NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER SolennPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00
Derrière chaque phrase déformée, chaque omission, ou même cette histoire abracadabrante que votre enfant vous raconte les yeux brillants, il y a un monde intérieur intense. Un monde souvent déroutant pour les parents. C’est frustrant, parfois inquiétant : un mensonge n’arrive jamais par hasard – et quand il revient, on se demande vite : Pourquoi mon enfant ment-il souvent ? Peur d’être puni ? Simple jeu ? Ou le signe d’un mal-être ? Nos vies de parents sont ponctuées par ces petits bobards qui nous laissent perplexes, parfois désarmés.
À force, cela cabosse la confiance. Pas simple de distinguer, dans la tempête des mots, si votre enfant tente simplement d’échapper à une conséquence, ou s’il traverse quelque chose de plus profond. Certains jours, on se surprend à douter de tout : “Et si mon enfant était en train de changer ? Et si derrière ses mensonges, il m’envoyait un appel au secours silencieux ?” On lit beaucoup d’articles, on recueille des avis, mais à la fin… la même question revient : pourquoi ces mensonges ? Voici le dossier complet, à la lumière de l’accompagnement par une psychologue pour enfants et adolescents, pour vous aider à y voir clair. L’idée : poser un autre regard sur le mensonge. Celui d’un signal utile, d’un langage à décoder, et non d’un affront.
Mentir. D’un certain point de vue, c’est presque un passage obligé de l’enfance. Mais alors, pourquoi tant d’enfants mentent-ils, et pourquoi certains semblent-ils incapables de s’en empêcher ? Que se passe-t-il dans la tête d’un enfant ou d’un adolescent qui déforme la réalité ? Plutôt que de voir le mensonge comme une faute grave, un défaut moral ou un danger, la psychologie moderne propose un prisme différent : il s’agit d’abord d’un comportement, parfois spontané, parfois réflexe face à certaines émotions ou craintes.
Avant toute chose, il faut distinguer deux types de mensonges : le mensonge “expérimental” (je teste la frontière entre vrai et faux, et j’observe l’effet sur l’adulte) typique entre 4 et 7 ans, et le mensonge “protection” (je mens pour éviter la punition ou préserver l’image que tu as de moi). Mais attention : ces comportements prennent une toute autre coloration à l’adolescence, où la volonté de préserver un jardin secret ou d’appartenir au groupe peut motiver nombre de “petites inventions”.
Beaucoup de parents pensent parfois que leur enfant est déjà un expert du mensonge. Pourtant, avant 6-7 ans, l’enfant ne distingue pas encore totalement la frontière entre imagination et réalité. Lorsque votre fils jure avoir “vu un dragon dans sa chambre la nuit”, il ne vous manipule pas : il expérimente sa créativité, il joue ! Vers 8-10 ans, la capacité à mentir délibérément s’affine, en même temps que la conscience des règles sociales et la peur des conséquences. Cela ne veut pas dire qu’il deviendra menteur chronique : ce sont souvent des étapes normales. Mais à partir de là, les mécanismes se complexifient…
Cacher ses notes, nier un acte ou inventer une excuse, cela peut coûter cher en anxiété et en culpabilité. Certains enfants mentent par automatisme, comme pour survivre dans un monde qui leur semble trop exigeant, ou trop compétitif. D’autres développent cette habitude sous la pression environnementale : peur du jugement, besoin d’approbation, difficulté à exprimer ses émotions autrement…
À ce stade, la question “Pourquoi mon enfant ment-il souvent ?” mérite un vrai décryptage. Les spécialistes le constatent : le mensonge est rarement une fin en soi. Il fonctionne davantage comme un bouclier, une soupape contre des peurs, ou encore un bricolage maladroit pour éviter le rejet, la honte ou la sanction. Les ados, notamment, mentent pour protéger leur autonomie, pour échapper à la surveillance ressentie parfois comme intrusive, pour “exister autrement” vis-à-vis du monde adulte.
Et vous, quelle attitude adopter ? Faut-il sanctionner chaque écart, dialoguer, ignorer ? Tout commence par la décision de regarder au-delà du symptôme… et d’écouter ce qu’il cherche (peut-être mal, mais sincèrement !) à vous dire.
Voir aussi : le rôle du psychologue enfants-adolescents à Liège
Au fond, chaque enfant, chaque famille, chaque histoire cache son propre décor. Pour certains, mentir c’est jouer, comme on tisse une cabane en draps ou qu’on invente un copain imaginaire. Pour d’autres, c’est l’arme qu’on brandit devant la peur : peur de décevoir, ou de perdre la confiance. Mais alors, pourquoi certains enfants semblent-ils s’enfermer dans le mensonge chronique ?
