NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER SolennPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00
Hier, il riait. Ce matin, tout le monde prend la foudre. Les émotions de votre ado semblent faites de montagnes russes ? Vous n’êtes pas seul·e à observer ce phénomène, partout en Belgique – et pas seulement dans votre salon ! Mais pourquoi les ados changent-ils d’humeur aussi rapidement ? Simple opposition, vraie souffrance, ou langage du corps qui déborde ? Plongeons ensemble dans les coulisses d’une période aussi fascinante que déconcertante, avec le regard d’une psychologue spécialisée adolescents.
Quel parent n’a pas déjà ressenti l’impression de ne plus « reconnaître » son enfant ? Pourtant, derrière ces sautes d’humeur, il y a des explications scientifiques, des besoins vitaux et parfois des signaux d’alerte à ne pas ignorer. Mais, la plupart du temps… il s’agit d’un passage normal, universel, presque obligatoire. C’est l’adolescence : cette période entre deux mondes où l’on cherche à devenir soi, sans perdre l’amour de ses proches. En route pour comprendre, anticiper, et – pourquoi pas – mieux accompagner ces tempêtes émotionnelles !
Vous souvenez-vous de vos propres 15 ans ? D’un rien, le monde semblait s’effondrer. Ou, au contraire, tout était matière à explosion de rires. Cela ressemble à un film dramatique permanent où tout paraît plus fort, plus intense, où l’on a la sensation que personne ne comprend rien, ni parents, ni amis, ni même parfois soi-même. Pourquoi ? Pour le comprendre, il faut plonger dans la biologie et la psychologie de l’adolescence.
À la puberté, véritable « révolution de palais » interne, le cerveau des ados se transforme à toute allure. On parle bien de restructuration – un peu comme un chantier ouvert où certains bâtiments sont démolis, d’autres reconstruits, et le plan général encore inconnu. Les zones responsables des émotions (l’amygdale, le système limbique) deviennent hyperactives. En parallèle, le cortex préfrontal, chef d’orchestre du raisonnement et du contrôle, n’est pas encore mature.
Résultat : c’est un peu comme si le cerveau de votre ado appuyait sur l’accélérateur des émotions, sans que les freins soient bien installés. On sur-réagit, on dramatise, ou au contraire on se retire soudainement du monde. Selon de nombreuses études en psychologie, cette période est rythmée par des pics de dopamine (l’hormone du plaisir) qui poussent à prendre des risques et à chercher la nouveauté.
Cela explique en partie pourquoi les ados ont des passages de colère imprévisible, de chagrin intense ou de gaieté débordante. Leur monde intérieur bouge plus vite que la météo en avril. Et ce n’est pas juste une question d’hormones façon cliché : c’est vraiment documenté !
Mais ce n’est pas tout. L’ado, en pleine quête de son identité, se sent parfois tiraillé entre l’enfance et l’autonomie. Il oscille. Il veut plaire à ses amis tout en gardant un pied dans le cocon familial. Cette tension intérieure, ce conflit permanent entre dépendance et indépendance, nourrit aussi bien des changements d’humeur.
À ce sujet, la psychologue pour adolescent Mme Lara Tresalli le rappelle : « La turbulence émotionnelle fait partie du processus de maturation psychique. Mais il arrive que les signes deviennent plus intenses et durent, marquant alors un besoin d’aide extérieure. »
L’adolescence, c’est aussi ce moment où l’on redécouvre son corps… et où celui-ci change parfois plus vite que l’esprit n’arrive à suivre. Acné, poils, mues, poitrine, voix : chaque changement physique devient sujet à complexes, fiertés, crises de larmes. L’image de soi prend alors une importance énorme et fluctue en fonction des regards, des moqueries, des réseaux sociaux.
Enfin, et c’est trop peu souvent évoqué, la pression scolaire, parentale et sociale monte d’un cran. « Tu dois réussir », « Fais comme ton frère », « Sois mature »… L’adolescent absorbe tout. Encore une charge qui, parfois, fait déborder le vase émotionnel déjà plein.
En résumé, si votre enfant de 14 ou 16 ans passe du rire aux larmes, ce n’est en rien un caprice isolé. C’est bien souvent le reflet d’un cerveau et d’un cœur… en travaux ! La tempête émotionnelle, c’est la norme, pas l’exception. Faut-il pour autant tout tolérer ? Comment distinguer la crise « normale » de celle qui cache un appel à l’aide ?
