Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
Le sexe est censé être un plaisir. Pourtant, pour beaucoup, chaque rapport sexuel rime avec appréhension, tension, voire douleur. Vous avez peut-être déjà ressenti ce pincement sourd, cette brûlure ou ce coup aigu qui vient gâcher l’intimité. Vous n’êtes pas seul·e. À Liège, de nombreuses femmes (et certains hommes aussi !) poussent enfin la porte d’une sexologue après avoir longtemps cru que “ça allait passer”. Mais pourquoi le sexe fait-il mal ? Est-ce vraiment dans la tête ? Ou bien, le corps cherche-t-il à dire quelque chose ?
Première vérité : la douleur pendant les rapports n’est jamais "normale". Si vous souffrez, même de temps en temps, votre corps vous parle. C’est comme si une alarme se déclenchait dans une maison. Impossible de rester serein quand tout sonne ! Des termes médicaux existent pour décrire ces douleurs : le dyspareunie (douleur lors de la pénétration), le vaginisme (impossibilité ou difficulté à être pénétrée), ou même des brûlures après éjaculation chez certains hommes. Les causes ? Multiples. Parfois physiques, parfois psychologiques... et souvent les deux.
Une consultation en sexologie peut tout changer. On soulève le tapis. On dépose chaque peur, chaque croyance, chaque souvenir douloureux sur la table. C’est un endroit où l’on a enfin le droit de poser ses questions — toutes les questions. Vous savez, celles qu’on n’ose jamais formuler à son médecin généraliste ou même à sa gynécologue.
Mais qu’est-ce qui se cache vraiment derrière ces douleurs ? Parfois, ce sont des infections, des sécheresses vaginales, des cicatrices (suite à un accouchement, par exemple), voire une endométriose ou un syndrome des ovaires polykystiques. Mais bien souvent, un stress chronique, une éducation “culpabilisante”, des souvenirs de violence ou l’accumulation d’émotions non dites creusent un fossé profond entre le désir et le plaisir.
Prenons l’exemple d’Élise, 35 ans, qui raconte : “J’attendais nos nuits avec mon compagnon, mais à chaque fois, la peur d’avoir mal me paralysait. Je me suis sentie nulle, pas normale.” Combien d’Élises se taisent encore ? Pourtant, la solitude ne doit pas être la règle. Se confier à quelqu’un formé, écouter son corps, questionner ses schémas amoureux… Voilà le début du chemin vers une sexualité apaisée.
Le rôle de la sexologue ne se limite pas à écouter. Elle décrypte, éclaire, rassure. Et surtout, elle montre des solutions concrètes, adaptées à votre histoire. Un peu comme un cartographe qui trace sur une carte les chemins possibles, là où tout paraît bloqué.
Parfois, il suffit d’un changement dans la routine. D’autres fois, il faut du temps, du dialogue… et peut-être l’affirmation de nouveaux “oui” et de “non”. Et ici, la science est formelle : la culpabilité et la honte ne doivent en aucun cas accompagner la sexualité. Le travail avec une sexologue, c’est comme rallumer la lumière dans une pièce que l’on pensait fermée à double tour.
Important aussi : la sexologue travaille souvent main dans la main avec d’autres pros de santé (gynécologue, kiné, psychologue) pour une prise en charge complète. Son objectif ? Redonner les rênes à la personne qui consulte. Car, non, les clés du plaisir ne sont pas perdues à jamais.
Pour celles et ceux aux alentours de Liège qui cherchent une démarche confidentielle et bienveillante, la consultation sexologique est un espace sûr. Un cocon où le tabou n’a plus droit de cité.
Vous avez déjà pensé à consulter une sexologue, mais “vous n’êtes pas prête”, ou vous hésitez, vous culpabilisez ? C’est normal de douter. Mais rappelez-vous : la souffrance n’a pas à devenir la norme. Il n’y a pas de “petit” problème en sexologie, tout ce que vous ressentez mérite respect et écoute.
