Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491/34.89.76
La sexualité humaine n’est pas figée : elle évolue avec nous, se transforme, se réinvente, parfois se fragilise, mais peut aussi s’enrichir au fil des ans. C’est un constat partagé par nombre de femmes et d’hommes qui consultent en sexologie, parfois désorientés face aux changements de leur corps ou aux interrogations surgissant dans leur couple. Mieux vivre sa sexualité avec l’âge est possible : la maturité offre une formidable opportunité de redéfinir le plaisir, de renforcer l’intimité et de (re)découvrir la sensualité sous un nouveau jour.
Quels sont les mythes à déconstruire sur la sexualité des personnes matures ? Quels sont les changements physiologiques et psychologiques les plus fréquents ? Que peut apporter la consultation en sexologie pour réenchanter son intimité ? Cet article, nourri de l’expertise de Charlotte CESSION, sexologue à Liège, propose un tour d’horizon concret, rassurant et sans tabou, sur ce qui fait la richesse de la sexualité après 40, 50, 60 ans… et bien au-delà.
Contrairement à de nombreux préjugés, la sexualité ne disparaît pas avec l’âge. Des études démontrent même que le désir, l’excitation et la capacité à jouir demeurent, même à un âge avancé. Néanmoins, la façon d’envisager les rapports évolue sous l’influence du vieillissement physique, de l’histoire de couple, des expériences et des croyances sociales. Pour beaucoup, “vieillir” sur le plan intime, c’est apprendre à conjuguer différemment plaisir, tendresse et complicité.
Sur le plan biomédical, la progression de l’âge s’accompagne de modifications hormonales : chez la femme, la ménopause entraîne une baisse des œstrogènes pouvant favoriser la sécheresse vaginale et rendre certains rapports plus inconfortables. L’intérêt, la fréquence ou la manière de faire l’amour changent, sans pour autant s’éteindre. Chez l’homme, l’andropause (terme encore débattu scientifiquement) induit parfois une érection moins ferme ou une période de latence réfractaire allongée, mais ne signe pas la fin de la sexualité. L’essentiel est de reconnaître ces transformations, d’en parler et d’oser consulter un professionnel pour se réapproprier son corps et son plaisir.
Outre ces aspects physiologiques, la charge mentale, le stress, les changements dans sa perception du corps et l’image de soi jouent un rôle central. Passé 50 ans, de nombreuses personnes craignent de ne plus correspondre aux normes de beauté ou de performance véhiculées par la société, parfois interiorisées depuis l’adolescence. Cela peut entraîner une repli sur soi, une baisse du désir ou l’évitement de l’intimité. Pourtant, la routine et la perte de plaisir ne sont pas une fatalité.
Le premier mythe à battre en brèche ? “Le sexe, c’est pour les jeunes !”. Les enquêtes menées en Europe, notamment en Belgique, attestent que le désir et l’envie d’intimité se maintiennent très longtemps, parfois plus intensément qu’avant grâce à une meilleure connaissance de ses envies et besoins. Beaucoup de patient(e)s découvrent, après 60 ans, une liberté nouvelle, affranchie des contraintes de la fertilité ou du regard social, et s’ouvrent à d’autres formes de sexualité, plus axées sur la tendresse, la sensualité et la complicité.
L’obsession de la “performance” sexuelle, aussi bien chez les hommes que chez les femmes, nuit à l’épanouissement intime. Avec l’âge, la sexualité se détache progressivement du seul acte sexuel pour s’enrichir de nouveaux gestes, d’autres rythmes et d’une écoute attentive de l’autre. Les caresses, les massages, la découverte du corps, la communication sincère prennent toute leur place. Les couples qui s’ouvrent à cette redéfinition sortent apaisés, et souvent plus proches émotionnellement.
De nombreux témoignages recueillis lors de consultations sexologiques à Liège et alentours illustrent la force des liens créés dans l’intimité à tout âge. Les couples qui bravent la gêne, surmontent les maladresses de communication, osent s’informer et exprimer leurs envies découvrent que l’âge n’est pas une barrière, mais parfois une passerelle vers des sensualités nouvelles. Ce que démontrent également des études sur la communication intime.
Un nombre grandissant de personnes se présente en consultation pour évoquer une baisse de désir sexuel. Ce phénomène touche autant les femmes que les hommes, qu’il s’exprime sous forme d’absence d’envie, de réticence aux rapports ou d’un désintérêt général pour la sexualité. Les causes peuvent être hormonales (ménopause, maladie chronique, traitements médicaux), psychologiques (dépression, anxiété, perte de confiance) ou relationnelles (problème de communication, non-dits, conflits anciens). Dans tous les cas, faire le point auprès d’un(e) sexologue permet de distinguer l’influence de chaque facteur et de proposer des stratégies adaptées.
