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Enfant HPI et TDAH: Comprendre et Accompagner - Conseils d'une Neuropsychologue Spécialisée à LiègeNeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER Solenn

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0488 49 13 49

Enfant HPI et TDAH : un profil doublement exigeant pour le cerveau

Haut Potentiel Intellectuel et Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH)... Lorsqu’on les entend séparément, ce sont déjà des mots lourds de sens pour une famille. Mais les deux cumulés ? C’est comme si le quotidien avançait sans freins, avec un moteur qui tourne à plein régime. Pour les parents, les enseignants, les thérapeutes et surtout pour l’enfant, cette double particularité demande une écoute et une adaptation continues.

Dans cet article destiné aux familles, enseignants et professionnels de la santé, nous plongerons dans ce que vit un enfant alliant HPI et TDAH. Pourquoi parle-t-on de “double exceptionnalité” ? Quels sont les défis spécifiques, les ressources, les pièges à éviter ? Comment reconnaître ces profils aux besoins si pointus et leur offrir un accompagnement vraiment sur mesure ?

Loin des idées toutes faites et des diagnostics hâtifs, vous découvrirez ici un éclairage scientifique, mais surtout humain, sur ce double défi souvent mal compris. Notre objectif ? Vous donner des clés concrètes pour reconnaître, comprendre et aider les enfants concernés, avec l’appui d’une neuropsychologue spécialisée en la matière.

Qu’est-ce qu’être à la fois HPI et TDAH ? Un cerveau en ébullition permanente

Imaginez un cerveau où chaque information jaillit comme du maïs à éclater : partout, tout le temps, avec des saveurs inattendues. Voilà en images ce que peut ressentir un enfant HPI et TDAH. Deux étiquettes, certes, mais qui recouvrent de vraies réalités neurologiques. Et surtout, des expériences de vie bouleversantes pour l’enfant et son entourage.

Mais de quoi parle-t-on au juste ?

Un enfant à Haut Potentiel Intellectuel (HPI) possède des capacités intellectuelles bien supérieures à la moyenne. Il apprend vite, comprend des concepts complexes, se pose des questions… beaucoup de questions. L’intelligence saute aux yeux, parfois déroutante même pour les adultes.

En parallèle, le TDAH est un trouble neurodéveloppemental qui affecte la régulation de l’attention, l’impulsivité et/ou l’hyperactivité. Ce n’est pas “juste” un manque de volonté. C’est une difficulté bien réelle du cerveau à verrouiller et maintenir l’effort attentionnel, et à brider ses élans.

Lorsque ces deux particularités coexistent, on parle de double exceptionnalité. Cela signifie que l’enfant doit apprendre à “piloter” des aptitudes cognitives hors normes… avec un système de contrôle qui peine à tenir la cadence !

À l’école, cela se traduit comment ? Parfois par des montagnes russes : l’enfant étonne en math, puis décroche en histoire. Il semble distrait, agité, perd ses affaires, mais lors d’un quiz, il explose les scores. On le trouve “trop brillant pour avoir des difficultés”, ou “trop agité pour être calme et réfléchi”.

Pour l’enfant aussi, le paradoxe est cruel : le cerveau comprend vite, mais le corps et l’attention ne suivent pas ou s’épuisent. Imaginez conduire une voiture de sport… sur une route pleine de virages, à 140 km/h !

Neuropsychologues et psychologues pour enfants adolescents parlent de profils “cachés”. On soupçonne le HPI sans voir le TDAH, ou le contraire. D’où de fréquents retards de diagnostic, et beaucoup d’incompréhensions. Parfois, tout se joue sur un détail : une prof bienveillante, un bilan passé au bon moment, une rencontre décisive. Mais pour la majorité, le parcours est jalonné de doutes.

En Belgique, les dernières études estiment que 2 à 5% des enfants vivent cette combinaison. Mais dans certaines classes, on retrouve jusqu’à 1 élève sur 10 considéré à tort comme “paresseux” ou “turbulent” alors que son cerveau fonctionne en réalité à plein régime… mais avec des variables difficiles à “caler”.

