NeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER SolennNeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER
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C’est une réalité au quotidien : de plus en plus d’enfants et d’adolescents se retrouvent étiquetés haut potentiel (HP) ou TDAH (trouble du déficit de l’attention avec/sans hyperactivité). Mais pourquoi est-ce que ces deux profils reviennent si souvent, et surtout, pourquoi les confond-on aussi facilement ? Que vous soyez enseignant, papa, maman, ou grand-parent, la situation vous semble parfois embrouillée. Votre enfant est vif, distrait, il pose mille questions, rêve en classe. On vous parle d’hypersensibilité, d’intelligence précoce. Ou peut-être, on s’inquiète d’un éventuel trouble de l’attention. Le stress monte. Surtout si personne dans l’entourage ne semble différencier l’un de l’autre.
C’est humain. Beaucoup d’adultes hésitent face à ces profils d’enfants : on finit vite par utiliser un terme pour l’autre. Et ce n’est pas anodin ! Parce que chaque parcours est unique, chaque réponse éducative doit l’être aussi. Surtout aux alentours de Liège, où de nombreux parents font face à cette question dans les écoles, cabinets ou à la maison.
En fait, HP et TDAH possèdent des points communs qui sèment la zizanie. Un enfant HP peut être turbulant, dissipé, inattentif. Un jeune avec TDAH peut se montrer brillant dans certains domaines, ou présenter une créativité débordante. Les frontières sont floues. Bien souvent, la réponse se niche dans le ressenti de l’enfant, son histoire familiale, et l’observation fine de son comportement. Comme on dit : le diable se cache dans les détails. Comprendre ces nuances, c’est être capable d’offrir le bon accompagnement, d’éviter des maladresses qui peuvent blesser ou enfermer l’enfant dans un rôle.
Pourquoi, alors, tant de ressemblance dans leurs manifestations ?
D’abord, l’agitation motrice ou psychique. Les deux peuvent avoir du mal à rester tranquilles, bougent beaucoup, dessinent en marge des cahiers. Certains enfants HP sont “à mille à l’heure” dans leur tête. D’autres, porteurs de TDAH, ne tiennent pas en place physiquement. D’autres encore, c’est un mélange.
Ensuite, les difficultés à se concentrer. Beaucoup d’élèves brillants décrochent aussi facilement lorsque la matière manque d’intérêt, parce qu’ils s’ennuient ou se sentent décalés. Pour le jeune TDAH, la concentration fluctue mais sans lien avec la complexité de la tâche : tout l’ennuie, même les jeux. Enfin, les deux profils peuvent montrer une créativité débordante, un grand questionnement, ou encore des difficultés à gérer leurs émotions (colères impressionnantes, tristesse qui déborde).
Mais alors, comment distinguer entre ces deux cadres ? Et le plus important : est-ce que ça change vraiment quelque chose, pour votre enfant, à l’école ou à la maison ? Spoiler : oui. Le diagnostic pose des mots différents… et ouvre vers des prises en charge radicalement distinctes !
Faire la part des choses, c’est un métier. Un neuropsychologue spécialisé est la boussole idéale dans le brouillard. Il écoute vos inquiétudes, analyse les bilans scolaires, questionne l’enfant, propose des tests, parfois même échange avec les enseignants. Le diagnostic, s’il y en a un, ne s’arrête pas à un chiffre ou un questionnaire. Il se construit, comme un puzzle.
Dans la région à Liège, de nombreux enfants passent par la case évaluation au moindre signe "différent". La tentation du test massif est forte. Pourtant, seul le regard croisé – scolaire, familial, psychologique et neuropsychologique – permet d’éclairer la situation. Pas question de poser une étiquette à la va-vite !
Pour aller plus loin, il peut être utile de consulter notre page dédiée à la psychologie pour enfants et adolescents, où vous trouverez des ressources adaptées à votre situation spécifique.
Vous doutez encore entre HP et TDAH ? Prendre le temps de lister les particularités aide à ne pas se perdre en conjectures. Car la confusion, c’est comme une paire de lunettes sales : tout paraît brouillé. Clarifions ce qui différencie, concrètement, un haut potentiel d’un TDAH.
Imaginez : deux enfants dans une même classe. Mathilde, 11 ans, jumpe sur sa chaise, pose mille questions en classe, oublie régulièrement son matériel. À ses côtés, Noa, huit ans, peine à finir une tâche, rêve en regardant la fenêtre, a besoin de bouger ou de toucher ses crayons sans arrêt. Facile de voir des similitudes… et pourtant.
