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Certains soirs, entre les leçons à relire et les dictées à corriger, la même inquiétude revient chez de nombreux parents : “Pourquoi mon enfant confond-il toujours les mêmes sons à l'écrit ?”. Derrière les points rouges sur les copies scolaires, il y a parfois bien plus qu’un simple manque d’attention. Pour beaucoup d’enfants aux alentours de Sprimont ou à Esneux, la dysorthographie est un invité discret mais bien installé. Cette difficulté durable à structurer l’orthographe chamboule l’apprentissage, la confiance en soi et parfois la dynamique familiale toute entière.
Un chiffre donne le ton : près de 8% des élèves francophones présenteraient un trouble durable de l’orthographe. Difficile alors de suivre lorsqu’en classe, on demande d’écrire sous la dictée ou d’inventer une histoire sans fautes. Si cela évoque votre situation, la logopédie n’est pas une baguette magique, mais elle offre un accompagnement sur-mesure. Pas à pas, le logopède accompagne chaque enfant pour l’aider à apprivoiser les mots, comprendre les règles, et retrouver la fierté de progresser.
Dans cet article, je vous propose de plonger dans les coulisses de la prise en charge logopédique, pour mieux comprendre comment chaque séance se tisse autour des besoins concrets de votre enfant. De quoi soulager l’anxiété grandissante à l’idée d’une dictée, mais surtout donner les clés pour évoluer, à son rythme.
Il suffit d’observer un enfant peiner sur une rédaction, son visage tendu, le crayon hésitant… Pour beaucoup, les règles d’orthographe ressemblent à un labyrinthe sans sortie. En apparence, tout va bien : il s’exprime clairement à l’oral, comprend l’histoire qu’on raconte, mais quand vient l’écrit, les mots semblent danser et se mélanger. C’est ça, la dysorthographie.
Ce trouble spécifique de l’acquisition de l’orthographe touche des enfants intelligents, curieux, mais qui se heurtent comme à un mur invisible dès la dictée ou la production écrite. Les erreurs sont massives, souvent imprévisibles, et persistent malgré la bonne volonté. On pense parfois à la “paresse” ou au “manque de relecture”, alors que c’est bien plus profond.
Parfois, la dysorthographie se présente seule, mais souvent elle marche main dans la main avec une dyslexie plus ou moins marquée. Les voies de la lecture et de l’écriture sont étroitement liées, comme deux rails de train. Si l’un déraille, l’autre peut suivre. Bien souvent, ce sont les enseignants qui alertent : “Votre enfant présente un décalage important en orthographe”. Mais les parents sont parfois les premiers à remarquer que les devoirs à la maison tournent au cauchemar.
Derrière les fautes, c’est souvent une désorganisation des sons et des lettres. “chat” devient “sha”, “pied” devient “pille”… D’autres fois, c’est la grammaire qui coince : les verbes mal accordés, les finales oubliées. Certains enfants se fatiguent si fort qu’ils développent un rejet de l’écriture. D’autres perdent confiance : “Je n’y arrive pas, je suis nul(le)”.
La pression scolaire n’arrange rien. Au fil des semaines, l’enfant se sent mis à l’écart. “Pourquoi les autres y arrivent et pas moi ?”. Le cercle vicieux se referme : plus d’anxiété, moins d’envie d’apprendre, jusqu’au découragement. Pour les familles, difficile parfois de faire la part des choses. “Faut-il plus le pousser ? Le laisser souffler ?”
Une autre réalité, souvent taboue, c’est la réaction des proches. Les frères, les sœurs, les copains de classe… L’enfant en difficulté ressent leur regard, parfois les moqueries. La dysorthographie, c’est un peu comme porter tous les jours des chaussures trop petites. Personne ne les voit de prime abord, mais chaque pas fait mal.
Pourtant, des solutions existent. Et elles commencent par le bon diagnostic et l’accompagnement d’un logopède expérimenté.
Parlons concret. Un bon accompagnement logopédique, c’est plus qu’une série d’exercices où on corrige les fautes. C’est avant tout une rencontre humaine, un lieu de confiance où l’enfant peut ouvrir la porte à ses difficultés sans peur d’être jugé. L’identification des signes de la dysorthographie est la première étape proposée par le professionnel.
Le logopède réalise un bilan complet. On évalue non seulement la qualité de l’écriture (fautes, oublis, confusions) mais aussi le cheminement cognitif derrière chaque mot. L’objectif ? Décrypter l’origine précise des troubles : mémoire des sons, construction des mots, application des règles grammaticales. Chaque enfant arrive avec sa propre “carte du monde écrit”, ses atouts, ses faiblesses.
Les séances sont ensuite taillées sur mesure. Ici, pas de recette unique. Pour certains, on commence par la segmentation syllabique, pour d’autres, on renforce la mémoire visuelle des mots. Les jeux, les manipulations, la lecture à voix haute ou l’écriture créative… Tout est pensé pour redonner du sens à l’orthographe, au lieu de la présenter comme un monstre froid et impersonnel.
