Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00
Votre enfant se plaint-il de maux de ventre le matin, au moment d’enfiler son manteau ? Les réveils se transforment-ils trop souvent en pleurs, portes claquées ou silences boudeurs ? Derrière ces réactions, il y a parfois une discrète ennemie : la peur scolaire. Invisible pour les autres, mais bien présente dans le cœur de l’enfant. Alors, comment l’aider ? Par où commencer ? Faut-il consulter ?
Cette question vous taraude, c’est normal. Beaucoup de parents la posent aux psychologues pour enfants et adolescents. Les peurs liées à l’école touchent de plus en plus de familles en Belgique, à cause de la pression, des changements de rythmes ou d’une actualité qui inquiète déjà les adultes. Alors, imaginez dans la tête d’un enfant…
Dans cet article, vous trouverez clés, conseils concrets, et surtout un vrai accompagnement pour comprendre ce phénomène. Car la peur scolaire n’est pas juste une petite crise du matin : c’est un fléau qui use l’estomac comme la confiance. On va explorer ensemble ce sujet délicat, pour que la rentrée – la prochaine, ou même un simple lundi matin – redevienne synonyme de découvertes, pas d’angoisses.
L’expression peut sembler floue : peur scolaire. Ce n’est pas toujours une phobie déclarée, ni un simple caprice pour rester sous la couette. C’est un iceberg : ce qu’on voit, c’est l’enfant qui traîne les pieds, mais sous la surface, les racines sont multiples. Il y a les craintes : de ne pas être à la hauteur, de se tromper, de se faire gronder ou moquer, parfois la peur des autres enfants, la peur d’un prof intimidant. Cela touche parfois tout le monde d’un coup, mais souvent une cible fragile : ceux qui sont timides, hypersensibles, ou confrontés à un changement majeur.
Comment la reconnaître ? Plusieurs signaux doivent alerter :
À Liège, comme ailleurs, ces symptômes ne veulent pas toujours dire “phobie scolaire”. Mais quand cela s’installe, le quotidien devient étouffant. Pour certains, la peur scolaire agit comme une couette trop lourde : elle empêche d’avancer, bloque l’énergie et la joie.
Plus inquiétant : dans 30 % des cas, la peur est si forte qu’elle coupe l’élan social. L’enfant décroche, refuse les sorties, s’isole. Parfois, il faut un œil extérieur pour faire le tri entre l’inconfort passager et une détresse bien réelle. Se tourner vers une psychologue pour enfants et adolescents peut alors s’avérer essentiel. Elle saura écouter, rassurer, recoller les morceaux d’une confiance fissurée.
Quelle différence avec la paresse ou la mauvaise volonté ? Facile : la peur scolaire épuise. Même le week-end, il y a une angoisse en embuscade, bien différente d’un simple “je n’ai pas envie”.
Prenons l’exemple d’Elsa, 8 ans. Début janvier, elle commence à feindre les gastros tous les lundis. Son médecin ne trouve rien, les analyses sont normales. Mais au cabinet, à l’abri, elle avoue : “J’ai peur de la dictée, si je me trompe, la maîtresse va me gronder devant tout le monde”. Un stress scolaire sous-jacent, typique.
L’enjeu ? Ne jamais minimiser. Plus on repère tôt ces signes, plus il est facile d’agir. Oui, parfois la peur passera d’elle-même, mais dans d’autres cas, elle va s’enraciner et rendre chaque rentrée de plus en plus compliquée – pour toute la famille.
Soyons francs : aucune maman, aucun papa n’a eu envie d’offrir ces craintes en cadeau d’anniversaire. L’anxiété scolaire arrive… et on l’attend rarement. Pourquoi tel enfant ? Pourquoi maintenant ? Les racines sont parfois évidentes. Un déménagement, une séparation des parents, une rentrée en primaire ou au collège : chaque bouleversement peut ouvrir la porte à la peur. Mais il y a aussi des motifs plus sournois.
Parfois, la pression ressemble à une cocotte-minute : trop de devoirs, la peur de mal faire, des moqueries à la récré, la crainte de décevoir un professeur. Sans oublier le fameux “syndrome de la bonne élève”, qui ronge certains enfants injustement discrets.
