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Pourquoi votre enfant a-t-il du mal à se faire des amis et comment une consultation en psychologie peut l’aiderPsy ADO-ENFANT Liège TRESALLI

Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00

Pourquoi mon enfant a-t-il du mal à se faire des amis et comment une consultation en psychologie peut-elle l’aider ?

Difficultés à se faire des amis : quand faut-il s’inquiéter ?

Votre enfant rentre de l’école, cartable sur l’épaule, le regard un peu vide. Vous lui demandez : “Alors, avec qui as-tu joué aujourd’hui ?” Il hausse les épaules ou répond : “Personne.” Et ce scénario se répète. Certains jours, il semble déphasé, mis à l’écart, comme sur le quai d’une gare pendant que le train des autres enfants file sans lui.

Cette situation vous bouleverse ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul(e). De nombreux parents, notamment en Belgique, s’interrogent sur l’isolement des enfants. À chaque étape, de la maternelle à l’adolescence, se faire des amis peut représenter un défi de taille. Mais comment savoir si votre enfant traverse seulement une période ou s’il développe une souffrance réelle ? Où sont les limites entre timidité normale, tempérament réservé et véritable manque d’habiletés sociales ?

Les premiers signes qui doivent alerter sont : une tristesse persistante, la peur d’aller à l’école, des plaintes récurrentes (“Personne ne m’aime”, “Je n’ai pas d’ami”), parfois des symptômes physiques (maux de ventre, fatigue excessive), ou des comportements d’évitement (refus d’invitations, isolement durant les récréations). Certains enfants se mettent à jouer seuls systématiquement, ou semblent subir les moqueries et l’exclusion sans parvenir à réagir.

À l’inverse, chez d’autres, l’isolement se traduit plutôt par une agitation, des tentatives maladroites pour s’imposer, parfois même par de petits conflits fréquents avec les pairs. C’est comme si l’enfant tentait, maladroitement, d’entrer dans un cercle de jeu déjà dessiné… et que le trait se refermait juste devant lui.

Pourquoi ce phénomène touche-t-il certains enfants et pas d’autres ? Il existe de nombreux facteurs. Certaines difficultés sont liées à la personnalité naturelle de l’enfant (tempérament plus introverti, sensibilité marquée, peur du regard des autres…), tandis que d’autres peuvent découler d’expériences de vie ou d’un environnement social particulier. Souvent, l’école met en relief des fragilités qui étaient moins visibles à la maison.

Selon des études récentes, environ 10 à 15% des enfants d’âge scolaire auraient des difficultés significatives à nouer des relations amicales. Pour d’autres, le problème survient à l’adolescence, grosse période de remaniements relationnels. C’est là que l’on voit apparaître des groupes, des exclusions, de premières jalousies… et que ceux qui ne parviennent pas à s’intégrer souffrent cruellement de leur différence.

Psychologue Enfants Adolescents

Quelques chiffres marquants pour illustrer le propos : 20 % des enfants européens disent se sentir “souvent seuls” selon un rapport international UNICEF. En Belgique, la moitié des enfants isolés le resteront durant plusieurs années sans intervention. Derrière ces pourcentages secs, mille histoires personnelles, parfois cachées, parfois minimisées.

Comment réagir en tant que parent ? D’abord, en ouvrant l’œil, et l’oreille ! Les enfants s’expriment rarement directement. Un garçon ou une fille qui s’écarte du groupe n’avouera pas toujours sa détresse. Parfois, la honte ou la peur du jugement empêchent de formuler la demande d’aide. C’est pourquoi une écoute attentive et bienveillante reste la meilleure porte d’entrée.

Aujourd’hui, de nombreux établissements scolaires, aux alentours de Liège notamment, sensibilisent à l’importance de la socialisation. Mais tout n’est pas réglé d’un coup de baguette magique. En cas de doute, il est important de consulter un professionnel spécialisé pour différencier ce qui relève du passage à vide, et ce qui nécessite un accompagnement psychologique spécifique.

Petit rappel : demander de l’aide pour son enfant n’est pas un échec parental. Au contraire, c’est un acte de lucidité et d’amour. L’image de l’enfant timide ou “dans sa bulle” est tenace. Mais en réalité, le manque d’amis peut, s’il persiste, entraîner anxiété, perte de confiance, voire troubles du comportement. Mieux vaut agir tôt.

