Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00
La phobie scolaire. Parfois, ce mot résonne comme un tabou dans une salle des profs, un bureau de médecin ou au détour d’une discussion à la sortie des classes. Votre enfant rechigne à aller à l’école, se plaint de maux de ventre ou de tête les lundis matin ? Peut-être même que chaque tentative de retour en classe se solde par des crises d’angoisse, des pleurs, parfois des vomissements. La phobie scolaire n’est pas une simple flemme passagère ou un caprice. C’est une vraie souffrance, une peur tenace qui s’installe et désorganise toute la vie de l’enfant… ainsi que celle de sa famille.
Longtemps, on a pensé à tort que seuls quelques enfants « fragiles » étaient concernés. C’est faux. D’après certaines études, jusqu’à 5% des élèves peuvent être touchés un jour par une forme de phobie scolaire, avec un pic autour du collège et de l’adolescence. Certains enfants refusent d’aller en classe, d’autres s’y rendent avec une boule au ventre, la peur de s’évanouir à chaque instant. Chez eux, le simple mot « école » déclenche des sueurs froides, comme une sirène d’alerte. Mais alors, qu’est-ce qui distingue l’angoisse ordinaire de la véritable phobie scolaire ?
La différence est d’intensité et de conséquences sur la vie quotidienne. Pendant que beaucoup d’enfants peuvent rechigner le lundi ou vivre un stress ponctuel, l’enfant en proie à la phobie scolaire est comme paralysé. Cela devient une obsession : il prétexte toutes sortes de symptômes physiques pour rester chez lui. Rapidement, le cercle vicieux s’installe. Plus il évite l’école, plus la peur grandit. Le retour devient alors presque impossible, même avec la meilleure volonté du monde.
La phobie scolaire reste une problématique complexe. Parfois, elle se greffe sur un autre trouble – anxiété, dépression, harcèlement, troubles des apprentissages… D’autres fois, rien ne semble la provoquer, et le mystère est total pour les parents désarmés. Cette pathologie, d’ailleurs, ne figure officiellement dans aucun manuel de psychiatrie sous ce nom précis, même si elle fait désormais consensus chez les psychologues pour enfants, notamment à Liège et en Belgique où la prise en charge débute souvent par la consultation d’un spécialiste.
Parler de phobie scolaire, c’est donc aborder le lot d’enfants invisibles, épuisés, enfermés parfois plusieurs semaines à la maison, perdant petit à petit le lien social. Cela concerne aussi leur famille : le matin, l’ambiance vire souvent à la crise. Qui n’a jamais entendu dans une salle d’attente : « On a tout essayé. Il bloque. » Mais d’où vient cette angoisse démesurée ? Et pourquoi certains enfants sont-ils frappés alors que d’autres semblent imperméables à la pression scolaire ?
Il est temps d’ouvrir les portes sur un mal silencieux. Mieux comprendre pour mieux agir, et lever le voile sur des solutions adaptées. Plongeons ensemble dans le cœur de ce phénomène, à travers le regard et l’expertise d’une psychologue spécialisée auprès des enfants et des adolescents.
Il n’y a pas une seule raison, ni un coupable tout désigné, qui expliquerait pourquoi un enfant développe soudain une phobie scolaire. Souvent, c’est un peu comme un puzzle où chaque pièce – personnelle, familiale, scolaire – contribue à former l’image finale. Difficile de dire qui, de l’œuf ou de la poule, est arrivé le premier… Ce qui est certain, c’est que plusieurs facteurs s’entrecroisent, parfois en silence, parfois brutalement, pour faire basculer un élève dans l’angoisse.
On croise souvent un profil : l’enfant perfectionniste, sensible, soucieux de plaire… Chez certains, la peur de l’échec ou du jugement vire à la terreur. L’école devient alors un terrain miné, où chaque mauvaise note, chaque remarque d’enseignant ou de camarade prend des allures de catastrophe. Il suffit d’un événement marquant, parfois anodin pour les autres, pour précipiter la crise : un devoir raté, une humiliation, une dispute.
