Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
Imaginez marcher pieds nus sur une pelouse verte. Le contact est doux, agréable, presque naturel. Puis, subitement, la pelouse devient pelée, aride. Avancer devient inconfortable, même douloureux. Pour beaucoup de femmes, la sécheresse vaginale, c’est ça : une perte de naturel, un frottement là où il ne devrait pas en avoir. Difficile, tabou, intime. Et pourtant, on le vit à tout âge.
Si vous lisez ces lignes, c’est peut-être que vous ou votre partenaire ressentez ce changement, voire une vraie souffrance. Ce sujet reste discret. Mais il ne devrait plus. À vrai dire, la sécheresse vaginale concerne jusqu’à 40% des femmes selon les études, toutes périodes confondues. Ça ne fait pas moins d’un million de femmes rien qu’en Belgique. Il est temps de remettre de la lumière sur cette question, sans détour. En douceur.
Cet article s’adresse à vous, femmes de tout âge, de toute histoire, et aussi aux hommes parfois démunis face à la gêne d’une compagne. Rassurez-vous, on peut agir pour retrouver une sexualité vivante, joyeuse et respectueuse.
Le but ? Informer, comprendre, et surtout : repartir avec des pistes concrètes. Pas de recette miracle, mais moins de gêne et surtout plus de solutions.
Vous verrez que la sécheresse vaginale, ce n’est jamais “que dans la tête”. Ce n’est pas non plus une fatalité. Alors, prêt(e) à transformer ce désert intime en oasis de mieux-être sexuel ?
La sécheresse vaginale. Deux mots qui font frémir, bien trop souvent murmurés sur le ton de la confidence. Concrètement, cela signifie que la muqueuse du vagin ne produit pas assez de lubrification naturelle. Elle devient alors moins souple, plus fragile, parfois irritée. Douleurs, brûlures, inconfort : voilà le lot de celles qui la rencontrent.
Symptômes ? Chaque femme les vit différemment. Certaines ressentent des picotements dès la marche, d’autres lors de la toilette intime. Pour beaucoup, c’est au moment le plus intime — la pénétration ou parfois même les caresses — que le problème surgit. Imaginez ouvrir une porte dont la serrure grince : la gêne grandit, le plaisir s’efface.
Voici les principaux signes qui doivent alerter :
Et le désir dans tout ça ? Il peut lui aussi en souffrir. Difficile d’avoir envie si on anticipe la douleur… La sexualité devient, pour beaucoup, un chemin semé d’embûches.
Mais la sécheresse vaginale, c’est bien plus qu’un inconfort local. Elle touche le couple, la confiance, la perception de soi. “Je ne suis plus normale ?”, “Suis-je vieille avant l’heure ?”, “Mon partenaire va-t-il encore me désirer ?”… Ces pensées reviennent, en vague, comme la mer sur les galets après l’orage.
Parfois, la sécheresse s’invite dans la vie dès la puberté, ou lors d’une grossesse, ou plus souvent vers la ménopause. D’autres la ressentent après un traitement médical, une maladie, un changement de contraception. Comme une mue imprévue.
Mais il y a un point essentiel : toute sécheresse vaginale persistante n’est pas “normale”. Être informée, c’est déjà l’apprivoiser, et préparer les meilleurs moyens pour avancer.
Vous vous demandez pourquoi “ça” vous tombe dessus ? Grosse question ! La sécheresse vaginale n’est pas un caprice du corps, elle a ses raisons, bien souvent multiples. Comprendre le pourquoi, c’est la première étape pour agir — et s’en libérer.
Les hormones, chef d’orchestre secret
La majorité des cas de sécheresse vaginale trouve son origine dans une modification des taux d’œstrogènes. Ces hormones font toute la différence : elles maintiennent la souplesse, l’épaisseur et l’hydratation de la muqueuse vaginale. Imaginez un sol fertile qui, brusquement, n’est plus irrigué. Quand la “source” d’œstrogènes se tarit — ménopause, post-partum, allaitement, traitement médicamenteux — le vagin se dessèche. À la ménopause, près de 50% des femmes sont concernées. Incroyable, non ?
Mais attention, la ménopause n’a pas le monopole. Une jeune femme sous pillule progestative, c’est-à-dire sans oestrogènes, peut aussi en souffrir. Idem suite à certains traitements contre le cancer du sein (anti-hormonaux, chimiothérapie), ou une ablation des ovaires.
