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Sexologue à Liège - Comprendre les troubles de l’excitation clitoridienneSexologue Mme Bauwens

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33

Sexologue : comprendre les troubles de l’excitation clitoridienne – Quand le plaisir féminin devient une énigme

Le clitoris. Organe mystérieux, parfois tabou, mais fondamental dans la sexualité féminine. Si on vous disait qu’une femme sur cinq, au cours de sa vie, aurait déjà connu une difficulté à ressentir de l’excitation clitoridienne ? Ou qu’une consultation sexologique sur dix, en Belgique, touche, d’une manière ou d’une autre, ce sujet – trop souvent passé sous silence ? Cet article vous invite à lever le voile, à dissiper les incompréhensions. Ici, il ne s’agit pas de juger, mais bien de comprendre : comment, pourquoi ces troubles s’installent, et surtout, vers qui se tourner quand l’intimité pâtit. Imaginez un feu qu’on n’arrive plus à rallumer, alors qu’on a tout essayé. Cela fait écho ? Vous n’êtes pas seule.

L’excitation clitoridienne n’est pas qu’un détail. Elle se trouve au cœur du plaisir féminin. Invisible ou négligée, sa souffrance laisse des traces : dans le couple, sur l’estime de soi, la confiance, parfois sur toute la vie sexuelle. Pourquoi ce sujet reste-t-il aussi sensible ? Comment mieux le cerner pour agir ? Quand faut-il consulter  une sexologue spécialisée ? On ouvre le dialogue.

Qu’est-ce qu’un trouble de l’excitation clitoridienne ? – Entre science et vécu

Avant de plonger dans le vif du sujet, revenons à l’essentiel. Que désigne-t-on derrière « trouble de l’excitation clitoridienne » ? C’est, tout simplement, la difficulté persistante à ressentir de l’excitation ou du plaisir au niveau du clitoris, malgré un contexte érotique stimulant, une envie présente ou des caresses appropriées. Cela peut sembler anodin, un simple “manque de sensations”. Mais ce n’est jamais aussi simple, n’est-ce pas ?

Sans sensation suffisante, il manque le petit “quelque chose” qui permet au plaisir de monter. Résultat : rapports inachevés, frustration, voire désintérêt pour la sexualité. Parfois, c’est la panne blanche : rien ne se passe. D’autres fois, c’est l’impression que tout le système est au ralenti. Vous voyez le tableau ?

Concrètement, le trouble se manifeste différemment selon les femmes. Il peut s’agir d’une absence totale de sensation, d’une excitation moins intense, ou d’un plaisir qui ne “prend” pas, comme un accélérateur déconnecté du moteur. Une femme peut ressentir une attirance psychologique, mais le corps, lui, semble resté sur le quai. Certains parlent d’anesthésie. D’autres d’engourdissement. Dans tous les cas, cela éloigne l’orgasme – et la confiance.

Le clitoris, longtemps oublié et aujourd’hui mieux étudié, n’est pas seulement un “bouton”, mais toute une branche nerveuse, contenant environ 8 000 terminaisons sensibles (plus que dans tout le pénis !). Messager des plaisirs, il est aussi, parfois, siège de troubles invisibles : hypoesthésie (sensibilité diminuée), absence d’humidité, difficulté à atteindre l'orgasme… La sexualité devient alors laborieuse, voire source d’angoisse.

Ces troubles pèsent sur la vie intime :

  • 50 % des femmes qui en souffrent rapportent une baisse de désir et d'estime de soi.
  • Un tiers se disent anxieuses pendant les rapports.
  • Nombreuses sont celles qui mettent du temps à consulter, par honte ou peur d’être jugées.

Les causes sont multifactorielles : physiologiques, psychologiques, relationnelles. Et si on les explorait ?

