Sexologue Mme BauwensSexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
Un soir, vous vous blottissez contre votre partenaire. Vous vous attendez à cette étincelle, cette chaleur qui monte. Mais rien n’y fait. Le feu ne prend pas. Vous vous demandez soudain : “Mais pourquoi ai-je moins envie aujourd’hui ?” Pourtant, il y a quelques jours, c’était tout le contraire… Eh oui : le désir sexuel féminin évolue comme les marées, avec passerelles, creux et vagues hautes. La question intrigue. Inquiète, parfois. Mais rassurez-vous : ressentir une libido fluctuante au fil du cycle menstruel, ce n’est pas un bug, mais une mécanique bien huilée, souvent insoupçonnée par les femmes comme par les hommes. Au cœur de l’intimité féminine, tout s’entrelace : hormones – bien sûr –, mais aussi émotions, stress et petites douleurs. Ce ballet, Sabrina Bauwens l’explore au quotidien, en consultation de sexologie, auprès de femmes de tous âges, à Liège ou ailleurs. Dans cet article, place à un vrai décryptage, testé et approuvé par la science, mais aussi par l’expérience de terrain. Pourquoi la libido change-t-elle tant ? Quelles sont les pistes pour mieux l’apprivoiser ? Comment dialoguer à deux sur ce sujet sensible ? On aborde tout, sans tabou ni jargon gratuit, et avec une touche humaine.
Posons d’abord le décor. Chaque mois, le corps des femmes traverse quatre grandes périodes, souvent assimilées aux saisons (printemps, été, automne, hiver). Les hormones dansent, se croisent, parfois s’opposent, et ce bal a des conséquences directes sur vos envies sexuelles. Pour schématiser :
– Juste après les règles, vient la phase folliculaire. Les œstrogènes montent, l’énergie revient, et… souvent, le désir aussi. – À l’ovulation, c’est le pic. L’envie peut être plus intense, plus présente, presque animale. – Puis s’enclenche la fameuse phase lutéale prémenstruelle. Là, la progestérone prend le relai, possible chute d’énergie, baisse du moral… et de la libido.
Vous voyez le tableau : on n’est pas une machine. Notre corps, c’est un orchestre qui improvise. Coup de projecteur sur les mécanismes hormonaux qui expliquent ces variations de désir.
Imaginez : les œstrogènes sont comme des petites allumettes, qui stimulent énergie, envie de contact, confiance en soi. Surtout entre la fin des règles et l’ovulation. C’est le moment où beaucoup se sentent “au top” : énergie, humeur, motivation… Et le désir ? Parfois tout feu tout flamme. Mais ensuite, la progestérone prend la main. Son but est de préparer le corps en cas de grossesse ; elle calme, elle rassure… mais elle peut aussi “assoupir” la libido. Baisse de désir ? Pour beaucoup, oui. Ajoutez à cela d’autres hormones comme la testostérone (eh oui, les femmes aussi), qui varie légèrement, et la prolactine (plus basse hors grossesse, mais qui fluctue aussi) — et vous obtenez un vrai cocktail ! Résultat : à certains moments, le moteur tourne à plein régime. À d’autres, il ronronne ou cale. Souvenez-vous : tout comme la lune, la libido a ses cycles. C’est naturel – et souvent… inévitable.
Petite anecdote : en consultation, certaines femmes à Esneux me disent se sentir “comme une autre personne” en deuxième partie de cycle. Plus irritable, parfois triste, parfois distante sexuellement. Dans cette vallée, difficile d’avoir le même enthousiasme pour l’activité intime ! Vous reconnaissez ce schéma ? Vous n’êtes pas seule.
Cela dit, il ne faut pas tout mettre sur le dos des hormones. D’autres éléments entrent en ligne de compte… Et n’oublions pas : aux alentours de Liège, comme partout, on voit bien que ces variations traversent toutes les cultures et tous les contextes sociaux. La science l’a maintes fois confirmé.
Envie d’en savoir plus sur le rôle des hormones sur le désir féminin ? Un article complet à découvrir sur www.esneuxmedical.be.
