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Pourquoi mon périnée reste-t-il douloureux plusieurs mois après l’accouchement ?Kinésithérapeute Périnéale

Kinésithérapeute Périnéale Spécialiste – Mme Lisa MOENS

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 à Esneux

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Pourquoi mon périnée reste-t-il douloureux plusieurs mois après l’accouchement ?

Vous avez accouché il y a plusieurs mois, pourtant la douleur au niveau du périnée persiste ? Vous vous attendiez à ce que tout rentre dans l’ordre, mais chaque jour, cette gêne, ce tiraillement ou cette pesanteur viennent troubler vos gestes du quotidien. Vous n’êtes clairement pas la seule… Et non, ce n’est pas “dans votre tête”. Le post-partum peut parfois se transformer en parcours du combattant, surtout quand le corps crie qu’il n’a pas encore retrouvé son équilibre.

De nombreuses femmes, y compris en Belgique, consultent en kinésithérapie périnéale pour des douleurs qui s’incrustent bien au-delà des six semaines “officielles” du post-accouchement. Pourquoi ces douleurs traînent-elles ? Quand faut-il s’inquiéter, et surtout, que peut-on réellement faire pour tourner la page ? Plongeons ensemble dans l’intimité de cette problématique… et découvrons ce que la kinésithérapie peut changer, vraiment.

Pourquoi la douleur périnéale persiste-t-elle après l’accouchement ?

On nous l’a toutes dit : “Le corps met neuf mois à préparer un bébé, il lui faut neuf mois pour s’en remettre.” Mais la réalité, c’est que ce délai n’est qu’une généralité. Pour certaines femmes, la guérison du périnée est plus lente, plus difficile, voire incomplète. Plusieurs mécanismes peuvent expliquer cette persistance de la douleur.

Le périnée, c’est ce hamac de muscles qui soutient les organes pelviens. Lors de l’accouchement, il est mis à rude épreuve. Déchirures, épisiotomies, compressions, étirements… voire parfois forceps ou ventouse. On oublie vite que cette région, bien que musclée, est aussi très innervée. Des millions de terminaisons nerveuses y passent, ce qui la rend ultra-sensible aux traumatismes.

Plusieurs causes expliquent ces douleurs prolongées :

  • L’étirement des tissus : Un accouchement, c’est le passage d’un bébé de près de 3,5 kg à travers un espace étroit. Forcément, les fibres musculaires “prennent cher”. Parfois, la réparation tissulaire prend du temps. Imaginez un élastique tendu à l’extrême : il met du temps à retrouver sa forme initiale… s’il la retrouve.
  • Déchirures ou sutures mal cicatrisées : On ne le dit pas assez… Une suture qui tire, gratte ou crée une adhérence sous-jacente peut générer des douleurs à chaque mouvement, en position assise ou debout.
  • Dysfonctions musculaires et tensions : Paradoxalement, un périnée douloureux peut être trop tendu, comme une corde de guitare trop serrée. Les spasmes font mal durablement, surtout en l’absence de rééducation.
  • Lésion nerveuse : Parfois, quelques nerfs sont endommagés (notamment le nerf pudendal), créant des sensations de brûlure, de fourmillements ou de tiraillements. Ces douleurs dites “neurogènes” peuvent traîner des semaines… voire des mois.
  • Inflammation chronique : Des tissus mal irrigués, “coincés” par une cicatrice ou une suture, peuvent entretenir une inflammation rampante et douloureuse.

Les facteurs de risque de douleurs prolongées sont nombreux : accouchement instrumental (forceps…), péridurale, macrosomie du bébé, position du travail, antécédent de douleurs pelviennes, endométriose, ou encore stress et anxiété qui sur-sollicitent les muscles pelviens.

Voilà pourquoi la simple “attente” ne suffit pas toujours. Parfois, sans une prise en charge adéquate, surtout en kinésithérapie périnéale, la douleur s’installe et s’entretient.

Quand et pourquoi consulter une kinésithérapeute périnéale ?