Pourquoi l’excitation clitoridienne fait-elle défaut ? – Causes et cercles vicieux à démêler

La sexualité ne se résume pas à des “pannes”. C’est comme un puzzle : tout s’imbrique. Pour comprendre les troubles de l’excitation clitoridienne, il faut d’abord en décortiquer les sources – et reconnaître qu’il n’existe jamais une seule cause. Parfois, c’est physiologique. D’autres fois, c’est le stress, les souvenirs, la peur, l’image de soi. C’est complexe. Voici les grandes familles.

Causes physiologiques – Le corps et ses messages silencieux

Parfois, la réponse tient à un mot : hormones. Après l’accouchement, lors de la ménopause, pendant certains traitements médicaux (antidépresseurs, anti-épileptiques, pilules contraceptives…), tout l’équilibre peut basculer. Le clitoris, très vascularisé, a besoin d’un flux sanguin optimal pour fonctionner : si la circulation ralentit – âge, tabac, diabète, trouble de la thyroïde –, il s’émousse peu à peu. Certaines maladies neurologiques (sclérose en plaques, traumatismes médullaires) peuvent affecter la sensibilité locale. Voilà pourquoi, aux alentours de Liège, bon nombre de consultations sexologiques en témoignent : le corps a aussi son mot à dire.

Ajoutons à cela des interventions chirurgicales : accidents périnéaux à l’accouchement, chirurgie urogynécologique, ablation du clitoris dans le cas de mutilations génitales, infections chroniques… Le clitoris, s’il est lésé, perd en connexion.

Mais c’est trop réducteur de ne parler que biologie. La sexualité, ce n’est pas que du muscle et du sang.

Parfois, on croit que “ce n’est rien”, que “ça ira mieux tout seul”. D’autres souffrent en silence, pensant qu’« une femme normale doit jouir facilement ». Or, chaque parcours est unique. Comme une partition à plusieurs instruments, où chacun doit accorder sa note.

Les sexologues, dont Mme Sabrina Bauwens à Esneux, observent aussi :

  • Des antécédents d’infections génitales répétées
  • Des séquelles chirurgicales (épisiotomie mal cicatrisée, par exemple)
  • Des troubles de la lubrification vaginale, rendant l’excitation difficile
  • Des douleurs sexuelles (dyspareunie, vaginisme…)

Un chiffre marquant : 20 % des femmes ménopausées en Belgique rapportent une diminution de l’excitation clitoridienne. À méditer.

Facteurs psychologiques – Les pensées, l’histoire, les non-dits

“Tout se passe dans la tête”. Ce refrain, maintes fois entendu dans les cabinets, ne dit pas tout. Mais il indique un point : la sexualité féminine, en particulier le plaisir clitoridien, dépend énormément du contexte émotionnel. Stress, anxiété, peur de l’échec, traumatismes passés (abus, violences…), image corporelle abîmée, croyances familiales (“le plaisir c’est sale”, “une femme correcte ne…”), tout cela peut appuyer sur le frein.

Imaginez une femme qui attend le plaisir, mais dont l’esprit court partout : “vais-je y arriver ?”, “vais-je décevoir mon partenaire ?”, “est-ce normal de ne rien ressentir ?”… Autant de soucis qui, insidieusement, congèlent l’excitation. Loin d’être “anormale”, cette expérience se retrouve dans de nombreux témoignages, parfois passés sous silence. La honte ou la culpabilité peuvent s’ajouter, créant un double cercle vicieux : moins de plaisir, plus d’inquiétude, encore moins de plaisir.

La pression sociale pèse aussi. Certains manuels féminins (et masculins !) vantent la facilité de l’orgasme clitoridien, mettant la barre haut. Celles pour qui l’excitation est capricieuse se sentent alors “à côté de la plaque”. La consultation sexologique, loin de juger, permet justement d’alléger ce fardeau. Chaque histoire est entendue, chaque parcours respecté.

