NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER SolennNeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Votre enfant rencontre-t-il des difficultés à l’école ? S’interroge-t-il sur ses capacités alors qu’il semble volontaire et travailleur ? Avez-vous l’impression qu’un mur invisible gêne sa progression, alors que tout semblait aller bien jusque là ? Si vous vous reconnaissez dans ces questions, sachez que vous n’êtes pas seul.e. Aux alentours de Liège, de nombreux parents cherchent des réponses, parfois pendant de longs mois. Pourtant, la solution ne doit pas forcément ressembler à un labyrinthe.
Entrons dans le vif du sujet. L’évaluation cognitive complète n’est pas qu’une batterie de tests. C’est une vraie boussole pour comprendre les forces et faiblesses de chaque enfant ou adolescent, et ouvrir la voie à des aides ciblées. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Quand la faire ? Pourquoi est-elle si précieuse pour les psychologues spécialisés dans la prise en charge des jeunes en souffrance scolaire ou sociale ? Cet article vous guide étape par étape, sans jargon, pour vous donner un chemin clair – et des pistes concrètes pour soutenir au mieux votre enfant dans son environnement scolaire et familial.
Avant tout, mettons-nous d’accord. Une évaluation cognitive complète n’est pas une simple formalité ni un test standardisé à la va-vite. C’est un peu comme une radiographie cérébrale qui éclaire les différentes compétences : mémoire, attention, raisonnement, langage, etc. C’est un outil précis, approfondi, et souvent décisif pour décoder des difficultés scolaires ou comportementales qui semblent parfois sortir de nulle part.
Mais qu’entend-on exactement par “cognitive” ? Ici, il s’agit de toutes les fonctions qui permettent d’apprendre, réfléchir, résoudre un problème – en bref, la façon de traiter l’information. Imaginez le cerveau comme une équipe de football : parfois, tout le monde collabore bien, mais il peut aussi arriver qu’un joueur soit blessé ou moins performant, et l’équipe entière peine à avancer. L’évaluation vient alors repérer les forces et les faiblesses, poste par poste. On va donc mesurer :
Ces éléments ne sont pas évalués au hasard. Chaque compétence est passée en revue grâce à des tests standardisés, sélectionnés scrupuleusement par le psychologue, pour être adaptés à l’âge de l’enfant, à son parcours et bien sûr, à la demande initiale de la famille ou de l’école. Parfois, le professionnel s’intéressera aussi au vécu de l’enfant, à ses émotions, à des éléments de son environnement familial ou scolaire qui pourraient expliquer ou aggraver ses difficultés.
Une évaluation cognitive complète se déroule donc généralement sur plusieurs séances. Le psychologue prend toujours le temps d’échanger avec l’enfant, d’expliquer la démarche avec des mots simples, et d’impliquer pleinement la famille. Après les tests, vient l’analyse – où chaque résultat compte et où la moindre subtilité peut faire la différence. Puis vient, enfin, la restitution : un rapport détaillé, accessible, accompagné d’explications claires et de pistes concrètes pour avancer.
Un exemple ? Paul, 10 ans, avait des difficultés de lecture et d’orthographe, mais s’exprimait très bien à l’oral. L’évaluation a montré une mémoire auditive excellente, mais un déficit du traitement visuo-spatial, qui se manifestait notamment lors du passage à l’écrit. Grâce à ce diagnostic, il a pu bénéficier d’une aide ciblée, avec des exercices adaptés et un suivi en classe.
Cette démarche n’est pas réservée qu’aux enfants scolarisés en primaire. Les adolescents aussi, à l’approche du secondaire ou du supérieur, peuvent rencontrer des obstacles : manque d’organisation, problèmes de concentration, chute inexpliquée des résultats, anxiété de performance… Autant de signaux qui méritent qu’on s’y attarde, avec un regard précis et bienveillant.
Pas facile pour des parents, enseignants ou même médecins de repérer le bon moment pour agir. Faut-il attendre que l’élève "touche le fond” – ou, au contraire, intervenir rapidement ? La réponse tient souvent en une phrase : quand la souffrance ou l’incompréhension s’installent, il est temps d’envisager l’évaluation.
Dans la pratique, plusieurs signaux d’alerte doivent attirer l’attention :
Certains troubles de l’apprentissage sont bien connus du grand public – vous avez sûrement entendu parler du “dys” (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dyspraxie…), ou encore du TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité). Pourtant, nombre de ces diagnostics sont mal compris, confondus ou “ratés” parce qu’ils se manifestent par des signes parfois discrets – mais bien pénibles au quotidien pour l’enfant.
L’importance de consulter une psychologue spécialisée pour enfants et adolescents réside ici : elle connaît la subtilité des profils cognitifs jeune. Elle saura distinguer un enfant rêveur d’un enfant en difficulté attentionnelle, une fatigue normale d’une démotivation profonde, une maladresse passagère d’une possible dyspraxie. Le choix du professionnel, à cet égard, est crucial.