Chez la femme, la diminution de la lubrification vaginale peut rendre les rapports inconfortables, voire douloureux. Il ne faut pas hésiter à aborder ce sujet avec un(e) professionnel(le) : des solutions existent, comme les lubrifiants adaptés ou les traitements locaux. Parler sans tabou permet d’éviter la spirale du cercle vicieux douleur/ appréhension/éviction du rapport.
Chez l’homme, les soucis d’érection sont l’un des motifs de consultation les plus fréquents après 50 ans. Ils peuvent avoir des causes multiples : problèmes vasculaires, diabète, prise de médicament (bêtabloquants, antidépresseurs…), mais aussi stress ou anxiété de performance. Les sexologues aident à faire le tri entre causes organiques et psychologiques, et peuvent orienter vers le praticien adéquat si nécessaire. L’objectif : retrouver confiance, explorer de nouveaux plaisirs et briser la solitude des doutes.
Certains patients, surtout des femmes, rapportent des difficultés à atteindre l’orgasme, ou une diminution de l’intensité des sensations. Cette “anorgasmie” est multifactorielle (médications, deuil, changements hormonaux, stress…) et se travaille en consultation, souvent en couple, pour redécouvrir et amplifier les sources de plaisir.
Apprivoiser son corps qui change est un défi pour beaucoup. Rides, relâchement, prise de poids ou cicatrices, autant d’éléments qui bousculent la perception de soi. Un travail d’acceptation, possible en consultation, permet de réconcilier le regard que l’on porte sur soi avec la réalité, et d’oser se sentir désirable, attractif, sensuel quelle que soit la décennie traversée. Cela participe à la restauration d’une image corporelle positive et favorise l’épanouissement sexuel, même lorsque les normes sociales véhiculent une image restrictive de la sensualité.
Nombre de difficultés sexuelles trouvent leur origine dans le manque d’échanges sincères et bienveillants. Peur de blesser, honte de parler de ses désirs, non-dits… la consultation sexologique offre un cadre neutre pour verbaliser ce qui ne l’a jamais été. Oser, c’est se donner la chance de voir l’autre non plus seulement comme un “partenaire de vie”, mais aussi comme un “complice de désir”. Cela aide à sortir de la routine et à prendre soin du lien affectif et charnel au long cours.
Pour aller plus loin sur cette question de communication, découvrez cet article sur les clés pour restaurer l'intimité dans le couple.
Veuvage, séparation, remariage, maladie : ces périodes charnières fragilisent et questionnent l’identité intime. Il est essentiel de s’entourer, de parler, de prendre soin de soi et de laisser émerger, à son rythme, de nouveaux repères, de nouveaux désirs. La consultation auprès d'une sexologue permet d’accompagner ces transitions, de redonner du sens à sa sexualité et d’adopter de nouvelles habitudes érotiques.
Sexologue Charlotte CESSION – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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La sexologie moderne n’est jamais moralisatrice : elle accueille sans jugement toutes les interrogations, les peurs, les doutes, mais aussi les envies de progresser. Une consultation type avec Charlotte CESSION, à Esneux ou dans la région de Liège, s’appuie sur une écoute active, la confidentialité, mais aussi sur des connaissances scientifiques actualisées et des recommandations personnalisées. Il ne s’agit pas de plaquer des théories, mais de co-construire un nouveau “contrat intime”, respectueux de l’histoire de chaque individu.
En consultation, la question du consentement, essentielle à tout âge, fait l’objet d’un travail particulier. Pour approfondir ce sujet, lisez cet article sur le consentement dans la vie sexuelle.
Les sexologues travaillent en lien avec les autres disciplines médicales : gynécologie, urologie, psychologie, médecine générale… La sexualité doit être incluse dans le projet de santé, pas considérée comme un “bonus” ou un “tabou”. Il est important de signaler à votre médecin traitant vos questionnements sexuels, qui pourront motiver une orientation ciblée. Dans la région de Liège, la coordination des soins permet un accompagnement sur-mesure et bienveillant.
Avec l’âge, la disponibilité, le temps, et la liberté de choix offrent un terrain propice à la redécouverte du plaisir sensuel. Les témoignages recueillis aux alentours de Liège mettent en lumière l’intérêt croissant pour la lenteur, la caresse, la communication non verbale, mais aussi l’exploration de scénarios érotiques différents (role play, massages, jeux de regard). Prendre le temps de ressentir, au lieu de “performer”, est la clé pour relancer l’érotisme au sein du couple ou de la relation à soi.