Une étude menée à Liège a mis en lumière que près de 30 % des troubles de l’excitation avaient une origine essentiellement psychique. Pas de honte à avoir : c’est le signe que la sexualité doit se penser dans toute sa complexité humaine.

Facteurs relationnels – Le climat du couple, catalyseur ou frein

L’excitation clitoridienne ne vit pas en autonomie. Elle se nourrit de la relation, de la confiance, de la communication, du jeu. Parfois, un climat conflictuel, des difficultés de couple, une routine lassante, ou même des maladresses dans la stimulation jouent leur rôle. Un partenaire trop pressé, pas assez à l’écoute de la carte du désir, peut sans le savoir couper court à l’élan.

La fatigue, le manque de temps, les soucis du quotidien ont vite fait d’éteindre le feu. Ce n’est ni une fatalité, ni une question de “mauvais couple”. Plutôt une invitation à remettre du dialogue, de la bienveillance, à redéfinir, si besoin, ce qui plaît et ce qui ne plaît plus. Car le désir, surtout au niveau du clitoris, n’obéit à aucune recette universelle.

Consulter une sexologue pour le couple peut alors transformer la dynamique, redonner de l’écoute à la voix féminine, guider vers de nouveaux plaisirs. Car, après tout, le clitoris n’est ni une énigme, ni une machine.

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33

Comment reconnaître et diagnostiquer ces troubles ? – Quand le doute s’installe

Une question revient sans cesse : “Dois-je m’inquiéter ? Est-ce que mon absence de plaisir clitoridien est normale ?” D’abord, chaque femme fonctionne à son propre rythme. Certaines vivent une sexualité intense, d’autres plus douce. L’absence d’orgasme ne signe pas toujours un trouble. C’est l’insatisfaction, la détresse, voire la perte de confiance en soi qui servent d’alerte. Pas de performance à atteindre. Ce n’est pas une compétition.

Alors, concrètement, comment s’y retrouver ?

Une difficulté occasionnelle à ressentir l’excitation, dans un contexte de fatigue ou de stress, n’a rien d’alarmant. En revanche, quand le manque de sensations clitoridiennes :

  • persiste depuis au moins 6 mois,
  • diminue l’estime de soi,
  • fait obstacle à l’intimité,
  • crée de l’angoisse ou de la frustration profonde,
  • affecte la relation de couple,

… alors il est temps d’en parler.

Le diagnostic repose sur trois piliers :

  1. L’écoute de votre ressenti, de votre histoire : à travers des questions ouvertes (“Qu’est-ce qui a changé ?”, “Depuis quand ?”, “Avec qui ?”), le praticien ou la praticienne en sexologie recueille le vécu, sans tabou.
  2. La recherche de causes médicales : évaluation hormonale si besoin, recherche de problèmes vasculaires, neurologiques ou de dégâts locaux. Parfois, il faudra consulter un(e) gynécologue ou un(e) neurologue pour faire le point.
  3. L’analyse du contexte global : psychologique, émotionnel, relationnel. C’est le “climat” tout entier de la sexualité qui sera questionné.

Point important : il n’existe pas de “norme chiffrée” pour l’excitation clitoridienne. L’essentiel : que vous vous sentiez épanouie – ou pas. Aucun sexologue digne de ce nom n’imposera un modèle. À Esneux, Mme Bauwens veille à personnaliser la démarche, loin des clichés.

Dans certains cas, des questionnaires validés, comme le FSFI (Female Sexual Function Index), aident à objectiver ce qui se joue. Mais rien ne remplace l’écoute humaine, la possibilité de tout dire, sans gêne ni honte.

Il arrive aussi que le trouble apparaisse après un évènement précis : un accouchement, une chirurgie, un choc émotionnel, ou un changement de partenaire. Cela oriente l’accompagnement. Le parcours sera unique. Pas de copier-coller.