Vous vous souvenez de cette sensation, enfant, de réussir un puzzle compliqué ? C’est un peu cela que vit l’enfant dès qu’il “débloque” une règle difficile. Le logopède agit comme un traducteur : il propose des stratégies pour mémoriser les sons complexes (“ou” versus “u”, “an” contre “on”), il dédramatise l’erreur, il rassure. Petit à petit, l’enfant retrouve le plaisir d’écrire.
Les progrès ne sont pas instantanés. Cela ressemble plutôt à un sentier de randonnée : il y a des montées, des moments de découragement, mais chaque étape franchie compte. Le secret ? La régularité des séances, souvent hebdomadaires, et le relai avec la famille. On déconstruit les réflexes rigides pour proposer d’autres chemins. Dans beaucoup de familles de Belgique, cette dynamique change tout. D’un cercle vicieux, on bâtit un cercle vertueux.
Parfois, la logopédie s’accompagne d’outils numériques adaptés (tablettes, logiciels d’aide à l’écriture) ou d’activités ludiques à la maison. Surtout, le logopède travaille main dans la main avec les professeurs, afin d’ajuster les attentes, proposer des aménagements (plus de temps lors des dictées, polycopies à trous…). Chacun avance selon ses besoins.
Un moment clé de la séance de logopédie, c’est la valorisation des réussites. Certains enfants n’avaient jamais reçu de compliments sur leur orthographe à l’école. Le regard du professionnel, bienveillant, peut transformer la spirale négative en source de motivation nouvelle.
Enfin, la prise en charge ne s’arrête pas à l’enfant. Les parents, parfois se sentent impuissants, perdus face aux conseils contradictoires. Les séances leur offrent un espace d’écoute. On explique le trouble, on propose des outils simples à la maison, on rassure.
Accéder à des conseils, témoignages et de vraies solutions pour la dysorthographie permet de mesurer l’importance de cette profession dans la vie quotidienne des familles.
Vous hésitez encore ? Voici quelques signaux qui doivent retenir l’attention :
Si vous reconnaissez ce portrait, un bilan logopédique ciblé est la première étape. Mieux vaut prévenir que guérir. Il est essentiel de casser le cycle du découragement avant qu’il ne s’installe durablement.
Vous imaginez peut-être une salle grise, avec des cahiers alignés et un élève qui gratte péniblement ses exercices… Détrompez-vous ! Les séances de logopédie en pratique, surtout chez des spécialistes comme à Esneux, ressemblent à un atelier créatif, où l’enfant a sa place, avec ses difficultés et ses forces.
Tout commence par un accueil personnalisé. Le logopède questionne l’enfant : “Qu’est-ce qui te gêne le plus dans l’écriture ?” Parfois, la réponse surprend. Ce n’est pas uniquement la dictée, mais aussi la honte de rendre la feuille pleine de fautes, devant la classe entière. C’est là toute la force du professionnel : aller au-delà du symptôme immédiat, écouter l’émotion.
Chaque séance est découpée en étapes. Un temps pour relire quelques textes choisis, repérer les erreurs récurrentes, les discuter. Un temps pour faire des jeux d’orthographe, souvent sous forme ludique : puzzles de mots, chasses aux fautes, memory des règles. La manipulation concrète aide à inscrire les règles dans la mémoire.
Mais la magie se glisse aussi dans les exercices inattendus. Il n’est pas rare qu’on travaille le rythme avec des percussions, ou qu’on imagine ensemble des phrases farfelues pour retenir une règle (“Le crocodile mange le D, donc on ne met pas de ‘e’ à ‘mange’ au présent !”). Vous voyez, la métaphore prend vie. L’orthographe devient un personnage, une histoire.
La technologie a aussi sa place : certains logiciels d’aide à l’écriture permettent à l’enfant de se concentrer sur le fond plutôt que sur la forme, tout en continuant à travailler les zones de faiblesse. C’est un coup de pouce pour regagner confiance sans tomber dans la facilité.
Petit à petit, l’enfant réapprend à regarder ses progrès. Après quelques semaines, une phrase sans faute, un petit texte où il a su appliquer la règle… Ce sont de vraies victoires. Il reprend goût à l’écrit, croise le regard du logopède, du parent, pour mesurer le chemin accompli.
La répétition, l’entraînement régulier, restent essentiels. Comme pour apprendre à faire du vélo, cela demande de la patience, du soutien et parfois… quelques pansements. Mais à force de persévérance, les automatismes orthographiques s’ancrent, l’écart avec la norme scolaire se réduit.
Surtout, le logopède transmet des stratégies utiles au quotidien. Au lieu d’exiger la perfection, il propose de prioriser : travailler les mots fréquents, apprendre à vérifier certains accords essentiels. On simplifie, on structure, on encourage l’autonomie.
