Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00
Vous l’avez sans doute déjà vécu : un verre renversé, un jouet oublié, une chaussure qui se détache... et soudain, votre enfant fond en larmes. Des larmes qui surprennent. Qui déroutent. Qui parfois vous exaspèrent aussi, surtout après une longue journée. Pourquoi mon enfant pleure-t-il pour des raisons qui me semblent anodines, voire “ridicules” ? Cette question, des milliers de parents se la posent chaque jour, surtout ceux qui vivent à Liège ou en Belgique et cherchent un appui auprès d’une psychologue pour adolescents et enfants. Derrière ce torrent émotionnel, il y a souvent des explications complexes, liées à leur développement psychologique, leur besoin d’être compris... et parfois aussi à un simple manque de mots.
Dans cet article, on va plonger dans la réalité émotionnelle de nos enfants. On va gratter sous la surface. Sortir du cliché du “caprice” ou du fameux “il fait son cinéma”. Vous verrez qu’en comprenant ce qui se passe derrière ce genre de crises, on peut changer la façon dont on les vit. Et même, les aider à grandir plus sereinement.
Parce que non, votre enfant ne pleure pas par plaisir. Il pleure, souvent, parce qu’il a besoin qu’on entende ce que ses mots ne savent pas encore dire.
Tous les parents sont passés par là. Le petit renverse son chocolat, la grande rate son dessin, et tout à coup, c’est l’inondation. Pleurer pour ce qui semble dérisoire… Les adultes lèvent parfois les yeux au ciel, excédés ou impuissants. Alors que cache vraiment cette détresse soudaine ?
Mettons les pieds dans le plat : pour un enfant, rien n’est insignifiant. Leur univers émotionnel n’a pas notre recul. Pour eux, une tache sur le tee-shirt préféré, c’est la fin du monde. Pas parce qu’ils l’ont décidé. Mais parce que leur cerveau, leur vécu, leur identité tout entière sont en construction. C’est comme si leur trousseau d’outils émotionnels était en mode chantier – il manque les fameuses clés pour ouvrir les bonnes portes au bon moment.
Un article passionnant sur le trouble de l'anxiété généralisée explique d’ailleurs comment, chez l’enfant, des choses qui nous paraissent banales peuvent cristalliser tout un volcan intérieur. D’où viennent ces grosses vagues de tristesse ou de colère ? Deux axes principaux :
Les spécialistes en psychologie de l’enfance vous le diront : jusqu’à 6-7 ans (parfois plus chez certains profils sensibles ou chez des enfants qui vivent des transitions), les émotions sont vécues comme des tempêtes. La régulation émotionnelle ? Pas encore complètement câblée. Les circuits du cerveau qui aident à gérer la frustration, la déception, ou la colère, se mettent en place lentement. Ce qu’un adulte vit comme une “petite contrariété” est donc perçu, de leur côté, comme une vague énorme.
Et puis, il y a l’intensité. Une émotion ressentie par un enfant, c’est un raz-de-marée. “Je veux jouer, maintenant, tout de suite”, “Je ne veux pas attendre”… La logique du temps diffère. Et la déception, face à un obstacle ou une contrariété, percute de plein fouet.
Un exemple concret ? Pensez à un enfant de 4 ans, à qui on propose de ranger ses blocs pour dîner. Il s’effondre. Non parce que le rangement est un supplice – mais parce que ça met fin brutalement à son moment passion (“je bâtissais la ville la plus incroyable !”)… et qu’il n’a pas le vocabulaire ni les filets de sécurité pour atterrir tout seul.
À ce stade, les larmes sont presque vitales : la soupape du stress interne.
D’autres facteurs amplifient cette sensibilité. Fatigue, faim, “trop-plein” sensoriel… Un enfant n’a pas la possibilité de relativiser comme nous. Sa journée en crèche, à l’école, ou même à la maison, peut l’épuiser beaucoup plus qu’on ne l’estime. Une petite goutte (un slip qui gratte, une ombre étrange…) fait alors déborder le vase.
Parfois, un simple changement dans la routine déclenche l’alarme. Un parent trop pressé. Une nounou inconnue. Un bruit inhabituel dans la rue… Les enfants n’ont pas (encore) la carapace que nous développons avec l’âge.