Bon à savoir : en Belgique, il n’existe pas de spécialité médicale “clitoridienne”. Mais les sexologues spécialisés sont formés pour accompagner ce type de difficultés. Lorsque vous poussez la porte pour la première fois, vous serez reçue avec respect. Rien n’est trop “bête” ou “tabou”. Chaque question est légitime. Et, bonne nouvelle : ce trouble n’est jamais une fatalité.

Quels sont les traitements et accompagnements ? – Retrouver la voie de l’excitation clitoridienne

Quand le plaisir semble avoir déserté, la tentation de baisser les bras est forte. Pourtant, tant de solutions existent. La sexologie, discipline au carrefour du corps et du cœur, propose des réponses personnalisées. Rien n’est figé. Tout évolue. Voici l’essentiel des pistes – à explorer, si besoin, pas à pas.

La prise en charge sexologique – Oser en parler, d’abord

La première étape, c’est souvent : en parler. On croit, à tort, que “ça va passer” ou que “c’est trop intime”. Mais confier ses difficultés à un(e) sexologue permet déjà de rompre l’isolement. La parole libère. Met des mots sur le ressenti. Donne une direction. À Esneux, les consultations avec Sabrina Bauwens commencent toujours par l’histoire de chacune, pas à pas, à votre rythme. Loin des protocoles impersonnels, il s’agit d’un accompagnement sur-mesure.

La thérapie sexologique s’adapte selon la source du trouble. Elle peut inclure :

  • des exercices de découverte corporelle (masturbation dirigée, exploration sensorielle, ré-appropriation du clitoris via miroir ou toucher),
  • un accompagnement émotionnel : gestion du stress, déconstruction des croyances négatives, renforcement de l’estime de soi,
  • des séances de couple : pour restaurer le dialogue, redéfinir la carte du plaisir, apprendre à écouter le tempo du désir féminin,
  • des conseils pratiques : respirations, relaxation, exercices de pleine conscience pour se recentrer sur ses sensations.

Chaque femme découvre, ou redécouvre, son propre répertoire de plaisirs. Rien n’est linéaire. Certains progrès sont rapides. D’autres demandent du temps, comme une nouvelle langue à apprivoiser. Mais l’essentiel, c’est de ne jamais rester seule face au problème.

Il existe, pour les partenaires concernés, des ateliers ou outils dédiés pour apprendre à mieux stimuler, écouter, varier les pratiques : le contact, la répétition, la patience sont les clefs. Ne pas baisser les bras à la première tentative : le corps, parfois, a besoin de plusieurs essais pour “réveiller” ses circuits endormis.

Évitez le piège : “Il suffit d’acheter un sextoy”. Les objets intimes sont utiles, mais la solution ne doit pas être purement mécanique. La complicité, l’humour, la chaleur humaine restent les meilleurs ingrédients.

Précieux à lire : l’article sur l’anxiété et la performance sexuelle, bien que centré sur l’homme, éclaire aussi sur la dimension psychique des troubles féminins.

Ceux qui pensent : “Tout est dans la tête”, se trompent. Mais ceux qui oublient la tête, aussi. Le cerveau du plaisir et le clitoris travaillent ensemble – comme des partenaires invisibles.

Pistes médicales – Quand le corps bloque

Lorsque la racine du trouble est physiologique, des solutions ciblées existent :

  • Rééducation périnéale, en cas de lésions ou de séquelles d’accouchement.
  • Traitement hormonal (hormonothérapie locale, crème œstrogénique), sur prescription médicale, si la sécheresse ou la ménopause sont en cause.
  • Sevrage, si certains médicaments inhibent le plaisir (après avis médical, bien sûr).
  • Correction de carences, prise en charge de pathologies associées (diabète, troubles vasculaires…)

Il ne faut pas hésiter à consulter un(e) gynécologue pour un avis complémentaire, voire un(e) neurologue, en cas de doute sur la sensibilité clitoridienne.