Avant d’aller plus loin, un rappel :
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00
Au quotidien, comment faire la différence entre une humeur orageuse « classique » et un vrai mal-être qui nécessiterait un accompagnement psychologique ? Tous les ados ne réagissent pas de la même manière. Certains explosent. D’autres implosent. Certains enchaînent les portes claquées, d’autres les silences assourdissants.
Il existe des repères pour les parents, enseignants et proches, qui peuvent alerter sur un déséquilibre plus profond. Veillez aux signes suivants, surtout s’ils persistent dans la durée :
1. Changements inhabituels d’appétit et de sommeil. L’ado qui dort seize heures ou ne trouve plus le sommeil ? Qui saute des repas ou mange soudain sans mesure ? À surveiller, surtout si cela dure plusieurs semaines.
2. Isolement social accru. Ce n’est pas juste un besoin d’intimité ponctuel. L’ado qui coupe vraiment avec ses amis, sa famille, n’a plus goût à rien, doit alerter.
3. Chutes soudaines des résultats scolaires. Quand la note dégringole, ce n’est pas nécessairement un manque de travail. Cela peut aussi être le signal d’un trouble émotionnel ou d’une difficulté d’attention plus profonde. Sur ce thème, il est utile de lire : Test de QI chez les enfants et adolescents.
4. Irritabilité persistante ou détresse visible. La colère est devenue la norme, la tristesse ne s'estompe pas, le découragement est constant ? Ce n’est pas toujours qu’une affaire d’hormones.
5. Problèmes somatiques inexpliqués. Les plaintes de maux de ventre, de tête, de douleurs corporelles, souvent le samedi matin ou à la veille d’un contrôle, sont parfois le signe d’un stress émotionnel ou scolaire.
6. Comportements à risque, consommation de substances, scarifications. Pas question de banaliser ces gestes. Même rares, ils témoignent d’une souffrance qui s’exprime autrement que par les mots.
Dans ces cas-là, inutile de minimiser, culpabiliser, ou forcer la discussion à tout prix. Parfois, pousser un ado à se confier, c’est comme essayer d’obliger un chat à prendre une douche… Contre-productif. Le bon réflexe ? Rester présent, bienveillant, à l’écoute et – si besoin – contacter rapidement une psychologue pour adolescent, afin qu’il ou elle trouve un espace neutre pour libérer sa parole.
Un adolescent n’est pas toujours capable de verbaliser son mal-être. À Liège, bien des parents doutent : « Est-ce que j’exagère ? ». Non, il n’y a pas d’excès de vigilance quand il s’agit de la santé mentale. Mieux vaut consulter « pour rien » que laisser des signaux de détresse s’installer. Une psychologue spécialisée peut vous guider pour évaluer la situation, et orienter vers un accompagnement adapté. Elle n’est pas là pour juger. Ni votre enfant, ni votre parentalité. Mais pour éclairer le chemin.
Certaines questions taraudent : « Est-ce grave si mon ado reste enfermé dans sa chambre pendant des heures ? » « Dois-je forcer la parole ? » « Comment évoquer le sujet avec lui sans le braquer ? » – Pas de solution unique, mais une clé majeure à garder en tête : la qualité du dialogue, pas sa quantité.
Sarah, maman d’un jeune garçon de 15 ans, témoigne : « Pendant des semaines, il éclatait pour rien. Un soir, il a fondu en larmes : il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Nous avons consulté une psychologue. Avec elle, il a pu poser des mots. Petit à petit, l’ambiance à la maison s’est apaisée. Juste les écouter, ça change tout. »
En résumé : toutes les tempêtes ne se ressemblent pas. Savoir repérer les signes qui ne trompent pas, c’est offrir à son ado une chance d’apprendre à naviguer ses émotions… et à devenir un adulte solide demain.
Mais alors, pourquoi et quand faire appel à une psychologue pour adolescent? La question rejaillit tôt ou tard. Pour beaucoup, franchir le cap du rendez-vous évoque la peur du jugement ou l’idée qu’on a « échoué » en tant que parent.
Pourtant, consulter une psychologue spécialisée, c’est simplement accepter que traverser l’adolescence n’est pas une mince affaire. Ni pour l’enfant, ni pour le parent. On ne naît pas avec le manuel d’explication pour gérer ses tempêtes émotionnelles, ni pour comprendre les éclairs de son enfant.