Grande question, souvent source de stress. On s’imagine parfois qu’on doit “fonctionner” comme une horloge, toujours prête, toujours partante. En réalité : la libido ne se pilote pas sur simple pression d’un bouton. Alors : normal, ou pas ? La réponse, sans détour : OUI, cette fluctuation est normale. Toutes les études sur la sexualité féminine – en Belgique comme ailleurs – le montrent. Personne, vraiment personne, n’a une envie constante, 7 jours sur 7, 12 mois sur 12. C’est le grand mythe du “désir linéaire”. On l’entend partout : dans les films, les magazines. Mais la réalité est farouchement plus nuancée.
Pourquoi donc s’en vouloir, ou ressentir de la culpabilité ? Parce que dans certains couples, l’écart entre les périodes “haut” et “bas” de désir cause des tensions. L’autre ne comprend pas, s’inquiète, se décourage. Dans mon cabinet de sexologue à Liège, c’est l’un des motifs fréquents de consultation : “Je n’ai envie que certains jours, mon/ma partenaire le prend mal. Est-ce que j’ai un problème ?”. Rassurez-vous : non. Le premier pas : accepter que le décalage de libido soit le fruit d’une mécanique complexe, pas d’un manque d’amour ou de volonté. Le danger, ce sont les non-dits. Parfois, chacun se fait son film. On imagine que l’autre ne nous désire plus. Ou que l’amour s’essouffle. Alors que, bien souvent, c’est seulement “le corps qui parle”.
À noter : durant la phase prémenstruelle, certaines femmes vivent des syndromes physiques assez intenses (syndrome prémenstruel), qui ne favorisent pas vraiment les envies coquines… Maux de ventre, seins tendus, moral en baisse. Essayez d’avoir envie de galipettes dans ces conditions… compliqué, non ? À ces moments, écoutez votre corps. Imposer le désir, c’est comme forcer une fleur à s’ouvrir hors saison : résultat peu naturel garanti.
Une question vous trotte dans la tête : “Faut-il s’inquiéter si la baisse de désir dure plusieurs cycles ?” Parfois, oui. Mais il faut distinguer un “creux” normal d’une “disparition durable du désir”. Quand solliciter un avis médical ou une consultation spécialisée en sexologie ? Si la baisse se prolonge, s’accompagne de douleurs ou de détresse, ou si elle impacte lourdement la vie du couple… c’est important de se faire accompagner.
Parfois, derrière une baisse persistante, il y a d’autres causes. Une maladie, un trouble hormonal (endométriose, hyperprolactinémie…), ou encore un surmenage psychologique. Ces pistes ne sont pas à négliger, surtout chez les femmes, de tous âges. Et puis, à Liège, la consultation en sexologie est de plus en plus ouverte. On vient en parler, on trouve des solutions. Il y a 10 ans, c’était plus tabou.
Un sujet vous intéresse : perte de libido dans le couple ? Vous trouverez de nombreux conseils pratiques sur le site www.consultations-liege.be.
Vous voyez : chaque histoire est unique, chaque libido aussi. Mais la fluctuation cyclique, c’est un classique, pas une anomalie.
Attention à ne pas tout réduire à la biologie. D’autres éléments comptent, et parfois ils “adouciront ou amplifieront” l’effet du cycle menstruel sur la libido. Voyez la libido féminine comme une plante délicate. L’hormone, c’est la lumière du soleil. Mais sans eau, sans terre nourricière (émotions, confiance, fatigue, contexte de vie), elle a du mal à s’épanouir. Vous n’êtes pas convaincue ? Voyons ce qui entre en jeu…
Le stress agit comme un véritable coupe-circuit. Travail, charge mentale, inquiétudes pour les enfants, fatigue accumulée… À force, le cerveau se met en veille sexuelle. C’est courant, mais rarement avoué sur le moment.