C’est une question fréquente : “Dois-je attendre la rééducation classique prescrite à la maternité, ou consulter dès les premiers signes d’alerte ?” En réalité, il n’existe pas de “règle absolue”… Si la douleur perdure au-delà de quelques semaines, ou si elle devient gênante dans la vie quotidienne (marche, station assise, port de charge, rapports sexuels), c’est un signal qu’il est temps d’agir.

Vous habitez à Esneux ou aux alentours de Liège ? Sachez qu’une kinésithérapeute périnéale spécialisée, conventionnée INAMI, comme Lisa MOENS, peut vous accompagner à toutes les étapes du post-partum. Son expertise ne s’arrête pas à la rééducation “classique” : elle écoute, évalue, adapte, et propose un suivi personnalisé.

La kinésithérapie se base sur un panel de techniques destinées à aider le périnée à “se réapproprier” ses fonctions, réduire la douleur, restaurer la mobilité, et surtout… vous redonner confiance dans votre corps. Il faudrait même dire : la kiné redonne du souffle au quotidien, car vivre avec un périnée qui fait mal, c’est vivre sous une chape de plomb perpétuelle.

Les motifs pour consulter sont variés :

  • Douleur persistante au niveau de la vulve, du vagin ou de l’anus (brûlures, tiraillements, points de suture qui “pincent”)
  • Troubles de la cicatrisation (cicatrice dure, adhérente, qui “coince” à certains mouvements)
  • Inconfort ou douleurs lors des rapports sexuels (dyspareunie après l’accouchement : très courant, et jamais honteux !)
  • Fuites urinaires ou troubles du transit associés à la douleur
  • Sensation de pesanteur ou de corps étranger dans la région périnéale

Lisa MOENS, intervenant en cabinet à Esneux, travaille en lien étroit avec les gynécologues, sages-femmes, et urologues pour une prise en charge multidisciplinaire. L’objectif est d’adapter la rééducation fonctionnelle du périnée à chaque histoire, chaque douleur, chaque rythme de femme.

À noter : il n’est jamais “trop tard”. Même si le bébé a déjà plusieurs mois, voire un an et plus. Souvent, les femmes proches de Liège s’excusent d’arriver “trop tard”: « J’aurais dû venir plus tôt, non ? » Mieux vaut tard que jamais. Le corps a une mémoire, mais il sait aussi, bien accompagné, retrouver sa liberté.

Pour aller plus loin : sur les liens entre faiblesse périnéale et infections associées, consultez cet article sur la rééducation et les cystites.

Comment la kinésithérapie périnéale soulage les douleurs après accouchement ?

Quel est le secret d’une rééducation “qui marche” pour la douleur du périnée ? Comme souvent, ce n’est pas qu’une question de technique, mais bien d’écoute, d’adaptation, et de constance dans l’accompagnement.

La consultation débute toujours par un échange : antécédents médicaux, circonstances de l’accouchement, localisation précise de la douleur (brûlure, coup de poignard, sensation d’épingle…). Le ou la kinésithérapeute évalue la tonicité, la souplesse, la présence de points douloureux, l’aspect des cicatrices. Pas de gestes brusques ni de tests inutiles : ici, la parole de la patiente prime.

Parmi les techniques les plus couramment employées, citons :

  • Massages et mobilisations du périnée : ils agissent comme un baume réparateur.
    Objectif : redonner de l’élasticité, “assouplir” les tissus cicatriciels, dénouer les adhérences. On pourrait comparer cela à un fil de laine emmêlé que l’on défait, délicatement, pour que la pelote retrouve sa forme.
  • Exercices de décontraction et de respiration : Un muscle contracté en permanence est un muscle douloureux. Apprendre à relâcher le périnée, guidé par une professionnelle, c’est gagner des points précieux dans la guerre contre la douleur.
  • Travail sur le relâchement postural : Souvent, la posture est oubliée… Or, bassin mal aligné, dos contracté, jambes croisées à longueur de journée : tout cela contribue à la douleur. La kiné aide à réapprendre à “habiter” son corps sans tension.
  • Désensibilisation et normalisation sensorielle : Pour certaines douleurs “neurogènes”, des techniques de “rééducation sensitive” aident à casser le cercle vicieux de la douleur chronique.
  • Rééducation spécifique à l’effort : Cela varie selon le projet de vie (sport, port de charge, reprise d’activité professionnelle…) pour éviter la récidive.
  • Conseils pratiques : Comment s’asseoir, comment porter bébé sans aggraver la douleur, quels gestes doux appliquer… Le tout, toujours adapté à la réalité de la maman.