Chez d’autres enfants, l’anxiété est déjà présente, presque « de naissance ». On sait par exemple que des parents anxieux, voire surprotecteurs, peuvent sans le vouloir transmettre leurs propres peurs. Comment ? Par des phrases du quotidien : « Fais attention », « Tu vas voir, ce sera difficile », « Je préfère t’accompagner… ». Imaginez une éponge : l’enfant absorbe vos émotions, même les plus subtiles. Lorsque la famille elle-même vit des changements – séparation, déménagement, maladie… –, la fragilité s’accentue. Le psychologue observe souvent que c’est alors, dans ce contexte mouvant, que la phobie scolaire surgit.
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
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Des chiffres ? Environ 50% des élèves en phobie scolaire présenteraient déjà, à la base, des troubles anxieux. Prenons Emma, 12 ans, dont nous reparlera plus loin : perfectionniste, bonne élève, hypersensible à la moindre critique. Un jour, un oral manqué et tout bascule. Elle ne remettra plus les pieds au collège du village durant des semaines, malgré tous les encouragements de ses parents.
Le rôle de l’histoire familiale ne doit donc jamais être sous-estimé. Dans certaines familles, l’école est source ancienne de traumatismes : décrochage, harcèlement, moqueries subies par les parents eux-mêmes. Cela se transmet, parfois sans qu’on le dise, comme un parfum tenace au fond des mémoires.
À tout cela s’ajoute l’âge : la phobie scolaire frappe plus fort au moment du passage primaire-collège ou collège-lycée. Ces périodes de transition, pleines d’incertitude, fragilisent de nombreux jeunes. L’enjeu social – nouveaux amis, nouveaux codes, sentiment d’être perdu dans la foule – dépasse souvent la simple question scolaire.
Pour mieux comprendre ces engrenages de l’anxiété, un article sur la peur de l’école explique justement comment soutenir un enfant dans cette épreuve : parfois, il faut commencer par réconforter, comprendre la cause profonde… et non punir ou forcer le retour en classe à tout prix.
Rappel important : chaque phobie scolaire s’écrit dans une histoire unique. Pour certains, l’angoisse domine. Pour d’autres, c’est une agression subie à l’école qui marque le déclic. D’où l’importance, toujours, d’un regard extérieur et professionnel pour démêler l’écheveau.
Et parfois, rien n’y fait : l’école est vécue comme inatteignable, étrangère, hostile. Ce n’est pas qu’une simple question de volonté… Le sentiment de peur grandit, comme une tumeur invisible. Même les encouragements glissent sur l’enfant, qui « voudrait bien », mais « ne peut plus ». Chacun de ses essais se solde par une crise, et l’entourage se décourage.
À ce stade, qu’est-ce qui nourrit et entretient la phobie ?
Il y a aussi la façon dont l’école répond aux difficultés : soutien, incompréhension ou, pire, stigmatisation… La réaction des profs a un poids. Pour un enfant, se sentir compris (« Je te crois, tu souffres ») allège le fardeau. À l’inverse, un enseignant qui juge ou ridiculise creuse le fossé. D’où le rôle-clé de la collaboration famille-école-soignant, centrale dans la prise en charge de la phobie scolaire.
La pression académique, les emplois du temps surchargés, les exigences démesurées créent aussi parfois un climat anxiogène pour les profils fragiles. Imaginez-vous dans un tambour de machine à laver. L’enfant, lui, ne parvient plus à sortir la tête de l’eau… et l’école devient cet océan effrayant.
Au final, la phobie scolaire surgit souvent comme une tempête sur une mer déjà houleuse. Mais chaque tempête a ses propres origines.
Pas toujours simple d’identifier le malaise : qui n’a jamais prétendu une migraine pour éviter une journée difficile ? Mais lorsqu’une panique chronique s’installe, avec des conséquences sociales (isolement, perte de confiance, déprime…), on ne peut plus parler de simple caprice.