L’enjeu ? Repérer ce double profil tôt, car les stratégies d’accompagnement standard (que ce soit côté HPI ou TDAH) sont rarement suffisantes seules.

Quels sont les signes évocateurs d’un double diagnostic HPI-TDAH chez l’enfant ?

Avant d’entrer dans la “jungle” des symptômes, une question pour les parents : reconnaissez-vous chez votre enfant une énergie débordante, une pensée qui file à toute vitesse… mais aussi des oublis à n’en plus finir, des devoirs non rendus, un bureau en désordre ?

C’est souvent là que la double particularité se révèle : un contraste saisissant entre de grandes facilités intellectuelles et de réelles difficultés dans l’organisation, la gestion émotionnelle ou la concentration.

Voici quelques indices fréquents relevés en consultation de psychologue pour enfants et adolescents :

  • Un QI élevé mais inégal : certains indices bien au-dessus de la norme, d’autres (mémoire de travail, attention soutenue) plus faibles.
  • Une curiosité débordante, beaucoup de questions, mais aussi une tendance à passer d’un sujet à l’autre sans finir une tâche.
  • Une hypersensibilité émotionnelle : l’enfant vit tout en grand, passe du rire aux larmes très vite, s’emporte ou se replie brutalement.
  • Des difficultés à rester assis longtemps, des gestes qui bougent “tout seuls” (tics d’impatience, agitation des jambes…)
  • Un sentiment d’ennui fréquent, y compris lors d’activités qui devraient l’intéresser.
  • Des oublis du quotidien (agenda, matériel scolaire, consignes) malgré une réelle bonne volonté.
  • Des relations sociales parfois compliquées : difficultés à s’adapter aux règles du groupe, ou à gérer la frustration.

Tous les enfants HPI et TDAH ne cochent pas toutes ces cases. Et inversement, certains enfants très créatifs ou rêveurs vivent des difficultés similaires, sans pour autant réunir ces deux diagnostics.

C’est pourquoi le bilan neuropsychologique est essentiel. Il permet d’évaluer : - les fonctions attentionnelles, - la mémoire de travail, - la vitesse de traitement, - les indices du QI (compréhension verbale, raisonnement perceptif…) et bien sûr le parcours scolaire, familial, et émotionnel.

Un accompagnement spécialisé à psychologue enfants adolescents est préconisé pour éviter deux pièges fréquents :

  • Ranger l’enfant HPI dans la case “surdoué”, et négliger ses fragilités émotionnelles ou attentionnelles.
  • Déclarer trop vite un diagnostic TDAH alors que les difficultés sont liées à une inadaptation pédagogique… ou à l’ennui intellectuel.

L’enjeu, c’est de comprendre la dynamique du duo HPI-TDAH, et non pas d’isoler chaque trouble. Un peu comme apprendre à jouer du piano debout sur un tapis roulant : il ne faut pas seulement connaître les notes, il faut aussi gérer la vitesse et l’équilibre !

Pour les enseignants, être sensibilisé à ce profil doublement exigeant, c’est éviter des années d’incompréhension – et souvent, d’échec scolaire ou d’exclusion.

TDAH ou anxiété chez l’enfant – comment ne pas se tromper de diagnostic est un article complet pour vous éclairer sur les erreurs de parcours fréquentes.

Test de QI chez l’enfant et adolescent à Liège : à lire pour comprendre les étapes du bilan et l’intérêt d’une évaluation globale.

Trouble de l’attention ou du langage ? Le rôle clé du bilan logopédique – parce que différencier, c’est pouvoir mieux aider !

Comment vivre sereinement avec un enfant doublement exceptionnel ?

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Vivre avec un enfant HPI-TDAH, c’est conjuguer l’inattendu et l’extraordinaire. Au quotidien, cela ressemble parfois à une suite de surprises Netflix : ici, un fou rire communicatif pour une “blague mathématique”. Là, une tempête pour un crayon égaré. L’école ? Parfois terrain de jeu, parfois arène du stress.

Comprendre, c’est déjà beaucoup. Mais concrètement, comment ajuster son quotidien ? Cette question hante les parents : “Avons-nous bien fait…?”

