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Enfant hyperactif ou TDAH ? Comment distinguer le trouble du tempéramentNeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER Solenn

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0488 49 13 49

Enfant hyperactif ou TDAH ? Comment distinguer le trouble du tempérament

Cinq minutes. Parfois moins. C’est le temps qu’il faut à un parent, à la sortie de l’école, pour entendre une réflexion du type : “Votre enfant ne tient pas en place !”. Chez d’autres, ce sera “Il ne sait pas se concentrer”. Dans ces moments-là, une question affleure. Simple, mais pesante : Mon enfant est-il seulement turbulent, ou souffre-t-il d’un trouble spécifique comme le TDAH ? Ce n’est pas une mince affaire. À l’ère des réseaux et du “diagnostic express”, nombreux sont les parents qui s’interrogent. Il existe pourtant des repères concrets pour faire la différence entre une énergie débordante et un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité. Laissez-vous guider : voici comment faire la part des choses.

Qu’est-ce qu’un enfant hyperactif ? Un tempérament… ou un symptôme ?

Il y a des enfants qu’on remarque tout de suite : ils courent, posent mille questions, touchent à tout, changent cinq fois d’activité en dix minutes. Ce qu’on nomme couramment “hyperactivité” fait partie d’une palette de tempéraments parfaitement normaux chez certains enfants, notamment avant sept ans. Mais quand cette énergie déborde à la maison, à l’école, chez les amis, certains s’inquiètent.

La différence entre un tempérament vif et un trouble tient parfois à un fil. C’est comme distinguer une tempête dans un verre d’eau, et un cyclone qui chamboule tout sur son passage. Beaucoup d’enfants sont simplement “pleins de vie”. Ce n’est pas une maladie. Pour peu qu’on ait connu un oncle ou une grand-mère particulièrement “remuante” dans l’enfance, on reconnaît parfois le même style. La génétique joue souvent un rôle.

Mais alors, où s’arrête le caractère ? Où commence le problème médical ?

C’est la question à un million d’euros, celle pour laquelle tant de parents, d’enseignants (et parfois d’enfants eux-mêmes) cherchent un repère solide. Car, soyons honnêtes : qui n’a jamais confondu “turbulent” et “en difficulté” ?

Pour s’y retrouver, rien ne vaut un avis spécialisé. C’est là qu’intervient la psychologue pour enfants et adolescents. Elle observe, questionne, écoute les parents. Elle évalue si les difficultés s’observent “partout” (maison, école, loisirs) ou seulement dans certains contextes. Et si cela perturbe l’intégration sociale ou scolaire.

Retenez-le : l’hyperactivité isolée, sans vraiment de difficultés scolaires ni sociales, n’est pas systématiquement un TDAH. Chez certains, c’est plutôt une carte d’identité psychique : ils avancent vite, pensent vite, vivent à 100 à l’heure – et ce n’est pas toujours confortable, mais ce n’est pas forcément pathologique.

Les premiers signaux à ne pas négliger

Pourtant, certains signes doivent alerter. Surtout si, au-delà des commentaires des autres, vous-même, comme parent, ressentez que le quotidien devient épuisant, voire invivable. Voici quelques signaux d’alerte qui dépassent le simple tempérament énergique :

– Votre enfant interrompt sans cesse les conversations, ne parvient pas à jouer calmement, même brièvement.
– Il “oublie” tout, tout le temps (veste, devoirs, consignes).
– L’école fait remonter des difficultés d’attention, de concentration ou d’impulsivité chaque année, avec des conséquences sur les apprentissages.
– Les relations avec les autres enfants sont tendues : difficulté à attendre son tour, tendance à s’emporter ou à déranger.
– À la maison, il “s’éparpille”, commence mille activités sans jamais les finir, avec un impact sur les routines familiales (repas, devoirs, coucher).

Quand ces difficultés touchent durablement la vie familiale, scolaire et sociale, il est pertinent de se questionner sur un trouble du spectre attentionnel (TDAH). Mais attention : une simple consultation dite “bilan” ne fait pas tout…

Pour creuser, la neuropsychologue spécialisée (NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER) à Esneux propose un accompagnement fin, sur mesure. Elle dispose des outils pour éclairer le diagnostic, grâce à un regard global sur les comportements, les capacités et le contexte de l’enfant.

