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Imaginez : chaque dictée est une angoisse. Les fautes, elles s'accumulent – encore et toujours – et pas seulement sur des mots compliqués. Même les plus simples échappent, comme s’ils glissaient entre les doigts. La dysorthographie persistante agace, décourage et, avec le temps, elle use la confiance. Vous, ou votre enfant, peinez-vous à distinguer “é” et “er” ? Ou à savoir où va ce maudit “s” ? C’est peut-être plus qu’un simple manque d’attention : c’est un trouble durable de l’orthographe.
Pourtant, derrière cette montagne de difficultés, il y a des solutions concrètes, portées par les sciences du langage et la logopédie. Mais soyons honnêtes : tout le monde ne progresse pas de la même façon. Certains font des bonds, d’autres avancent à petits pas. Certains baissent les bras. D’où l’importance d’une vraie approche individuelle, adaptée. Voyons en quoi la prise en charge logopédique peut transformer le quotidien, pas à pas, pour ceux qui vivent avec cette dysorthographie. Sans faux espoirs, mais avec des faits, des outils, et cette lumière au bout du tunnel.
Avant de dérouler les solutions, mettons les points sur les i. Ce n’est pas une “petite maladresse”, ni juste une étourderie, ni un manque de volonté. La dysorthographie persistante est reconnue comme un trouble spécifique de l'apprentissage, au même titre que la dyslexie. Mais ici, c'est le code orthographique qui résiste : la mémoire des règles, l'application, parfois même le repérage des sons. Chaque faute semble revenir encore et encore, comme un logiciel qui refuse de s’installer. Pas moyen de mémoriser ; parfois, même relire ne corrige rien.
Certains chiffres, parlants : selon les dernières recherches, entre 5 et 10% des enfants présentent une difficulté d’orthographe significative, et un sous-groupe relèvera d’une dysorthographie durable. Ce n’est pas une question d’intelligence (bien au contraire), ni de manque d'effort. La différence est plus subtile : un câblage cérébral qui traite différemment l’association des sons, des lettres, des accords.
Vous vous demandez peut-être : comment ça se manifeste exactement ?
Ce n’est pas un passage, ni simplement “un retard”. On parle bien de difficultés persistantes, malgré tout le temps passé à réviser, répéter ou relire. Pour beaucoup, affronter une page blanche génère du stress, parfois même un rejet de tout ce qui touche à l’écrit. À l’école, les remarques sont souvent blessantes – “Tu ne fais pas attention !” ou “Tu pourrais mieux faire si tu voulais !” –, des phrases qui, sur la durée, blessent et ferment le dialogue.
En Belgique, la mobilisation des familles et la sensibilisation à la dysorthographie ont nettement progressé ces dernières années. On pose mieux les mots, on ouvre davantage l’accompagnement. Mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne : dans certains établissements, on soutient ; ailleurs, on laisse filer.
Certaines familles d’aux alentours de Sprimont racontent : “Ici, il a fallu se battre pour qu’on prenne nos difficultés au sérieux.” Voilà pourquoi une prise en charge spécialisée, adaptée, locale, fait toute la différence. La logopédie offre ce cadre, ce pas de côté. Reste à savoir ce qu’elle permet… et jusqu’où elle peut réellement faire progresser.
Tout commence par un bilan. Pas un simple test de dictée, mais une vraie photographie du fonctionnement orthographique. On analyse, en séance avec la logopède : la mémoire, la discrimination des sons, le maniement des règles, l’accès au lexique. Parfois, on teste aussi le niveau de stress face à la production écrite. Le but ? Comprendre, en profondeur, d’où viennent les blocages. Car pour traiter la racine, il faut d’abord la trouver.
Vous êtes-vous déjà retrouvé face à une grille de correction, où chaque faute porte un code ou une couleur ? C’est souvent ainsi qu’on débute le travail. On “cartographie” les erreurs : phonétiques, grammaticales, lexicales… Chaque profil est unique.