Certaines patientes arrivent au cabinet en larmes, persuadées qu’elles “doivent vivre avec”. D’autres n’osent pas en parler, par honte ou par peur d’être jugées. Pourtant, nombre d’études cliniques démontrent l’efficacité prouvée de la kinésithérapie périnéale : en huit à dix séances, deux femmes sur trois voient leur douleur diminuer significativement.
C’est énorme.

À noter : dans quelques cas, la kiné oriente vers d’autres spécialistes, lorsque la douleur cache un problème plus profond (endométriose, syndrome de la jonction pubis, troubles urinaires complexes…). D’où l’intérêt d’une approche multidisciplinaire : kiné, gynéco, sage-femme, parfois ostéo ou médecin spécialiste de la douleur.

Pour aller plus loin sur le rôle clé de la kinésithérapie dans le soulagement post-partum, vous pouvez consulter cet article complémentaire sur les bienfaits de la rééducation périnéale.

Douleurs périnéales après accouchement : quelles conséquences au long cours ?

On ne mesure pas toujours combien un périnée douloureux peut bouleverser le quotidien, même plusieurs mois après l’accouchement. Certaines femmes rapportent une gêne “en toile de fond”, une fatigue mentale constante à gérer cette douleur, une frustration lors des rapports intimes, un repli sur soi, parfois même une baisse d’estime de soi.

La peur ressurgit : peur d’aggraver la douleur, peur de reprendre le sport, peur d’aller aux toilettes, de s’asseoir, ou tout simplement d’exprimer son mal-être. Cette angoisse “engrène” le cercle douloureux. On se crispe, on évite, la douleur s’installe.

Certaines mamans proches de Liège parlent d’un “point mort” : elles hésitent à revivre une grossesse, à cause de la peur de revivre cette douleur. Ou encore, elles se sentent isolées, pensant être “anormales”. Il faut le dire franchement : la douleur chronique du périnée, ce n’est pas une fatalité, et ce n’est pas une faiblesse.

La kinésithérapeute périnéale conventionnée INAMI spécialisée dans la prise en charge post-partum, comme Lisa MOENS, ne se contente pas de faire faire “quelques exercices”. Sa mission profonde, c’est de vous redonner la liberté du mouvement, la sérénité dans l’intimité, et la confiance en ce corps qui revient de loin.

Lisa MOENS intervient aussi en lien avec des gynécologues, pour adapter la rééducation lors de troubles urinaires (incontinence d’effort, fuites), d’endométriose, ou de troubles associés chez vos bébés (par exemple : implication parentale dans la rééducation périnéale en pédiatrie). Pour en savoir plus : Découvrez le rôle de la famille dans la rééducation pédiatrique.

Située à Esneux, Lisa MOENS reçoit sur RDV à son cabinet, mais assure aussi un suivi personnalisé pour les femmes ayant accouché récemment ou moins récemment, sur prescription médicale, que ce soit pour une prise en charge pré-partum, post-partum, ou pour toute souffrance persistante du périnée. Si besoin, elle oriente vers d’autres professionnels de santé pour une approche encore plus globale.

Pour des problèmes spécifiques, par exemple en lien avec des pertes urinaires, découvrez cet article sur les pertes urinaires nocturnes.

Quels sont les conseils pratiques pour soulager la douleur et optimiser la rééducation ?

Vivre au quotidien avec un périnée qui fait mal, c’est supporter une goutte de plomb dans la chaussure : on avance, mais chaque pas rappelle à la réalité. Heureusement, de nombreux gestes simples et astuces permettent d’adoucir cette douleur et de faciliter la guérison. Certains relèvent du bon sens, d’autres découlent de la pratique professionnelle de la kinésithérapie.