En Belgique, on estime qu’entre 3 et 5 % des enfants d’âge scolaire présentent un Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité. Cela représente dans chaque classe un ou deux enfants qui doivent fournir des efforts supplémentaires au quotidien. Ce n’est pas rare, mais ce n’est pas la norme non plus. D’où l’importance de ne pas confondre un “caractère tonique” et un trouble.

Le TDAH : Définitions, critères et idées reçues

Le mot “TDAH” circule sur toutes les lèvres. Pourtant, beaucoup l’emploient à tort. Ce trouble est bien défini par des critères médicaux, étudiés depuis plus de vingt ans. Alors, de quoi parle-t-on exactement quand on évoque un enfant “TDAH” ?

Le Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) touche : l’attention soutenue, le contrôle de l’agitation motrice et l’impulsivité. Trois domaines, qui ne concernent pas uniquement l’agitation ! Certains enfants seront “dans la lune”, d’autres bougeront partout, d’autres sauront se contenir en classe, mais craqueront à la maison, dès que la pression tombe. Bref, il n’y a pas un mais plusieurs profils TDAH.

On distingue en général :

– Le profil inattentif (défaut de concentration, étourderie, distraction, lenteur)
– Le profil hyperactif-impulsif (incapacité à rester assis, à attendre son tour, actions irréfléchies)
– Le profil mixte (qui cumule un peu des deux précédents).

Contrairement à une idée reçue, le TDAH n’est pas lié à l’éducation ou à un manque de limites. Il ne résulte pas non plus de l’alimentation (même si certains facteurs environnementaux comme un excès d’écran peuvent accentuer l’inattention ou l’agitation).

Plus encore, on confond souvent TDAH et trouble du comportement. Grave erreur. Un enfant TDAH n’est pas forcément désobéissant ou agressif. Il peut au contraire être très volontaire, mais simplement submergé par ses difficultés à organiser ses pensées, à contrôler ses gestes. Par exemple, un parent de la région de Liège témoignait : “Mon fils veut bien faire, il se met même plus de pression que les autres, mais à chaque devoir, c’est la bataille.”

À ce propos, il existe de nombreux articles et témoignages sur les difficultés rencontrées par les familles concernant le TDAH et la psychologie infantile sur le site d'Esneux Médical.

Le diagnostic de TDAH se fonde sur plusieurs critères précis, reconnus internationalement (DSM-5) :

– Symptômes présents avant l’âge de 12 ans.
– Difficultés dans au moins deux contextes (maison, école, loisirs, etc.).
– Impact significatif sur le fonctionnement social, scolaire ou familial.
– Élimination d’autres causes possibles (troubles anxieux, dépression, problèmes de sommeil, etc.).

En somme : il ne suffit pas d’être “remuant” pour être TDAH, et inversement, un enfant calme peut présenter une forme inattentive, souvent ignorée – parce qu’invisible !

Pour les familles « aux alentours de Liège », il existe des ressources spécialisées, et un accompagnement multidisciplinaire passent souvent par un premier avis auprès d’une psychologue dotée d’expertise sur le trouble et son diagnostic différentiel.

Hyperactivité versus TDAH : les différences à connaître absolument

Les différences entre un tempérament naturellement actif et un vrai trouble de l’attention ne sont pas toujours évidentes à repérer. D’autant que tous les enfants (et aussi certains adultes !) manifestent parfois ces comportements. Mais quelques clés aident à faire le tri.

Un enfant “juste” hyperactif, c’est un profil qui :

– Bouge beaucoup mais SAIT arrêter de bouger si nécessaire
– Vit à un rythme intense, mais sans accuser de difficultés majeures à l’école
– Parvient à se concentrer devant une tâche motivante (jeu favori, dessin animé)
– Interrompt souvent, mais comprend la consigne et apprend de ses erreurs
– N'a parfois des difficultés “que” dans certains contextes bien précis (par exemple avec un parent, mais pas à l’école)

Le TDAH, c’est tout autre chose. Cela ressemble à une radio qui grésille en continu, empêchant l’attention de se poser, ou à une voiture sans freins – même quand on voudrait ralentir. En pratique, cela donne :

– Des difficultés persistantes quel que soit le contexte (maison, école, loisirs)
– Des troubles du comportement ou de la concentration qui génèrent des maladresses, des erreurs fréquentes, des oublis
– Des souffrances : faible estime de soi, fatigue familiale, incompréhension du système scolaire
– Une incapacité à contrôler l’impulsivité ou à différer le plaisir (“je veux, donc je fais, tout de suite”)

C’est ici que le rôle du professionnel de la psychologie prend toute sa dimension. L’objectif n’est jamais de “coller une étiquette” trop vite : il s’agit plutôt de comprendre finement le fonctionnement de l’enfant, ses forces, ses faiblesses. S’il s’agit d’un simple tempérament tonique, l’accompagnement ira plutôt vers la valorisation des points forts, la recherche d’un cadre stimulant mais structurant. Si c’est un profil TDAH, alors un parcours personnalisé, avec parfois une collaboration en neuropsychologie, peut se mettre en place.

