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Fatigue mentale et lenteur d’exécution chez l’enfant TDAH : comment repérer et accompagner la vraie difficultéNeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER Solenn

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0488 49 13 49

Fatigue mentale et lenteur d’exécution chez l’enfant TDAH : comment repérer et accompagner la vraie difficulté

Le soir, la table du salon ressemble-t-elle à un champ de bataille ? Un cahier de maths ouvert, des feuilles froissées, un stylo mâchouillé… Et au milieu, cet enfant qui soupire, se tortille, efface sans cesse : tout semble si lent. Pour bien des familles, la fatigue mentale et cette impression de "ralenti" deviennent le quotidien dès qu’il s’agit d’apprendre ou de finir les devoirs. Derrière ces difficultés, on trouve souvent les troubles du spectre TDAH (Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité). Pourtant, il est parfois difficile de distinguer une simple paresse enfantine d’une véritable lenteur d’exécution liée à un trouble neurodéveloppemental.

Ce n’est pas qu’une question d’énergie ou de motivation. Chez l’enfant TDAH, la tête turbine parfois tant qu’elle finit par chauffer… comme un ordinateur surchargé. Il s’ensuit une fatigue cognitive profonde, un sentiment d’impuissance, de l’irritabilité voire même des crises. Que faire ? Matin après matin, le temps s’allonge pour s’habiller, se laver les dents, finir un exercice ou écrire deux lignes. Et chaque "dépêche-toi !" lancé avec amour se heurte au mur invisible de cette lenteur d’exécution.

Ce sujet – trop souvent banalisé ou mal compris – mériterait un véritable éclairage. Parce qu’à force de persister, la fatigue mentale épuise tout le monde, parents comme enfants. Découvrons ensemble comment la repérer, l’expliquer, et surtout, la soulager.

Pourquoi la fatigue mentale chez l’enfant TDAH ne ressemble pas à la simple fatigue “normale” ?

Regardez-le : il a peut-être l’air distrait, rêveur, collé à sa chaise. Mais ce n’est pas de la paresse. Le TDAH englobe bien plus qu’un manque d’attention. C’est un trouble neurodéveloppemental qui surcharge les circuits cognitifs — un peu comme un ascenseur toujours en panne, ou un GPS qui perd sans cesse le signal. Résultat ? L’enfant TDAH fournit bien plus d’efforts pour les mêmes tâches que ses camarades. Une simple phrase à recopier ? Pour lui, cela réclame toute son attention, sa mémoire de travail, ses capacités d’organisation… Bref, tout son cerveau rame.

La fatigue mentale qui s’installe n’est donc pas comme celle que nous ressentons après une nuit blanche, ou une après-midi sportive. Ce n’est pas la tête lourde, mais la sensation d’avoir le cerveau en coton. Difficile de se concentrer, de faire des choix, de continuer à écouter la maîtresse. Le moindre bruit devient insupportable. La frustration monte vite. Et, souvent, l’enfant baisse les bras, alors que son intention était bonne.

Chez certains enfants, cette fatigue se double d’une véritable lenteur d’exécution : ils savent ce qu’ils doivent faire, mais ils butent sur chaque étape. S’habiller, ranger, lire une consigne… Tout devient laborieux. Chaque tâche « simple » pour l’adulte devient un col Everest. Certains parents, à Liège ou ailleurs, racontent : "Il a l’air d’un escargot – tout prend trois fois plus de temps", "Impossible de finir les devoirs sans crise".

Pourquoi ? Parce que le cerveau de l’enfant TDAH doit jongler entre plusieurs contraintes : résister aux distractions (internes ou externes), planifier la tâche, organiser ses gestes. Chez eux, la batterie mentale s’use plus vite. Leur stock d’attention se vide à une vitesse record ! On parle alors de fatigue cognitive – différente de la fatigue physique mais tout aussi handicapante.

Cette difficulté finit par s’installer dans tous les domaines : scolaire, bien sûr, mais aussi social et familial. À la longue, elle génère de l’anxiété, une perte de confiance – et parfois même, chez les parents, une véritable détresse.

Comment reconnaître les signes de fatigue mentale et de lenteur d’exécution chez un enfant TDAH ?

Pas facile, au quotidien, de faire la différence entre un "manque de volonté" et une vraie difficulté cognitive. Pourtant, certains signaux ne trompent pas. Ce sont eux qui doivent alerter les parents, enseignants, ou professionnels de santé. Faisons le point.

Quels sont les signes qui doivent vraiment vous alerter ?