Dans quel cas consulter ? Voici quelques situations fréquentes qui bénéficient d’un accompagnement :
– Quand le mal-être persiste ou s’accentue sur plusieurs semaines (tristesse, colère, désintérêt général, repli sur soi)
– Quand les changements comportementaux deviennent source de conflits destructeurs dans la famille
– Quand d’autres troubles apparaissent : anxiété, crise de panique, troubles alimentaires, automutilation
– Quand l’adolescent n’arrive plus à se confier à son entourage, même à ses amis
– Quand il y a suspicion de harcèlement scolaire, ou d’un fort isolement social
Le regard de la psychologue pour enfants et adolescents apporte alors une écoute différente de celle du cercle familial. La parole se libère plus facilement. Le professionnel aide l’ado à « décoder » ses émotions, à comprendre le mécanisme de ses sautes d’humeur et à repérer ses ressources internes pour traverser la tempête.
La psychologue accompagne aussi les parents : elle les aide à ajuster leurs réactions, à poser un cadre (ni trop strict, ni trop lâche), à renouer le dialogue quand cela coince. Elle focalise sur un principe essentiel : accompagner sans faire à la place, soutenir sans s’user.
Son rôle n’est pas seulement de traiter les crises. Il est aussi préventif : éviter que les difficultés ne s’installent, rassurer sur la normalité de certaines réactions, mais aussi orienter vers d’autres professionnels si besoin (psychiatre, éducateur, médiateur).
Aux alentours de Liège, l’accompagnement psychologique s’est démocratisé et libéré des tabous d’autrefois. Aujourd’hui, de plus en plus d’ados consultent sans honte, parfois même à leur demande ! Preuve que tendre la main, ce n’est pas une faiblesse. C’est une force, pour eux comme pour vous.
Le psychologue utilise des outils variés adaptés à chaque situation : échanges, tests, jeux de rôles, création artistique… Selon l’âge, la maturité et les besoins de l’adolescent, les approches diffèrent. Il n’y a pas de recette miracle. Il existe cependant une règle d’or : la confiance.
Le saviez-vous ? Selon une étude récente, plus de 60% des adolescents ayant bénéficié d’un suivi psychologique ressentent une amélioration de leurs relations familiales en moins de six mois. L’accompagnement, c’est comme une bouée en pleine mer agitée. Ce n’est pas pour empêcher de nager, mais pour garder la tête hors de l’eau.
Pour en savoir plus sur les troubles souvent rencontrés à l’adolescence, explorez aussi : troubles de l’attention et opposition chez l’enfant et l’ado.
Et si certains vous disent : « Ce n’est qu’une phase », souvenez-vous que chaque phase a sa tempête. Un accompagnement bienveillant peut tout changer.
Vous aussi, vous vivez l’adolescence… à travers votre enfant. C’est souvent une deuxième adolescence imposée ! Les émotions des ados, c’est contagieux : on prend des éclairs en pleine figure, on se sent rejeté, dépassé. Et pourtant, votre rôle de parent reste vital.
Premier écueil : croire qu’il faut tout contrôler. En réalité, l’ado a besoin de tester, d’expérimenter, de se « cogner » parfois contre les limites. Mais pas seul. Toute la difficulté consiste à poser un cadre sécurisant, sans tomber dans l’autoritarisme. C’est comme marcher sur une slackline : ni trop lâche, ni trop tendue. Facile à dire, pas à faire.
Quelques conseils pratiques issus de l’expérience quotidienne de terrain :
1. Restez présent, même s’il vous repousse. Se mettre à disposition ne veut pas dire harceler de questions. Parfois, un simple « Je suis là si tu as envie de parler » pèse bien plus qu’une longue discussion imposée.
2. Reconnaissez ses émotions, sans minimiser. « Ce n’est pas grave », « Ça va passer »… Ces phrases banalisent sa souffrance. Essayez plutôt : « Je vois que tu ne vas pas bien ces jours-ci, tu veux en parler ou tu préfères attendre un peu ? »
3. Accordez-lui des espaces d’intimité, mais attention à l’isolement total. Un ado a besoin de solitude. Pas d’abandon.
4. Fixez des limites claires, sans tout dramatiser. « Je comprends que tu sois en colère, mais je ne peux pas accepter des insultes ou des portes claquées. Quand tu seras plus calme, on reparle. »
Et pour vous-même ? Ne négligez jamais vos propres ressources. Être parent, c’est aussi accepter ses limites, demander de l’aide, parler avec d’autres parents, consulter même une psychologue pour soi si besoin. Parfois, il faut aussi apprendre à se déculpabiliser face à la pression parentale.
