Kinésithérapeute PérinéaleKinésithérapeute Périnéale Spécialiste – Mme Lisa MOENS
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 à Esneux
📞 Téléphone RDV : 0486 18 72 25
On a parfois l’impression que parler d’incontinence urinaire pendant la grossesse, c’est déjà baisser les bras. Comme si la fuite était inévitable, une fatalité réservée aux jeunes mamans – ou aux femmes à l’approche de la ménopause. Mais la réalité est beaucoup plus nuancée, et surtout encourageante. Saviez-vous que 30 à 50 % des femmes enceintes expérimentent des petites pertes involontaires d’urine à un moment ou un autre de leur grossesse ?
Un éternuement, un fou rire, un bond, et hop… la goutte de trop. C’est gênant, pas glamour, bref, personne n’a envie d’en parler à la pause café. Pourtant, c’est si courant que ça mérite un vrai coup de projecteur.
Et si on commençait par déconstruire cette idée reçue ? Non, l'incontinence urinaire féminine dès la grossesse n’est pas anodine. Oui, il existe des moyens simples, efficaces et éprouvés pour la prévenir. Vous n’êtes pas condamnée à porter des protections ou à limiter vos mouvements de peur de “fuites”.
Bien souvent, prendre le problème à la racine pendant la grossesse change la donne après l’accouchement. On préserve le confort, l’estime de soi, et surtout, on évite que cela ne vire à la galère après la naissance. Mais pour ça, mieux vaut agir tôt. Le secret ? La kinésithérapie périnéale. Et non, ce n’est pas réservé seulement au post-partum !
Dans cette grande aventure qu’est la grossesse, prévoir (et prendre soin de soi) n’a rien d’accessoire. C’est même essentiel pour votre bien-être global et pour celui de votre futur bébé. Voyons ensemble pourquoi il est possible, et surtout, recommandé de faire confiance à la prévention.
Vous vous demandez : c’est quoi, au juste, la kinésithérapie périnéale ? “Ça fait mal ?” “On doit se déshabiller ?” “Ça sert vraiment à quelque chose, ou c’est juste un effet de mode ?” Entre tabou et ignorance, tout circule. Pourtant, derrière ce nom savant, on retrouve une discipline simple et pragmatique, qui s’adresse à toutes les femmes, enceintes ou non.
Le cœur du sujet, c’est le périnée. Imaginez-le comme un hamac de muscles, qui tapisse le plancher du bassin. Il soutient la vessie, l’utérus et le rectum. Lors de la grossesse, ce “hamac” est constamment sollicité : il porte le poids du bébé, subit les effets hormonaux, et doit s’adapter à des changements majeurs.
La rôle du kinésithérapeute périnéale conventionné INAMI, comme Mme Lisa MOENS à Esneux, est d’évaluer, d’accompagner et de guider chaque femme dans la maîtrise et le renforcement de ces muscles périnéaux. Loin de tout jugement, dans le respect de chaque histoire et chaque corps.
Concrètement ? Le suivi débute souvent dès le début du deuxième trimestre. Il commence par un bilan musculaire. Ensuite, place à des exercices doux de prise de conscience, de respiration, de gainage, le tout adapté à votre étape de grossesse. Le parcours passe par de l’information (pas de tabou !), des temps de relâchement et des exercices parfois ludiques pour reconnecter son corps.
Il ne s’agit pas d’attendre la première fuite pour agir. La prévention est la clé : renforcer votre périnée en amont, c’est s’assurer un post-partum bien plus serein, et souvent limiter ou éviter les fuites urinaires futures. C’est aussi se préparer à accoucher plus facilement et mieux récupérer après. Un package gagnant-gagnant !
Anecdote fréquente au cabinet : “Mais pourquoi personne ne m’a parlé de tout ça AVANT mon accouchement ?” Trop souvent, la rééducation n’est proposée qu’après coup. Pourtant, intervenir tôt, c’est faire rimer grossesse avec confort et sérénité.
Et pour celles qui n’ont jamais osé sauter le pas : rassurez-vous, la prise en charge est toujours individualisée, respectueuse, et mêle écoute, conseils pratiques et astuces applicables au quotidien.