Imaginez la scène : il démarre bien ses devoirs, puis s’effondre au bout de 10 minutes. Il soupire, s’agace, rature. On dirait qu’il s’absente, alors que vous êtes là, devant lui. Peut-être qu’une lumière trop vive, ou le bruit du lave-vaisselle, suffit à le sortir de sa bulle. Parfois, il s’arrête au beau milieu d’un exercice, simplement "perdu" dans ses pensées.

Voici dix signes qui doivent vous mettre la puce à l’oreille :

  • Il traîne à finir chaque tâche, même les plus simples.
  • Il se fatigue très vite dès qu’une activité demande un peu d’effort intellectuel.
  • C’est la bataille pour qu’il s’habille, se lave, prépare son cartable…
  • Il décroche en classe ou passe à côté des consignes.
  • Il oublie sans cesse, même ce qu’on vient de lui dire.
  • Il fait mille erreurs d’étourderie, même sur des savoirs acquis.
  • Son écriture ralentit énormément.
  • Il se plaint de « trop réfléchir », d’avoir toujours « la tête fatiguée ».
  • Il est irritable, agrippé à chaque frustration.
  • Il s’isole, ou réagit par de petites crises lorsqu’il n’arrive plus à se concentrer.

Ces signes ne sont pas anodins. Plus qu’un simple manque de motivation, ils montrent l’épuisement des ressources cognitives. Et si vous observez ce type de comportement, en Belgique ou ailleurs, il est vraiment important de consulter un spécialiste. Car, non, votre enfant n’est ni « paresseux » ni « capricieux ».

Parfois, on croit qu’un enfant anxieux ou rêveur souffre juste d’un stress passager. Mais si cette fatigue revient chaque jour, sur chaque matière, alors c’est un red flag. D’autant plus s’il existe d’autres signes de TDAH (impulsivité, hyperactivité, désorganisation, etc.).

Attention aussi aux “bons élèves” qui compensent. Certains masquent cette lenteur par une grande agitation, d’autres par un perfectionnisme exacerbé (et du stress en prime). Dans les deux cas, la fatigue mentale est bien présente. D’où l’importance de ne pas s’en tenir aux notes… et de regarder ce que l’enfant investit comme efforts pour y arriver.

Un conseil : interrogez-le, mais de façon bienveillante. "Tu trouves ça difficile ? Tu te sens fatigué après l’école ?" Souvent, les enfants expriment leurs difficultés autrement : "J’ai mal à la tête", "Je n’en peux plus", "J’arrive pas à penser". Ce sont des appels à l’aide, à ne pas minimiser.

De quelles façons la lenteur d’exécution impacte-t-elle le quotidien et l’estime de soi ?

Cet aspect-là est moins visible, mais pourtant essentiel. Ce n’est pas qu’une histoire d’école. La lenteur d’exécution chez l’enfant TDAH peut ronger l’estime de soi, la confiance, mettre à mal la relation parent-enfant. Imaginez le sentiment d’impuissance : vouloir bien faire, mais toujours finir en retard. Vouloir participer, mais avoir l’impression que tout se brouille. Progressivement, l’enfant perd confiance en ses capacités. Il s’imagine “nul”, “différent”, parfois même “bête”.

Dans la famille, la tension grimpe vite. Le matin ressemble à un parcours du combattant : s’habiller, déjeuner, mettre ses chaussures… chaque étape prend un temps fou. Au fil des matins chaotiques, la patience s’effiloche. Mais, rappelez-vous, il ne le fait pas exprès. Ce n’est pas du sabotage. Son cerveau a simplement du mal à initier l’action, à la maintenir, à passer d’une étape à l’autre sans se perdre en route. D’où des crises, de la frustration, des disputes inutiles.

Souvent, la lenteur ne s’arrête pas là. Elle rejaillit ailleurs : difficulté à suivre un sport collectif (trop de consignes à mémoriser), à terminer un jeu de société (le temps de réagir paraît infini), ou à prendre part à des activités en groupe (peur d’être "la tortue de service").

Au fil du temps, l’enfant TDAH développe un sentiment d’échec : "J’y arrive pas…", "Je suis trop lent…", "Je vais jamais y arriver…". Ce discours interne sculpte peu à peu une image de soi négative. Parfois, il n’ose plus essayer. D’autres fois, il s’oppose, "cloche", rejette en bloc l’école ou les devoirs. Chez certains, le moindre effort vire au découragement, à l’auto-sabotage.

Ce cercle vicieux abîme l’humeur. Plusieurs études en parlent : un enfant avec TDAH et lenteur d’exécution (on parle d’une sous-catégorie appelée “slow cognitive tempo” dans la recherche anglo-saxonne) a deux fois plus de risques de développer un trouble anxieux ou dépressif à l’adolescence.