La sexualité, bien plus qu’un acte physique, est une symphonie où s’entremêlent émotions, souvenirs, hormones, gestes et sensations. L’harmonie peut se fissurer à tout moment. D’un côté, les causes biologiques ; de l’autre, les causes psychologiques ; et, souvent, un mélange des deux. Passons-les en revue.
Premier facteur : les raisons médicales. Les infections génitales ne pardonnent pas. Mycoses à répétition, vaginites, cystites après rapport, maladies sexuellement transmissibles… Elles déclenchent des brûlures, des démangeaisons, parfois un inconfort si permanent qu’on appréhende le moindre toucher. Les sécheresses vaginales aussi rendent la pénétration difficile, douloureuse… Elles concernent bien sûr les femmes ménopausées, mais aussi de jeunes femmes sous pilule ou stressées. Parfois, ce sont les suites d’un accouchement ou les cicatrices d’épisiotomie qui rendent chaque mouvement compliqué. Une pathologie comme l’endométriose (rappelons-le, elle touche une femme sur dix en Belgique !) s’invite silencieuse et transforme la sexualité en parcours du combattant.
Second facteur, moins visible : la sphère émotionnelle. La santé mentale joue son rôle, parfois en mode tyran invisible. Stress, anxiété, peur de décevoir... La sexualité, avec ses scénarios de performance et ses images parfaites, crée une pression. Le vaginisme, par exemple, survient souvent après un épisode stressant, un accouchement, ou lorsqu’une femme a associé douleur et sexualité à cause d’une première expérience mal vécue. Chez les hommes, des douleurs lors de l’éjaculation ou de l’érection peuvent également découler d’une anxiété, d’une fatigue extrême, ou parfois de troubles hormonaux.
N’oublions pas que la qualité de la relation de couple influence énormément l’apparition des douleurs sexuelles. Un manque de communication, des conflits, ou le poids de non-dits empoisonnent la chambre à coucher. Parfois, la douleur apparaît lors d’une baisse du désir, ou bien s’installe paradoxalement lorsqu’une routine sexuelle se sclérose. Pour certains, la culpabilité religieuse ou des idées reçues (“une femme ne doit pas trop aimer le sexe”) amplifient la souffrance.
Exemple concret : Nadia, 42 ans, deux enfants. “J’ai cru que mes douleurs venaient de mon accouchement, mais mon médecin n’a rien vu de particulier. C’est lors de quelques séances avec une sexologue que j’ai compris combien je me sentais coupable de prendre du plaisir. C’est fou, non ?”
À la croisée de tous ces chemins, la consultation sexologique permet de démêler ce sac de nœuds. On ne cherche pas à “mettre une étiquette”, mais à réunir les morceaux du puzzle, pour remettre du sens et du plaisir là où la douleur avait pris racine.
Petit point essentiel : il n’existe pas de “profil type” de la personne souffrant de douleurs sexuelles. L’étudiante, la mère de famille, la femme en couple, célibataire ou veuve, le jeune homme comme le senior... tous peuvent être concernés.
Voilà pourquoi il est essentiel de ne pas rester seul·e, ni de s’auto-diagnostiquer. En parler à une professionnelle formée, c’est déjà briser le cercle du silence.
Pour aller plus loin, découvrez comment la sexologie accompagne les couples au quotidien.
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
La première question qui taraude souvent : “Comment se passe concrètement une consultation avec une sexologue à Liège ?” L’inconnu fait parfois peur. Pourtant, l’accompagnement sexologique n’a rien de mystérieux. Ni de gênant. Dès la première prise de contact, vous êtes accueilli·e dans un espace où la confidentialité est une promesse.
