l’absence ou la difficulté persistante à atteindre l’orgasme, malgré une phase d’excitation sexuelle normale et des stimulations adéquates. À la différence d’un simple passage à vide (eh oui, il arrive à tous de ne pas parvenir au sommet, et ce n’est pas grave), le problème s’installe et devient source de souffrance. C’est le grain de sable qui grince dans les rouages du plaisir. Et poser un mot dessus, c’est déjà un pas immense.

On distingue trois grands types principaux d’anorgasmie :

1. Primaire : la personne n’a jamais connu d’orgasme.

2. Secondaire : l’orgasme était possible mais il ne l’est (quasiment) plus.

3. Situationnelle : l’orgasme survient uniquement dans certains contextes (seule mais rarement ou jamais en couple, ou le contraire…).

Ces nuances sont fondamentales pour comprendre que chaque histoire est unique. Nul récit n’est anodin, chaque corps a sa mémoire, chaque tête son histoire.

Comme le résume bien la sexologue Sabrina Bauwens : “L’anorgasmie n’est jamais une fatalité. Elle est l’expression d’un malaise plus large. Parler, c’est déjà commencer à dénouer la pelote.”

Qui est concerné ? Les chiffres varient selon les études, mais une chose est claire : entre 5 et 15% des femmes seraient concernées par une anorgasmie primaire. Mais près de 30 à 40% déclarent régulièrement ne pas atteindre l’orgasme lors des rapports. Chez les hommes, l’anorgasmie reste plus rare mais pas inexistante. L’âge n’aide pas toujours, mais le contexte psychologique, la relation au(x) partenaire(s), le vécu du corps, l’éducation sexuelle, tous jouent un rôle de fond. Et ça, peu l’avouent…

À bien y regarder, l’anourgasme (l’autre nom parfois utilisé) n’est pas juste un “petit problème”. Il peut fragiliser l’estime de soi, générer culpabilité, tensions, et souvent… une spirale de fausses tentatives et de reproches. “Je dois y arriver… Pourquoi ça ne vient pas ?” La pression ne crée pas d’orgasme, elle le bloque.

Aux alentours de Liège, on constate aussi une évolution de la prise de parole en consultation : des hommes et femmes de tous âges, de toutes orientations, commencent à consulter, fatigués de se taire et de tout porter sur leurs épaules.

Mais alors, qu’est-ce qui bloque vraiment l’orgasme ?

Pourquoi devient-on anorgasmique ? Causes, mythes et vrais obstacles

Ici, pas de baguette magique… mais oser se poser les bonnes questions, c’est déjà beaucoup. L’anorgasmie n’a pas une cause unique. On imagine souvent un problème “dans le corps”, un manque de libido, un blocage physique. La réalité, c’est qu’il s’agit presque toujours d’un enchevêtrement de facteurs, mêlant le cerveau, le corps, l’histoire personnelle et le contexte de vie. Un labyrinthe parfois complexe, mais dont il existe des sorties.

L’influence des facteurs psychologiques : le mental, ce chef d’orchestre invisible

Le plaisir sexuel ne se joue pas qu’entre les cuisses. Il se trame surtout… entre les oreilles. Le cerveau, chef d’orchestre du désir, orchestre tout, mais peut aussi tout court-circuiter. Traumatisme ancien (abus, agressions, violences), éducation sexuelle étriquée, idées reçues (“une femme ne doit pas jouir trop fort”, “un homme doit toujours prendre du plaisir”), tabous religieux ou familiaux, honte, stress… Le mental n’oublie rien.

Imaginez le cerveau comme un feu tricolore : s’il reste bloqué au rouge, rien ne se passe, même si la pédale d’accélérateur (le corps) appuie fort. Le stress, la peur de “mal faire”, les non-dits dans le couple, les complexes corporels, la peur de lâcher prise ou d’être jugé… Toutes ces tensions s’impriment, souvent à bas bruit. La tête fait barrage, même si tout le reste est en feu vert.

Des études ont montré que la pression à la performance, l’anxiété, la dépression, l’absence de communication dans le couple, mais aussi le surmenage et le manque d’écoute de son propre corps – tout cela agit comme des freins majeurs à l’orgasme. C’est un “bruit de fond” qui parasite la sensation.

Et puis, il y a l’histoire de chacun : une première fois décevante, des expériences négatives répétées, ou tout simplement l’absence d’éducation au plaisir (la grande oubliée des cours d’éducation sexuelle !)… L’aporie grandit, l’insatisfaction s’installe, le doute se nourrit.

