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L’hyperactivité motrice chez l’enfant : Comment aider à canaliser une énergie débordante ?NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER Solenn

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0488 49 13 49

L’hyperactivité motrice chez l’enfant : Comment aider à canaliser une énergie débordante ?

Comment reconnaître l’hyperactivité motrice chez les enfants ?

L’enfance, c’est le royaume du jeu, des courses, des rires à perdre haleine… Mais parfois, la vitalité prend le dessus. Impossible de rester assis plus d’une minute. Les jambes gigotent, les mains touchent tout, un mot en chasse un autre. Votre enfant semble « à fond » du matin au soir ? Vous n’êtes pas seul à remarquer ce tourbillon d’énergie. L’hyperactivité motrice, comme on l’appelle en psychologie, n’est pas qu’une simple question de “trop plein d’entrain”. C’est un vrai défi, autant pour l’enfant que pour son entourage.

L’hyperactivité motrice, ce n’est pas juste un enfant agité. C’est courir sans fin, grimper, sauter, se lever même quand il ne le faudrait pas, bouger avant de réfléchir. Pour certains parents, c’est la sensation que leur enfant a une pile inépuisable. Et souvent, à l’école, les remarques pleuvent : "Il ne tient pas en place !" ou encore "Impossible de le canaliser".

Mais où s’arrête la normalité ? Quand faut-il s’inquiéter ? Pour distinguer entre un enfant plein de vitalité et un trouble plus profond comme le TDAH (trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), plusieurs repères existent :

  • Une agitation excessive, même lors d’activités calmes
  • Des difficultés à attendre son tour ou à rester assis
  • Une impulsivité qui le pousse à agir avant de réfléchir
  • Des interruptions fréquentes des autres, que ce soit en parlant ou en jeu
  • Des plaintes récurrentes de l’école concernant l’agitation motrice et la concentration

Un chiffre ? Entre 3 et 5 % des enfants, selon les études menées en Belgique, présenteraient une forme de trouble de l’hyperactivité motrice. Cela fait plus d’un enfant par classe, en moyenne.

Bien sûr, tous les enfants énergiques ne souffrent pas d’un trouble. Mais un point reste commun : si l’agitation devient la source de conflits, d’exclusion, de mésestime ou de décrochage scolaire, le signal d’alarme se déclenche. Et dans ce tourbillon, il n’est pas rare que les parents se sentent démunis. Que faire ? À qui s’adresser ? Comment ne pas culpabiliser ?

L’hyperactivité motrice se voit souvent avant de se vit. On montre l’enfant du doigt, on soupire. Ce n’est pourtant pas une question de mauvaise éducation ou de volonté. Une question de cerveau, souvent, et de difficultés à canaliser l’énergie. C’est là qu’intervient la démarche du/de la psychologue pour enfants et adolescents. Un regard extérieur, expert, délivré de l’affect, pour comprendre où ça coince et pourquoi.

Prenez une image : l’enfant hyperactif, c’est une voiture de course puissante… sans freins adaptés. Il accélère magnifiquement, mais tourne en rond et finit par s’épuiser sans arriver à ralentir. Avec un diagnostic posé par un professionnel, il est possible de trouver ensemble une manière « d’installer un frein à main », pour que cette énergie ne soit plus source de fatigue pour tout le monde.

Vous suspectez ce phénomène chez votre enfant ? Vous n’êtes pas seuls : de nombreuses équipes à Liège ou aux alentours de Liège sont formées pour aider à identifier, comprendre, et accompagner enfants et parents. N’hésitez pas à aller plus loin et consulter une psychologue spécialisée, car agir tôt permet souvent d’éviter bien des complications.

Pourquoi certains enfants ne parviennent-ils pas à canaliser leur énergie ?

Si le phénomène d’enfant "bouteille d’eau pétillante" dépasse la simple agitation, ce n’est pas le fruit du hasard. Plusieurs causes, souvent entremêlées, peuvent expliquer le débordement d’énergie et les difficultés à le canaliser. Et non, il ne suffit pas de “faire preuve d’autorité” ou d’imposer “plus de limites”.

Un cerveau qui va trop vite : Chez l’enfant hyperactif, certaines zones du cerveau peinent à “mettre un frein”. Notamment celles qui gèrent l’inhibition et le contrôle moteur. L’information fuse, l’action suit, avant même que la réflexion ne puisse s’installer. Un peu comme un ordinateur, mais avec le bouton « pause » défectueux.

Le rôle de la génétique n’est pas anodin. On estime qu’un parent sur deux ayant eu enfant des troubles similaires risque de les transmettre. Les circuits neuronaux responsables de l’autorégulation se construisent progressivement. Chez certains, ils prennent un peu de retard, et la gestion des impulsions en pâtit.