Adapter son environnement et construire un “plan de vol” personnalisé

Premier impératif : sécuriser le parcours scolaire. À la maison, quelques astuces éprouvées permettent de souffler en famille :

  • Prévoir des routines courtes et très structurées (listes visuelles, minuteurs, planning en couleur)
  • Alléger les devoirs : mieux vaut 10 minutes concentrées que 30 minutes de souffrance éparpillée
  • Segmenter les tâches longues en petites étapes visualisables
  • Organiser des temps “d’exploration” sans enjeux : jeux, expériences, lectures autour du centre d’intérêt
  • Favoriser l’activité physique, comme “décharge” naturelle
  • Créer une zone calme, où l’enfant peut s’isoler des surstimulations sensorielles (casque, lumière tamisée…)
  • Mettre l’accent sur la communication émotionnelle : aider à nommer, à exprimer ce qui fuse à l’intérieur

L’école joue un rôle crucial. Un simple aménagement, comme s’asseoir près du bureau de l’enseignant, réduire certaines consignes ou autoriser les pauses “mouvement”, peut transformer la journée.

Pour certains enfants, le risque majeur est la démotivation liée à l’ennui scolaire. Le décalage entre compréhension éclair et suivi de rythme de la classe peut être source de décrochage. Parfois, l’enfant devient “champion du camouflage” : il cache ses difficultés ou s’auto-handicape pour paraître “dans la norme”. Les conséquences à long terme peuvent être lourdes côté estime de soi.

La vigilance de la psychologue pour enfants et la collaboration éducative sont donc essentielles, comme l’expliquent les articles sur la parentalité sur Esneux Medical.

Les familles témoignent souvent que le plus dur, c’est… le regard des autres. Interdits, jugements, “il n’a qu’à se concentrer !” ou “il est fainéant/stressé/agit en bébé” reviennent aussi vite que les conseils non sollicités. Ce que l’on oublie, c’est que l’enfant HPI-TDAH fait souvent de son mieux – il va même user ses réserves plus vite que d’autres !

Des solutions existent aux alentours de Liège, portées par des réseaux de soignants spécialisés. Groupes d’habiletés sociales, ateliers d’art-thérapie, neurosciences à l’école... Les pratiques évoluent. Mais c’est dans le dialogue – avec les enseignants, les professionnels de santé et surtout avec l’enfant – que l’on trouve les plus grands leviers : confiance, estime de soi… et envie d’apprendre.

Un chiffre pour parler au cœur : selon l’Observatoire National, jusqu’à 70% des enfants HPI-TDAH ressentent une anxiété scolaire après deux ans sans accompagnement adapté. À l’inverse, une prise en charge sur-mesure multiplie par trois les chances de réussite (en Belgique, ce genre d’approche progresse, lentement… mais sûrement !).

Pourquoi faire appel à une neuropsychologue spécialisée pour un accompagnement sur-mesure ?

“Mon enfant est-il vraiment HPI ? Serait-ce plutôt le TDAH qui explique ses difficultés ? Comment l’aider à s’organiser, à s’épanouir, à ne pas se sentir ‘différent’ ?” Voilà quelques-unes des questions qui poussent les familles à consulter.

Dans ces cas, le passage par une neuropsychologue pour enfants n’est pas une simple formalité. C’est la clé de voûte d’une prise en charge réussie. Pourquoi ? Car le vécu de l’enfant HPI-TDAH ne se résume pas à une addition de force et de faiblesse. C’est un subtil jeu d’équilibre, d’évolution, parfois de compensation (et souvent de fatigue !).

Le bilan va ainsi permettre de :

  • Distinguer ce qui relève du HPI, du TDAH… ou d’une autre difficulté (dyslexie, trouble anxieux, trouble du spectre autistique…)
  • Mettre en mots l’expérience singulière de l’enfant (et soulager la culpabilité parentale)
  • Proposer un projet éducatif, des aménagements scolaires, voire un suivi psychothérapeutique personnalisé
  • Valoriser les ressources de l’enfant, renforcer la confiance en soi en déjouant les idées reçues

La neuropsychologue peut intervenir en lien direct avec l’école, pour adapter l’environnement éducatif. Parfois, une simple rencontre change tout : l’enseignant découvre enfin que “l’enfant qui paraît agité” cache un trésor d’idées… mais a besoin d’une aide pour canaliser l’énergie.