  • Prenez soin de vos positions : Varier les positions assises (coussins adaptés, éviter le croisement prolongé des jambes), s’accorder régulièrement des pauses debout ou allongée… Cela peut soulager la tension sur la zone périnéale.
  • Adoptez une hygiène douce : Limitez l’utilisation de savons agressifs, privilégiez l’eau claire ou des soins adaptés. Séchez sans frotter !
  • Misez sur les exercices de relâchement : Respirez profondément, relâchez consciemment le ventre et le plancher pelvien. Certains exercices prescrits en kinésithérapie sont accessibles chez soi et réellement efficaces.
  • Chouchoutez les cicatrices : Si votre périnée a subi une suture, les massages avec une huile neutre ou une crème adaptée (sur prescription) peuvent atténuer les adhérences, surtout guidés par une professionnelle.
  • Évitez de porter de lourdes charges sans aide : Les muscles pelviens pourraient se contracter davantage, aggravant la douleur.
  • Parlez-en autour de vous : Non, ce n’est pas tabou. Discuter avec d’autres femmes, oser poser des questions à votre kiné, c’est la première étape vers la guérison (et le soulagement moral aussi !).
  • Notez régulièrement vos douleurs dans un carnet, pour objectiver l’évolution, repérer les déclencheurs, et ajuster les soins avec votre kinésithérapeute.
  • Respectez votre rythme : Chacune guérit à son allure. Ne culpabilisez pas si le retour à la “normale” prend du temps. Ce n’est pas une course.

Et si la douleur persiste malgré tout ? Consultez à nouveau. Parfois, il faut ajuster le protocole, explorer d’autres pistes. Sachez que dans les proches de Liège, la prise en charge s’améliore sans cesse, et que l’approche multidisciplinaire (avec votre médecin, sage-femme, kinésithérapeute périnéale) permet une adaptation personnalisée.

Kinésithérapeute Périnéale Spécialiste – Mme Lisa MOENS

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 à Esneux

📞 Téléphone RDV : 0486 18 72 25

Rendez-vous en Ligne

Pour prévenir notamment les troubles urinaires liés à la faiblesse du périnée, un rendez-vous en kinésithérapie périnéale s’impose souvent dès l’apparition des symptômes. Prenez le temps de consulter la page dédiée aux solutions pour soigner les cystites par la kiné périnéale à Liège.

En résumé : la douleur du périnée plusieurs mois après accouchement n’est ni “anormale” ni un sort inévitable. L’enjeu principal, c’est de ne pas baisser les bras et de faire confiance à l’approche globale de la kinésithérapie périnéale spécialisée.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mes douleurs périnéales après l’accouchement justifient une consultation en kinésithérapie ?

Si vos douleurs périnéales persistent plus de 6 à 8 semaines après l’accouchement, sont gênantes au point d’impacter vos gestes quotidiens ou votre intimité, prenez rendez-vous. Consulter une kinésithérapeute périnéale conventionnée INAMI proche de Liège permet d’obtenir une évaluation précise et un accompagnement ciblé pour soulager durablement ces douleurs.

Quand la rééducation périnéale post-accouchement devient-elle indispensable ?

La rééducation périnéale devient indispensable si vous souffrez de douleurs persistantes, de cicatrices inconfortables, de fuites urinaires ou de difficultés à reprendre une activité physique ou sexuelle. Un suivi précoce optimise la récupération et limite l’ancrage de douleurs chroniques.

Faut-il arrêter le sport ou les activités physiques si mon périnée reste douloureux plusieurs mois après l’accouchement ?

Il n’est pas nécessaire d’arrêter totalement, mais il faut adapter les activités pour ne pas aggraver la douleur. Un bilan en kinésithérapie permettra de repérer les gestes à éviter et de proposer des exercices adaptés pour reprendre doucement confiance en votre corps.

Pourquoi la douleur du périnée persiste-t-elle parfois même avec une rééducation classique ?

Certaines douleurs périnéales s’expliquent par des cicatrices adhérentes, des tensions musculaires persistantes ou des atteintes nerveuses nécessitant une approche spécifique. Une kinésithérapeute spécialisée adaptera la prise en charge avec des techniques individualisées, car chaque corps réagit différemment après un accouchement.

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