En résumé, la kinésithérapie périnéale, c’est redonner du pouvoir à votre corps, dès la grossesse. Un investissement sur le long terme, pour votre santé et votre bien-être.
Kinésithérapeute Périnéale Spécialiste – Mme Lisa MOENS
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 à Esneux
📞 Téléphone RDV : 0486 18 72 25
Parlons physiologie, mais sans prise de tête. Pendant la grossesse, le corps est en pleine mutation. Pas seulement visible : les hormones, la mécanique, tout change. Dès le premier trimestre, le taux d’hormone progestérone augmente. Son effet ? Elle détend les fibres musculaires et les tissus, pour préparer la croissance de l’utérus et l’accouchement.
Résultat : le périnée féminin devient plus souple, plus “lâche” parfois, et moins tonique. Ajoutez à cela la pression progressive du ventre qui s’arrondit, puis du bébé qui grossit… Et voilà un véritable test pour la musculature du plancher pelvien. Le tout sur plusieurs mois !
En fin de grossesse, chaque kilo supplémentaire accentue cette pression, notamment sur la vessie. Une simple toux, ou le fait de se pencher, peut suffire à déclencher une fuite. Certaines femmes constatent également que leur vessie semble “plus capricieuse”, impossible d’attendre comme avant – il faut y aller, tout de suite !
Impact psychologique, aussi. Beaucoup vivent la grossesse comme une période d’épanouissement, certes… Mais qui aime l’idée de perdre le contrôle de son corps au quotidien ? L’incontinence pèse, freine la mobilité, l’envie de sortir, de rire, de profiter. Elle peut faire douter, gêner dans les moments intimes, ou même provoquer de l’anxiété anticipatoire (jamais trop loin des toilettes !).
Ainsi, agir en amont, c’est prévenir tout un cortège de gênes. D’autant plus que si aucun renforcement n’est réalisé, le périnée reste distendu après l’accouchement. Les risques pour la continence urinaire persistent alors, et peuvent même s’aggraver avec le temps ou à chaque nouvelle grossesse.
La bonne nouvelle : le périnée a une capacité de récupération et d’adaptation exceptionnelle… à condition de respecter ses besoins et de le stimuler, comme n’importe quel muscle ! C’est là que l’intervention précoce de la kinésithérapeute périnéale prend tout son sens.
Lisa MOENS propose, dans son cabinet conventionné à Esneux et en interventions à domicile, un accompagnement individualisé qui prend en compte tous ces paramètres. Sa démarche ne s’arrête pas au simple renforcement. Elle travaille en lien avec une équipe multidisciplinaire : suivi gynécologique, conseils d’hygiène de vie, attention portée à la respiration et à la posture sont aussi au programme.
Un exemple de “check-up” type en cabinet : évaluation du tonus périnéal, test de contraction volontaire, analyse des habitudes d’hydratation et mictionnelles, recherche d’éventuels troubles associés (comme douleurs pelviennes, endométriose, etc.). Le tout avec pédagogie, pour rendre la future maman actrice de sa santé.
Enfin, il ne faut pas oublier le contexte local. En Belgique, la prise en charge par un thérapeute conventionné INAMI permet un remboursement optimal des séances prescrites par le médecin. Un vrai plus pour ne pas hésiter à sauter le pas, sans contrainte financière excessive.
Passons aux choses concrètes. À quoi ressemblent les exercices de périnée proposés pendant la grossesse ? Vous imaginez peut-être des mouvements compliqués, de longs enchaînements, ou une “gym” façon années 80. Détrompez-vous !
Avant tout, il s’agit d’apprendre à ressentir son périnée. Pas si simple : beaucoup de femmes n’en ont jamais entendu parler avant la grossesse ! Le travail commence donc par de la conscientisation. Le but : apprendre à localiser le périnée, différencier contraction et relâchement.
Un exercice classique, dit “de stop pipi” (à NE PAS faire sur toilette !) : demandez à votre cerveau de resserrer les sphincters comme pour retenir un gaz ou une envie urgente d’uriner. Tension, puis relâchement… On tient 5 secondes, puis on relâche. On recommence, seul ou guidé par la voix du/de la kinésithérapeute. Des variantes sont proposées en position assise, allongée, ou debout, pour coller à la vie réelle.