Dans certaines situations, l’école ou un médecin peut suggérer l’évaluation. Mais la demande vient souvent des parents eux-mêmes, épuisés par l’absence de réponse ou la répétition de mauvaises notes. À Liège, comme partout en Belgique, on observe chaque année une hausse de ces démarches : un enfant sur 10 présente au moins un trouble d’apprentissage. Ce chiffre n’a rien de rare, et derrière chaque situation chiffrée se trouve un jeune qui mérite une prise en charge adaptée.
L’autre point clé, c’est la précocité du repérage. Plus la difficulté est identifiée tôt, mieux elle pourra être prise en charge. À quoi bon attendre ? L’évaluation cognitive est une première étape, qui aboutit à des conseils individualisés (adaptations scolaires, accompagnement psychologique, logopédie, etc.), et qui peut rassurer tout le monde — l’enfant, sa famille, l’équipe enseignante.
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On imagine parfois une ambiance froide de laboratoire, un questionnaire à remplir à la chaîne… Rien n’est plus faux. En fait, tout commence par la rencontre humaine : une conversation, un accueil chaleureux. L’enfant, l’adolescent, puis la famille, vont raconter : ce qui va, ce qui coince, ce qu’ils espèrent. La confiance naît par petites touches. C’est un moment clé, où l’on plante les graines d’une alliance thérapeutique.
Côté technique, le processus s’organise souvent ainsi :
Il permet de poser le cadre. La psychologue posera de nombreuses questions : naissance, développement, historique médical, antécédents familiaux, scolarité, relations sociales, troubles éventuels repérés auparavant (exemple : difficultés de langage, retards moteurs, etc.). Ici, il est important de tout aborder sans tabou. Plus l’histoire est complète, plus le choix des tests sera précis.
Il existe une grande variété de tests, mais certains reviennent souvent : WISC-V (évaluation du QI), tests de mémoire (CMS, figure de Rey), batteries attentionnelles, tests langagiers, tests des fonctions exécutives… L’enfant réalise des exercices variés, de difficulté croissante. Au début, cela peut impressionner, mais très vite, la psychologue veille à instaurer une atmosphère détendue, et à rassurer l’enfant. Des pauses sont prévues, l’écoute est au centre de la démarche.
Il ne s’agit jamais de « mettre en échec », mais au contraire de comprendre où résident les véritables difficultés. Le psychologue observe, questionne, ajuste si nécessaire. La passation dure souvent deux à trois séances d’une heure. Chez certains adolescents, il est parfois utile d’ajouter des questionnaires sur l’anxiété, la motivation, le rapport à l’école ou à la famille. Chez les plus jeunes, le jeu ou le dessin peuvent servir de support.
L’étape la plus importante. Ici, la psychologue recoupe chaque résultat, traque les écarts, confronte les différents scores. Elle ne s’arrête pas à un chiffre : c’est la globalité du profil qui l’intéresse. À cette étape, la rigueur est essentielle, car parfois, les résultats se jouent à peu de choses.
Le moment décisif, souvent attendu avec impatience par les familles. C’est là que tout s’éclaire : la psychologue explique les forces repérées chez l’enfant, les freins spécifiques, mais aussi les marges de progrès. Elle remet un rapport écrit, détaillé mais accessible, accompagné d’un entretien avec la famille. Les pistes proposées sont toujours personnalisées (aménagements scolaires, prise en charge logopédique, orientation vers un service spécifique, suivi psychologique, etc.).
Ce rapport est un outil précieux pour dialoguer avec l’école. Il permet de justifier, le cas échéant, la mise en place d’adaptations pédagogiques, de tiers temps, de recours à la technologie, ou d’un soutien extérieur.
Un exemple concret : Juliette, 13 ans, brillante en maths mais en difficulté en français, s’épuise sur ses dictées et perd confiance. L’évaluation révèle une dysorthographie jusque-là ignorée. Grâce au rapport, l’équipe éducative accepte d’adapter ses exercices, et Juliette retrouve plaisir et estime de soi. Moralité : une évaluation bien menée peut changer la trajectoire d’un jeune.
Un dernier point – et non des moindres : l’évaluation ne se limite pas à un “diagnostic figé”. Elle ouvre la porte à des suivis personnalisés, à des conseils éducatifs, et parfois à un accompagnement plus large (gestion des émotions, travail sur la motivation). Chez certains, elle restaure tout un climat familial, en palliant le flou et en mettant enfin des mots sur des maux.
Pour aller plus loin sur ce point, l’article Psychologue enfants et adolescents : rôles clés et indications détaille le rôle global du psychologue dans la détection et la prise en charge des difficultés scolaires et émotionnelles des jeunes.