Prenons par exemple Camille, une patiente venue consulter en Belgique : “Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi, alors que je suis amoureuse, détendue, et que tout va bien dans la vie, je ne parviens jamais à jouir avec mon compagnon. J’étais persuadée que c’était de ma faute, que j’étais cassée.” Dans son cas, la peur de décevoir, héritée d’une éducation culpabilisante autour de la sexualité, était le verrou principal. Un verrou que la thérapie a commencé à faire sauter, pas à pas.

D’ailleurs, saviez-vous que près de 70% des femmes n’ont jamais entendu parler du clitoris avant 20 ans ? Quelle place reste-t-il au plaisir, si tout commence par l’ignorance ?

Cette part d’invisible est fondamentale… Mais il n’y a pas que la tête.

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33

Vous souhaitez en savoir plus sur les facteurs psychologiques du plaisir ? Consultez notre article consacré à l’anxiété de performance sexuelle.

Causes physiques : ne surtout pas les oublier. Parfois, c’est le corps qui tire le frein à main. Pathologies hormonales (hypothyroïdie, troubles hormonaux féminins ou masculins), effets secondaires de certains médicaments (antidépresseurs, anxiolytiques, traitements contre l’hypertension), maladies neurologiques (sclérose en plaques, lésions spinales…) ou complications post-partum (après l’accouchement, la rééducation du périnée reste essentielle). Le corps et l’esprit dansent ensemble, l’un affectant l’autre. Mais aucun médecin bien formé ne commencera une prise en charge sexologique sans s’assurer qu’il n’existe pas une raison médicale à explorer.

Un cas concret évoqué en consultation sexologique : Nadia, 54 ans, se plaint d’une disparition totale de son orgasme. Après examen gynécologique, il s’avère que sa ménopause, installée depuis peu, a entraîné une sécheresse vaginale et une baisse de la sensibilité. Accompagner la transformation hormonale, c’est parfois aussi permettre le retour du plaisir.

Certains troubles sexuels associés sont souvent retrouvés : vaginisme, dyspareunies (douleurs à la pénétration), trouble du désir, éjaculation précoce… Tous peuvent cohabiter (malgré eux !) avec l’anorgasmie. Vous pouvez retrouver de précieuses ressources sur la prise en charge du vaginisme ici.

Facteurs relationnels et culturels : la sexualité ne se vit jamais dans le vide. Un ou une partenaire peu communicatif, une vie de couple tendue, un manque de confiance ou de sécurité, un passé de violences ou d’absence d’écoute respectueuse… La relation influence beaucoup le vécu du plaisir. Beaucoup de patients réalisent seulement lors d’une première consultation que le poids du regard de l’autre, d’une attente excessive (sale idée du “plaisir à tout prix”) ou de la peur du jugement, joue même à huis clos dans la chambre.

Petite parenthèse. Les questions de culture, d’éducation, de contexte religieux ou communautaire font souvent office de toile de fond. Tabous, injonctions, mythes autour de la virginité ou du plaisir féminin par exemple, mais aussi stigmatisation des orientations sexuelles ou des pratiques jugées “déviantes”. Ce n’est pas anodin. C’est comme vouloir arroser une plante dans un pot percé…

En résumé ? L’anorgasmie est rarement une fatalité. C’est presque toujours une alchimie de causes, parfois anciennes, parfois toutes récentes, presque invisibles… mais qui méritent d’être nommées pour mieux être accompagnées. La bonne nouvelle : chaque cause trouvée, c’est une clé de plus vers la sortie du tunnel.

Quels sont les leviers pour sortir de l’anorgasmie ? Tout comprendre sur l’accompagnement sexologique sur-mesure

Dépasser l’anorgasmie, ce n’est jamais une affaire de volonté brute. On ne “décide” pas de jouir d’un coup, comme on le voudrait bien. Mais la sexologie offre de nombreux outils – psychocorporels, éducatifs, émotionnels – qui, adaptés à votre histoire, vont permettre d’oser le plaisir. Pas question d’imposer un schéma tout fait. On parle ici de soin entièrement personnalisé, de rencontre et d’écoute, pas de recette “sinon rien”.