Un psychologue spécialisé dans la prise en charge des difficultés relationnelles chez les enfants saura faire le tri, comprendre la nature de la gêne, et accompagner l’enfant comme la famille vers des solutions concrètes et personnalisées.

Mots-clés à retenir : difficulté à se faire des amis, psychologie de l’enfant, amitié, isolement, souffrance sociale, consultation en psychologie, timidité, confiance en soi, intégration scolaire, souffrance silencieuse.

Quelles causes cachées derrière le manque d’amis chez l’enfant ?

Souvent, on pense à la timidité. Mais la réalité est bien plus nuancée. Pourquoi certains enfants peinent-ils tant à trouver leur place ? Sous la surface, différentes explications s’entremêlent. Comprendre ces causes, c’est aussi aider votre enfant à s’en libérer.

D’abord, le tempérament : certains, dès bébé, sont plus réservés. On dit qu’ils “mettent du temps à faire confiance”. Ils observent avant de s’engager. Ce trait, loin d’être un défaut, devient handicapant si l’enfant n’ose jamais aller vers les autres, de peur du rejet. L’image du hérisson s’applique bien ici : doux à l’intérieur, mais se protège derrière ses piquants si l’extérieur paraît menaçant.

Deuxième piste : les difficultés émotionnelles. Un enfant anxieux ou hypersensible va capter les moindres signes de tension. Il peut alors interpréter une absence d’invitation comme un rejet définitif. Dans sa tête, tout devient vite dramatique. “Je suis nul”, “On ne m’aime pas”. Un cercle vicieux s’installe : plus il s’inquiète, moins il va vers les autres, et plus il se sent isolé. La spirale de la solitude ne s’arrête plus.

Parfois, il y a une cause plus concrète, comme un trouble du développement (trouble du langage, trouble de l’attention, haut potentiel, TDAH, petit TSA). Ces enfants peinent parfois à “décoder” les règles implicites du jeu social. Ils coupent maladroitement la parole, ne saisissent pas toujours l’humour, ou interprètent de travers les intentions de leurs camarades. Certains sont étiquetés “bizarres”, d’autres “trop excités”… ce qui fait le lit du rejet.

Le bagage familial pèse aussi. Dans les familles plus repliées, où les sorties entre copains ou cousins sont rares, l’enfant a moins d’occasion de s’exercer. Ici, l’école devient alors le seul terrain d’entraînement… et pour certains, l’enjeu est énorme. À l’inverse, dans certaines familles sur-stimulantes, la comparaison ou la pression de la réussite sociale peut devenir écrasante.

Il ne faut pas non plus sous-estimer le rôle du contexte scolaire. Un déménagement, un changement d’école, la naissance d’un petit frère, une séparation parentale… Autant de perturbations qui peuvent mettre à mal l’équilibre relationnel de l’enfant. Chez certains, une simple remarque blessante ou un épisode d’exclusion (même bref) peut laisser des cicatrices durables. “Parce qu’un jour, ils m’ont tous rayé de la liste, alors que je croyais être amie avec eux”.

Certains enfants préfèrent aussi la compagnie d’un seul camarade et se sentent tout de même heureux. Mais le problème surgit si la solitude est subie, vécue comme une souffrance. L’enfant peut perdre confiance en lui, se dévaloriser, et penser qu’il n’a pas de valeur ou d’intérêt.

Attention : le manque d’amis n’est parfois que la face émergée de l’iceberg. Il peut cacher une anxiété sociale, une dépression débutante, voire être un symptôme supplémentaire d’un trouble des apprentissages ou d’un harcèlement scolaire. Un professionnel spécialisé saura évaluer la situation de manière globale et éviter les amalgames.

Dans certains cas, c’est l’inverse : l’enfant tente de se faire accepter à tout prix, quitte à adopter des comportements à risques (suivre le groupe dans des jeux dangereux, accepter des défis pour “épater” les autres…). Le besoin d’intégration prend alors le pas sur la prudence. Là encore, un accompagnement psychologique peut aider à poser des limites et à renforcer l’estime de soi.

Vous voulez en savoir plus sur l’accompagnement des enfants dans des situations similaires ? Découvrez ce que propose un psychologue pour enfants et adolescents à Liège, et comment un accompagnement spécialisé peut changer la donne.