Les enfants en cabinet de psychologie lèvent le voile. Face à une figure neutre, sans crainte d’être jugés, ils avouent parfois : “Je mens parce que si je dis la vérité, mes parents seront déçus.” Parfois : “J’ai peur que ça tourne mal, alors je préfère inventer.” Ou encore : “Si je raconte ce que j’ai vraiment fait, je ne serai plus aimé pareil.” Ces phrases, simples et percutantes, révèlent la toile de fonds commune au mensonge enfantin ou adolescent : besoin d’amour, peur du rejet, anxiété de confrontation.
Regardons plus en détail les motifs du mensonge :
Peur de la sanction : L’enfant qui craint d’être puni, privé de sortie, ou qui a déjà expérimenté colère ou humiliation parentale, apprend vite à masquer ses fautes. Cela devient une seconde nature, presque un réflexe de survie psychologique.
Besoin de valorisation : Certains enfants se sentent en “compétition”, notamment à l’école ou dans la fratrie. Le mensonge sert alors à embellir des résultats (“j’ai eu 17 alors qu’il s’agit de 11…”), ou à inventer des succès pour ne pas perdre la face devant les copains.
Difficulté à exprimer ses émotions : L’enfant qui n’ose pas dire qu’il a peur, qu’il s’ennuie, ou qu’il se sent en décalage, finit par travestir la réalité. Il enjolive, il détourne, il se construit un territoire “sûr”.
Recherche de limites : Oui, certains enfants mentent pour tester la vigilance de l’adulte, pour explorer la robustesse des règles familiales. Cacher un mauvais point, minimiser une dispute, voir jusqu’où la confiance de l’adulte va… c’est une façon de vérifier le cadre. À petite dose, c’est même une étape d’apprentissage.
Modèles observés : L’enfant reproduit ce qu’il perçoit dans son entourage. Si les parents, même involontairement, enjolivent la réalité (“Dis à la voisine que je ne suis pas là…”), l’enfant y voit un mode de gestion normal des conflits ou des situations gênantes.
Parfois aussi, le mensonge est le symptôme d’un chamboulement psychologique plus profond : déménagement, divorce, harcèlement scolaire, surmenage… Certains enfants développent alors un univers fictif protecteur. Là, le recours à un professionnel peut se révéler précieux.
Une étude récente menée en Belgique met en évidence qu’un enfant qui ment régulièrement n’est pas un “manipulateur né” : la fréquence du mensonge augmente dans les contextes où il y a beaucoup de pression, un manque de dialogue, ou une peur permanente du jugement.
Mais attention. Quand le mensonge devient plus systématique, cache des actes plus graves (vol, violence…), ou s’accompagne de troubles scolaires, d’isolement, ou de crises de colère, il ne faut pas banaliser. Un trouble du comportement, voire un trouble anxieux, peut se cacher derrière. Dans ce cas, une consultation en psychologie s’avère essentielle.
À lire également : Tests de QI chez l’enfant et l’adolescent
Vous avez le doute ? L’enfant vous semble en souffrance ? Il arrive qu’un enfant, “pris la main dans le sac”, s’emporte, se replie, ou rompe le dialogue. Dans ces situations, consultez, par exemple, une psychologue pour enfants et adolescents pourra apporter un regard extérieur apaisant, loin du jugement ou de la sanction.
À ce stade, on peut s’interroger : comment réagir comme parent ? Faut-il tout “pardonner”, fermer les yeux, ou au contraire sévir ? La vérité n’est jamais tranchée, mais une chose est certaine : dialoguer sans surréagir, c’est ouvrir la voie de la confiance.
Lire aussi : Psychologue à Liège, une bouée face aux troubles du comportement
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00
On le lit partout : un enfant qui ment “un peu”, c’est normal. Mais où est la frontière ? Quand le mensonge devient-il préoccupant ? La vigilance, en tant que parent, repose sur l’observation de certains signes qui, associés au mensonge, doivent alerter.
Mensonges massifs, fréquents, couvrant tous les domaines : Si votre enfant commence à mentir systématiquement à propos des devoirs, des fréquentations, des objets rapportés à la maison… c’est un signal.
Isolement, irritabilité, repli : Un enfant qui s’enferme dans le silence ou la colère après avoir été confronté, qui refuse les discussions, ou se prive de ses activités favorites, traverse peut-être un malaise plus profond.
Perte de confiance mutuelle : Quand le climat à la maison devient tendu, que chacun est sur la défensive (“tu me caches tout !”, “je ne peux plus te parler…”), le risque, c’est d’accentuer la fuite dans la dissimulation.