L’enfant finit par comprendre que ses difficultés ne le définissent pas. On valorise ses réussites, aussi petites soient-elles. Le climat de la famille s’apaise, les devoirs ne sont plus systématiquement source de conflits et de larmes.
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Un enfant ne grandit jamais seul. Il avance, porté par sa famille, par ses enseignants, par ses copains. Pour vaincre la dysorthographie, ce trio est essentiel. Le logopède joue le chef d’orchestre. Il coordonne les efforts, rassure les parents, guide les professeurs. Le rôle de chacun est précieux.
Côté familial, il ne faut jamais sous-estimer l’impact du climat à la maison. Vous arrivez fatigués de votre journée, votre enfant traîne des pieds pour démarrer ses devoirs, l’ambiance tourne vite à l’orage… Ça vous parle ? Ici, le logopède peut aider à poser un cadre rassurant. Privilégier des centres d’intérêt pour aborder certains exercices, instaurer des pauses régulières, célébrer chaque victoire. Ce ne sont pas que des conseils, c’est une boussole lorsque l’on se sent perdu.
Les enseignants, quant à eux, peuvent parfois adapter leur regard. Ce n’est pas un “enfant paresseux”. C’est un écolier qui, pour écrire deux phrases correctement, fournit cent fois plus d’efforts que ses camarades. Un échange régulier avec la logopède permet souvent de moduler les exigences : autoriser la relecture à deux, alléger certains exercices, cibler le travail sur les mots fréquents.
La collaboration passe souvent par des réunions. On partage le carnet de suivi, on ajuste au fil des progrès. Parfois, le logopède propose la mise en place d’un Plan d’Accompagnement Individualisé (PAI) ou fait intervenir d’autres spécialistes, si besoin. Tout le monde tire dans le même sens.
Mais le plus important, c’est le regard sur la réussite. Ne pas limiter la reconnaissance à des “0 faute” mais voir l’effort, la progression, la lutte contre le découragement. Chaque enfant avance à son rythme, et c’est souvent une série de petites victoires qui construit la grande.
Pour les familles qui habitent aux alentours de Sprimont, il existe des ressources, des associations de parents, parfois des groupes de parole. Parler de la dysorthographie, c’est déjà casser la solitude, la honte et ouvrir des chemins nouveaux. Surtout, il faut oser demander de l’aide. La logopédie, ce n’est pas “pour les cas lourds”, c’est un outil pour chaque enfant qui, un jour, trébuche dans le labyrinthe des mots et a besoin de retrouver confiance.
Comment repérer la dysorthographie chez l’enfant ?
La dysorthographie se manifeste par des erreurs fréquentes et inhabituelles en orthographe, qui persistent malgré l’entraînement. Si votre enfant a du mal à écrire correctement les mots au fil des années scolaires, au-delà des fautes “normales”, il serait utile de consulter un logopède pour effectuer un bilan précis.
Pourquoi entamer un suivi logopédique en cas de dysorthographie ?
Un suivi logopédique aide à identifier l’origine des difficultés et propose des exercices ciblés pour améliorer l’orthographe de façon progressive. Cela permet aussi de restaurer la confiance de l’enfant et de l’aider à mieux vivre l’école et ses devoirs.
Quand faut-il consulter un logopède pour la dysorthographie ?
Dès que les difficultés apparaissent de façon persistante et gênent l’apprentissage, il vaut mieux agir. Plus la prise en charge est précoce, plus les progrès sont rapides et durables.
Faut-il forcément attendre que l’enfant ait de mauvais résultats scolaires pour consulter ?
Non, il est même recommandé de consulter dès que l’on repère des signaux d’alerte, avant que les conséquences scolaires et psychologiques ne s’installent. Un bilan logopédique peut rassurer et orienter vers un accompagnement adapté, même sans grande “catastrophe” aux résultats.
Références scientifiques
Lefavrais, N. et al., « Les troubles spécifiques du langage écrit : dyslexie, dysorthographie et prise en charge », Revue Française de Pédiatrie, 2022. Une synthèse claire sur les manifestations et les stratégies de rééducation de ces troubles.
Hautecoeur, P., « L’efficacité de la rééducation logopédique chez les enfants dysorthographiques : une méta-analyse », Revue Européenne de Logopédie, 2019. Cette étude met en évidence les progrès possibles avec un accompagnement adapté.
Deltour, C. & Vandromme, L., « Facteurs psychologiques et réussite de l’intervention orthophonique », Revue Orthophonie et Pratiques, 2021. L’impact central de la motivation et de la valorisation dans la prise en charge.
Petit, T., « Les troubles d’apprentissage du langage écrit en contexte scolaire », Bulletin Psychologie et Éducation, 2020. Un regard terrain sur l’intégration scolaire des enfants en difficulté d’écriture et les collaborations à cultiver.