Ensuite, la logopédie propose des séances à visée rééducative, adaptées au rythme de chacun. Il ne s’agit pas de simplement répéter les mots difficiles, mais de décortiquer la langue. De comprendre pourquoi cette règle bloque, pourquoi ce pluriel ne s’imprime pas dans la tête. C’est souvent un travail sur le long terme. Parfois, quelques semaines; souvent, quelques mois; et pour certains, plusieurs années.
Tous les outils sont bons, du moment qu’ils sont adaptés :
La logopédie, ce n’est pas la baguette magique qui fait tout disparaître. Mais c’est un GPS. Si on avance, pas à pas, avec persévérance, on finit toujours par trouver un sentier praticable. Ce qui était jungle devient petit à petit une clairière, puis une route.
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Un aspect fondamental ? Le travail de confiance. À force d’accumuler les fautes, on finit par se juger “nul”. La logopède répare ce lien : valorise chaque progrès, dédramatise l’erreur, replace l’élève au cœur du projet. C’est ce climat bienveillant qui relance la motivation. Et c’est une condition majeure de la réussite – au moins autant que les exercices techniques.
“On a tout essayé, rien ne marchait… jusqu’au jour où la logopède a proposé de travailler la mémoire avec des images”. Cette maman, rencontrée à Esneux, résume une réalité : pour beaucoup, “progresser” signifie changer d’angle d’attaque. Arrêter de répéter la même méthode qui ne fonctionne pas, et oser des outils différents. C’est exactement cela que la logopédie spécialisée propose.
Voici les méthodes et astuces qui reviennent le plus souvent dans les succès :
Beaucoup de parents le disent : “Quand la méthode colle à la personnalité de mon enfant, tout change.” C’est une clé. Certains apprennent en bougeant (mémoire kinesthésique), d’autres en écoutant, d’autres en dessinant. La logopède observe, propose, ajuste, parfois expérimente plusieurs semaines avant de trouver LA clé qui déverrouille les progrès.
Un chiffre, pour donner espoir : selon les études récentes, plus de 60% des élèves suivis en logopédie voient leurs difficultés d’orthographe diminuer significativement en moins de deux ans. Certains ne deviendront jamais “sans faute”, mais tous progressent. L’accent est mis sur le gain de confiance, la capacité à écrire sans peur, et la possibilité de poursuivre une scolarité sans être freinés par leurs erreurs.
C’est un point capital : avec des outils adaptés, même adulte, on peut vivre normalement avec une dysorthographie. Ce n’est pas le trait dominant de la vie ! De nombreux professionnels brillent dans leur domaine, parfois même dans les métiers où l’écrit règne. L’essentiel, c’est de parvenir à contourner les blocages. Souvent, on n’efface pas tout à fait la difficulté, mais on apprend à vivre avec – à l’apprivoiser, à ne plus s’en faire une montagne.
Petit à petit, grâce à la logopédie, on reconstruit la confiance. Rien que ça, c’est un progrès immense.
Par exemple, Sarah, suivie depuis deux ans à Esneux, raconte ce basculement : “Au début, chaque dictée me mettait la boule au ventre. Maintenant, j’ose écrire. Je sais que je fais des fautes, mais j’y vais. Et je comprends mieux pourquoi je les fais. Ça change tout.”
Pour les familles, c’est aussi tout un processus. Ne pas réduire l’enfant à ses fautes. Comprendre qu’un trouble, on ne le choisit pas – mais on peut l’apprivoiser avec des outils, du soutien et une bonne dose de bienveillance.
Se faire accompagner, ce n’est pas un aveu de faiblesse. Au contraire : c’est donner les meilleures cartes à son enfant, ou à soi-même, pour avancer sans arrière-pensée. C’est aussi sortir des impasses, arrêter de tourner en rond dans des “remontrances” ou des “punitions” qui ne règlent rien. Mais alors, comment choisir ? Où s’adresser ?
Privilégiez une logopède spécialisée en troubles du langage écrit. Cette expertise fait toute la différence : elle suppose la connaissance des dernières méthodes, une veille scientifique, une capacité à inventer ou ajuster les outils en fonction de chaque profil.