Certains ajustements pratiques changent la donne : il peut s’agir d’utiliser un coussin pour adopter une position plus confortable, de varier les plages horaires (s’accorder du temps le matin où l’énergie est au plus haut), de prévoir à portée de main crèmes hydratantes ou lubrifiants, ou simplement de verbaliser sa gêne/problème pour trouver ensemble une solution. L’improvisation et la bienveillance valent mieux que l’auto-censure ou le repli sur soi.
Le bien-être sexuel mature ne se joue pas que sous la couette : une alimentation équilibrée, la limitation de l’alcool et du tabac, une activité physique régulière, sont des facteurs puissants pour booster la vitalité sexuelle. De simples promenades, de la natation ou du yoga favorisent la confiance en soi, la disponibilité corporelle et l’endurance.
Il n’existe pas un modèle unique de vie sexuelle réussie passé 50 ans. Pour certains, la fréquence, la pénétration ou l’orgasme sont secondaires. Pour d’autres, explorer de nouveaux plaisirs devient un pilier du couple. L’essentiel, rappelle la sexologue, est d’écouter ses besoins, de les exprimer avec sincérité, et de bâtir une complicité respectueuse et stimulante.
De nombreux hommes et femmes attendent parfois trop longtemps avant d’oser pousser la porte d’un cabinet de sexologie, pensant que leur problème n’est “pas grave” ou “fait partie de l’âge”. Pourtant, une prise en charge précoce peut éviter l’installation d’un mal-être durable.
Consultez si :
La consultation n’implique pas nécessairement de venir en couple : la thérapie individuelle est également très bénéfique pour celles et ceux qui souhaitent questionner leur sexualité à titre personnel, développer l’estime de soi, changer leur discours intérieur ou appréhender leurs fantasmes et craintes en toute confidentialité.
Vivre sa sexualité pleinement à tout âge est à la fois une question de culture, d’éducation, et… de permission que l’on se donne. Prendre soin de soi, de son désir, de son couple, c’est accepter que les envies et les besoins évoluent, mais que l’érotisme, le plaisir, la complicité et l’amour sont accessibles à tout moment de la vie, à condition de s’autoriser à les réinventer.
Après 50 ans, la sexualité évolue en raison de changements hormonaux, physiques et de nouvelles priorités relationnelles. Elle peut être moins axée sur la “performance” mais plus riche en tendresse, créativité et communication. Il est normal que les pratiques et envies changent, mais le plaisir et la complicité peuvent perdurer, voire s’intensifier, avec l’âge.
Il est recommandé de consulter un sexologue dès que la sexualité devient une source de frustration, d’angoisse ou de diminution notable du plaisir. Pas besoin d’attendre que les problèmes s’installent : un accompagnement précoce permet de mieux comprendre et d’agir sur les causes, qu’elles soient physiques, psychologiques ou relationnelles.
Le dialogue est essentiel car il permet d’exprimer ses craintes, désirs, limites et besoins, surtout lors des transformations corporelles et émotionnelles liées à l’âge. Il favorise la complicité, l’adaptation et la créativité dans le couple, réduisant ainsi les risques de malentendus et de frustrations.
Oui, il peut être nécessaire d’adapter ses pratiques sexuelles pour préserver le confort, le plaisir et le bien-être à tout âge. Les consultations en sexologie recommandent l’utilisation de lubrifiants, le choix de nouvelles positions, le recours à des actes non pénétratifs et une ouverture à d’autres formes de plaisir pour continuer à s’épanouir sexuellement.
1. Lindau, S.T., et al., "A Study of Sexuality and Health among Older Adults in the United States", New England Journal of Medicine, 2007. Résumé : Cette enquête révèle que la majorité des adultes de 57 à 85 ans restent sexuellement actifs et que la santé sexuelle contribue fortement à leur bien-être.
2. Laumann, E.O. et al., "Sexual Function in Older Adults: The National Social Life, Health, and Aging Project", The Journals of Gerontology Series B, 2008. Résumé : L’étude montre la diversité des expériences sexuelles des seniors et l’importance de la communication et de la santé relationnelle.
3. Nicolosi, A. et al., "Global Study of Sexual Attitudes and Behaviors in Middle-aged and Older Adults", The Journal of Sexual Medicine, 2006. Résumé : L’article met en lumière les variations culturelles et individuelles dans la sexualité des personnes matures.
4. Wockel, A., "Sexuality and Aging: Successful Coping Strategies in Sexual Counseling", Deutsches Ärzteblatt International, 2010. Résumé : L’auteur détaille les interventions sexologiques efficaces pour accompagner les personnes âgées dans leur vie intime.