En Belgique, on observe chez 15 à 20 % des élèves des manifestations d’anxiété liées à l’école au moins une fois dans leur parcours. Loin d’être un petit souci local. Aux alentours de Liège, plusieurs enquêtes menées dans des écoles primaires montrent que la pression peut venir aussi des pairs : il suffit parfois d’un conflit dans la cour de récré ou d’un épisode de cyberharcèlement pour que la peur s’installe et s’accroche.
À la maison aussi, on peut doper ces peurs sans le vouloir. Une phrase “Si tu n’as pas 16, tu n’auras pas de dessert”, une inquiétude parentale sur le bulletin, et la peur prend racine. Trop de “tu dois”, pas assez de “tu peux” : c’est comme si on arrosait ces peurs à grandes eaux.
Il arrive enfin que l’enfant, testé pour d’autres difficultés (QI élevé ou soupçons de troubles de l’apprentissage), développe des craintes “secondaires”. Peur d’être “différent”, peur qu’on découvre son secret, peur de ne jamais y arriver seul.
Souvenez-vous : chaque cas est unique. Mais interrogez-vous, ouvrez la discussion. Un enfant anxieux trouvera toujours mille excuses pour ne pas aller en classe. Tentez de voir ce qui se cache derrière ces plaintes. C’est parfois un chemin de détective – mais cela vous évite d’agir sur de fausses pistes.
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
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Un chiffre pour réfléchir : 80 % des enfants qui expriment des peurs scolaires craignent surtout le regard des autres. Un mot de travers, un rire moqueur, ou le sentiment d’être nul peut suffire à créer une tempête sous un crâne juvénile. Ça surprend, non ? Mais ça parle à beaucoup d’entre vous, sans doute.
Vous voilà donc face à la montagne. Plus votre enfant redoute l’école, plus vous vous sentez impuissant. Mais rassurez-vous : il existe des outils. D’abord, écoutez. Ne jugez pas, ne minimisez pas. Asseyez-vous à sa hauteur, posez des questions simples, sans pression. Laissez-le exprimer ses émotions : “Tu as peur ? De quoi ? Où as-tu mal ?” Utilisez ses mots, pas les vôtres. Les enfants n’utilisent pas le même dictionnaire que nous !
Petit à petit. Sans chercher le sprint. Chaque étape franchie est une victoire. Lorsqu’un enfant évoque ses peurs, accueillez-les sans remettre en cause leur réalité. Même si, pour vous, la dictée ou la cantine semble anodine, elle ne l’est pas pour lui. Reconnaître qu’il a peur, c’est lui offrir le droit d’avoir un ressenti propre.
Ensuite : rassurez-le sur votre présence et amorcez des discussions régulières. Privilégiez des rituels d’échange : cinq minutes seule à seule après l’école. Parlez de ce qui s’est bien passé, puis du difficile. Notez ensemble les petites victoires sur un carnet (“Aujourd’hui, j’ai dit bonjour sans peur !”). Affichez ce carnet bien visible.
Vous pouvez aussi le préparer par le jeu : simulez à la maison une situation qui le stresse (même la récitation devant vous). Plus vous jouez, plus la peur diminue. C’est comme montrer à une lampe torche qu’elle peut “éclairer” ses peurs et qu’elles paraissent plus petites ainsi dévoilées.
Montrez-lui qu’il a le droit d’échouer, que ses erreurs ne définissent pas sa valeur. Un enfant a besoin de sentir qu’il peut se tromper sans être humilié.
N’hésitez pas à rencontrer l’équipe pédagogique si la peur devient lourde. Expliquez la situation à l’enseignant. Proposez un plan d’accueil progressif, des adaptations s’il le faut (moins d’oraux, place à l’avant, sorties de classe accompagnées). Beaucoup de professeurs, prévenus, se montrent ouverts et créatifs !
Enfin, n’attendez pas que la boule au ventre grossisse pour frapper à la porte d’une professionnelle. Une psychologue spécialisée enfants / adolescents peut faciliter cette écoute et donner des outils sur mesure. Parfois, quatre ou cinq rencontres suffisent à redonner confiance et énergie. À Esneux, près de Liège, Mme Lara Tresalli propose justement un accompagnement personnalisé, avec des outils adaptés à chaque âge.
Il n’est jamais honteux de demander de l’aide extérieure. Parfois, même en faisant tout pour rassurer, l’enfant reste coincé dans ses peurs. Le matin, chaque départ vire au drame. Les devoirs deviennent source de conflit. Pire, les résultats scolaires dégringolent, la vie sociale s’efface. Ça vous parle ? Ne laissez pas cette montagne devenir un Himalaya. Parfois, une vue extérieure éclaire d’autres sentiers.