Le stress, ce voleur d’humidité
Vous sentez que tout “se contracte”, la gorge, le souffle… et aussi, parfois, l’intimité. Le stress chronique joue contre la lubrification. Pourquoi ? Il stimule la production d’adrénaline, qui détourne l’énergie du corps vers l’essentiel (fuir !). Résultat : la sécrétion de glaire vaginale diminue. C’est aussi la raison pour laquelle, lors des moments gênants ou sous tension, on “sèche” littéralement.
Parfois, c’est la peur de la douleur qui assèche, en boucle. Il suffit de 2-3 épisodes désagréables pour que le cerveau anticipe, et freine la lubrification à la moindre alerte. Un vrai cercle vicieux.
Les médicaments, pas toujours “amis”
On oublie souvent que certains médicaments modifient la lubrification vaginale : antidépresseurs, antihistaminiques, antihypertenseurs, médicaments contre l’acné, certains traitements pour l’incontinence, la liste est longue. Vous prenez un nouveau traitement, et soudain tout change. Parlez-en lors de votre prochaine consultation – l’ajustement peut s’avérer salvateur.
Autres facteurs à envisager
On l’aura compris, chaque cas est unique. Plusieurs causes se cumulent parfois. Ce n’est pas “psychologique” ou “hormonal” : c’est souvent un grand mélange, comme une recette de grand-mère un peu ratée, mais entièrement rattrapable !
Dans la région de Liège et aux alentours, de nombreuses femmes consultent en sexologie précisément pour cette raison. Le phénomène est universel :
Vous n’êtes pas seule. Et il n’y a aucune honte à consulter, que le souci soit “débutant” ou bien installé.
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
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La sécheresse vaginale, ce n’est pas qu’un problème “local”. Son impact s’exerce comme une onde de choc.
À la base, l’acte sexuel devient source de gêne, voire d’appréhension. L’entrée du vagin étant moins lubrifiée, chaque mouvement ressemble à une friction trop appuyée, comme un pull rêche plutôt qu’un drap de soie. Difficile de lâcher prise, quand le corps “crie” que quelque chose cloche.
En consultation, beaucoup expriment cette détresse : “Je n’ai plus envie, parce que j’ai peur d’avoir mal.”. Le désir s’étiole, remplacé par la peur ou l’anticipation négative. La sexualité, au lieu d’être une source de plaisir, se fait contrainte. On évite, on s’éloigne, on “trouve des excuses”.
L’autre, le partenaire, sent bien que quelque chose s’est figé. La communication s’enraye. Certains hommes peuvent vivre la situation avec une forme d’incompréhension, voire d’angoisse : “Je ne lui plais plus ?”, “Est-ce qu’elle me rejette ?”. Un vrai malentendu – qui mine bien des couples aux alentours de Liège et ailleurs !
La clé ? Briser le silence. Oser dire, simplement : “En ce moment, mon corps a besoin d’aide. Ce n’est pas contre toi, c’est un passage. On va le traverser, ensemble.”
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la sécheresse intime touche autant l’estime de soi ? On a tendance à associer la lubrification au “désir”, au fait d’être “femme”, “jeune”, “désirable”. Grosse erreur ! La sexualité, c’est mille nuances, et la lubrification répond à une mécanique bien plus vaste que l’envie ou l’attirance.
Ne tombez pas dans la spirale “je ne vaux plus rien”, “mon corps ne répond plus”. En réalité, la sécheresse vaginale est un signal, pas un jugement de votre féminité. Et il existe mille façons de retrouver confiance. Notamment en consultant une sexologue habituée à aborder ces questions, comme Sabrina Bauwens.
Petite parenthèse : en Belgique, la majorité des femmes vivant une sécheresse vaginale n’en parlent pas à leur médecin ou leur partenaire. Pourtant, dans 80% des cas, une prise en charge adaptée améliore la situation. Pourquoi se priver de soutien ?
Il faut aussi souligner l’impact psychique du cercle douleur/appréhension. En anticipant la douleur, le corps se crispe. Plus on angoisse, moins la lubrification arrive. Plus on “sèche”, moins on ose explorer. Un vrai cercle vicieux ! Vous connaissez la métaphore de l’hiver ? On se fige, on se replie, on attend que ça passe… Mais parfois, il faut allumer une petite lampe (demander de l’aide) pour relancer le printemps intime.