Le travail respiratoire est essentiel : chaque contraction du périnée doit être synchronisée avec la respiration. Souffler en contractant, inspirer en relâchant… Ce rythme naturel facilite l'intégration des exercices et leur effet protecteur.
Les séances proposent souvent un mix d’exercices statiques (contractions maintenues) et dynamiques (en bougeant, en ajoutant des petits efforts, ou couplés à d'autres groupes musculaires, comme les abdominaux profonds). Peu à peu, le périnée “réapprend” à réagir aux contraintes du quotidien, à retrouver de la force, mais sans jamais forcer le transit.
L’accompagnement par un(e) spécialiste fait toute la différence. Adieu les vidéos impersonnelles sur Internet ! Ici, chaque conseil est personnalisé, validé, et adapté à votre trimestre de grossesse, à vos antécédents et à vos éventuels points faibles (douleurs pelviennes, cicatrices, etc.).
Autre point clé : l’éducation posturale. Saviez-vous que la façon dont vous vous asseyez, vous levez, ou portez vos sacs de courses peut moduler la pression sur votre périnée ? Le/la kiné vous guide aussi sur ces gestes du quotidien, pour faire rimer confort avec prévention.
Parfois, selon vos besoins, la séance peut inclure du biofeedback : un petit appareil mesure la contraction des muscles, et permet de visualiser sur écran votre progrès. Ludique et ultra-motivant !
Ce travail se poursuit à la maison, avec un plan d’exercices simples, quelques minutes par jour. L’assiduité compte plus que la durée – on avance à petits pas, mais sur la bonne route. Et votre corps vous dira merci !
Vous hésitez encore ? Vous vous dites : “Est-ce le bon moment ?” “Le kiné va-t-il me juger ?” “Et si je rate le train ?” Rassurez-vous, il n’est jamais trop tôt pour consulter. Au contraire !
La prévention de l’incontinence urinaire commence dès les premiers signes d’inconfort, voire avant même qu’ils n’apparaissent. L’idéal : consulter vers la fin du premier ou le début du deuxième trimestre de grossesse, et bénéficier d’un premier bilan.
Le premier rendez-vous chez la kinésithérapeute périnéale se déroule en toute bienveillance. Pas d’inspection “à la loupe”, pas d’examen fastidieux, juste une vraie écoute et un temps pour vous exprimer. Mme Lisa MOENS, conventionnée à Esneux, recueille vos antécédents médicaux, vos attentes, vos craintes. Elle explique chaque étape. Si un examen interne est proposé, il n’est jamais imposé. Le dialogue reste la règle d’or.
Ensuite, place au bilan musculaire : ressenti global, capacité de contraction et de relâchement, identification de la tonicité et de l’endurance, recherche d’éventuelles douleurs ou faiblesses. Tout est expliqué, pas à pas, sans précipitation.
Un programme personnalisé d’exercices est alors proposé. À raison d’1 séance toutes les 2 à 3 semaines, vous prenez peu à peu confiance. Le/la kiné vous guide, vous corrige, vous motive. Chaque progrès est célébré (et ça change tout !).
En parallèle, si besoin, un accompagnement complémentaire est organisé : conseils pour limiter les risques de cystite, recommandations diététiques, gestion du stress, voire orientation vers des collègues gynécologues, diététiciens, ou psychologues, si besoin. La prise en charge est globale, à la carte, et toujours centrée sur votre ressenti.
À la maison, quelques minutes par jour suffisent pour compléter le travail du cabinet. Les petits gestes font la grande différence sur le long terme. Certains exercices peuvent même se glisser dans la routine : dans la file d’attente, sous la douche, devant la télé… Discret, efficace, zéro matériel.
Et après l’accouchement ? Le même suivi peut se poursuivre, en s’adaptant à vos nouvelles attentes. Certaines femmes choisissent de poursuivre la rééducation en post-partum – excellente décision, là encore, pour prévenir l'apparition de fuites à distance, y compris après un accouchement “facile”.