Les symptômes sont variés, parfois spectaculaires, souvent trompeurs. L’enfant ou l’adolescent en phobie scolaire se plaint régulièrement de douleurs, parfois sans cause médicale identifiable. Un matin sur deux, il a mal au ventre. Il peut pleurer, crier, supplier : « Je veux pas y aller ! ». La peur l’envahit dès la veille, avec parfois de vrais symptômes physiques (palpitations, vomissements, crise de panique).
Voici quelques signaux d’alerte qui doivent mettre la puce à l’oreille :
Parfois, les proches cherchent d’abord une cause médicale : le médecin exclut alors toute pathologie physique. La vérité ? Ces douleurs sont réelles, mais elles prennent racine dans le psychisme. L’enfant n’invente pas. Il souffre.
Dans les cas chroniques, la rupture scolaire se prolonge : plusieurs semaines, voire plusieurs mois à la maison, sans solution. C’est là que l’angoisse s’amplifie… et que la peur de l’école devient une montagne infranchissable. On voit des familles se replier sur elles-mêmes, passer leurs soirées à chercher des astuces, parfois jusqu’à l’épuisement.
Le moment de venir consulter ? Dès que la vie quotidienne déraille et que le climat familial s’envenime. Le psychologue pour enfants peut alors agir comme « chef d’orchestre » entre la famille, le médecin et l’école, pour rétablir un dialogue et commencer une prise en charge douce, adaptée à chaque histoire. Le soutien d’une psychologue spécialisée pour adolescents et enfants devient l’étincelle qui rallume la lumière au bout du tunnel.
Clin d’œil : en aux alentours de Liège, une évaluation en douceur, bienveillante, peut être débutée chez Mme TRESALLI, spécialiste reconnue de ces situations délicates. Car chaque enfant mérite, à un moment donné, que quelqu’un prenne le temps d’écouter véritablement son chagrin d’école.
Le premier réflexe parent : « Il faut à tout prix le ramener en classe, sinon il va rater son année… ». La tentation est grande de forcer l’enfant, malgré ses protestations, parfois même de le réprimander. Pourtant, l’expérience montre que la contrainte directe aggrave souvent la détresse.
Alors, que faire ? Une image parlante : on ne remet pas dans l’eau une personne tombée à la mer avant de lui avoir jeté une bouée. C’est le rôle de la psychologue pour enfants et adolescents, centrale dans la sortie de crise. Son travail commence par établir un climat de confiance, de non-jugement. Le cabinet devient un sas, un espace où déposer ses peurs sans honte. L’objectif n’est pas de pointer des « fautes » parentales ou scolaires, mais de comprendre ce qui, dans l’histoire de cet enfant précis, a brisé son élan.
Le travail psychothérapeutique comprend souvent :
Un retour à l’école n’est réussi que s’il est progressif, respectant le rythme de l’enfant. Pour certains, commencer par une heure, un jour sur deux, suffit à débloquer la situation. D’autres auront besoin d’un suivi plus long, intégrant parfois une structure adaptée (enseignement à domicile, classes relais…). L’essentiel ? Ne jamais lâcher le fil du dialogue. Ici, la détection précoce de troubles d’apprentissage ou cognitifs peut également lever bien des obstacles cachés à la scolarité.
Les témoignages sont légion : Bastien, 9 ans, a repris confiance après avoir compris son trouble anxieux. Sarah, 13 ans, a réintégré petit à petit sa classe grâce à un projet personnalisé et la mobilisation des enseignants. Non, la phobie scolaire n’est pas une fatalité.
L’appui d’un(e) psychologue compétent(e) dans l’écoute des enfants, offre un espace thérapeutique unique pour décoder les peurs, travailler l’anxiété de séparation, pointer un éventuel trouble spécifique (trouble de l’attention, etc.), réinstaller des petits défis progressifs, valoriser chaque micro-réussite. Comme une graine d’espoir posée jour après jour.