Un accompagnement sexologique sur-mesure, comment ça se construit ? Sabrina Bauwens, sexologue expérimentée, développe plusieurs étapes clés :

1. Prendre le temps de nommer, comprendre et déconstruire les tabous

Tout commence par le dialogue. Avant même de trouver “la solution”, il faut identifier ce qui se joue. Qu’attendez-vous de la sexualité ? Qu’en pense votre partenaire, votre corps, votre tête ? La consultation, c’est comme ouvrir une fenêtre dans une pièce trop longtemps fermée.

Le premier rendez-vous ressemble à une enquête bienveillante : histoire personnelle, habitudes, antécédents, ressentis, rêves, expériences frustrantes ou réussies, attentes… Le sexologue pose des questions parfois déstabilisantes, mais jamais intrusives. D’où viennent vos croyances sur le plaisir ? Quelle est votre représentation de l’orgasme ? Cela met parfois en lumière des blocages insoupçonnés.

Parfois, “juste” parler, déposer, souffle un vent de déculpabilisation. Vous n’y arrivez pas parce que “vous seriez anormal(e)”, mais parce que quelque chose a grippé la machine du plaisir.

2. Exploration de la dimension corporelle

L’orgasme, ce n’est pas qu’une affaire de mental : c’est une alliance du ressenti, de la connaissance de son corps, du lâcher-prise physique. Beaucoup de femmes, surtout, découvrent en consultation n’avoir jamais exploré leur sexualité hors du rapport “en couple”. En sexologie, on encourage, si besoin, la redécouverte du toucher, la masturbation (souvent mal comprise ou stigmatisée), l’exploration sensorielle. “Mettre le corps en mouvement, oser la sensualité, c’est remettre l’orgasme à portée de peau”, résume Mme Bauwens.

Des exercices pratiques, adaptés à chaque cas : de la relaxation, des exercices respiratoires, de la découverte de zones érogènes, de la communication non verbale (oser demander ce que l’on aime, dire “stop” ou “encore”), parfois des techniques dédramatisantes pour redonner confiance (“ce n’est pas un examen !”). Retrover le plaisir passe aussi par le jeu, l’essai-erreur, la tendresse…

Lors de consultations sexologiques à Liège, il est fréquemment proposé de tenir un petit journal intime du désir : noter les jours de plaisir, les sensations, les blocages… C’est simple, mais très efficace pour dater la progression et retrouver des repères.

3. Soutien psychologique et travail émotionnel

Pour nombre de patient(e)s, le plaisir est freiné non par le corps, mais par des émotions mal digérées. Peurs, angoisses, souvenirs toxiques, manque d’estime de soi, peur de lâcher le contrôle… Le sexologue peut accompagner, ou travailler en lien avec d’autres spécialistes, sur le plan psychothérapeutique. Parler du passé, identifier les blessures, retrouver confiance en son corps ici-et-maintenant : c’est moins abstrait qu’il n’y paraît !

La thérapie de couple est parfois une étape essentielle, surtout si la difficulté d’orgasme s’inscrit dans une dynamique relationnelle : non-dit, insatisfactions, conflits, attentes non formulées… Ici, le dialogue, la communication sexuelle, la réconciliation des désirs, peuvent relancer une dynamique au sein du couple. Pour approfondir ce sujet, consultez notre article sur la thérapie de couple en sexologie.

4. Education sexuelle positive et réaliste

Ne pas atteindre l’orgasme, ce n’est pas être “cassé(e)”. Beaucoup découvrent, lors des consultations, que leurs attentes sont façonnées par des mythes, des films, des récits déformés (“un vrai homme doit…”, “à chaque rapport il faut…”, “toutes les femmes jouissent en pénétration…”). L’éducation sexuelle, enfin adulte et réaliste, reste un pilier du soin. Le plaisir, c’est un chemin, pas un sommet obligatoire. Et il existe mille manières de jouir… qui ne ressemblent pas toujours à ce qu’on croit.

Un fait marquant : moins de 30% des femmes jouissent uniquement par la pénétration. Le clitoris, longtemps oublié des manuels de médecine, est (enfin !) remis à l’honneur en sexologie. Oser se défaire des injonctions, c’est s’offrir de nouvelles possibilités.

Un accompagnement global, donc, où l’on avance à plusieurs. Vous, votre ou vos partenaire(s), le ou la sexologue, parfois un médecin ou un psychologue… Chacun à son rythme, chacun avec ses fragilités et ses envies.