La réponse est simple : oui, dans la quasi-totalité des cas. Car même si aucun « trouble » au sens strict n’est repéré, le simple fait de mieux comprendre l’enfant ou l’adolescent est déjà un formidable levier d’action. Pourquoi ? Parce qu’un diagnostic pertinent éclaire enfin la route, évite d’infliger des heures de soutien ou de psychothérapie inadaptés.
Premier bénéfice : la désamorçage de la culpabilité. Quand on comprend d’où vient la difficulté – par exemple, une mémoire de travail fragile ou un trouble de l’attention – on sort du cercle vicieux des reproches et des conflits. Du coup, l’enfant cesse de se sentir « mauvais », les parents arrêtent de douter de leurs compétences.
En second lieu, l’évaluation cognitive complète sert d’outil de dialogue. Entre les parents, l’enfant, les professionnels de santé (neuropsychologues, logopèdes, médecins), et l’école. Le rapport de bilan, rédigé de manière bienveillante et compréhensible, devient le fil conducteur d’un parcours de soins cohérent.
Ensuite, il s’agit d’un gain de temps et d’argent. Terminé les séances d’orthophonie répétées “juste au cas où”, alors que le souci est ailleurs. Terminé aussi l’errance diagnostique qui mine la motivation. Parfois, une prise en charge rapide, dès le bilan, peut transformer la vie de famille. En Belgique, de nombreux réseaux scolaires et paramédicaux requièrent désormais une évaluation cognitive préalable avant d’accepter certains suivis spécialisés.
Enfin – et c’est sans doute le point le plus important : un jeune qui comprend ses forces, qui connaît ses fragilités, peut apprendre à compenser, à s’adapter. La confiance renaît, le goût d’apprendre aussi. N’ayons pas peur des mots : c’est parfois toute une vie qui bascule, et les parents, eux, « respirent » enfin.
Anecdote parlante : Marc, élève en première secondaire à Liège, ne rédigeait jamais ses devoirs sans fautes. A force d’entendre “fais plus d’efforts”, il avait baissé les bras. Un bilan a révélé une dyslexie légère. Dès lors, ses copies ont été corrigées différemment, il a été suivi par une logopède, et a retrouvé la motivation. Sans ce bilan, il aurait sans doute décroché.
Notons enfin que les bénéfices dépassent le simple cadre scolaire : l’évaluation cognitive permet parfois de repérer des troubles anxieux masqués, de détecter un haut potentiel intellectuel, ou de mieux accompagner un jeune en situation de handicap.
Pour un panorama complet sur ce que recouvre une évaluation de QI et ses implications, l’article Test de QI chez les enfants et adolescents à Esneux-Liège propose un focus pratique aux familles et professionnels.
Enfin, pour répondre aux situations parfois complexes de parentalité face à ces difficultés, cet article complet sur la pression que vivent beaucoup de parents est une ressource incontournable : se déculpabiliser en tant que parent.
Pour celles et ceux qui cherchent une approche complémentaire, de nombreux psychologues proposent des séances de guidance parentale, des ateliers, ou des groupes de parole pour aider à mieux vivre ce quotidien si particulier.
Quand faut-il envisager une évaluation cognitive chez un enfant ou un adolescent ?
Il est recommandé de solliciter une évaluation cognitive dès lors que des difficultés scolaires persistantes, une perte de motivation ou de confiance, ou des troubles du comportement apparaissent. Plus elle est réalisée tôt, mieux l’enfant pourra bénéficier d’aides adaptées et retrouver confiance en ses capacités.
Comment se passe concrètement une évaluation cognitive dans un cabinet de psychologue spécialisé ?
L’évaluation comprend généralement un entretien préliminaire avec la famille, plusieurs séances de tests adaptés à l’âge de l’enfant (raisonnement, mémoire, attention, langage…) et se termine par une restitution détaillée et des conseils personnalisés. Le tout se fait toujours dans la bienveillance et le respect du rythme de l’enfant.
Pourquoi choisir un(e) psychologue spécialisé(e) pour enfants et adolescents pour ce type d’évaluation ?
Un(e) psychologue spécialisé(e) possède une connaissance fine des troubles spécifiques qui touchent les jeunes (dyslexie, TDAH, difficultés scolaires diverses) et sait adapter chaque étape du bilan à leur âge, à leur situation et à leurs besoins psychologiques spécifiques. Ce regard expert évite les erreurs d’aiguillage et permet une prise en charge réellement efficace.
Faut-il un diagnostic officiel pour obtenir de l’aide à l’école après une évaluation cognitive ?
Dans de nombreux établissements scolaires en Belgique, un bilan psychologique détaillé réalisé par un professionnel reconnu suffit pour demander des aménagements (tiers temps, soutien, adaptation des épreuves, recours à une logopède). Un diagnostic clair est donc un réel sésame pour ouvrir la porte à des adaptations concrètes au sein de la classe ou de l’équipe pédagogique.
Pour en savoir plus sur la psychologie des jeunes, consultez aussi cet article spécialisé.
Références scientifiques