Et les parents ? Ils jouent un rôle clé. Mais attention à la culpabilité ! Être parent d’un enfant en crise scolaire, c’est souvent vivre l’épuisement, l’impression d’être jugé à tout moment. Pourtant, la bienveillance, la patience, l’accompagnement avec l’aide d’un professionnel valent mieux qu’une lutte de force. Petit à petit, en mettant le doigt sur ce qui angoisse, on aide l’enfant à remonter la pente. Parfois il faut aussi apprendre à « se déculpabiliser » – un article spécifique sur la pression de la parentalité en parle plus en détail.
Mieux vaut ainsi une prise en charge coordonnée qu’une bataille menée contre l’enfant. L’école, les services sociaux, les psychologues spécialisés à Liège ou ailleurs apprennent désormais à travailler main dans la main. L’enjeu : empêcher que le fossé ne se creuse entre les jeunes et l’institution scolaire, pour redonner du sens au projet d’apprendre… et au plaisir de grandir.
Quelques messages à retenir ? La phobie scolaire n’est pas une maladie honteuse. C’est le symptôme d’une crise, d’un malaise qui peut être soigné. Et surtout, chaque cas mérite une approche individualisée, humaine, patiente. Comme le dit un vieux proverbe liégeois : « À petits pas, le torrent devient rivière ». Le courage est déjà dans le premier pas, celui de demander de l’aide.
Comment reconnaître la phobie scolaire chez un enfant ?
La phobie scolaire se reconnaît par un refus persistant d’aller à l’école accompagné de symptômes physiques (maux de ventre, nausées, crises d’angoisse) et une souffrance importante. Si votre enfant multiplie les absences, s’isole, perd le goût des activités, il est essentiel de consulter pour clarifier la situation.
Pourquoi certains enfants développent-ils une phobie scolaire alors que d’autres non ?
Chaque enfant a sa propre histoire et sensibilité : l’anxiété, des événements familiaux, un tempérament hypersensible ou des expériences scolaires difficiles (harcèlement, pression) peuvent favoriser la phobie. Le soutien d’un professionnel permet de comprendre ce qui, dans le vécu de votre enfant, déclenche cette peur particulière.
Quand faut-il consulter un psychologue pour adolescents ou enfants en cas de refus scolaire ?
Dès que la situation se répète et que la vie familiale ou sociale se détériore, il est utile de consulter. Une prise en charge rapide avec un psychologue spécialisé aide à identifier les causes et à construire un retour progressif adapté à chaque jeune.
Faut-il forcer un enfant phobique scolaire à retourner immédiatement à l’école ?
Forcer n’est généralement pas la solution et aggrave souvent le stress de l’enfant. Un accompagnement individualisé par un professionnel, en lien avec la famille et l’école, permet de réinstaller la confiance progressivement et d’aborder le retour scolaire étape par étape.
Bensahel, A. et al., "Phobie scolaire : définition, diagnostic et prise en charge," Revue Médicale Suisse, 2011. Résumé : La phobie scolaire est une réaction anxieuse entraînant un absentéisme significatif, nécessitant une approche pluridisciplinaire.
Papastamatiou, A., "La phobie scolaire : des réalités multiples," Dialogue, 2015. Résumé : Les causes de la phobie scolaire sont multifactorielles, et la réussite de la prise en charge dépend du travail conjoint famille-école-soignant.
Pionnié-Dax, N., "L’accompagnement psychologique des jeunes en phobie scolaire," Neuropsychiatrie de l’Enfance et de l’Adolescence, 2013. Résumé : Le soutien psychologique, fondé sur l’échange et la progressivité, est le levier principal du retour en scolarité.
Kearney, C.A., "School Refusal Behavior in Youth: A Functional Approach to Assessment and Treatment," American Psychological Association, 2007. Résumé : L’identification fonctionnelle des causes du refus scolaire est essentielle dans le choix des stratégies thérapeutiques les plus efficaces.