Apparition d’autres troubles associés : Difficultés scolaires (baisse des résultats, désintérêt soudain), conduites agressives, vol, peur de se rendre à l’école, somatisations (maux de ventre, troubles du sommeil…). Le mensonge n’est alors qu’une pièce d’un puzzle plus vaste.
Exemple : Tom, 12 ans, commence à rentrer de plus en plus tard, sans prévenir. Lorsqu’on l’interroge, il raconte des histoires invraisemblables. Derrière ce scénario se cachaient en réalité des soucis dans sa classe, un sentiment de dévalorisation et l’angoisse de décevoir à la maison comme à l’école. Faute de place pour exprimer sa peur, il s’invente une vie rêvée, ou minimise la situation. Mais les signaux sont clairs : il a besoin d’être accompagné.
C’est là que la psychologue pour adolescent ou enfant, par ses outils d’écoute et de médiation, joue un rôle clé. Décoder ce qui se trame derrière l’attitude de l’enfant, l’aider à mettre des mots sur ses émotions, proposer des outils concrets au parent pour renouer le dialogue… voilà son quotidien.
Précisons : dans les situations répétées, ou si le mensonge se double d’actes répréhensibles (petits vols, harcèlement, conduites à risque…), ne restez pas seul. Un accompagnement extérieur, même bref, peut suffire à désamorcer la spirale. La prise de contact peut aussi se faire “en douceur” : évoquer les difficultés vécues à l’école (harcèlement, mal-être, pression scolaire), tester la possibilité de consulter un tiers, expliquer que le but n’est pas de “punir” mais de comprendre. Car souvent, ce n’est pas l’enfant qui a “un problème”, mais la famille tout entière qui cherche à mieux fonctionner ensemble.
Découvrez : Accompagner un enfant face à l’école, conseils d’une psychologue à Liège
Il ne s’agit pas de devenir paranoïaque à chaque récit farfelu. Le vivant, la matière d’enfance, c’est aussi de la fantaisie, la magie du “faire semblant”. Mais si vous sentez que s’installe un climat de défiance, que les mensonges s’empilent et s’alourdissent, il n’est jamais trop tôt pour questionner. Mieux vaut prévenir que réparer – et dans le doute, demander conseil à un professionnel est un signe de bienveillance, non d’échec parental.
Vous l’avez constaté : il y a mensonge… et mensonge. Entre le récit d’un goûter “exceptionnel” (alors qu’il s’agissait d’un banal croissant !) et le camouflage d’un vrai problème, la réponse parentale doit s’ajuster. Mais alors, comment agir au fil du quotidien ? Voici les pistes recommandées par les experts de la psychologie de l’enfant et de l’adolescent.
1. Faire baisser la pression : La peur du châtiment est un puissant moteur du mensonge. Plutôt que de fonctionner sur la menace (“si tu mens, tu es puni”), valorisez la confiance qui règne dans votre famille. Dites à votre enfant qu’il a le droit de faire des erreurs, que l’aveu est plus important que la perfection.
2. Ouvrir le dialogue (sans enquêteur) : Mettez-vous à la hauteur de votre enfant. “J’ai l’impression que cette histoire n’est pas totalement vraie… Est-ce que tu as peur que je sois en colère ?” Laissez du temps, montrez que vous souhaitez comprendre, pas juger.
3. Valoriser l’honnêteté : Louez les efforts de vérité, y compris si l’aveu s’accompagne d’une faute. “Je préfère que tu me dises la vérité, même si cela te met dans une situation difficile. Ça prouve que tu grandis, que tu sais reconnaître tes erreurs.”
4. Regardez le contexte… : Surveillez les circonstances : à quel sujet votre enfant ment-il le plus ? Y-a-t-il des déclencheurs ? Un début de harcèlement à l’école ? Une pression dans la fratrie ? Un deuil récent ? Le mensonge, comme un thermomètre, indique parfois la zone de surchauffe.
5. Aménagez des “bulles de vérité” : Donnez, dans la semaine, un temps spécial où chacun peut dire ce qui lui pèse, sans être réprimandé. Un mercredi soir “vérité”, par exemple. Ce genre de rituels apaise, sécurise, désamorce la logique du secret.
6. Fixez des limites claires, mais expliquées : L’enfant ou l’ado a besoin de balises. Dire “chez nous, c’est important d’être sincère, parce que la confiance est précieuse pour vivre ensemble”, sans le transformer en chantage (“si tu mens, je ne t’aimerai plus !”).
7. Osez parler du mensonge en famille : Et si on parlait, lors d’un repas, de la dernière fois où chacun a menti “pour de faux” (jeu) ou “pour éviter un souci” ? Riez-en si possible, dédramatisez certains écarts, tout en rappelant l’importance de la confiance.