Enfin, la sexualité ne se résume pas à la pénétration. De nombreuses femmes, accompagnées ou non, découvrent d’autres plaisirs érotiques : massages, caresses, fantaisies sensorielles… qui redonnent confiance au corps, ravivent la complicité.
Besoin d’inspiration pour (re)nouer le lien intime ? Consultez par exemple cet article sur les conseils en sexologie pour les couples : il donne des pistes simples, déculpabilisantes, pour tous les âges.
À quel moment passer la porte d’un cabinet, à Esneux ou ailleurs ? Une question parfois difficile, tant les doutes sont présents : “C’est peut-être rien… Je vais attendre. Ça va passer ?”
Voici quelques signaux d’alerte :
En cas de doute, mieux vaut consulter. Sabrina Bauwens, sexologue à Esneux, propose une écoute bienveillante, des outils adaptés, et un accompagnement personnalisé. Il n’y a pas de question “bête” ou honteuse : la parole est le premier pas vers la solution.
Le professionnel aide à cibler l’origine du problème. Parfois, un bilan gynécologique ou hormonal s’impose (on élimine d’abord, pour mieux traiter). Ensuite, place à une prise en charge tout-en-un : soutien psychosexuel, conseils concrets, parfois orientation vers des soins de santé spécialisés.
Vous hésitez encore ? Sachez que la parole soigne, aussi. Rien de “magique”, mais déjà le fait de déposer son souci change beaucoup de choses.
Et ailleurs, hors du cabinet ? Des associations, lignes d’écoute ou forums (en particulier en Belgique) permettent de réaliser qu’on n’est pas isolée. La sécheresse vaginale n’est ni un tabou, ni une fatalité. C’est d’abord un message du corps qu’on peut – et qu’on doit – entendre.
Bonne nouvelle : il existe un panel d’options pour retrouver son bien-être sexuel. L’important, c’est d’agir à son rythme, sans brûler les étapes. On peut parfois voir des changements en quelques jours. D’autres demandent un peu plus de patience.
1. Revoir son hygiène intime
On commence souvent par-ci : adopter une toilette intime ultra-douce. Exit les savons parfumés, gels douches classiques ou lingettes désinfectantes : tout ça agresse la muqueuse. Privilégiez un savon surgras ou un nettoyant intime au pH neutre, en petite quantité (pas plus qu’une noisette !). Séchez bien sans frotter. Parfois, c’est déjà un tournant pour les irritations du quotidien.
2. Les lubrifiants : la roue de secours, mais pas que !
Le lubrifiant intime est votre meilleur allié au début. À base d’eau (pour la compatibilité avec le préservatif), de silicone (effet longue durée), ou d’huile (sauf si préservatif, risque de fissure !). On en trouve avec ou sans parfum, version bio ou hypoallergénique. N’hésitez jamais à tester plusieurs marques, pour trouver “la” texture adaptée. À appliquer avant, ou même pendant les rapports, sans détour. Pour beaucoup, c’est une révélation. Petite astuce : gardez le flacon ou les sachets à portée de main, et parlez-en avec le ou la partenaire. Cela dédramatise, et donne le ton.
Si la vie sexuelle devient vraiment douloureuse ou impossible, le lubrifiant n’est jamais “ridicule” – il est juste essentiel.
3. Les solutions naturelles et modes de vie
La place du désir et des préliminaires : pourquoi s’en priver ?
Beaucoup de sécheresses s’aggravent si l’excitation n’a pas le temps de monter. Retrouver des jeux, des massages, reprendre tout doucement la confidence corporelle, peut parfois faire “revenir le courant”. Moins de performance, plus d’exploration… Un secret pour bien des couples.
4. Traitements médicaux et hormonaux : comment y voir clair ?
En cas de ménopause, les œstrogènes locaux (ovules, crèmes, gels) redonnent vie à la muqueuse, presque comme une crème hydratante appliquée en douceur là où il faut. En Belgique, ces produits sont sur ordonnance ; le gynécologue adapte le dosage. Leur particularité : ils agissent “en local”, sans (ou très peu) d’effets sur tout l’organisme. Très utile si vous ne pouvez ou ne souhaitez pas de traitement hormonal général.