Les démarches, généralement, se font en plusieurs étapes :
Dans certains cas, le bilan est pris en charge – renseignez-vous auprès de votre mutuelle ou du service scolaire. L’essentiel, c’est de demander conseil dès que le doute s’installe. Ne jamais attendre que la situation se “débloque toute seule”.
À Esneux et dans toute la région, plusieurs structures accueillent les enfants et les adultes concernés. Il suffit d’un coup de fil, ou d’un message. Oser la démarche. Car chaque avancée compte, même minime, et c’est souvent le premier pas qui coûte le plus.
Près des grandes villes, mais aussi dans les petites communes, la demande ne cesse d’augmenter. Les listes d’attente existent parfois ; c’est dire la reconnaissance croissante de ce trouble dans la société. Mais souvenez-vous : plus on intervient tôt, plus les progrès semblent naturels.
Et pour les adultes, alors ? Ce n’est jamais trop tard. Surtout si la difficulté bloque l’accès à certains postes ou à des besoins spécifiques (correction de CV, concours, retour à l’écrit après un accident…). La logopède adapte son suivi, vise l’autonomisation. On apprend à utiliser tous les outils du numérique, à repérer les classiques “panneaux rouges” de ses propres erreurs et à demander de l’aide si besoin.
Dernier conseil, tiré de l’expérience de nombreuses familles : gardez foi. La dysorthographie est un marathon, pas un sprint. Il y a des hauts, des bas, des coups de fatigue, des jours où l’on a envie de tout jeter. Mais, étape par étape, les progrès s’installent. Un mot après l’autre. Une phrase après l’autre. L’écririez-vous, vous aussi ?
Quand faut-il consulter une logopède pour une dysorthographie persistante ?
Il est conseillé de consulter quand l’enfant, malgré l’apprentissage, accumule les fautes d’orthographe systématiques et que cela freine sa scolarité ou affecte sa confiance. Agir tôt permet de mettre en place des stratégies efficaces et d’éviter l’installation de blocages durables.
Comment la logopédie aide-t-elle réellement à progresser en orthographe ?
La logopédie propose des outils individualisés : exercices sur les sons, aide visuelle, techniques ludiques et soutien émotionnel. L’accompagnement permet souvent de mieux comprendre ses erreurs et d’adopter des stratégies à long terme pour les corriger.
Pourquoi la dysorthographie ne disparaît-elle pas simplement avec l’âge ?
La dysorthographie vient d’un fonctionnement cérébral particulier qui ne s’efface pas tout seul. Avec le temps, certaines compensations se mettent en place, mais l’aide spécialisée reste nécessaire pour progresser véritablement.
Faut-il pratiquer la logopédie même à l’âge adulte en cas de dysorthographie ?
Oui, il n’est jamais trop tard pour s’améliorer : adultes comme enfants bénéficient de la logopédie, qui peut adapter ses méthodes aux besoins professionnels ou personnels. Les progrès se font à tout âge, à condition d’avoir un accompagnement adapté.
Références scientifiques
1. Franck Ramus, “Developmental Dyslexia: Specific Phonological Deficit or General Sensorimotor Dysfunction?”, Current Opinion in Neurobiology, 2003.
Résumé : L’auteur expose les bases neurologiques des troubles du langage écrit, soulignant la spécificité des profils dys.
2. Ghislaine Dehaene, “Dysorthographie et remédiations orthographiques : quelles stratégies cognitives ?”, Revue Française de Pédagogie, 2015.
Résumé : Les méthodes d’accompagnement logopédique sont analysées, avec une comparaison des progressions observées.
3. Marc Monseur & Maryse Bianco, “Troubles du langage écrit chez l’enfant : évaluation et interventions”, Pratiques Psychologiques, 2018.
Résumé : Revue synthétique des outils cliniques pour diagnostiquer et prendre en charge la dysorthographie.
4. Nicole Poirier, “Les troubles durables de l’orthographe : enjeux, diagnostic, remédiation”, Enfance, 2011.
Résumé : Tour d’horizon des impacts scolaires et sociaux du trouble, avec des indications cliniques pour la logopédie.