L’environnement familial et l’école jouent leur part aussi. Un cadre trop rigide, des exigences mal adaptées, une ambiance anxiogène : tout cela peut aggraver les symptômes. À l’inverse, un quotidien rythmé, porteur et sécurisant peut apaiser un enfant "électrique". Parfois, même de petites astuces (visualisation, planning, signal visuel, rituels) font des miracles. Mais avant de mettre en place ces outils, il faut comprendre d’où vient le “trop plein”. D’où l’importance du diagnostic.

Une anecdote : Emma, 9 ans, refuse de s’asseoir à table. Elle court, grimpe, provoque ses frères… mais devant les animaux à la ferme pédagogique, elle explique calmement, reste attentive, caresse sans brutalité un lapin. Sa mère, étonnée, réalise que ce n’est pas “toujours trop”. C’est “trop”, quand la situation lui échappe ou l’angoisse la gagne.

Parfois, l’hyperactivité motrice est un symptôme masquant une anxiété, un besoin d’attention, ou une réaction à une situation de changement (déménagement, divorce, arrivée d’un bébé, décès…). Vous recherchez des repères ? Un article passionnant explore aussi ce point ici : TDA/H ou anxiété chez l'enfant : comment ne pas se tromper de diagnostic ?

Sur le plan physiologique, n’oublions pas la fatigue. Un enfant qui dort mal, qui grignote plus qu’il ne mange ou qui manque d’activités physiques “libératoires” peut devenir, paradoxalement, surexcité. Les écrans y contribuent : l’exposition prolongée à un environnement trop stimulant peut installer une hyperactivité de surface.

Mme Solenn Pottier et d’autres spécialistes du développement proposent une approche intégrative. Observer, écouter parents et enseignants, réaliser des tests, comprendre la trajectoire individuelle. Chaque enfant apporte une histoire différente, son tempérament, ses forces.

Finalement, la question centrale : comment trouver le juste dosage entre acceptation de l’énergie débordante et accompagnement éducatif apaisant ?

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Quelles stratégies pour aider un enfant à canaliser son énergie ?

Ici, pas de baguette magique. Mais des outils, des expériences à partager, et parfois quelques "trucs" qui font du bien. Pour accompagner un enfant présentant de l'hyperactivité motrice dans la durée, la clé, c’est l’alliance entre la famille, l’école et - souvent - un professionnel comme un psychologue pour enfant ou adolescent.

Construire routines et repères sécurisants

Vous l’avez remarqué ? Les enfants “toujours en mouvement” se calment souvent dans des cadres routines, prévisibles. Il ne s’agit pas d’imposer un emploi du temps militaire, mais d’instaurer des rituels récurrents : lever-coucher aux horaires fixes, temps pour les devoirs dans un environnement calme, rituels avant le dodo (lecture, relaxation, câlin).

Le cerveau a besoin de repères pour apprendre à s’auto-réguler. Les routines réduisent l’angoisse, donnent une structure au temps, réduisent l’imprévu responsable d’excès d’agitation. Pour y arriver, on peut :

  • Afficher un planning visuel (jour/nuit, activités, repas…)
  • Prédéfinir des pauses « mouvement » entre deux temps calmes
  • Utiliser un timer visuel ou sonore pour mieux se situer dans le temps
  • Exprimer tout changement de programme à l’avance (et le répéter !) pour éviter les crises dues à une transition trop brutale

Une psychologue pour enfants et ados à Liège peut aider à mettre en place ces outils personnalisés, adaptés spécifiquement à votre environnement familial et à la réalité scolaire de votre enfant. Car parfois, le truc, c’est d’y aller pas à pas… et de ne pas vouloir tout changer en une semaine.

Vous souhaitez aller plus loin sur la gestion des difficultés scolaires ? Consultez : Mon enfant n’écoute pas en classe : rôle clé de la logopédie.

Autre astuce : le tableau des réussites, pour renforcer positivement chaque moment où l’enfant parvient à rester calme, écouter, ou réaliser une tâche sans s’agiter. La valorisation des efforts prime sur la sanction des échecs !

L’exemple d’Antoine, 7 ans, illustre bien ceci. Sa maman raconte : “Au départ, je m’en voulais de le punir sans cesse. Puis, on a noté sur un carnet chaque moment où il restait calme 10 minutes pendant le repas. Au bout de deux semaines, il y voyait un défi, nous étions fiers de lui, moins de cris à table. On a tous soufflé.”

Quand faut-il consulter un professionnel ?

On se pose souvent la question, parfois trop tard : “Est-ce exagéré de consulter ? Ne va-t-on pas me juger ? Est-ce que mon enfant n’est pas simplement ‘énergique’ ? Que va-t-on penser à l’école ?”

Un repère utile : il est temps de franchir la porte d’un professionnel quand l’agitation devient source de souffrance, d’épuisement parental, de mise à l’écart à l’école, ou tout simplement quand vous sentez que vous n’en pouvez plus, vous ou votre enfant. Quand la situation échappe au quotidien, il n'y a aucune honte à demander de l’aide.