Certaines femmes bénéficient aussi de traitements lubrifiants dits “longue durée”, qui agissent sur la réparation de la muqueuse. D’autres, surtout après chimiothérapie ou chirurgie, nécessitent un suivi rapproché.
Circonstance particulière : la sécheresse post-partum, ou liée à l’allaitement. Là encore, le temps fait parfois bien les choses, mais des solutions d’appoint (lubrifiants, rééducation périnéale douce, ostéopathie) soulagent.
Nouveau : les lasers vaginaux, proposés dans certaines cliniques privées. Ils visent à “stimulé” la régénération locale, mais leur place reste limitée et non remboursée. Discutez-en toujours avec un professionnel, en évitant les promesses trop séduisantes.
5. Prendre soin du couple, du dialogue… et de l’intime revisité
La meilleure arme anti-sécheresse vaginale ? La connivence. Mettez des mots sur le problème. Expliquez vos ressentis, vos peurs, mais aussi vos envies. Explorez d’autres façons d’être proche : caresses, massages, tendresse, jeux érotiques sans pénétration.
On oublie parfois que la différence de libido dans le couple peut aussi jouer. Oser consulter à deux, ou bien travailler sur soi seul(e), redonne du souffle à la vie intime. Parfois, il suffit d’une ou deux séances pour dénouer les fils.
Envie d’aller plus loin dans la compréhension de votre désir, ou d’aborder un souci “annexe” (par exemple, baisse de libido suite à accouchement, anxiété, pression de performance) ? Certaines thématiques sont traitées en profondeur sur d’autres plateformes, par exemple : Libido faible après un accouchement ou perte de libido dans le couple.
Pour celles vivant à Liège ou aux alentours, sachez qu’une prise en charge locale existe. Il n’y a pas de fatalité ni d’isolement.
Sexologue – 10 mots-clés à retenir : sécheresse vaginale, douleur sexuelle, lubrification, ménopause, œstrogènes, sexologue, couple, solutions, désir, intimité.
Comment reconnaître une sécheresse vaginale anormale ?
Une sécheresse vaginale devient préoccupante lorsqu’elle gêne la vie quotidienne ou la sexualité de façon durable. On la reconnaît à des douleurs, démangeaisons ou brûlures, surtout lors des rapports, qui persistent plus de quelques semaines.
Faut-il consulter un professionnel dès les premiers signes de sécheresse vaginale ?
Oui, consulter peut permettre de poser un diagnostic, d’identifier une cause (hormonale, médicamenteuse, etc.) et surtout d’éviter un cercle vicieux douleur/appréhension. Plus la prise en charge est précoce, plus le mieux-être sexuel revient naturellement.
Quand privilégier un lubrifiant intime ou un traitement hormonal local ?
Le lubrifiant est indiqué immédiatement pour soulager l’inconfort sexuel. Le traitement hormonal local est préconisé en cas de sécheresse liée à la ménopause ou à une carence franche d’œstrogènes, toujours sur avis médical.
Pourquoi la sécheresse vaginale nuit-elle à la vie de couple et comment l’éviter ?
Quand le rapport devient douloureux, le désir chute et la communication se bloque. En oser parler, consulter ensemble, ou revoir ses habitudes intimes permet de préserver la complicité, même dans ce contexte.
1. Bachmann GA. Vulvovaginal complaints. Menopause. 2005.
Résumé : Cette revue fait le point sur les causes, diagnostics et traitements de la sécheresse vaginale à la ménopause, soulignant l’efficacité des œstrogènes locaux.
2. Palacios S et al. Management of postmenopausal vaginal atrophy and dryness. Climacteric. 2015.
Résumé : L’article détaille les solutions thérapeutiques contre l’atrophie vaginale, avec un focus sur l’adaptation du traitement selon les besoins individuels.
3. Nappi RE, Palacios S. Impact of vulvovaginal atrophy on sexual health. Climacteric. 2014.
Résumé : Les auteurs décrivent l’impact psychologique et sexuel de la sécheresse, ainsi que l’importance du dialogue et d’une gestion globale.
4. Sturdee DW. The menopausal hot flush—anything new? Maturitas. 2008.
Résumé : Présentation des troubles vasomoteurs et des symptômes associés à la ménopause, dont la sécheresse vaginale, et l’évolution récente des traitements.