Cas particulier : après une mutilation génitale ou une chirurgie lourde, certaines démarches de reconstruction peuvent être envisagées. Peu connues, elles changent pourtant la vie de nombreuses femmes, en leur rendant une part de leur identité sexuelle.

Le travail sur la relation – Déconstruire la routine, inviter la nouveauté

Parfois, la routine ou les non-dits du couple empêchent l’excitation de grandir. Avec l’aide d’un(e) sexologue, il est possible de :

  • ouvrir le dialogue, oser se dire ce qui fait envie ou non,
  • explorer de nouvelles formes d’intimité (massages sensuels, jeux de regard, nouveaux scénarios),
  • apprendre à connaître le corps de l’autre et ses réactions propres.

Une anecdote : dans un couple installé depuis 15 ans, la simple “autorisation” de parler de clitoris sans gêne a suffi à raviver la flamme. Comme quoi, la sexualité se nourrit avant tout de complicité et de liberté.

Besoin d’inspiration ? Découvrez les 10 conseils pour les couples, proposés sur Esneux Medical.

Parfois, un accompagnement parallèle est utile. Psychothérapie individuelle, thérapie de couple, relaxation, sophrologie… Toutes les voies sont possibles, à ajuster selon le vécu et les attentes. L’essentiel : garder confiance, s’accorder du temps, éviter la pression du “résultat”.

Des questions concrètes ? Trouvez des ressources et des adresses ciblées sur la libido féminine après accouchement, pour oser renouer avec l’intimité, à Liège et sa région.

En Belgique, les parcours se construisent sur mesure, parfois en équipe (médecins, kinés, psychologues, sexologues). Un mot d’ordre : ne restez pas seule. Car, même si le plaisir semble avoir déserté, il existe toujours un chemin.

Précautions, prévention et conseils – Garder la flamme sans pression : le pari du long terme

La sexualité, surtout clitoridienne, n’est pas un acquis définitif. Elle se construit, s’entretient, s’invente chaque jour. Un peu comme une plante fragile, elle réclame de l’attention, mais aussi de la patience et de la douceur. Les troubles de l’excitation peuvent surgir à tout moment, mais ils ne condamnent jamais à l’échec. Avec quelques conseils simples, il est possible de prévenir leur apparition – ou d’accompagner la résilience.

Voici les principales recommandations, issues de l’expérience de la consultation sexologique et des retours de patientes, en particulier à Liège :

  • Entretenez le dialogue dans le couple : osez parler, sans honte, de vos désirs, de vos blocages, de ce qui vous met à l’aise ou non. Beaucoup de malentendus s’évanouissent dès qu’on ose nommer les choses.
  • Écoutez votre corps : chaque femme a son timing, son style d’excitation. Certains jours, tout va bien. D’autres, rien ne répond. C’est normal. L’important n’est pas la performance, mais l’écoute bienveillante.
  • Variez les plaisirs : routine et automatisme sont les pires ennemis de l’excitation clitoridienne. Tentez, explorez, testez sans culpabilité. Mieux vaut dix essais que dix abandons ! Les possibilités sont infinies. N’hésitez pas à consulter pour trouver des idées ajustées à votre histoire.
  • Soyez attentive à votre santé globale : alimentation, activité physique, qualité du sommeil, gestion du stress… Tous ces ingrédients impactent le plaisir. Le clitoris, messager sensible, “capte” vos niveaux d’énergie et de détente.
  • Ne vous comparez pas : chaque femme a une sexualité unique. Celles qui racontent des orgasmes à volonté ne vivent pas la même histoire, ni le même corps. Se comparer est le plus sûr moyen de saper la confiance.
  • Consultez tôt : plus tôt vous osez en parler, mieux le trouble se traite. Le silence n’est jamais une solution.