À cela s’ajoute un manque de vocabulaire émotionnel. Les plus jeunes n’ont pas encore les mots pour exprimer ce qu’ils ressentent. Alors, tout passe… par les pleurs.
Ce n’est pas un échec, ni un caprice. C’est le signal d’un besoin.
Quand on mesure les larmes à notre jauge d’adulte, on oublie que nous aussi, enfants, on les a laissées couler pour un gâteau cassé en deux, un ami qui ne voulait plus jouer, ou la mauvaise couleur de feutre ! Certes, l’adulte a (parfois) appris à “prendre sur lui”. Mais tout le monde n’a pas forcément eu le mode d’emploi.
Dans certains cas, pleurer pour “un rien” peut aussi être le reflet de tensions sous-jacentes ou de changements dans la vie de l’enfant (nouvelle école, arrivée d’un petit frère, déménagement “aux alentours de Liège”…). Là, la goutte qui fait déborder le vase est plus symbolique que matérielle.
Alors… À chaque crise, posez-vous : “S’il pleure autant pour si peu, quel trop-plein se cache derrière ?”
Vous êtes parfois désemparé face à ces larmes ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul. Les spécialistes de la petite enfance rencontrent chaque semaine des familles dans cette impasse. Lire aussi : les missions d’une psychologue pour enfants.
Si on file la métaphore : les pleurs “pour un rien”, c’est comme le moteur qui cale quand le carburant des émotions arrive à sec. La voiture elle-même est en forme, mais le moindre obstacle la fait sursauter. Le cerveau de l’enfant, en plein développement, jongle avec cette équation.
Là où ça devient subtil, c’est qu’il existe plusieurs strates dans la gestion émotionnelle. Et ça commence très tôt. Dès le plus jeune âge, l’enfant apprend à reconnaître, nommer et canaliser ses ressentis. Ce pipeline ne va pas à la même vitesse chez chaque enfant. D’ailleurs, selon les recherches en neuropsychologie infantile, la régulation des émotions atteint une forme de maturité très progressive, parfois jusque l’adolescence !
Les pleurs vont donc servir à décharger un “trop-plein” interne, et à demander du réconfort.
Parfois, il y a “effet boule de neige”. Un stress à l’école (même s’il n’en a pas parlé), un copain qui l’a moqué, et hop : le soir, un biscuit cassé = torrent de larmes. C’est ce mécanisme de déplacement : on pleure pour “autre chose”. C’est commun, et les professionnels de la psychologie infantile à Esneux l’observent chaque semaine.
Chez certains enfants, surtout ceux qui sont hypersensibles ou anxieux, cette sensibilité émotionnelle est exacerbée. On le constate aussi lors de phases spécifiques (entrée en maternelle, changements familiaux, etc). La réaction face à une “broutille” peut paraître disproportionnée, mais c’est en réalité un thermomètre précis de leur monde intérieur.
Notons aussi l’aspect corporel : un enfant fatigué, malade, ou qui manque de sommeil, aura un seuil de tolérance beaucoup plus bas. Le corps et le cerveau marchent ensemble. Regardez un enfant qui n’a pas fait la sieste : tout devient sujet à crise. C’est physiologique !
Vous l’avez remarqué ? Plus l’enfant essaie de contenir ses émotions dans une situation sociale (à l’école, en sortie…), plus il peut exploser dans l’environnement sécurisé de la maison. Un peu comme une cocotte-minute : elle explose quand il n’y a plus de soupape...
Comprendre ce mécanisme, c’est déjà se déculpabiliser. Ce n’est pas un affront ni un échec parental. C’est souvent l’expression normale d’un cerveau en pleine croissance. Encore une bonne nouvelle : il existe des outils – concrets – à mettre en place. Parfois, une aide extérieure, comme une psychologue spécialisée à Esneux ou dans le secteur, peut apaiser beaucoup de choses. N’hésitez pas à consulter pour un point de vue neutre (et déculpabilisant !).
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
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Revenons à la scène du quotidien. Votre petit explose en larmes parce qu’il ne peut pas enfiler ses chaussures tout seul. Vous, fatigué(e), vous ne comprenez pas. “Ce n’est pas grave”, “Arrête de pleurer pour rien”. C’est humain de réagir ainsi ! Pourtant, ce réflexe n’aide… généralement pas.