Le premier rendez-vous se passe assis, autour d’un bureau… Jamais d’examen médical. Au début, la sexologue écoute votre histoire, vos symptômes, vos attentes. Elle pose des questions pour comprendre comment la douleur s’est installée, ce qui l’aggrave, ce qui la calme. Parfois, elle explore les souvenirs d’enfance, l’éducation reçue autour du corps et de la sexualité, les rapports avec le ou la partenaire. Toujours sans brusquer, avec infiniment de respect. Vous avez peur de trop en dire ? Rassurez-vous : il n’y a rien de “trop” en sexologie.
L’accompagnement est sur-mesure. On peut comparer la sexologue à une guide de montagne : elle s’adapte à votre rythme, propose différents “chemins”, mais c’est toujours vous qui décidez du prochain pas. Certains axes sont travaillés : relâcher la pression, s’autoriser à exprimer ses désirs, explorer la sensualité sans se focaliser sur la performance. Parfois, des exercices de relaxation ou de respiration sont proposés. Parfois, le couple est convié à participer. Quand la douleur est très ancrée, la sexologue peut orienter vers un examen médical complémentaire ou un suivi psychologique parallèle.
Un point fort de l'accompagnement à Liège ? La proximité humaine, et la possibilité de créer un climat de confiance sur la durée. Pour beaucoup, une prise en charge en sexologie du vaginisme à Liège transforme une vie. C’est un peu comme si on cessait enfin de porter un fardeau invisible.
Consulter une sexologue ne signifie pas que l’on a un problème grave. Parfois, il s’agit juste d’un inconfort récurrent ou d’un doute persistant. Il n’y a ni “bonne” ni “mauvaise” question. Vous souhaitez parler de vos appréhensions, de votre histoire, ou même de l’absence de désir ? La porte de la consultation vous est ouverte.
En pratique, l’accompagnement sexologique se construit autour de quelques grandes étapes :
Le nombre de séances varie. Parfois, deux ou trois entretiens suffisent pour dénouer un problème ponctuel, parfois un suivi plus long est utile. La sexologue peut également initier des exercices à faire chez soi, seul·e ou en couple.
L’objectif ultime ? Que chaque personne réapprivoise son corps, ses envies, ses frontières, et que le plaisir redevienne une promesse… et non une menace.
Un chiffre-clé à retenir : selon l'OMS, près de 20% des femmes vivent au moins un épisode de douleur sexuelle chronique dans leur vie. On parle donc d’un phénomène répandu, tristement banalisé… Mais jamais insurmontable.
Vous hésitez à sauter le pas ? Peut-être vous dites-vous “Je vais attendre encore un peu”, “Ça finira par passer”, “Mon problème n'est pas si grave”. Pourtant, la douleur sexuelle porte rarement seule. Comme un fil tiré, elle entraîne petit à petit l’estime de soi, le désir, la complicité du couple et parfois même le quotidien. Consulter une sexologue, c’est offrir à sa sexualité (et à tout son être) le droit de souffler et de se reconstruire.
Premier bénéfice : la déculpabilisation. Dès la première séance, on réalise qu’on n’est ni anormal·e ni défectueux·se. La souffrance, même intime, n’est jamais une fatalité. On apprend que le plaisir n'est pas un luxe réservé aux autres… mais un droit.
Deuxième atout : le dialogue. En sexologie, la communication reprend toute sa valeur. La sexologue aide à poser les mots justes, à exprimer ses besoins à son ou sa partenaire, à oser dire “là, ça ne me va pas”, ou encore “voilà ce dont j’ai envie”. Parfois, des techniques de communication sont même enseignées pour renforcer l’intimité au sein du couple. Pour de nombreux couples, c’est l’amorce d’un nouveau départ.
Troisième bénéfice majeur : retrouver la confiance en soi. Lorsqu’on souffre, on finit souvent par se croire “cassé·e”, incapable, “pas comme les autres”. Consulter une sexologue à Liège permet de déconstruire cette image négative. Et, petit à petit, de cultiver une relation apaisée avec son propre corps.