L’impact ne s’arrête pas à la scolarité. Les amitiés en pâtissent aussi. Les autres enfants n’ont pas toujours la patience de l’attendre, de tolérer ses retards, ses "ratés". Ceci isole et fragilise encore plus l’estime de soi. Sans soutien, ni compréhension, l’enfant finit parfois par éviter les interactions, se replier sur lui-même. Un vrai cercle vicieux !

Offrir un espace d’écoute, rassurer sur la normalité de ces difficultés, c’est déjà commencer la reconstruction. Un accompagnement bienveillant, par un professionnel formé, permet souvent d’enrayer cette spirale avant qu’elle ne s’installe durablement.

Prendre rendez-vous avec un psychologue pour enfants et adolescents spécialisé dans le TDAH aux alentours de Liège est alors une étape-clé.

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

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Que peut faire un psychologue pour aider l’enfant TDAH à Liège souffrant de fatigue mentale et de lenteur d’exécution ?

Bonne question. Ce n’est pas une baguette magique, ni une unique méthode pour tous. Pourtant, une chose est sûre : l’accompagnement d’un neuropsychologue spécialisé TDAH peut changer la donne – pour l’enfant, comme pour sa famille. À quoi peut-on s’attendre ?

D’abord, au diagnostic affiné, qui permet de distinguer un vrai TDAH d’autres difficultés ou troubles "cousins" (anxiété, dyspraxie, dyslexie…). On y procède par tests cognitifs (attention, mémoire de travail, vitesse de traitement…), évaluation scolaire, et surtout, entretien avec l’enfant et ses proches. L’idée, c’est de cerner les ressorts réels de cette lenteur : concerne-t-elle tous les domaines ? Juste l’école ? Juste les gestes ?

Puis, une fois le diagnostic posé, l’accompagnement s’adapte à chaque profil. On peut proposer :

  • Un ré-entraînement des fonctions attentionnelles, à travers des jeux, exercices cognitifs, méthodes de gestion du temps (timer, pictogrammes, etc.)
  • Des stratégies de planification (découper les tâches, faire des "checklists", apprendre à anticiper)
  • Un travail sur l’auto-estime et la gestion de la frustration (“J’y arrive à mon rythme, et c’est déjà une victoire !”)
  • Des outils adaptés à la famille pour mieux comprendre les sources de fatigue et ajuster le rythme de vie (ex : réserver des pauses, alléger les routines du soir, etc.)

Certaines familles bénéficient également d’un accompagnement en partenariat avec les enseignants, pour adapter les attentes, proposer un PEI (plan d’aide individualisé), instaurer des temps de pause ou d’étayage.

Et, bien sûr, c’est tout l’accompagnement émotionnel qui fait la différence : donner la parole à l’enfant, l’aider à verbaliser ce qu’il ressent, à comprendre que sa lenteur n’est pas un défaut, mais une manière différente de fonctionner. Ce regard, plus doux, change tout.

Dans la région, consulter un psychologue spécialisé ou un spécialiste des troubles d’apprentissage permet de poser les bases solides d’une nouvelle confiance.

Rappelons-le : il n’existe pas de solution miracle. Mais, étape par étape, il est possible d’apprivoiser la lenteur d’exécution, de réapprendre la fierté d’un devoir terminé, même s’il a fallu deux fois plus de temps. Valoriser l’effort, même petit. Ranger la comparaison avec les autres. Et remettre l’enfant au cœur de son projet d’épanouissement scolaire et familial.

Quels conseils concrets pour soulager la fatigue mentale et rééduquer la lenteur d’exécution à la maison ?

Parfois, on se sent perdu. Comment aider sans devenir un “garde-chiourme” ? Comment éviter de tomber dans la surprotection… ou, au contraire, dans l’explosion de colère ? Voici quelques pistes testées et approuvées, par des familles, des parents, mais aussi des professionnels qui accompagnent des enfants TDAH, à Liège mais aussi partout en Belgique.

1. Porter un regard positif

Dès qu’un progrès apparaît, même minime, le relever ! “Tu as terminé ton exercice, c’est super !”, même si cela a pris du temps. Les progrès ne sont pas toujours en “minutes gagnées”, mais en autonomie, en satisfaction, en moindre stress.

2. Découper les tâches

Une tâche longue décourage : “Fais tes devoirs” paraît insurmontable. Préférez : “Commence par écrire ton prénom”, puis “Lis la première consigne”, etc. Plus la consigne est courte, plus elle devient possible. L’enfant prend confiance pas à pas.

3. Installer des routines visuelles

Un tableau avec des étapes imagées (« Je prends mon cartable », « J’ouvre mon cahier », etc.) permet de donner des repères. À la clé : plus d’autonomie, moins de stress face à l’enchaînement d’actions. Il existe des supports adaptés, ou même des apps spécifiques TDAH.