Vous habitez proche de Liège ou aux alentours de Liège ? Le cabinet de Mme Lisa MOENS est accessible, chaleureux, et le suivi peut même s’organiser à domicile si besoin. Une vraie main tendue pour rester active, mobile, et confiante pendant toute la grossesse.
Et n’oubliez pas : en Belgique, cette prévention est largement accessible grâce à la convention INAMI. Plus d’excuses pour retarder votre prise de rendez-vous ! À chaque grossesse, votre périnée mérite cet accompagnement délicat et professionnel.
Si vous voulez approfondir le sujet, découvrez également cet article sur l'impact de la kinésithérapie périnéale sur les pertes urinaires nocturnes.
Pourquoi tant insister sur la prévention ? Parce que le périnée est bien plus qu’un muscle “éphémère” de la grossesse. Le préserver, c’est investir pour toute la vie féminine : de la première grossesse à la ménopause, et même après.
Un périnée tonique et fonctionnel, c’est la clé pour :
Mais ce n’est pas tout. Le parcours de vie d’une femme connaît parfois des épisodes particuliers : traitements hormonaux, chirurgies, endométriose, voire sportifs intensifs, qui sollicitent et fragilisent aussi le périnée. Savoir l’écouter, le muscler, le détendre au bon moment… C’est se donner les armes pour une qualité de vie durable.
La prise en charge précoce, dès la grossesse, permet d’anticiper tout ce parcours. Le suivi ne s’arrête pas après les 6 séances dites “obligatoires” du post-partum. Il s’inscrit dans la régularité, la douceur, l’adaptation à chaque étape féminine.
Et parce que chaque femme est différente, l’approche de la kinésithérapeute périnéale, au cabinet à Esneux ou à domicile aux alentours de Liège, respecte votre histoire, vos besoins, vos projets (grossesses futures, reprise sportive, récupération après intervention...).
Pour en savoir plus sur la façon dont la kinésithérapie périnéale peut vous aider à vous sentir mieux et à prévenir de nombreuses complications féminines, découvrez ici le rôle clé du renforcement du périnée.
En résumé ? Investir quelques heures pendant la grossesse avec une kinésithérapeute conventionnée, c’est s’offrir un triple bénéfice : prévenir précocement l’incontinence, mieux vivre sa grossesse, mieux récupérer après – et cela, sans médication, sans effet secondaire, dans une ambiance humaine, dynamique et personnalisée. Le tout encadré par une vraie professionnelle de santé, formée à l’accompagnement féminin.
Dernière image, parce que parfois les métaphores sont plus parlantes : le périnée, c’est comme la fondation d’une maison. Si on la consolide dès le gros œuvre (grossesse), toute la structure tiendra mieux, dans le temps, contre vents et marées (accouchements, vie, sport, âge). Prendre soin de soi, ce n’est pas du luxe, c’est du solide !
Comment savoir si la kinésithérapie périnéale est indiquée pendant la grossesse ?
La kinésithérapie périnéale est recommandée dès qu’une femme est enceinte, notamment en cas de sensation de lourdeur pelvienne, de fuite urinaire ou si elle souhaite simplement prévenir ces troubles. Un bilan avec un kinésithérapeute périnéale permet d’ajuster la prise en charge selon votre situation.
Pourquoi commencer des exercices périnéaux avant l’accouchement ?
Renforcer le périnée en amont réduit le risque d’incontinence urinaire après la grossesse et améliore la récupération post-partum. Les exercices réalisés avant l’accouchement facilitent aussi la gestion de la poussée lors de la naissance et limitent les complications.
Quand prendre rendez-vous avec un(e) kinésithérapeute périnéale pendant la grossesse ?
Il est conseillé de prendre rendez-vous entre le 2e et le 3e trimestre de grossesse pour démarrer la prévention. Toutefois, une consultation est pertinente dès que vous en ressentez le besoin, quel que soit le moment de votre grossesse.
Faut-il une ordonnance pour débuter la kinésithérapie périnéale préventive en Belgique ?
Oui, une ordonnance d’un médecin traitant, gynécologue ou sage-femme est généralement nécessaire pour bénéficier du remboursement INAMI. Ceci facilite l’accès à un suivi de qualité proche de chez vous ou à Esneux.