La nuance est capitale ! Un parent nous livrait : « J’ai longtemps cru que mon fils était simplement un “fils de son père” (énergique, toujours dehors). Mais quand l’école a commencé à me parler de décrochage, là, j’ai compris qu’il allait falloir creuser… » L’histoire n’est pas rare.

Napoléon lui-même était, paraît-il, un enfant très remuant. Churchill aussi. Ce qui compte, c’est ce que cela engendre au quotidien. Si toute la famille finit épuisée, si chaque devoir, chaque repas, tourne au bras de fer, il est préférable de consulter.

Pour vous aider à démêler tout ça, un article dédié aux compétences des psychologues enfants et ados à Liège éclaire les familles à la recherche de solutions concrètes – tests, entretiens, guidance parentale…

N’oublions pas que d’autres troubles peuvent s’associer ou se confondre avec le TDAH : troubles anxieux, troubles du langage, précocité intellectuelle, troubles du sommeil, etc. D’où la nécessité de s’appuyer sur une évaluation globale, et pas seulement sur des questionnaires à remplir à la va-vite.

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER saura vous accompagner finement à chaque étape, pour éviter les diagnostics hâtifs et les fausses pistes.

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Le rôle clé du neuropsychologue dans le diagnostic

Le repérage du TDAH ou d’un tempérament très actif relève d’une expertise. Un professionnel qualifié va observer, interroger l’école, écouter la famille. Il posera des questions simples, du style : « Quand, où, comment votre enfant semble perdre pied ? », mais aussi « Que se passe-t-il quand l’enfant est passionné par quelque chose ? ».

La procédure d’évaluation comprend plusieurs temps forts :

– Un entretien initial avec les parents et l’enfant
– L'utilisation de questionnaires validés (ceux qui explorent l’attention, l’impulsivité, l’hyperactivité)
– Des échanges parfois avec l’enseignant : seul l’enfant dans un contexte collectif permet de bien “faire la différence”
– Des tests standardisés de QI/Q.I. chez l'enfant et l'adolescent pour repérer un éventuel haut potentiel, ou d’autres profils cognitifs associés
– Parfois, un diagnostic différentiel avec une évaluation du langage, car certains troubles du langage se manifestent aussi par de l’agitation ou une inattention… qui n'en est pas une !

À chaque étape, la confiance et la transparence priment. Les familles trouveront dans ces démarches non pas une “accusation”, mais au contraire une main tendue pour mieux comprendre leur enfant, et parfois, se déculpabiliser. Personne n’a envie de faire fausse route, ni d’étiqueter brutalement son enfant – on veut juste l’aider, là où il en a besoin.

Un chiffre saisissant : en Belgique, il faut en moyenne deux ans entre les premiers signes problématiques et la consultation spécialisée. Deux ans d’incompréhension, de tensions, de doutes. Plus on réagit tôt, plus l’enfant a de chances de retrouver un rapport apaisé à l’école et à sa famille. C’est aussi simple que cela.

Que faire ? Solutions, accompagnement et pistes concrètes

Vous voilà avec le doute : “Mon enfant est vif… Trop ? Et si c’était un TDAH ?” Pas de panique. Il existe des solutions.

Première étape, et non des moindres : dédramatiser. Avoir un enfant “speed” ou même atteint du TDAH n’est pas un drame, ni la faute de quelqu’un. Beaucoup d’adultes bien dans leurs baskets témoignent avoir été, jeunes, “ceux qui faisaient tourner les profs en bourrique”. L’important, c’est d’être accompagné pour rassembler les bonnes cartes.

Ensuite, faire le point avec un professionnel, en privilégiant un dialogue ouvert, non culpabilisant. Les familles à Liège ou dans les villes proches peuvent compter sur des équipes rompues à ces accompagnements, qu’il s’agisse de séances individuelles, parentales ou d’un travail avec l’école.