En Belgique, la sexologie s’est largement professionnalisée : consultation individuelle, de couple, ateliers, groupes de paroles. Il y a aujourd’hui des spécialistes reconnus, formés, respectueux. Parlons-en, tout simplement.

Prendre rendez-vous avec un(e) sexologue : à quoi s’attendre, et comment préparer son chemin vers le plaisir retrouvé ?

Ce premier pas effraie souvent. “Que vais-je devoir raconter ?”, “Et si on me juge ?”, “Vais-je devoir me déshabiller ?”, “Combien de temps cela va-t-il prendre ?”… Autant de questions entendues tous les jours en cabinet. Oubliez les images d’Épinal ! Une consultation sexologique n’est ni un interrogatoire, ni une séance d’examen clinique généralisé. C’est, avant tout, un espace de parole libre et sécurisant.

Comment ça se passe concrètement ?

Vous êtes accueilli(e), seul(e) ou en couple, dans un cadre neutre et bienveillant. Madame Bauwens, à Esneux, commence toujours par rappeler : “Ici, rien n’est obligatoire et tout est secret. Vous avancez à votre rythme, il n’y a pas de mauvaise réponse.” L’entretien, d’environ 50 minutes, explore les attentes, les craintes, l’histoire intime, tout en respectant vos limites. Aucun examen physique n’est imposé : on parle, on questionne, et parfois, on propose quelques exercices (à faire chez soi !).

À la première séance, il n’est pas rare de voir tomber la cuirasse. Enfin, on ose parler de soi sans peur d’être jugé. Un soulagement…

Parfois, la prise en charge nécessite une à plusieurs séances. Tout dépend de la situation, des causes sous-jacentes, du degré d’ancrage des blocages. Chez certaines personnes, quelques entretiens suffisent à relancer le processus du plaisir. Pour d’autres, il faut du temps, surtout si des traumatismes anciens sont à l’œuvre.

Vous habitez à Liège et pensez consulter ? Bravo déjà ! Vous trouverez en cliquant ici un article sur la gestion du stress sexuel.

Si besoin était, des relais médicaux peuvent être proposés (examen gynécologique, bilan hormonal, etc.). Le sexologue s’appuie alors sur un réseau de médecins partenaires. L’important ? Respecter le rythme, écouter, et surtout : croire en ses capacités à retrouver le plaisir.

Conseil de patient(e) croisé en salle d’attente… “Je craignais d’être différente. En fait, je réalise qu’on est nombreux dans le même cas, et qu’il suffit parfois d’en parler pour changer la donne.” Plus on dédramatise, plus la voie du plaisir s’ouvre.

Pensez aussi à communiquer à votre partenaire quand vous êtes prêt(e) à consulter. Ce n’est pas un reproche, ce n’est pas une déclaration d’échec, c’est un pas concret vers plus d’épanouissement. Dans les cas d’anorgasmie situationnelle, impliquer le ou la partenaire est souvent la clé.

Dans la région, de nombreux professionnels prennent en charge ce motif ; aux alentours de Liège, la sexologie gagne en visibilité. Il n’existe pas de “normalité fixe”, chaque parcours est unique.

Et si la première fois vous paralyse, rappelez-vous : personne ne peut forcer la porte de votre intimité, mais il n’y a qu’en osant toquer que la lumière revient.

Redécouvrir son plaisir : gain de confiance, épanouissement et (re)naissance sexuelle

Dépasser l’anorgasmie, ce n’est pas juste “coucher mieux”. Ce qui se joue, c’est souvent bien plus vaste : retour de l’estime de soi, confiance retrouvée, sentiment d’être à nouveau vivant, vivantE. Quand on parle d’orgasme, on parle de jouissance, mais aussi de respiration, de dépassement de la honte, de reprendre la main sur son corps.

Beaucoup de patient(e)s rapportent qu’au-delà du soulagement, cet accompagnement sexologique agit comme un révélateur. Certains redécouvrent des plaisirs oubliés : une sensualité nouvelle, un rapport plus fort au(x) partenaire(s), une capacité à s’affirmer, à dire ce dont ils ont envie (et ce dont ils ne veulent plus !). D’autres profitent simplement de moments de douceur, sans forcément vouloir “tout changer”. C’est le petit pas qui compte. Il y a plusieurs sortes d’orgasmes, de nombreuses façons d’aimer son corps et sa sexualité.

Une métaphore revient souvent : “Avant, je regardais le plaisir au travers d’une vitre. Maintenant, je suis dans la pièce, je respire, j’existe.”