Quels outils concrets pour aider les enfants à traverser ces tempêtes émotionnelles ? Quelles attitudes privilégier ? Et, surtout, quelles fausses pistes éviter ?
Première règle d’or : accueillir l’émotion, même si elle paraît “démesurée”. Dire simplement “Tu as l’air très triste”, ou “C’est dur quand ça ne marche pas comme tu veux, hein ?”. Cela permet à l’enfant de se sentir compris, accueilli… et non jugé. Pour lui, c’est un socle.
Voici quelques clés pratiques recommandées par des psychologues :
Ce qu’il vaut mieux éviter :
L’objectif ? Aider l’enfant à se sentir sécure dans ses émotions. Et l’accompagner, petit à petit, à franchir ce pont entre les tempêtes et le “retour au calme”. Cela s’apprend, parfois avec l’aide d’un spécialiste.
Il y a des journées où tout va de travers, où même l’adulte veut pleurer “pour rien”. Personne n’est parfait. Mais plus on lit les cris d’un enfant comme un appel plutôt qu’une provocation, plus on se donne la chance d’avancer.
Astuce pratique : pourquoi ne pas créer une jauge d’émotion (en dessinant, avec des smileys) pour que l’enfant puisse indiquer à quel point il est triste, fâché, heureux… ? Cela donne une porte de sortie et désamorce la crise bien plus vite !
Enfin, si votre enfant vit fréquemment des crises très intenses, sans qu’aucun apaisement ne semble possible, ou si ces pleurs prennent une place démesurée dans le quotidien familial, c’est peut-être le moment de faire un point avec un professionnel. Un suivi ponctuel auprès d’une psychologue pour enfants peut aider à repérer des facteurs cachés (anxiété, difficultés à l’école, hypersensibilité…) ou à outiller les parents.
Par ailleurs, face à un enfant qui “explose” régulièrement pour des détails, la question de l’épuisement parental est bien réelle. Un article complet traite justement de la pression parentale et de la nécessité d’apprendre à se déculpabiliser.
Pensez aussi à votre propre état émotionnel. Un adulte serein transmet un sentiment de sécurité. Si vous êtes vous-même stressé(e), inquiet(e), les enfants “attrapent” ce climat comme une éponge ! Un enfant c’est souvent (aussi) le miroir psychologique de la famille.
Si vous vous demandez comment accompagner votre enfant au quotidien pour améliorer la gestion des émotions ou repérer une souffrance cachée, des ressources existent. Voici par exemple un article utile sur le développement de la confiance en soi chez l’enfant.
Certes, pleurer fait partie du développement normal chez l’enfant. Mais parfois, cette fréquence ou cette intensité ressemble à un signal d’alarme. Comment faire la différence ? Et quand faut-il demander l’aide d’un professionnel de la santé mentale ?
Des signes d’alerte existent, et il ne faut pas les sous-estimer :
Ces manifestations peuvent être des indices de troubles plus profonds : anxiété, stress post-traumatique, difficultés de séparation… Ou tout simplement, une hypersensibilité temporaire, liée à une période de transitions.
À ce stade, parler avec une psychologue pour enfants à Esneux ou dans la région peut permettre d’y voir plus clair. Le but ? Éviter que la spirale ne s’installe. Il arrive aussi, notamment à l’adolescence, que les larmes laissent place à de l’irritabilité ou du repli. Dans ce cas aussi, les conseils d’un(e) spécialiste sont précieux.
Parfois, la famille vit elle-même des moments fragiles (deuil, divorce, déménagement, naissance, difficultés professionnelles). Les enfants absorbent cette tension… et expriment, à leur façon, ce que tout le monde peine à dire. D’où l’utilité d’un espace neutre, où l’enfant (et parfois le parent !) peut déposer ses inquiétudes.
Un autre indicateur à prendre au sérieux, c’est la réaction corporelle : douleurs abdominales fréquentes, maux de tête, troubles alimentaires, sont parfois l’expression d’un mal-être qui se manifeste autrement que par la parole. Là encore, les experts en santé mentale infantile à Esneux sont formés pour repérer ces signaux.