Trois axes d’intervention majeurs :

Soutien parental : Guidance pour adapter les règles et les routines au profil de l’enfant. Conseils pratiques, clarification des attentes (moins de “on doit”, plus de pragmatisme, plus de valorisation de l’effort).
Soutien individuel : Chez l’enfant, outils de gestion du temps, auto-régulation, gestion des émotions ou des frustrations. Travail sur l’estime de soi.
Collaboration école : Aménagements scolaires, prise en compte du profil dans l’organisation de la classe (place, temps de pause, supports visuels).

Pas question de “guérir” un tempérament ! L’objectif, c’est de faire avec, tout en limitant l’impact des difficultés. Certains enfants bénéficieront même d’une prise en charge mixte (neuropsychologie, interventions pédagogiques, voire traitement médicamenteux, dans quelques cas bien ciblés).

Ce parcours ne doit jamais se faire contre, mais avec l’enfant et sa famille. Vous connaissez sans doute des parents qui craignent que “le diagnostic suive l’enfant toute sa vie”. Eh bien non. Nombre d’enfants évoluent, grâce à un accompagnement bienveillant, et voient leur situation nettement s’améliorer.

N’oubliez pas : chaque enfant est unique. Il ne s’agit pas de “copier-coller” une solution trouvée sur internet ou sur un forum. Ce qui fonctionnera pour l’un ne sera pas idéal pour l’autre.

Et, point crucial, persistez : il arrive que le premier bilan ne soit pas concluant, ou qu’il faille du temps pour trouver le bon “déclic”. L’essentiel est d’être bien entouré.

Si vous ressentez que le quotidien se complique durablement, ne restez pas seuls. Consultez une professionnelle engagée dans l’enfance et l’adolescence, telle que Mme Solenn POTTIER à Esneux qui pourra vous orienter, vous soutenir et peut-être changer la donne.

FAQ – Questions fréquentes

Comment différencier un enfant simplement actif d’un enfant atteint de TDAH ?
La différence principale repose sur l’intensité et la persistance des symptômes : un enfant actif peut se canaliser quand la situation l’exige, alors qu’en TDAH, l’inattention, l’impulsivité et l’hyperactivité sont présentes dans tous les contextes depuis la petite enfance, et posent des difficultés notables à la maison comme à l’école.

Pourquoi est-il important d’obtenir un diagnostic précoce en cas de suspicion de TDAH ?
Un diagnostic précoce permet de mettre en place des aménagements adaptés, éviter la démotivation scolaire, préserver l’estime de soi de l’enfant et accompagner au mieux la famille, tout en évitant le sentiment de culpabilité ou d’incompréhension.

Quand faut-il consulter un psychologue pour enfant si l’on suspecte un TDAH ?
Dès que le comportement de l’enfant impacte négativement sa vie scolaire, sociale ou familiale de façon durable, il est recommandé de consulter, surtout si les retours de l’école vont dans le même sens.

Faut-il systématiquement donner un traitement médical à un enfant diagnostiqué TDAH ?
Non : le traitement médicamenteux n’est envisagé que dans certains cas, après évaluation multidisciplinaire, et toujours associé à un soutien pédagogique, psychologique et éducatif ciblé.

Pour aller plus loin sur la parentalité et la psychologie des enfants, consultez aussi notre dossier “Apprendre à se déculpabiliser en tant que parent”.

Références scientifiques

Barkley, R.A., "Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder: A Handbook for Diagnosis and Treatment", Guilford Press, 2014. Ouvrage de référence sur le diagnostic du TDAH chez l’enfant et l’adolescent.

Faraone, S.V., Biederman, J., & Mick, E., "The age-dependent decline of attention deficit hyperactivity disorder: a meta-analysis of follow-up studies", Psychological Medicine, 2006. Cette étude résume la persistance du TDAH selon l’âge et éclaire sur l’évolution du trouble.

American Psychiatric Association., "Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5)", 2013. Document officiel décrivant les critères diagnostiques du TDAH.

Sonuga-Barke EJ et coll., "Nonpharmacological interventions for ADHD: Systematic review and meta-analyses of randomized controlled trials of dietary and psychological treatments", American Journal of Psychiatry, 2013. Étude approfondie sur l’efficacité des prises en charge non médicamenteuses du TDAH.

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