Ce n’est plus juste une affaire de performance, mais de découverte. Certaines personnes, après un cheminement parfois long, s’accordent le droit de dire “je veux” ou “je ne veux pas”, de prendre le temps, de réinventer leur sexualité. C’est toute la différence entre subir et choisir. Et c’est précieux.

Petites astuces issues des consultations :

  • N’hésitez pas à explorer de nouveaux scénarios : varier les contextes, les sensualités, jouer sur le décalage (un massage, un changement d’ambiance, un jeu érotique…). Sortir du “protocole” permet parfois de s’échapper des automatismes vainqueurs.
  • Tenez votre propre “carnet du plaisir” – pas pour tout dire, mais pour mieux sentir les variations, noter ce qui fonctionne ou bloque.
  • Déculpabilisez. On n’atteint pas l’orgasme par obligation mais par plaisir. C’est une cerise sur le gâteau, pas le gâteau lui-même. Certains jours, vous serez à flots. D’autres, pas. Toute “progression” est bonne à prendre.
  • En cas de crise, osez dire stop, proposez une pause, expliquez (brièvement) ce que vous vivez.
  • Osez consulter, mais aussi, si besoin, réorienter : chaque sexologue a sa sensibilité. Si le lien ne s’installe pas, il est légitime de chercher ailleurs.

Enfin, nombre d’hommes et de femmes ayant retrouvé l’orgasme… se disent beaucoup plus sûrs d’eux dans d’autres sphères de vie. Étonnant ? Pas temps que cela. Le plaisir sexuel, c’est un plaisir de vivre, d’oser, de s’aimer. C’est peut-être là, le plus beau cadeau de la sexologie personnalisée.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si je souffre réellement d’anorgasmie ?

Si vous ne parvenez jamais ou presque à atteindre l’orgasme malgré des stimulations adaptées, sur une période de plusieurs mois, il est possible que vous souffriez d’anorgasmie. Une consultation sexologique peut vous aider à poser ce diagnostic avec bienveillance et à explorer les causes possibles.

Pourquoi l’accompagnement sexologique personnalisé fonctionne-t-il mieux qu’une simple automédication ?

L’accompagnement sur-mesure tient compte de votre histoire, de vos besoins et attentes, et mobilise des outils adaptés à votre réalité. Il permet d’aller au-delà des recettes toutes faites ou des conseils génériques, pour une approche globale et profondément respectueuse de votre cheminement.

Quand faut-il vraiment consulter un(e) sexologue pour ce trouble ?

Dès lors que l’absence d’orgasme génère une souffrance, une frustration durable, ou impacte négativement votre couple ou votre confiance, il est recommandé de consulter. Parfois, un seul entretien suffit à lever des blocages ou à orienter vers le professionnel adapté.

Faut-il impliquer mon/ma partenaire dans le processus thérapeutique ?

Impliquer le ou la partenaire est souvent très bénéfique, surtout dans les cas d’anorgasmie situationnelle ou relationnelle. La communication, le soutien et l’écoute mutuelle facilitent grandement l’amélioration du bien-être sexuel dans le couple.

Pour des ressources complémentaires, n’hésitez pas à lire ces conseils pour la thérapie de couple.

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33

Références scientifiques

- Brotto L.A., Erskine Y., et al. "A review of the literature on female orgasmic disorder: prevalence, risk factors, and therapeutic options". Sexual and Relationship Therapy, 2020. Résumé : Cette revue analyse l'anorgasmie féminine, ses causes, ses conséquences psychologiques et l'efficacité des prises en charge sexologiques.

- Giraldi, A., Kristensen, E. "Prevalence and risk factors for female orgasmic dysfunction", International Journal of Impotence Research, 2019. Résumé : L’étude identifie les facteurs de risque psychologiques, physiques et relationnels intervenant dans l’anorgasmie chez la femme.

- Rowland, D.L. "Anorgasmia in men: epidemiology, risk factors and treatment options", Current Sexual Health Reports, 2015. Résumé : L'article détaille la prévalence du trouble chez l’homme et les traitements psychosexuels existants.

- Rosen, R.C., Barsky, J.L. "The place of cognitive behavioral therapy in sex therapy: indications, techniques and results", Annual Review of Sex Research, 2017. Résumé : Ce papier fait le point sur l’efficacité des accompagnements personnalisés en thérapie sexuelle, particulièrement pour l’anorgasmie.

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