Utilisez-vous les bons mots pour en parler avec votre enfant ? Une phrase toute simple, du type “Je remarque que tu es souvent seul à la récré. Est-ce que ça te pèse ?” peut ouvrir une porte. Privilégiez l’écoute sans jugement, pour que l’enfant se sente en sécurité.

À retenir également : de nombreuses recherches en psychologie développementale démontrent que l’apprentissage des compétences sociales se construit progressivement, à travers l’expérience, le jeu, l’essai et l’erreur. Certains enfants auront besoin de plus de temps… d’autres d’un véritable accompagnement pour oser sortir de leur coquille.

Encore une fois, il n’y a pas de “faute” des parents. Les causes de l’isolement sont multiples, et chaque histoire est différente. L’essentiel est d’agir dès que la souffrance de l’enfant se manifeste.

Mots-clés à retenir : timidité, anxiété sociale, troubles du développement, manque de confiance, difficulté à décoder les codes sociaux, famille, contexte scolaire, solitude, dépression, harcèlement, estime de soi.

En quoi consulter un psychologue peut-il faire la différence ?

Vous hésitez à consulter ? Vous craignez d’être jugé(e) ou de “dramatiser” ? Pourtant, un rendez-vous chez un psychologue spécialisé enfants adolescents fait souvent basculer la situation. C’est parfois LA clé qui ouvre une nouvelle porte à votre enfant. Pourquoi ? Parlons vrai !

La première chose, c’est l’écoute. Pas l’écoute distraite ou rapide, celle qu’on pratique entre deux allers-retours en voiture. Non. Ici, en consultation à Esneux, votre enfant est accueilli dans un espace neutre et rassurant, où il n’y a aucun risque de moquerie, de jugement ou de pression scolaire.

Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00

Le psychologue commence par observer, écouter, comprendre. Parfois, le simple fait de pouvoir poser ses peurs, ses désaccords, ou d’exprimer qu’on se sent “nul” dans le relationnel suffit déjà à alléger la tension. L’enfant retrouve une forme de paix intérieure. Il sait que son problème est pris au sérieux.

L’étape suivante, c’est d’identifier LA cause spécifique de ses difficultés. Chaque enfant est unique. Une approche sur-mesure sera donc mise en place : exercices de jeu, mises en situation, ateliers d’affirmation de soi, jeux de rôle, travail sur la communication non verbale. L’objectif ? Développer les compétences sociales manquantes, tout en renforçant l’estime de soi.

Le psychologue travaille également main dans la main avec les parents. Ensemble, on réfléchit aux situations qui posent problème, on cherche à mieux comprendre les déclencheurs d’angoisse, on prépare des stratégies concrètes pour les moments de crise. Il ne s’agit pas d’enfermer l’enfant dans une étiquette (“timide”, “différent”), mais bien de l’accompagner progressivement à apprivoiser le groupe. Une véritable école de la relation !

Parfois, quelques séances suffisent à débloquer la situation. Parfois, le travail est plus long. Mais à chaque étape, l’enfant avance à son rythme. Chaque petit progrès est valorisé. On célèbre la première prise de parole en classe, ou la première invitation chez un copain. L’objectif n’est pas de transformer tous les enfants en extravertis. Chacun trouvera son style de relation, sa façon de se relier aux autres.

Au fil des rencontres, le psychologue peut aussi repérer des troubles “masqués” (difficultés de l’attention, petit TEA, anxiété, troubles du langage…) et orienter si besoin vers des bilans complémentaires, ou coordonner avec l’école. Ce suivi global évite les “fausses routes” et permet une prise en charge saine et cohérente.

Bon à savoir : le travail psychologique peut aussi passer par des séances individuelles, des ateliers en petits groupes, voire des rencontres parents-enfants. On œuvre aussi sur l’estime de soi, essentielle pour oser aller vers les autres.

Concrètement, que fait un psychologue spécialisé avec un enfant isolé ?