Quatrième atout : apprendre à réintégrer le plaisir. Les exercices proposés en consultation peuvent sembler anodins : touches, massages, relaxation, exploration sensorielle… Mais ces “petits pas” ouvrent souvent de grandes portes. Certains couples redécouvrent l’érotisme sous une autre forme, l’importance des préliminaires, ou l’art de se faire du bien même sans pénétration.
Il ne faut pas non plus sous-estimer le bénéfice de prévenir d’autres conséquences. La douleur sexuelle, non prise en charge, mène parfois à l’isolement, à des ruptures affectives, ou à des troubles de l’humeur (dépression, anxiété…). La sexologie offre, dans ce contexte, un bouclier précieux.
Enfin, dans certains cas, elle apporte plus encore : une libération. Comme Alice, 37 ans, qui témoigne : “Après six mois de suivi, mon mari et moi avons retrouvé une complicité que je croyais perdue. Et ce n’est pas du tout ce que j’attendais en poussant la porte d’une sexologue !”
N’oublions pas non plus que la prise en charge sexologique s’inscrit dans un accompagnement personnalisé des douleurs sexuelles féminines. La proximité d’une professionnelle aux alentours de Liège rassure de nombreuses patientes : pas besoin d’aller loin pour trouver une écoute et des réponses adaptées.
En somme, consulter une sexologue quand la douleur s’invite, c’est comme décider de rouvrir sa fenêtre après des mois de pluie. Ça ne garantit pas le soleil immédiat, mais ça change tout. Car, pour retrouver le plaisir, il faut commencer par dire stop à la souffrance.
Comment savoir si mes douleurs pendant les rapports nécessitent une consultation chez la sexologue ?
S’il vous arrive fréquemment d’éprouver une douleur physique pendant ou après les rapports, que celle-ci vous inquiète ou perturbe votre vie sexuelle, il est utile de consulter. Même des "petits gênes" récurrents justifient un accompagnement pour comprendre et traiter la cause.
Pourquoi la douleur sexuelle chez la femme est-elle souvent banalisée ?
Parce que de nombreux mythes entourent la sexualité féminine, la société a longtemps minimisé les douleurs sexuelles, les associant à un "manque de désir" ou à une normalité. Pourtant, toute douleur mérite d’être entendue et prise en charge scientifiquement.
Quand faut-il consulter une sexologue plutôt qu’un médecin ?
Dès que la douleur sexuelle n’a pas d’explication médicale directe, ou persiste malgré un traitement, la sexologue prend le relais. Elle intervient aussi quand le malaise touche l’intimité du couple ou l’estime de soi, même en dehors d’un diagnostic médical clair.
Faut-il venir accompagné à une première consultation en sexologie ?
C’est à votre convenance. Venir seul·e permet d’exprimer ses ressentis intimes sans filtre, mais la présence du ou de la partenaire peut aussi accélérer la compréhension mutuelle et le dialogue dans le couple.
Références scientifiques :
1. Andrew T. Goldstein et al., "Recognizing and Treating Sexual Pain Disorders," Obstetrics and Gynecology, 2016. – Résumé : Cet article présente les différentes causes médicales et psychologiques des douleurs sexuelles et l’importance d’une prise en charge multidisciplinaire.
2. Giraldi, A. et al., "Physiology and pathophysiology of female sexual function," Molecular and Cellular Endocrinology, 2016. – Résumé : Exploration des mécanismes physiologiques et facteurs psychologiques liés à la fonction sexuelle féminine, incluant les douleurs.
3. Brotto, L. et al., "Sexual pain in women: a review of clinical and psychological factors," Current Sexual Health Reports, 2017. – Résumé : Synthèse des causes fréquemment retrouvées dans les plaintes de douleurs sexuelles féminines, et de l’efficacité d’un accompagnement psychosexuel.
4. Vleugels, M., et al., "Approach to woman with sexual pain," Nederlands Tijdschrift voor Geneeskunde, 2018. – Résumé : Exposé clinique sur les stratégies thérapeutiques à mettre en place pour les femmes présentant des douleurs sexuelles persistantes.