Dans leur pratique, les spécialistes de la sexologie à Liège recommandent aussi l’exploration solo, sans pression. Pour faire connaissance avec son clitoris, de façon ludique, sans chercher un “résultat” immédiat. Comme apprendre un nouvel instrument de musique. Lâcher prise, libérer la respiration, fermer les yeux… Et parfois, revoir tout ce qu’on croyait savoir sur le plaisir.

Si la gêne persiste, qu’elle résiste à toutes les tentatives, ne culpabilisez pas. De nombreuses femmes, chaque année, franchissent le pas de la consultation sexologique. En parler, c’est déjà avancer.

Et si l’on terminait sur une note d’espoir ? De plus en plus de femmes osent témoigner, partager, inventer de nouveaux modèles d’intimité. Le clitoris, longtemps mis au ban, reprend sa place. Non pas comme une “machine à jouir”, mais comme une partie vivante de la féminité, du droit au plaisir et à la liberté. À chacune son tempo. L’essentiel est de le respecter.

FAQ – Questions fréquentes

Comment reconnaître un trouble de l’excitation clitoridienne ?

Un trouble de l’excitation clitoridienne se manifeste par une difficulté persistante à ressentir du plaisir ou de l’excitation au niveau du clitoris, malgré un contexte stimulant. Il peut s’accompagner d’insatisfaction, de frustration, voire d’une baisse de l'estime de soi. S’il persiste depuis plusieurs mois et impacte la vie intime, il est conseillé de consulter un(e) sexologue.

Pourquoi l’excitation clitoridienne peut-elle disparaître temporairement ?

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène : stress, fatigue, changement hormonal, effets secondaires de médicaments ou tensions dans le couple. Ces variations sont parfois passagères et peuvent revenir à la normale avec du repos ou quelques ajustements dans la sexualité. Si la difficulté s’installe, en parler à un professionnel aide à clarifier la situation.

Faut-il consulter une sexologue si l’excitation clitoridienne diminue après une grossesse ?

Oui, car les modifications corporelles et hormonales après une grossesse peuvent perturber le plaisir. Il est utile d’en discuter avec un(e) sexologue, surtout si la gêne s’installe et génère de la frustration au sein du couple. Une prise en charge précoce permet souvent d’éviter des blocages durables.

Quand parler d’un trouble “anormal” de l’excitation clitoridienne ?

Lorsque la difficulté dure depuis plus de 6 mois, provoque une souffrance psychologique ou impacte la satisfaction sexuelle, il devient important d’en parler à une sexologue. Il n’existe pas de “normalité” universelle, mais c’est la gêne réelle et le retentissement sur la vie qui guident la démarche.

Mots-clés principaux à retenir : trouble de l’excitation clitoridienne, sexologie, plaisir féminin, clitoris, thérapie sexologique, consultation sexologue, désir féminin, anorgasmie, couple, accompagnement personnalisé.

Pour toute demande d’accompagnement : Mme Sabrina Bauwens, Sexologue à Esneux.

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33

Pour aller plus loin dans la compréhension des troubles liés à la sexualité féminine ou masculine, découvrez aussi ces articles complémentaires :

Références scientifiques

1. Brotto LA, Basson R. Women’s Sexual Desire and Arousal Disorders. BMJ, 2014. Article de référence sur les troubles du désir et de l’excitation féminine, proposant une typologie et des pistes thérapeutiques modernes.

2. Girard P, Barthez MA, Les troubles de l’excitation sexuelle féminine, Progrès en Urologie, 2019. État des connaissances sur les causes médicales et psychologiques des troubles de l’excitation chez la femme.

3. Komisaruk BR, et al. The Clitoris, Nature Reviews Urology, 2022. Revue détaillée sur l’anatomie, la fonction et la sensibilité du clitoris, son rôle dans le plaisir et ses implications cliniques.

4. Cordeiro CN, et al. Understanding Female Sexual Dysfunction: The Role of the Clitoris and Beyond, International Journal of Impotence Research, 2020. Analyse complète du rôle du clitoris et des approches thérapeutiques intégrées.

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