4. Prévoir des pauses régulières

Le cerveau TDAH fatigue vite. Installez des temps d’arrêt programmés : 15 minutes de travail, 5 minutes de pause pour bouger, respirer ou se changer les idées. Attention : ne pas confondre avec du “laisser-aller”, ces pauses font partie intégrante de la réussite !

5. Ajuster le rythme familial

Accepter que certains enfants aient besoin de deux réveils plutôt qu’un, ou doivent commencer les routines plus tôt. Mieux vaut partir cinq minutes en avance que stresser toute la maison.

6. Communiquer sereinement avec les enseignants

N’ayez pas peur de partager les difficultés rencontrées avec l’équipe éducative. Souvent, un aménagement simple (xerox des consignes, temps adapté, étape par étape) suffit à changer le quotidien.

7. Reconnaitre et nommer la fatigue

Parlez-lui de sa fatigue mentale. Aidez-le à repérer les signes (tête lourde, yeux qui piquent, bêtises qui reviennent…). Autorisez-le à le dire, sans honte ni moquerie.

8. Valoriser les “petits pas”

L’objectif n’est pas d’atteindre la rapidité, mais la régularité. Chaque réussite (même partielle !) mérite de fêter la victoire. L’estime de soi grandit lentement, mais sûrement.

9. Rester soi-même soutenu

Le cercle des parents d’enfants avec TDAH est précieux. Cherchez des associations locales, ou des groupes d’entraide. Ne portez pas seuls la fatigue et les doutes. Se faire accompagner par un professionnel expert, à Liège ou dans ses environs, fait aussi la différence.

Enfin, donnez-vous le droit d’être imparfaits. Personne n’est une machine (pas même le parent parfait d’Instagram !).

Pour aller plus loin, vous pouvez également consulter un article dédié à la déculpabilisation parentale, pour apprendre à relâcher la pression et accompagner au mieux votre enfant.

FAQ – Questions fréquentes

Comment distinguer la fatigue mentale d’une simple baisse de motivation chez un enfant avec TDAH ?

La fatigue mentale chez l’enfant TDAH s’accompagne souvent d’une lenteur généralisée, d’irritabilité et d’oubli, touchant aussi bien la vie scolaire que le quotidien. Si elle persiste sur la durée et impacte même des tâches "faciles", il est conseillé de consulter un professionnel spécialisé pour évaluer la situation.

Pourquoi la lenteur d’exécution peut-elle devenir un cercle vicieux chez l’enfant TDAH ?

La lenteur d’exécution amène l’enfant à éprouver de l’échec, ce qui nuit à son estime de soi et génère plus de stress et de fatigue mentale. Sans une prise en charge adaptée, ce cercle vicieux peut entraîner un désinvestissement scolaire ou social.

Quand faut-il consulter un neuropsychologue pour son enfant TDAH à Liège ?

Dès lors que la fatigue mentale ou la lenteur d’exécution deviennent un vrai frein au quotidien – à la maison, à l’école ou dans les loisirs – il est important de demander l’avis d’un spécialiste TDAH à Liège. Une évaluation professionnelle permet de proposer des stratégies personnalisées.

Faut-il adapter les exigences scolaires pour un enfant TDAH souffrant de fatigue mentale ?

Oui, l’adaptation du rythme, la simplification des consignes ou la mise en place de pauses régulières aideront vraiment l’enfant TDAH à progresser à son rythme tout en préservant sa motivation et son bien-être.

Références scientifiques

Kofler MJ, et al. "Slow cognitive tempo: Symptoms, correlates, and ongoing questions." Current Attention Disorders Reports, 2020. Résumé : Cette revue analyse le lien entre la lenteur cognitive (slow cognitive tempo) et la fatigue mentale chez l’enfant, ainsi que l’impact fonctionnel observé en contexte scolaire.

Barkley RA, "Sluggish cognitive tempo (SCT): Current status and future directions." Clinical Child and Family Psychology Review, 2014. Résumé : L’auteur explore les particularités cliniques de la lenteur d’exécution et son impact sur le fonctionnement émotionnel et scolaire.

Willcutt EG, et al. "Validity of DSM-IV attention deficit/hyperactivity disorder symptom dimensions and subtypes." Journal of Abnormal Psychology, 2012. Résumé : Cet article discute des distinctions entre différents sous-types de TDAH dont la lenteur d’exécution chronique.

Carr LA, et al. "Fatigue in children with ADHD: Prevalence, correlates and clinical implications." Journal of Attention Disorders, 2022. Résumé : La fatigue mentale est fréquente chez les enfants TDAH et associée à une baisse des performances scolaires et sociales.

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