Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
À l’ère du numérique, la consommation de la pornographie n’a jamais été aussi accessible. Un simple clic suffit pour se confronter à d’innombrables images et vidéos, facilitant ainsi le risque d’un usage compulsif. Si occasionnelle ou utilisée dans le cadre de l’exploration, la pornographie n’est pas systématiquement problématique, elle peut devenir source de souffrance, d’isolement et de détresse psychologique chez nombre d’hommes et de femmes, notamment en Belgique. Comment l’addiction s’installe-t-elle ? Quelles en sont les conséquences sur la sexualité, l’estime de soi et la vie relationnelle ? Surtout, comment s’en libérer durablement ? Cet article, centré sur les outils sexologiques scientifiquement validés, propose une feuille de route pragmatique et nuancée pour vaincre l’addiction à la pornographie sans culpabilité et retrouver une vie sexuelle équilibrée.
Dans le champ de la sexologie, l’addiction à la pornographie se caractérise par une consommation récurrente, incontrôlée et persistante de contenus pornographiques, malgré les conséquences négatives sur la santé, la vie sociale ou intime. Le processus d’addiction s’explique par la répétition de comportements qui activent le système de récompense cérébral, libérant dopamine et endorphines, provoquant ainsi bien-être, excitation puis, à terme, frustration et besoin de “dose” plus élevée.
Contrairement à certaines croyances, on ne devient pas “accro” à la pornographie du jour au lendemain. Le développement de l’addiction repose sur un enchaînement subtil : recherche de plaisir ou de soulagement du stress, passage à la consommation régulière, perte de contrôle progressive, puis sentiment d’impuissance. La pornographie, alors, devient une échappatoire et un moyen non satisfaisant de gestion émotionnelle ou relationnelle.
La démocratisation de l’accès via les smartphones, la solitude, certains troubles anxieux ou l’absence de modèle sain de sexualité figurent parmi les facteurs de vulnérabilité. Les adolescents, les jeunes hommes, mais aussi de plus en plus de femmes adultes, sont concernés. À ce stade, l’addiction peut parfois masquer des difficultés de couple, un isolement émotionnel ou encore une faible estime de soi.
Comment reconnaître une addiction à la pornographie ? Parmi les signes d’alerte : une consommation prolongée malgré la volonté d’arrêter, des répercussions sur la vie sexuelle (baisse du désir, troubles de l’érection, anxiété de performance), un repli social, le sentiment de honte ou de double vie, et l’impossibilité de réguler sa consommation malgré les conséquences négatives.
Le dialogue en couple est souvent évoqué en consultation par les patients qui constatent l’impact de la pornographie sur leur intimité ou leur confiance mutuelle.
L’addiction à la pornographie entraîne des répercussions majeures sur la sexualité. Les images irréalistes et hyperstimulantes peuvent modifier la perception du désir, de la performance et du plaisir. