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Quand les souvenirs réveillent la douleur : le lien corps-esprit exploré par l’acupunctureAcupuncture

Acupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Quand les souvenirs réveillent la douleur : le lien corps-esprit exploré par l’acupuncture

Vous avez remarqué ? Il suffit parfois d’une odeur, d’un lieu, ou d’un mot pour rouvrir en vous une ancienne blessure. La douleur refait surface, comme si elle n’était jamais réellement partie. Ce n’est pas de la magie. Juste la façon dont notre cerveau, notre corps, et nos souvenirs dansent ensemble, parfois comme de vieux partenaires mal assortis. Mais que se passe-t-il dans ce théâtre intérieur ? En quoi l’acupuncture peut-elle réellement soulager ces douleurs du passé qui hantent encore le présent ?

Loin des raccourcis, cet article plonge dans les méandres du lien corps-esprit. Nous explorons, à travers la pratique authentique de l’acupuncture, comment les souvenirs émotionnels réveillent parfois d’anciennes douleurs… et comment, séance après séance, l’acupuncture permet peu à peu de détendre, de réparer, de libérer. Un voyage sensoriel, mais aussi scientifique, à la portée de chacun.

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Douleurs et souvenirs : pourquoi le passé marque-t-il encore le corps aujourd’hui ?

Imaginez : vous marchez dans la rue et, sans savoir pourquoi, une tension serre vos épaules. Que s’est-il passé ? Parfois, rien. Parfois, tout : un souvenir ancien, oublié, remonte à la surface. Votre corps, lui, n’a pas oublié. Les scientifiques appellent cela la mémoire corporelle (body memory). C’est l’une des raisons principales pour lesquelles nous consultons en acupuncture. Souvent, la douleur n’a ni cause précise ni lésion visible. Et pourtant, elle peut ruiner des journées entières, user l’énergie, miner le moral.

Acupuncture et mémoire émotionnelle, voilà le vrai sujet. Mais avant d’y plonger, il faut comprendre comment le cerveau, le système nerveux, et nos muscles s’activent quand ressurgit un « souvenir douloureux ». Un simple exemple : après un accident de voiture, même sans séquelles physiques, certains ressentent des douleurs chroniques – à la nuque, aux épaules, ou dans le dos. Parfois, des années après, au moindre rappel de l’accident (un bruit de frein, une route similaire), la douleur resurgit, implacable. Pourquoi ?

Les chercheurs ont montré que le cerveau traite le souvenir douloureux presque comme une douleur réelle, en activant les mêmes zones (insula, cortex cingulaire antérieur, etc.). Cela veut dire que l’empreinte d’un choc émotionnel ou physique laisse des traces… pas juste « dans la tête », mais dans tout le réseau neurologique. Le corps et l’esprit sont indissociables. La douleur finit par s’enraciner partout : muscles tendus, digestion perturbée, sommeil haché…

En acupuncture, on rencontre chaque jour ces douleurs « fantômes ». Des maux de dos qui ne cèdent à rien, des migraines mystérieuses, des douleurs après une opération, ou des tensions dans la poitrine quand le stress revient. Et souvent… ce sont des « souvenirs » du corps, imprimés quelque part, qui se rappellent à vous. Les Chinois disent : “Là où l’énergie stagne, la douleur s’installe”. Ce n’est pas une poésie vaseuse ; c’est exactement la sensation de blocage qui accompagne ces douleurs du passé.

En Belgique, aux alentours de Liège, de nombreux patients viennent justement pour cela : apaiser ce qui refait surface lors des bouleversements de la vie, deuil, burnout ou séparations. Ces douleurs, apparemment « sans cause », sont réelles. Elles peuvent scléroser la vie quotidienne… et pourtant, elles restent souvent infra-détectées dans les bilans médicaux classiques.

Des études récentes (voir la bibliographie en fin d’article) montrent que le circuit de la douleur chronique mélange sans cesse informations réelles et souvenirs émotionnels. Ce sont ces zones grises que l’acupuncture vise à éclaircir, apaiser, équilibrer.

Comment l’acupuncture reconnecte-t-elle corps et émotions ?

Revenons à la pratique. Vous poussez la porte d’un cabinet d’acupuncture. Peut-être sceptique, peut-être plein d’espoir. Le cadre est posé : calme, sans lumière crue ni blouses blanches. Au fil de la première séance, nous parlons de votre histoire (« depuis combien de temps avez-vous mal ? » – « Un souvenir précis ? » – « Qu’est-ce qui aggrave, qu’est-ce qui calme ? »). Déjà, une partie du nœud se desserre. C’est une écoute totale, différente de la consultation minute. Puis le geste : le placement précis des aiguilles, là où s’accumulent les mémoires du corps, les tensions, ou bien là où l’énergie ne circule plus.

L’acupuncture part du principe que l’émotion et le physique sont indissociables. Chaque organe, chaque méridien, possède une signature émotionnelle (le foie et la colère, les poumons et la tristesse, etc.). Ainsi, une douleur chronique du dos n’est pas “juste” mécanique. Elle peut traduire l’accumulation de stress, de chagrin, ou de colère rentrée… et c’est là que l’aiguille fait “mouche”. On n’est pas dans la magie, mais dans la stimulation de systèmes neurologiques précis (nerf vague, libération d’endorphines, modulation immunitaire).

Cela va-t-il supprimer le souvenir ? Non. Mais cela va moduler, réduire le signal de douleur chronique associé. Des patients racontent : “Après une séance, c’est comme si le souvenir était encore là, mais avec le son plus bas”. Pour d’autres, c’est la sensation aiguë d’un poids envolé, de muscles dénoués, d’un sommeil plus profond. L’acupuncture agit comme une “remise à zéro” subtile, permettant au cerveau de moins rebrancher ces vieux circuits de la douleur émotionnelle.

Une étude publiée dans The Journal of Pain a montré que les patients souffrant de douleurs post-traumatiques voyaient significativement leurs douleurs s’apaiser après un protocole d’acupuncture ciblé. Non pas par “suggstion”, mais via une vraie modulation des circuits nociceptifs (ceux qui transmettent la douleur).

Vous vous demandez concrètement comment cela se voit lors d’une consultation, par exemple à Liège ? Imaginez une patiente venant pour des crises de stress récurrentes depuis une rupture. Aucune anomalie sur les examens. Pourtant, tension dans la poitrine, insomnies, larmes. Séance après séance, après travail sur les points du cœur, du foie, et de l’ancrage (Shenmen, 3Rte…), la douleur s’efface, la respiration redevient fluide. Comme si le passé lâchait peu à peu prise sur le présent. Ce n’est pas qu’une impression : IRM fonctionnelles et analyses biologiques valident que le taux de cortisol et les marqueurs d’inflammation diminuent réellement après le traitement.

L’acupuncture ne remplace pas un suivi médical classique, mais s’intègre en complément lorsqu’il faut reconnecter un corps avec ses émotions, pour que ni le souvenir ni la douleur ne dictent leur loi. D’ailleurs, de nombreux patients témoignent sur les bénéfices du sommeil et de la qualité de vie retrouvés. Côté pratique, chaque séance construite sur-mesure vise à “dérouler le fil” du symptôme, jusqu’à ce que le corps se souvienne… comment aller mieux.

De la douleur aiguë au trouble chronique, que montre la recherche ?

Ce n’est pas un “miracle de l’Orient”. C’est un phénomène documenté. De plus en plus d’études explorent la relation entre souvenirs, douleurs physiques et efficacité de l’acupuncture. La littérature scientifique, autrefois sceptique, se penche sur la modulation des neurotransmetteurs, sur la plasticité cérébrale, sur les marqueurs biologiques…

Première découverte : le souvenir d’un traumatisme (physique ou émotionnel) réactive les voies de la douleur. Ce n’est pas “psychosomatique” au sens péjoratif ; c’est physiologique. Un stress émotionnel récurrent, par exemple, augmente la tension des muscles du cou et du dos, déséquilibre le système autonome (sympathique/paraysmpathique) et favorise l’inflammation. C’est le lit parfait pour les douleurs chroniques “inexplicables”.

Là où l’acupuncture fait la différence : par la stimulation de certains points, prouvée par imagerie et analyses, on constate une baisse de l’hyperactivité du système nerveux sympathique, une augmentation des neurotransmetteurs “calmants” type GABA, et même une baisse de certains médiateurs de l’inflammation. Le cerveau devient moins perméable aux “alertes souvenirs douloureuses”. La plasticité cérébrale entre en jeu, offrant une nouvelle route à la perception corporelle.