L’enfant à haut potentiel va présenter :
L’enfant TDAH, quant à lui, va plutôt montrer :
Le piège, c’est que bon nombre de ces signes sont partagés ! Un enfant HP peut être désorganisé, oublier ses affaires, rêvasser, se montrer turbulent. En Belgique, une grande étude montrait que près de 15% des enfants HP avaient des difficultés attentionnelles… sans pour autant relever du TDAH !
Comment on s’en sort, alors ? On regarde en profondeur : Qu’est-ce qui motive l’agitation ? Quelles sont les attentes scolaires, familiales ? Est-ce que l’enfant sait être calme quand il en a envie (par exemple plongé dans une passion) ? Ou bien, jamais ?
Autre point clé : la gestion émotionnelle. Dans les deux cas, on observe des tempêtes intérieures. Mais le HP rumine, s’interroge lui-même, se sent différent et rejeté. Le TDAH, lui, souffre plus des conséquences extérieures (les disputes, les punitions, le “tu n’écoutes pas assez !”).
Enfin, le test de QI, réalisé par un spécialiste (lire l’article dédié), peut donner un premier repère. Mais attention, rien ne vaut une évaluation complète, qui tienne compte de l’enfant dans sa globalité !
Et si plusieurs troubles coexistent ? C’est possible ! Environ 30% des enfants HP présentent aussi des troubles attentionnels. Être HP ne protège pas du TDAH, et vice-versa.
TDAH ou anxiété chez l’enfant – Comment ne pas se tromper de diagnostic ? Ce genre de questions complexes demande une approche personnalisée, surtout lorsque l’on parle de psychologue enfants adolescents.
En pratique, ces distinctions ne sont pas que théoriques. Elles changent tout, dans la vie d’un enfant, d’un parent, d’un enseignant. Pourquoi ? Parce qu’un HP pas reconnu va s’ennuyer, perdre confiance, ronger son frein, être parfois vu comme “provocateur” ou “paresseux”. Parce qu’un TDAH sans accompagnement va accumuler les échecs, souffrir de moqueries, finir par croire qu’il est “nul”. Les enjeux sont concrets, parfois vitaux.
À l’école, la différence saute aux yeux… Ou pas ! L’enseignant note ce bégaiement d’attention, ce côté “tête en l’air”. On conseille de rester “bienveillant mais ferme”, classique. Mais sans les bons outils, impossible d’aider. Certains enseignants, formés au HP comme au TDAH, proposent des activités différenciées, plus de sens, plus de mouvement. D’autres, débordés, laissent filer l’enfant. Le risque ? L’échec scolaire.
Ici intervient l’importance d’une prise en charge individualisée. Pour un HP, libérer la créativité, favoriser l’avance dans certaines matières, proposer des défis à la hauteur de leurs capacités. Pour un TDAH, mettre en place des stratégies d’apprentissage spécifiques : fractionner les tâches, instaurer un planning visuel, valoriser l’effort plutôt que le résultat, et s’appuyer sur une équipe médicale compétente.
Pour la famille, les deux profils amènent leur lot de remises en question. Épuisement parental, sentiment d’être démuni, tensions autour des devoirs. Un enfant HP peut être épuisant par ses discussions philosophiques nocturnes, son humour tranchant, ses crises de larmes “existentielles”. Une situation qui rappelle que la parentalité demande parfois un soutien extérieur, comme le rappelle cet article sur la pression de la parentalité.
Le TDAH, lui, use par ses débordements constants, la gestion des colères, l’incompréhension devant certains comportements qui semblent « faits exprès ». Mais rien n’est joué d’avance ! Il y a des outils. Le maître-mot, c’est l’adaptation. Pas de recette magique, mais des ajustements fins : cadrage souple, communication claire, routines, adaptation scolaire, accompagnement psychologique…
Découvrez ici comment une psychologue enfants adolescents peut accompagner les familles dans ces moments difficiles.
Le rôle de la logopédie, souvent méconnu, peut également intervenir dans la prise en charge de certains troubles associés, permettant ainsi un suivi multidisciplinaire et plus efficace.
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Après l’étape du diagnostic et de la compréhension, vient le moment de l’action. En tant que parent ou enseignant, vous vous demandez : concrètement, comment aider votre enfant ? Quels aménagements, quelles attitudes adopter, à la maison comme à l’école ? Voici des pistes concrètes pour faire la différence. Parce qu’aucun enfant n’est “étiqueté” à vie. L’essentiel, c’est de l’aider à déployer ses ailes, tranquillement.
Écouter et observer avant d’agir. Ça paraît banal, trop simple peut-être. Mais c’est le début de tout. Il s’agit d’observer sans juger son élève ou son fils/fille : quels sont les moments où il décroche ? Qu’est-ce qui l’anime ? Est-ce qu’il aime approfondir, ou se lasse rapidement ? Réagir à la cause, et non au symptôme. Prenez quelques notes : cela rend plus évident le moment d’en parler avec la psychologue ou l’école.