Chaque professionnel dispose d’une boîte à outils. Mais globalement, les axes de travail tournent autour de :

  • L’apprentissage des codes sociaux (jeux, ateliers, jeux de société, histoires…)
  • Le travail autour de l’expression des émotions (“Comment dire quand on est fâché sans agresser ?”)
  • Les jeux de rôle pour répéter des situations courantes (demander à jouer, refuser une invitation, répondre à une moquerie…)
  • Le renforcement de la confiance en soi (mettre en lumière les réussites, s’entraîner à s’affirmer sans agressivité).
  • L’accompagnement des parents dans leur rôle “d’entraîneurs” de la socialisation.

Vous voulez en savoir plus ? Le site propose des conseils pratiques pour aider les enfants timides ou anxieux à s’ouvrir à la relation avec leurs pairs.

Exemple d’une anecdote vécue : “Luis, 9 ans, ne voulait pas aller aux fêtes d’anniversaire. Trop de monde, trop de bruit. En consultation, il a pu verbaliser sa peur : ‘J’ai peur d’être nul à leur jeu’. Avec l’aide du psychologue, il a préparé une phrase qu’il pourrait utiliser si besoin. Deux mois plus tard, il a accepté l’invitation de sa classe. ‘J’avais encore peur, mais j’ai essayé. Après, j’étais fier’. Souvent, il suffit d’un déclic.”

À Liège, la pratique de la psychologue Mme Lara Tresalli, spécialisée dans l’accompagnement des difficultés relationnelles infantiles et adolescentes, s’appuie sur une expérience reconnue. Elle reçoit chaque année plusieurs dizaines d’enfants concernés par ces problématiques. Les avis des familles témoignent d’un réel mieux-être, même pour les cas qui trainaient depuis des années.

Pour approfondir le sujet, lisez cet article qui vous explique comment repérer un trouble de l’attention ou du langage associé et l’importance de travailler en équipe avec l’école.

Mots-clés à retenir : consultation en psychologie, psychologue pour enfants, relation avec les pairs, codes sociaux, atelier de socialisation, estime de soi, confiance en soi, accompagnement parental, diagnostic différentiel, difficultés émotionnelles.

Quels bénéfices d’un accompagnement psychologique sur le long terme ?

Imaginez : un enfant qui, autrefois, redoutait la cour de récréation, s’avance désormais avec assurance. Plus besoin de se cacher derrière sa console à la maison. C’est cela, l’effet papillon d’un accompagnement psychologique réussi.

Les bénéfices n’apparaissent pas toujours dès la première séance, mais sur le long terme, ils transforment la vie de l’enfant. D’abord, l’enfant apprend que sa “différence” n’est pas une faute, ni une tare. Il se découvre des forces silencieuses : l’écoute, la loyauté, la créativité, autant de qualités précieuses dans une amitié vraie.

En retrouvant confiance, l’enfant ose tenter de nouveaux liens. Après quelques séances, on observe souvent des premiers pas timides : oser demander à jouer avec un camarade, défendre son avis, refuser une moquerie sans agressivité. L’effet boule de neige s’enclenche. L’enfant, plus sûr de lui, > attire davantage les autres. Le cercle vertueux s’installe.

La consultation permet également de faire baisser la pression parentale. Vous, parents, apprenez à relativiser, à poser des mots simples sur ce qui se passe, à ne pas “porter” tout le poids de l’angoisse de votre enfant. On revisite ensemble les scénarios du quotidien pour éviter les conflits inutiles.

L’accompagnement psychologique peut aussi aider à prévenir d’autres difficultés plus graves : anxiété sévère, décrochage scolaire, dépression ou addictions à l’adolescence. Plusieurs études longitudinales montrent que les enfants bénéficiant d’un soutien psychologique pour des difficultés relationnelles ont un parcours scolaire et social plus stable à moyen et long terme.

Les bénéfices se voient aussi dans la famille au sens large. Beaucoup de parents témoignent de relations parent-enfant apaisées après quelques semaines seulement. “On ne parlait plus qu’en cris, maintenant on se pose et on discute. L’ambiance a changé.”

Dernier point, mais pas des moindres : le psychologue spécialisé joue un rôle de prévention pour le futur. L’enfant ou l’adolescent apprend à reconnaître, puis à nommer, ses émotions, à demander de l’aide quand il en a besoin, à cultiver l’art de se faire des amis vrais (parfois, il suffit d’un seul…). Cette compétence sociale sera un atout pour toute la vie adulte, bien au-delà de l’école primaire ou du collège.