En consultation, beaucoup d’adolescents avouent que les séances sont “un peu comme une caisse à outils” : on vient réparer, bricoler, ajuster. C’est humble, souvent drôle, parfois émouvant. Mais c’est surtout précieux pour éviter la spirale de l’échec et restaurer le droit à la différence.

Pour les familles résidant à Liège ou aux environs, le choix d’un(e) psychologue rompu(e) à la double exceptionnalité HPI/TDAH est un atout considérable pour bien positionner le curseur et éviter maladresse ou parcours “en zigzag”.

Quant aux associations de parents et aux réseaux de soutien spécialisés, ils peuvent offrir des espaces d’écoute, d’échange et de déculpabilisation salutaire, comme ces groupes de parole localisés à Liège.

Il ne s’agit pas de “guérir” le HPI ou le TDAH, car ils sont une part intégrante de l’identité. Mais bien de permettre à chaque enfant d’être acteur de son emploi du temps, de prendre conscience de la multiplicité de ses talents, sans épuisement ni honte.

Un dernier conseil issu des consultations : ne jamais sous-estimer la force des mots encourageants… ni le pouvoir d’un petit “Tu y es arrivé, tu progresses chaque jour !”. C’est un rempart discret, mais déterminant, contre le découragement.

FAQ – Questions fréquentes

Comment détecter un profil HPI et TDAH chez mon enfant ?

La détection passe par l’observation de signes croisés : grande vivacité intellectuelle mais difficultés à rester concentré, agitation, hypersensibilité, oublis répétés. Un bilan neuropsychologique complet, réalisé par une spécialiste des enfants et adolescents, permet de clarifier le diagnostic et d’éviter les confusions avec d’autres troubles.

Pourquoi un accompagnement spécialisé est-il recommandé pour les enfants HPI-TDAH ?

Parce que ces enfants ont des besoins très spécifiques qu’un accompagnement standard, centré sur le seul HPI ou le TDAH, ne suffit pas à couvrir. Une prise en charge sur-mesure permet d’adapter l’environnement scolaire, familial et de valoriser le potentiel en minimisant les difficultés.

Quand envisager un bilan neuropsychologique pour mon enfant qui présente des difficultés scolaires ou comportementales ?

Dès lors que les difficultés sont persistantes à l’école et à la maison, malgré les efforts ou aménagements classiques, il est souhaitable de faire un bilan approfondi pour comprendre l’origine des troubles et mettre en place des stratégies adaptées.

Faut-il obligatoirement suivre un traitement médical en cas de double diagnostic HPI-TDAH ?

Le traitement médicamenteux n’est pas systématique : l’accompagnement psychologique, éducatif et environnemental est souvent suffisant. Chaque situation est unique, la nécessité d’un traitement se discute avec le médecin ou le neuropsychologue selon la gravité des symptômes.

Références scientifiques

1. Antshel, K.M., & Joseph, G. (2016). “Evaluating ADHD in the context of high intellectual abilities: A double jeopardy hypothesis.” Journal of Attention Disorders. Cet article explore la fréquence et les particularités cliniques de la double exceptionnalité HPI-TDAH chez l’enfant.

2. Simoes Loureiro, I.F., et al. (2021). “ADHD and high intellectual ability: Diagnostic challenges and clinical management.” Neuropediatrics. Les auteurs passent en revue les outils d’évaluation diagnostique adaptés à la double exceptionnalité, ainsi que les stratégies d’intervention.

3. Pfeiffer, S. (2018). “Serving the Gifted with ADHD: An Integrative Approach.” Roeper Review. L’article présente des recommandations pratiques pour l’accompagnement scolaire et familial des enfants à double exceptionnalité.

4. Alloway, T.P., & Alloway, R.G. (2010). “Investigating the predictive roles of working memory and IQ in academic attainment.” Journal of Experimental Child Psychology. Les résultats montrent l’influence combinée du QI et des fonctions attentionnelles dans la réussite scolaire au sein de profils atypiques.

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