Consulter un spécialiste. C’est la clé pour avancer. Un neuropsychologue ou un psychologue pour enfants et adolescents connaît les outils (tests, entretiens, observation). Il va chercher à comprendre : le QI (pour HP), la capacité d’attention, l’organisation, le ressenti émotionnel, la gestion des frustrations. Il n’y a pas de honte à demander un bilan, surtout en Belgique où la compréhension du HP et du TDAH a beaucoup progressé ces dernières années.
Partager le diagnostic et les recommandations. Trop d’enfants peinent en silence parce que le collège ou l’école n’est pas au courant d’un éventuel HP/TDAH. Un échange avec l’équipe éducative permet d’aménager le parcours scolaire : allègement des devoirs, enrichissement des matières, installation dans le calme, temps de pause adaptés, recours à un tiers-temps aux examens.
À la maison, dédramatiser la différence. Que votre enfant soit HP ou TDAH, il doit se sentir accepté. “Tu n’es pas bizarre, tu es unique”, “Chacun avance à son rythme” : ces phrases changent tout. C’est un vrai baume au cœur pour les ados, surtout à l’adolescence où le regard des autres pèse tant.
Proposer des outils concrets :
Ne pas hésiter à demander de l’aide. Participer à un groupe de parole, ou consulter un psychologue enfants adolescents à Liège ou dans votre région. Trouver un espace d’échange avec d’autres parents dans la même situation aide à relativiser.
Changer de regard, c’est aussi permettre à l’enfant de s’appuyer sur ses points forts. Un jeune HP a souvent un humour particulier : valorisez-le, donnez-lui l’occasion de s’exprimer, même à contre-courant. Un jeune TDAH doit trouver ses passions, ses moments de “flow” (sport, art, bricolage…), où il pourra se concentrer naturellement, sans tension.
Surtout, tenez bon face aux critiques extérieures (famille, école, voisins…). Les enfants différents bousculent les habitudes, ouvrent des pistes de réflexion pour tout le monde. Être parent, c’est souvent ramer à contre-courant, mais l’aventure en vaut la peine.
Comment différencier un enfant HP d’un enfant TDAH ?
Un enfant à haut potentiel montrera surtout une très grande curiosité, une hypersensibilité et un besoin de sens, tandis qu’un enfant TDAH aura de réelles difficultés d’attention et d’organisation, dans toutes les situations. Un neuropsychologue spécialisé aide à faire la distinction grâce à une évaluation complète.
Faut-il absolument faire tester son enfant si l’on suspecte un HP ou un TDAH ?
Passer un test n’est pas obligatoire pour tous, mais il est souvent conseillé face à des difficultés persistantes à l’école ou à la maison. Un test réalisé par un spécialiste permet d’adapter plus facilement l’accompagnement, aussi bien dans le milieu scolaire que familial.
Pourquoi les enfants HP ou TDAH rencontrent-ils souvent des difficultés à l’école ?
L’école traditionnelle valorise la conformité et la concentration sur de longues périodes, ce qui peut être difficile pour ces enfants. Les enfants HP s’ennuient parfois, les enfants TDAH décrochent facilement, d’où des parcours scolaires souvent accidentés.
Quand dois-je consulter un psychologue pour enfants et adolescents pour mon enfant ?
Dès que le mal-être de votre enfant s’installe – troubles du sommeil, baisse de l’estime de soi, refus scolaire, crises fréquentes – ou quand vous ressentez un doute persistant sur son développement. Mieux vaut consulter tôt pour éviter que les difficultés ne s’installent durablement.
Grazia M. R. et al., “Comparative Study of ADHD, High-Ability, and Control Children on Executive Function Measures”, Journal of Attention Disorders, 2016. Une recherche soulignant les différences et chevauchements entre TDAH et HP sur les fonctions exécutives.
Guénolé F. et al., “Différenciation entre les troubles d’attention et le haut potentiel intellectuel chez l’enfant d’âge scolaire”, Archives de Pédiatrie, 2013. Cet article analyse en détail les outils diagnostiques pour distinguer HP et troubles attentionnels.
Antshel KM., “Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder and Gifted Children”, Current Psychiatry Reports, 2015. L’auteur fait le point sur le diagnostic différentiel et la double exceptionnalité.
Silverman LK., “Misdiagnosis and Dual Diagnoses of Gifted Children: ADHD, Bipolar, OCD”, Roeper Review, 2013. Ce travail décrit les erreurs fréquentes de diagnostic chez les enfants surdoués.