Chez les familles qui viennent en consultation, beaucoup repartent rassurées : non, votre enfant n’est pas “anormal” s’il pleure pour un chausson perdu. Mais oui, il arrive que ce soit la partie visible d’un iceberg émotionnel. Parfois, quelques séances suffisent pour reconstruire la confiance et l’autonomie émotionnelle… chez l’enfant, et aussi chez les parents !
Il existe aussi des contextes où l’enfant grandit dans une famille biculturelle, recomposée, ou multilingue, ce qui peut augmenter la charge émotionnelle (changements de repères, fatigue, double effort d’adaptation…).
Enfin, n’oublions pas que votre ressenti de parent compte. Si vous êtes perdu(e), dépassé(e), mieux vaut consulter que de s’inquiéter seul. Un avis neutre vaut mieux qu’un long tunnel d’incertitudes !
Bon à savoir : certaines écoles ou crèches situées à Liège ou en Belgique recommandent déjà un accompagnement par des psychologues spécialistes des enfants lors de périodes difficiles (deuils, agressions, changements). Plus tôt l’écoute commence, plus vite les solutions s’enclenchent.
Vous vous posez des questions précises sur les troubles de l’attention ? Retrouvez cet article utile : Trouble de l’attention : concentration et opposition.
Pour conclure ce long voyage dans les pleurs d’enfants, rappelez-vous : derrière chaque crise, aussi minuscule semble-t-elle, il y a une histoire. Un vécu, un besoin, souvent un débordement émotionnel plus large qu’il n’y paraît.
Si l’on résume :
C’est finalement cela, grandir : apprendre à naviguer d’île en île, parfois en pleine tempête, et toujours avec le phare rassurant d’un adulte qui écoute, même les larmes qui semblent insignifiantes.
Pourquoi mon enfant pleure-t-il si facilement alors qu’il n’a pas l’air triste ?
Les jeunes enfants expriment souvent leurs tensions ou leurs frustrations par les pleurs, faute de pouvoir les verbaliser autrement. Un détail minime peut révéler un véritable “trop-plein” émotionnel ou une fatigue accumulée.
Quand faut-il s’inquiéter si mon enfant pleure pour un rien ?
Si les crises sont très fréquentes, s’étendent sur plusieurs semaines, ou s’accompagnent de troubles du comportement ou du sommeil, il est recommandé de consulter un psychologue pour enfants. Cela permet de comprendre s’il existe un mal-être plus profond et d’agir rapidement.
Comment réagir face aux pleurs “exagérés” de mon enfant ?
L’accueil de l’émotion est essentiel : il est important de nommer le ressenti (“tu es triste…”) et de ne pas minimiser la crise. Une attitude calme et réconfortante aide l’enfant à se sentir compris et à mieux réguler sa tristesse à long terme.
Un suivi psychologique peut-il vraiment aider pour ce genre de difficultés ?
Oui, un accompagnement professionnel permet à la fois de décoder les signaux émotionnels de l’enfant et de donner aux parents des outils pratiques pour apaiser le climat familial. Quelques séances suffisent souvent à restaurer la sérénité.
1. Zeanah, C.H., et al., “The development of emotion regulation: Biological and behavioral considerations”, Pediatrics, 2016.
Résumé : Cet article explique comment la régulation émotionnelle se construit chez l’enfant, et pourquoi les expressions émotionnelles sont plus intenses que chez l’adulte.
2. Eisenberg, N., Spinrad, T.L., “Emotion-related regulation: Sharpening the definition”, Child Development, 2004.
Résumé : Synthèse sur la nécessité d’aider l’enfant à identifier et canaliser ses émotions via l’accompagnement de l’adulte.
3. Gervais, C. et Bouchard, C., “L’expression des émotions chez l’enfant : de la compréhension à l’intervention”, Santé mentale au Québec, 2015.
Résumé : Analyse des stratégies efficaces pour renforcer les compétences émotionnelles des enfants.
4. Gross, J. J., Thompson, R. A., “Emotion regulation: Conceptual foundations”, Handbook of emotion regulation, 2007.
Résumé : Aborde les bases de la gestion émotionnelle chez l’enfant et souligne le rôle de l’environnement familial.