Même chose pour la sphère émotionnelle : une dispute dans le couple, un climat froid ou une déception, et hop, la libido file sous la couette sans demander son reste. Intéressant : certaines femmes remarquent que, même en pleine “bonne période hormonale”, leur désir s’éteint face au stress. Logique : le cortisol (hormone du stress) fait barrage. En consultation, je vois souvent des couples qui cherchent des solutions pour gérer les différences de libido avec bienveillance.
Il y a aussi l’image de soi, souvent malmenée, surtout à l’approche des règles. Ballonnements, boutons, poitrine gonflée… On se sent moins désirable. Le mental décroche, même si “physiquement” le moment est plutôt propice au désir. Ajoutez à cela l’effet de certains médicaments (antidépresseurs, pilule), les troubles du sommeil, ou encore les souvenirs d’événements douloureux : toute cette sphère extra-hormonale pèse dans la balance.
Une anecdote : une patiente, cadre dynamique, se disait “désespérée” de ne pas avoir envie tous les soirs. Sa routine : métro, boulot, enfants, gestion de la maison… Puis, la séance terminée, elle réalise qu’elle a tout sauf des conditions “favorables” pour désirer. Son cas ? Loin d’être isolé, surtout à l’époque actuelle. Moralité : ce n’est pas que “le cycle” qui dicte tout. Mais il révèle aussi des fragilités ou des besoins de réajustement dans l’équilibre d’une vie.
Ce questionnement, autour de la féminité, du passage de la vie de jeune femme à maman, et même de la ménopause, est universel. Et pas qu’à Liège : il traverse la vie de beaucoup de femmes en Belgique, quelle que soit la région.
Pour approfondir ce sujet, la page libido faible après un accouchement peut vous intéresser.
Alors, que faire ? D’abord, déculpabiliser. Ensuite, agir sur ce qui est modifiable : apprendre à se détendre, à écouter ses besoins, à partager avec le partenaire, parfois à consulter un professionnel pour démêler tout cela. Ce n’est pas toujours évident… mais c’est possible.
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
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Voici une question qui taraude – et pour cause : l’envie ne se commande pas, mais la sexualité se construit à deux, parfois trois ou quatre, selon les modèles de vie. Faut-il, donc, modifier ses attentes ou ses rituels selon les moments du cycle ?
Beaucoup de femmes témoignent qu’en phase d’ovulation, le désir s’exprime plus facilement, plus spontanément, parfois avec plus d’audace. C’est le fameux “moment où tout va bien”. Là, s’autoriser plus de proximité, oser explorer, dire ses envies, peut apporter une vraie bouffée d’oxygène au couple.
En revanche, lors des périodes “creuses”, la tentation est de s’isoler, voire de s’autocritiquer. Mauvaise idée : il vaut mieux se parler, expliquer à son/sa partenaire. “Je sens que j’ai moins d’envie ces jours-ci. Ça reviendra, c’est cyclique, il n’y a rien contre toi.” Ce partage dédramatise, évite qu’un malentendu ne s’installe. Mais ce n’est pas tout : certains couples profitent des périodes “creuses” pour renforcer l’affection autrement : tendresse, caresses, massages non sexuels. Pourquoi ? Parce que cela entretient l’intimité émotionnelle, même si la libido est dans un tunnel.
Parfois, l’écoute de soi amène à oser changer provisoirement de mode d’expression sexuelle. Par exemple, préférer des moments plus doux, ou réduire les scénarios exigeants qui demandent beaucoup d’énergie. Une image : le désir, c’est comme une plante. Parfois elle dort. Parfois elle fleurit vite, selon la météo du moment.
Il n’y a pas de recette universelle. Ce qui compte, c’est de ne pas s’enfermer dans une attitude figée. La sexualité, ce n’est pas la performance, c’est la rencontre ! Changer de tempo, ralentir, chercher de nouvelles caresses… et surtout, garder le dialogue ouvert.
À noter aussi : certaines femmes et couples choisissent d’anticiper, en repérant ensemble les périodes du cycle “à haut risque de baisse de désir”. Il ne s’agit pas de tout planifier… mais de prévenir quelques frustrations inutiles. Le but : garder la complicité, la confiance, et éviter un “effet cascade” (plus on culpabilise, moins on a envie… et ainsi de suite).