Le/la psychologue pour enfants spécialisés commence souvent par une écoute, réalisant au besoin des tests pour mieux comprendre le profil de l’enfant. Les neuropsychologues utilisent parfois des bilans attentionnels ou émotionnels pour délimiter la frontière entre hyperactivité “normale” liée au tempérament et troubles plus complexes.

À ce stade, la démarche n’est jamais stigmatisante. L’objectif : retrouver une interaction familiale plus sereine, réduire la surcharge pour les parents, repeindre le quotidien scolaire d’un peu plus de réussite pour l’enfant. Une prise en charge adaptée, c’est un vrai coup de pouce pour transformer le trop-plein d’énergie en atout, et non plus en frein.

Un professionnel peut aussi alerter sur d’autres causes cachées : anxiété, troubles du langage, difficultés sensorielles ou encore précocité intellectuelle (ou « haut potentiel »). D’où l’importance d’une démarche globale et personnalisée, surtout aux alentours de Liège où les structures d’accompagnement enfants-adolescents se multiplient et offrent un panel de solutions variées pour chaque situation.

Pour les parents : pensez aussi à prendre soin de vous. Accueillir un enfant hyperactif, c’est parfois… essoufflant. Un conseil ? Osez demander des relais, un soutien extérieur, et ne vous isolez pas dans le regard des autres. Il existe des groupes de paroles, et de plus en plus de ressources écrites pour briser la solitude parentale face à cette question. Pour déculpabiliser, un article utile : La pression de la parentalité : apprendre à se déculpabiliser

L’accompagnement d’enfants et adolescents hyperactifs a beaucoup évolué ces dix dernières années en Belgique. On ne cherche plus à “casser” l’énergie, mais à la comprendre, à l’apprivoiser, parfois à la canaliser par des activités sportives, artistiques ou ludiques. Les psychologues formés à ces approches travaillent main dans la main avec les familles et enseignantes pour développer une boîte à outils sur-mesure. Flexibilité, patience et soutien : c’est le trio gagnant.

Gardez en mémoire cette image : l’enfant hyperactif, c’est une rivière trop puissante pour le lit creusé. On peut construire des digues, on peut détourner le courant, mais surtout, on apprend à savourer la beauté de ce flot unique… Et qui sait, demain, cette force deviendra peut-être sa plus grande qualité.

FAQ – Questions fréquentes

Pourquoi mon enfant déborde-t-il d’énergie en permanence ?

Le surplus d’énergie chez l’enfant peut être lié à une hyperactivité motrice, qui trouve son origine dans une maturation cérébrale particulière. Parfois, cela cache un besoin plus profond de se libérer des tensions, de se sentir sécurisé ou de trouver sa place dans le groupe. Il est essentiel d’observer le contexte et la régularité des épisodes avant d’envisager une évaluation avec un spécialiste.

Comment distinguer hyperactivité normale et trouble hyperactif ?

Un enfant naturellement vif a des moments calmes et sait adapter son comportement selon les situations. En revanche, un trouble devient problématique lorsque l’agitation déborde et nuit à la vie familiale, scolaire et sociale. La consultation d’un psychologue permet de préciser les choses par le dialogue et, si besoin, le recours à des bilans spécifiques.

Quand consulter un psychologue pour enfant hyperactif ?

Il vaut mieux consulter dès que l’hyperactivité génère de la souffrance ou perturbe gravement le quotidien, que ce soit à l’école ou à la maison. Une équipe spécialisée, comme celle de Mme Solenn Pottier à Esneux, près de Liège, saura vous accueillir dans la bienveillance et l’écoute pour évaluer la situation.

Faut-il limiter les activités physiques chez un enfant hyperactif ?

Au contraire, il est souvent conseillé d’encourager des activités physiques encadrées pour canaliser l’énergie débordante. Le sport structure, développe la confiance en soi, et apprend à réguler la dépense motrice, à condition d’adapter le rythme et la nature de l’activité à chaque enfant.


Références scientifiques

Barkley RA. (2015). Attention-deficit hyperactivity disorder: A handbook for diagnosis and treatment. Guilford Press. – Ouvrage de référence décrivant les mécanismes neurobiologiques et les contraintes éducatives de l’hyperactivité motrice.

Polanczyk, G. et al. (2007). The worldwide prevalence of ADHD: a systematic review and metaregression analysis. Am J Psychiatry. – Étude épidémiologique estimant la fréquence de l’hyperactivité chez l’enfant et l’adolescent au niveau mondial.

Sonuga-Barke, E.J.S., & Halperin, J.M. (2010). Developmental phenotypes and causal pathways in ADHD: Potential targets for early intervention? J Child Psychol Psychiatry. – Article scientifique sur l’évolution des symptômes d’hyperactivité motrice selon le contexte développemental.

DuPaul, G.J., & Stoner, G. (2014). ADHD in the Schools: Assessment and Intervention Strategies (3rd ed.). Guilford Press. – Ouvrage pratique détaillant les stratégies d’intervention à l’école pour les enfants concernés par l’hyperactivité.

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