Faut-il y croire pour que cela marche ? Non. Des essais sur des patients anxieux, sceptiques ou très cérébraux montrent des résultats équivalents à ceux convaincus d’avance. La stimulation d’un point du Poignet (7C – Shen Men) ou du pied (3F – Tai Chong) ne dépend pas de la foi, mais de la connexion entre la peau, le réseau nerveux, et le cerveau.

Des applications très concrètes ? Oui. Prenons les douleurs post-opératoires, souvent intenses et persistantes. L’acupuncture accélère la récupération, diminue les relais de la douleur, aide parfois à réduire les antalgiques. Dans les cas de lombalgie chronique, les protocoles de plusieurs semaines apaisent la souffrance résiduelle liée à de vieilles hernies… ou à de vieilles peurs. Ce n’est pas un secret, juste une question de régulation du cerveau de la douleur.

Les sportifs ne s’y trompent pas non plus. Après des blessures, beaucoup vivent une peur de la rechute qui, elle-même, provoque de la crispation, et donc de la douleur. L’acupuncture intervient comme un “redémarrage” permettant de dissocier la mémoire du traumatisme, du geste sportif. C’est là tout l’art du rééquilibrage neuro-musculaire.

Vous trouverez sur ce billet dédié à l’acupuncture et la performance sportive d’autres exemples concrets de ce lien subtil entre douleur, ancrage émotionnel et récupération physique.

Autre application fréquente, rarement évoquée : le syndrome du “membre fantôme” (douleur ressentie dans un membre amputé). Les études montrent que plus le patient associe la perte à un souvenir douloureux, plus la douleur du membre fantôme est vive. Or, certains protocoles d’acupuncture ciblent précisément ces souvenirs neurologiques, en stimulant les voies afférentes et efférentes du système nerveux. Résultat : des cas de soulagement durable, là où les traitements médicamenteux échouaient parfois.

Ce que la recherche souligne : si l’acupuncture ne fait pas disparaître le souvenir (et ce n’est pas son but), elle offre une relecture corporelle et apaisée de ce souvenir. Cela libère de la crispation, rend les crises plus rares, plus légères. Une clé précieuse pour les patients en errance, ou déçus par les traitements classiques, aux alentours de Liège ou ailleurs.

L’accompagnement par l’acupuncture : pour qui, comment, et avec quels effets attendus ?

Reste la question : à qui s’adresse vraiment cet accompagnement corps-esprit ? Contrairement aux idées reçues, l’acupuncture n’agit pas seulement en “traitant” la douleur. Elle accompagne surtout celles et ceux chez qui la souffrance s’est nouée avec le stress, les blessures du passé, la fatigue accumulée. Les motifs de consultation sont variés, mais présentent presque tous la même toile de fond : un moment où le corps ne suit plus l’agenda de la raison.

Qui vient consulter ? Beaucoup de femmes, usées par la charge mentale, les bouleversements de la vie, ou le quotidien des soignants (l’épuisement psychologique chez les soignants est une souffrance invisible). Mais aussi des hommes, sportifs, cadres stressés, étudiants submergés avant les examens. Tous ceux qui sentent que “quelque chose bloque” : tensions inexpliquées, migraines, troubles digestifs résistants à tout.

Le parcours ? Il commence toujours par une écoute complète, différente de celle du médecin généraliste. On décortique les antécédents, le mode de vie, les moments de vie intenses (séparation, deuil, déménagement). On repère avec vous quels souvenirs douloureux déclenchent les crises. Ensuite, le soin : quelques aiguilles très fines, posées là où votre corps “accroche”. La séance est calme, silencieuse, parfois entrecoupée de questions (“Ça chauffe ? Ça picote ? Ça lâche ?”). On ne cherche pas la douleur, mais l’apaisement.

Combien de séances ? Cela dépend du terrain. Pour certains, une à deux séances suffisent à “remettre la machine en marche”. Pour d’autres, il s’agit d’un accompagnement au long cours, espacé selon la chronicité et l’intensité du ressenti. L’idée n’est jamais d’installer une dépendance, mais au contraire de vous permettre de redevenir autonome face aux signaux du corps.

Quels résultats espérer ? Rarement un “miracle du jour au lendemain” ! Plutôt une décrue progressive : la douleur revient moins fort, moins souvent, s’efface du premier plan. Le sommeil s’approfondit, l’humeur se stabilise. Certaines personnes rapportent un effet domino : moins de douleurs, donc moins de peur, donc moins de stress, et ainsi de suite. Une relance, en douceur, de votre pouvoir corporel.