Mais à quel moment franchir le cap ? Dès que la peur scolaire dure plus de deux semaines, qu’elle s’aggrave, impacte la santé ou la vie de famille, il est temps de consulter. Une psychologue pourra évaluer la situation : peurs passagères ou début de véritable phobie scolaire ? Elle possède des outils précis pour écouter sans jugement, restaurer l’estime de soi, apprendre à gérer le stress et décoder le langage émotionnel de votre enfant.
Dans certains cas, une prise en charge conjointe avec l’école peut être orchestrée : plan de soutien, relais avec l’enseignant, adaptation du rythme de reprise, ou travail sur l’affirmation de soi. L’objectif ? Redonner à l’enfant le plaisir d’apprendre, sans sacrifier sa joie de vivre.
De plus, un accompagnement professionnel permet d’éviter certains cercles vicieux. Un enfant qui évite l’école pendant trop longtemps risque d’amplifier ses peurs. La reprise ensuite sera d’autant plus anxiogène : chaque jour “raté” devient une nouvelle montagne à gravir. Autant agir avant la spirale.
Consultez dans votre région, auprès de quelqu’un habitué à l’enfance/adolescence. À Esneux, Mme Lara Tresalli connaît bien le terrain et les établissements scolaires aux alentours de Liège.
Certaines familles partagent un même soulagement : “On n’aurait jamais osé, de peur d’être jugés. Mais après quelques séances, notre enfant a changé : il ose parler, il arrive enfin à dormir avant les contrôles. Et nous, on respire de nouveau !”
N’oubliez pas : le premier pas, c’est déjà une victoire pour aider votre enfant à reprendre le chemin de l’école. Avec douceur. Et courage.
Comment puis-je différencier une simple angoisse passagère d’une vraie phobie scolaire ?
Une angoisse passagère ne dure que quelques jours et n’impacte pas fortement la vie de l’enfant. Si les symptômes persistent plus de deux semaines, s’aggravent ou empêchent d’aller à l’école, il peut s’agir d’une phobie scolaire nécessitant un accompagnement professionnel.
Pourquoi est-ce important d’agir rapidement en cas de peurs liées à l’école chez l’enfant ?
Agir tôt permet d’éviter que la peur ne devienne chronique et n’entraîne un isolement social ou un décrochage scolaire. Plus la prise en charge est précoce, plus le retour à la normale est rapide et facile pour l’enfant comme la famille.
Faut-il parler de ses propres peurs scolaires à son enfant pour l’aider ?
Partager ses expériences peut rassurer l’enfant, à condition de rester bref et d’écouter ensuite ses émotions à lui. Le principal est de montrer qu’il n’est pas seul et que la peur peut se traverser avec aide et patience.
Quand consulter un psychologue pour enfant, et comment choisir le bon professionnel ?
Dès que la peur scolaire dure, s’aggrave ou perturbe la vie quotidienne, il est conseillé de demander l’aide d’une psychologue spécialisée. Choisissez un professionnel qui connaît le développement de l’enfant et les problématiques scolaires, idéalement dans votre région.
1. Last, C.G., Hansen, C., Franco, N. "Cognitive-behavioral treatment of school phobia," Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, 1998. Résumé : Cet article présente les preuves de l’efficacité des thérapies cognitivo-comportementales pour traiter la phobie scolaire chez l’enfant.
2. Egger, H.L., Costello, E.J., Angold, A. "School Refusal and Psychiatric Disorders: A Community Study," Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, 2003. Résumé : Cette étude souligne la fréquence des troubles anxieux chez les enfants présentant une phobie scolaire et l’importance d’une évaluation spécialisée.
3. Kearney, C.A. "School refusal behavior in youth: A functional approach to assessment and treatment," Washington, DC: American Psychological Association, 2001. Résumé : L’auteur propose un guide pratique et validé pour repérer et accompagner les enfants anxieux à l’école.
4. Orejudo, S., Puyuelo, M., Fernández-Turrado, T., Ramos, T. "Anxiety and School Performance: A Meta-Analysis," Psychology in the Schools, 2012. Résumé : Cette méta-analyse montre le lien entre anxiété et baisse des résultats scolaires, validant l’importance d’agir vite.