À titre d’exemple, lors d’un atelier de groupe à Esneux, une participante expliquait avoir instauré un code avec son compagnon : “Aujourd’hui, je me sens à l’automne de mon cycle. Douceur, câlins, pas de pression”. Résultat : chacun se sent entendu, respecté, et la dynamique de couple y gagne.
Vous sentez-vous dépassée par ces montagnes russes de l’intimité ? Pas besoin d’être seule sur le chemin. En Belgique, la prise en charge de la santé sexuelle est désormais reconnue comme essentielle au bien-être général.
Des ressources en ligne existent, tout comme des professionnels motivés à accompagner sans jugement. Pour aller plus loin, vous pouvez consulter l’article 10 conseils pour les couples sur www.esneuxmedical.be.
Il est aussi très utile, avant toute discussion, de récapituler votre cycle. Un calendrier ou une appli peut aider à prendre conscience de vos rythmes. Nombre de femmes, en consultation, m’avouent n’en avoir jamais parlé aussi franchement qu’ici. Et pourtant, poser les choses, c’est déjà faire un pas vers le mieux-être.
En conclusion, le message à retenir : Variation du désir ne signifie ni désamour, ni faiblesse. C’est la loi du vivant, à écouter, non à subir.
Comment expliquer la baisse de désir avant les règles ?
La baisse de désir avant les règles s’explique surtout par la chute des œstrogènes et la montée de la progestérone, qui peuvent entraîner fatigue, irritabilité et gêne corporelle. Le corps se prépare alors à un nouveau cycle, ce qui impacte naturellement les envies sexuelles. C’est une réaction normale.
Pourquoi certaines femmes ont une libido plus forte pendant l’ovulation ?
Pendant l’ovulation, le pic d’œstrogènes et de testostérone favorise l’énergie, la confiance et le désir sexuel. Certaines femmes ressentent alors une attirance plus spontanée et des envies accrues, liées à la période de fertilité. Ce phénomène est reconnu aussi bien par la science que par les témoignages en sexologie.
Quand consulter une sexologue en cas de baisse de désir ?
Il est recommandé de consulter une sexologue si la baisse de désir dure plusieurs mois, s’accompagne de souffrance psychique, perturbe le couple ou semble liée à des douleurs ou troubles physiques. Une professionnelle pourra évaluer la situation et proposer un accompagnement adapté.
Faut-il modifier sa vie sexuelle selon son cycle menstruel ?
Adapter sa sexualité au rythme du cycle peut se révéler bénéfique : cela permet de mieux respecter ses envies, d’éviter la culpabilité et de favoriser la complicité malgré les variations du désir. Le dialogue et l’écoute mutuelle restent les clés pour traverser sereinement ces moments.
Références scientifiques :
- Regan, P. C., & Berscheid, E. (1999). “Lust: What we know about human sexual desire”. In Sexuality Reconstructed, Current Directions in Psychological Science. Résumé : Cette étude explore les mécanismes biologiques et psychologiques influençant le désir sexuel, avec une attention portée à la fluctuation selon le cycle féminin.
- Graham, Cynthia A. (2017). “The Endocrinology of Human Sexual Behavior”, Hormones and Behavior. Résumé : Analyse des liens entre hormones, phases du cycle menstruel et manifestations du désir sexuel chez la femme.
- Dennerstein, L., Lehert, P., & Heinemann, K. (2005). “Global Study of Sexual Attitudes and Behaviors: Women’s Sexual Desire and the Menstrual Cycle”. Menopause. Résumé : Étude transnationale sur la variabilité du désir sexuel féminin en lien avec le cycle menstruel.
- Brotto, L. A., & Smith, K. B. (2011). “Sexual Desire and Arousal in Menstrual Cycle Phases: A Review”, Archives of Sexual Behavior. Résumé : Synthèse des recherches sur l’influence du cycle menstruel, du stress et des facteurs culturels sur la libido des femmes.