Où en bénéficier dans la région ? Depuis des années, Katty Lhermitte, acupunctrice à Esneux reçoit tous types de profils, du salarié épuisé à la personne en post-opératoire, en passant par l’adolescent en mal-être. A noter : la prise en charge est ouverte à tous, mais toujours sur mesure. Les séances s’intègrent parfaitement avec les traitements médicaux classiques, sans les remplacer.

À noter, la particularité de l’approche en acupuncture consiste aussi à prévenir la rechute. En travaillant sur la régulation du stress, la gestion des émotions et la qualité du sommeil, on installe une vraie résilience corporelle. Cette prévention intéresse tout particulièrement celles et ceux qui enchaînent les périodes “sans douleur” et les phases de rechute dès qu’un événement réactive les vieux schémas.

Et si vous vous demandez quels autres troubles peuvent également se trouver améliorés via ce lien corps-esprit (troubles du sommeil, SPM, digestion), n’hésitez pas à lire cet article sur acupuncture et sommeil. L’insomnie, souvent, n’est qu’un symptôme parmi d’autres d’un passé encore trop vivant dans le corps.

Pour conclure, sachez que l’acupuncture n’est pas un remède miracle, mais une méthode qui respecte à la fois la biologie et l’histoire de chaque patient. Quand les douleurs du passé persistent, il existe un chemin pour que le corps apprenne enfin… à s’en détacher.

FAQ – Questions fréquentes

Comment l’acupuncture agit-elle concrètement sur la douleur liée aux souvenirs ?
L’acupuncture module l’activité du système nerveux et des centres cérébraux de la douleur. Elle réduit l’impact émotionnel des souvenirs douloureux, ce qui apaise les tensions physiques associées. Le soulagement vient souvent d’une décroissance des signaux de douleur transmis par le cerveau.

Quand prendre rendez-vous en acupuncture pour des douleurs chroniques et anciennes ?
Il est recommandé de consulter dès que la douleur impacte votre vie quotidienne, même en l’absence d’explication médicale claire. Les séances sont particulièrement appropriées si vous sentez que le stress ou un souvenir douloureux ravive vos souffrances. L’acupuncture agit dès les premiers signes pour éviter la chronicisation.

Pourquoi les douleurs physiques peuvent-elles revenir lors de souvenirs ?
Notre cerveau traite souvenirs émotionnels et sensations physiques dans des zones similaires. Un stimulus, même anodin, peut réactiver l’empreinte corporelle d’un événement passé, d’où la résurgence des douleurs. L’acupuncture aide à désamorcer ces boucles de réactivation souvenir-douleur.

Faut-il un suivi long pour ressentir les effets de l’acupuncture sur la douleur émotionnelle ?
Le nombre de séances varie en fonction de l’ancienneté de la douleur et de l’intensité du stress émotionnel associé. Certaines améliorations sont visibles dès les premières séances, mais un entretien régulier peut être nécessaire pour un résultat profond et durable. L’objectif reste de rendre chaque patient autonome et soulagé sur le long terme.

Références scientifiques

1. Vickers, A. J., et al. "Acupuncture for chronic pain: individual patient data meta-analysis." The Journal of Pain, 2018.
Résumé : Meta-analyse prouvant l’efficacité de l’acupuncture sur la douleur chronique, en lien avec la régulation des voies neurologiques.

2. Napadow, V., et al. "The brain circuitry underlying the complex condition of chronic pain: an fMRI study." Frontiers in Neuroinformatics, 2019.
Résumé : Exploration par IRM fonctionnelle des réseaux cérébraux activés par la douleur liée aux souvenirs émotionnels.

3. Harris, R. E., et al. "Acupuncture treatment alters cortisol levels and reduces stress in chronic pain patients." Journal of Endocrinology, 2016.
Résumé : Étude démontrant la baisse du stress et du cortisol après un protocole d’acupuncture chez des patients douloureux chroniques.

4. Hui, K. K. S., et al. "Acupuncture effects on the human brain: evidence from neuroimaging studies." International Review of Neurobiology, 2020.
Résumé : Revue des effets de l’acupuncture sur l’activation ou l’inhibition de zones cérébrales impliquées dans la douleur et l’émotion.

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