8. N’oubliez pas de questionner votre propre pratique : Soyez honnête sur votre rapport à la vérité. Les enfants sont de parfaits imitateurs. Un adulte qui arrange souvent la réalité, même pour de petites choses, nourrit sans le vouloir des stratégies similaires chez l’enfant.
9. Acceptez la part de secret… surtout à l’adolescence : À force de vouloir tout savoir, certains parents poussent involontairement à la dissimulation. Laisser à son ado une part de jardin secret, c’est prouver qu’on lui fait confiance, tout en restant attentif aux changements de comportement.
10. Enfin, demandez de l’aide : Parfois, vous êtes à court de solutions. Face à un sentiment d’exaspération (“je n’arrive plus à le croire !”) ou de découragement (“tout dialogue est interrompu…”), consulter une psychologue pour enfants/adolescents à Liège peut ramener du souffle dans la relation.
Ce n’est pas se “rendre”, c’est oser regarder autrement la complexité de l’enfance. Comme le dit un proverbe africain : “Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse.” Derrière quelques mensonges, il y a presque toujours une forêt silencieuse d’émotions, d’inquiétudes… et de besoins réels.
Aux alentours de Liège, nombre de familles témoignent : lorsque le climat de confiance est restauré, que chacun se sent entendu, le mensonge recule. Parfois, il suffit qu’un professionnel aiguille la parole, propose un jeu de rôle, quelques outils d’expression, pour que la mécanique s’inverse.
À retenir : le mensonge, comme la fièvre, est un symptôme. Il signale un déséquilibre, mais il peut aussi être l’occasion d’un vrai progrès. Plutôt que de combattre le mensonge à tout prix, cherchons à comprendre ce qui pousse notre enfant à berner la réalité. L’accompagnement, la mise en mots, la confiance à (re)construire… tels sont les leviers les plus puissants dans un accompagnement psychologique bienveillant.
Vous vous sentez en difficulté ? Besoin d’un regard extérieur ? Contactez une psychologue pour adolescents à Esneux : elle saura évaluer la situation avec neutralité et vous guider sur la meilleure stratégie, tout en respectant le rythme de chaque famille.
Pourquoi mon enfant ment-il régulièrement à propos de l’école ?
Plusieurs raisons peuvent expliquer ces mensonges : la peur de la punition, la crainte de décevoir les parents ou des difficultés cachées à l’école. En discutant sans juger, vous pouvez identifier ce qui le motive et l’aider à exprimer plus facilement ses difficultés.
Comment réagir si mon adolescent me ment à répétition ?
Il est important de maintenir le dialogue, sans entrer dans la confrontation directe. Valorisez les moments d’honnêteté et expliquez les conséquences du mensonge sur la relation de confiance, tout en laissant une place à l’erreur et à l’écoute.
Quand consulter une psychologue pour enfant à cause de mensonges répétés ?
Si les mensonges deviennent quotidiens, concernent plusieurs aspects de la vie, ou s’accompagnent de troubles du comportement ou d’isolement, il vaut mieux consulter rapidement. Une psychologue pour enfants peut aider à cerner les causes du mensonge et à restaurer un climat apaisé.
Faut-il punir un enfant ou un ado qui ment ?
Plutôt que de punir systématiquement, privilégiez le dialogue et la compréhension du contexte. Sanctionner sans comprendre risque d’ancrer davantage le réflexe du mensonge ; il est plus efficace d’écouter, de valoriser la vérité et de poser un cadre rassurant.
Talwar, V., & Lee, K. “Social and cognitive correlates of children’s lying behavior.” Child Development, 2008. Cette étude démontre que le mensonge chez l’enfant est souvent lié à la maturation cognitive et au contexte social, pas à une déviance morale.
DePaulo, B. M., & Kashy, D. A. “Everyday lies in close and casual relationships.” Journal of Personality and Social Psychology, 1998. Les auteurs montrent que le mensonge fait partie des relations interpersonnelles humaines, mais qu’il devient problématique si la confiance s’effrite durablement.
Evans, A.D., Lee, K. “Emergence of Lying in Very Young Children.” Developmental Psychology, 2013. Cette recherche explique que les premiers mensonges apparaissent très tôt, souvent lors d’expériences de jeu de rôle ; leur fréquence varie selon le mode éducatif.
Boor-Klip, H.J., et al. “The role of peer relationships in children’s lying behavior.” Merrill-Palmer Quarterly, 2014. Cette publication met en avant le poids du groupe et du regard des autres dans la dynamique du mensonge à l’école.