En somme, le suivi psychologique permet :

  • De rompre l’isolement.
  • D’améliorer l’estime de soi.
  • De développer de nouveaux outils de communication et d’expression émotionnelle.
  • D’outiller les parents pour accompagner sereinement les progrès de leur enfant.
  • De prévenir l’apparition de troubles secondaires (anxiété, dépression…)
  • De favoriser un épanouissement global (social, scolaire, familial).

À travers chaque anecdote, chaque sourire retrouvé, se lit la force de la relation humaine, même celle tissée avec patience, fil après fil. Parce que, finalement, la socialisation, c’est un peu comme apprendre à nager : pour certains, cela vient naturellement. Pour d’autres, il faut un coup de pouce pour oser plonger dans le grand bain… puis, la magie opère !

Pour d’autres ressources, consultez également les conseils sur le soutien parental en psychologie ainsi que les outils d’accompagnement familial.

En résumé, consulter un psychologue spécialisé enfants et adolescents à Liège ou aux alentours n’est jamais une démarche “de trop”. Elle permet de poser un diagnostic fin, d’entamer un accompagnement adapté et, souvent, de transformer durablement la trajectoire sociale, scolaire et familiale de l’enfant concerné.

Mots-clés à retenir : bénéfices du suivi psychologique, prévention, estime de soi, compétences sociales, apaisement familial, prévention du décrochage, socialisation, réussite scolaire, accompagnement adapté, avenir.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mon enfant a besoin d’une consultation chez un psychologue pour ses difficultés amicales ?
Si votre enfant semble triste, isolé, exprime un mal-être persistant ou refuse d’aller à l’école à cause de problèmes relationnels, il peut être utile de demander conseil à un professionnel. Un entretien de quelques séances suffit parfois à évaluer la situation et à savoir s’il est nécessaire de poursuivre l’accompagnement.

Pourquoi certains enfants ont-ils du mal à se faire des amis même s’ils ne sont pas timides ?
Les difficultés relationnelles ne sont pas uniquement liées à la timidité. Parfois, des enfants dynamiques ou extravertis n’arrivent pas à décoder les codes sociaux ou à gérer des conflits. Un accompagnement psychologique permet de mieux comprendre les causes et d’y remédier.

Quand consulter un psychologue si mon enfant s’isole ou est mis à l’écart à l’école ?
Il est recommandé de consulter dès que l’isolement dure plusieurs semaines, ou s’il y a une souffrance qui s’installe (tristesse, anxiété, plaintes récurrentes). Plus l’accompagnement démarre tôt, plus les progrès seront rapides.

Faut-il s’inquiéter si mon enfant préfère être seul ?
Cela dépend du vécu de l’enfant : s’il le vit bien et a tout de même quelques contacts, ce n’est pas inquiétant. En revanche, s’il subit sa solitude et en souffre, il est important de chercher de l’aide auprès d’un professionnel pour éviter que la situation ne s’aggrave.

Références scientifiques

1. Rubin, K.H., Bukowski, W.M., Laursen, B. (2011). “Handbook of Peer Interactions, Relationships, and Groups”, Guilford Press.
Résumé : Cet ouvrage de référence offre un panorama complet des recherches sur le développement des relations entre pairs et l’importance de la socialisation dans l’enfance.

2. Qualter, P., et al. (2015). “Loneliness, Social Isolation and Behavioral Problems in Children and Adolescents: A Systematic Review”, Journal of Abnormal Child Psychology.
Résumé : Cette méta-analyse prouve les liens entre isolement social durable, risque d’anxiété, et troubles du comportement à long terme.

3. Coplan, R.J., Bowker, J.C. (2014). “The Handbook of Solitude: Psychological Perspectives on Social Isolation, Social Withdrawal, and Being Alone”, Wiley-Blackwell.
Résumé : Une synthèse sur les différences entre solitude choisie et subie, et les réponses psychologiques adaptées.

4. La Greca, A.M., & Harrison, H.M. (2005). “Adolescent Peer Relations, Friendships, and Romantic Relationships: Do They Predict Social Anxiety and Depression?”, Journal of Clinical Child and Adolescent Psychology.
Résumé : L’étude démontre que des difficultés d’intégration sociale à l’adolescence augmentent les risques de troubles anxieux et dépressifs ultérieurs.

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