À quoi ressemble un accompagnement ? Un ado venu en consultation à Liège expliquait : « C’est un moment où je peux parler sans être interrompu, sans que quelqu’un me dise comment je devrais me sentir. Ça fait du bien. Je comprends mieux pourquoi je m’énerve. »
En pratique, vous n’êtes pas responsable de tous les malheurs du monde de votre ado. Prendre soin de vous, c’est prendre soin de lui. C’est un cercle vertueux. Un parent serein inspire confiance. Il permet à l’ado d’avoir une « base arrière » stable, solide. Comme un phare au loin, quel que soit le temps qu’il fait sur la mer…
Quelques astuces supplémentaires à tester chez vous :
Encore une fois, il n’existe aucune potion magique. Mais, chaque petit geste compte. Un parent, ce n’est pas une muraille. C’est un guide. Parfois un rempart. Parfois juste, une présence chaleureuse quand il fait orage dans la tête du jeune.
Pour explorer plus en détail l’accompagnement de l’adolescent, vous pouvez aussi lire : Adolescents déboussolés : un lieu d’écoute et de repères à Liège.
L’accompagnement parental, ce n’est pas la perfection. C’est tenir la barre, même si l’eau monte.
Et pour finir, n’oubliez pas que si votre ado traverse actuellement un orage émotionnel, ce n’est pas parce que vous avez oublié un parapluie. Cela fait partie de la traversée. Votre présence, votre écoute et, au besoin, l’aide d’une psychologue spécialisée, sont les meilleurs alliés pour l’aider à rejoindre la rive adulte, en sécurité.
Enfin, pour toute question ou pour un rendez-vous personnalisé avec une psychologue spécialisée enfants et adolescents à Liège et environs :
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00
Comment savoir si l’humeur changeante de mon ado est "normale" ?
Les changements d’humeur sont typiques à l’adolescence, car le cerveau et les émotions se réorganisent. Cependant, si ces variations deviennent extrêmes, persistent dans le temps ou s’accompagnent d’un isolement profond ou de comportements à risque, il est conseillé de consulter une psychologue spécialisée.
Pourquoi consulter une psychologue pour adolescent à Liège peut-il aider face aux sautes d’humeur ?
Une psychologue pour adolescent fournit un espace neutre pour que le jeune puisse exprimer ses émotions librement, sans crainte de jugement. Grâce à son expertise, elle aide à comprendre les mécanismes sous-jacents, à apaiser les tensions et à renforcer les stratégies de gestion émotionnelle.
Quand faut-il s'inquiéter de l’isolement ou de la tristesse d’un adolescent ?
Il est normal qu’un adolescent recherche de l’intimité, mais si l'isolement se prolonge, que la tristesse devient omniprésente et que la communication se coupe totalement, il vaut mieux solliciter l’avis d’un professionnel, notamment si vous êtes aux alentours de Liège ou dans toute autre région.
Faut-il imposer à son ado d’aller voir un psychologue ?
Il est préférable d’en discuter avec bienveillance, de proposer la consultation comme une aide possible, sans l’imposer brutalement. Présenter la psychologue comme une alliée, non comme une sanction, facilite l’adhésion et l’efficacité de l’accompagnement.
Références scientifiques
– Steinberg, L. "Cognitive and Affective Development in Adolescence." Trends in Cognitive Sciences, 2005. Résumé : L’auteur décrit la maturation différenciée des régions cérébrales responsables des émotions et celles du contrôle chez l’adolescent.
– Casey, B. J., et al. "The adolescent brain: A work in progress." National Campaign to Prevent Teen Pregnancy, 2008. Résumé : Travaux détaillant les fondements biologiques des comportements adolescents et le rôle des facteurs environnementaux.
– Spear, L.P., "The adolescent brain and age-related behavioral manifestations." Neuroscience & Biobehavioral Reviews, 2000. Résumé : Expose comment la neurobiologie influence les conduites émotionnelles et sociales à l’adolescence.
– Pine, D. S., et al. "Emerging anxiety disorders in childhood and adolescence: Realizing the promise of prevention." CNS Spectrums, 2002. Résumé : Analyse de l'apparition des troubles anxieux à l’adolescence et intérêt du dépistage précoce par le psychologue.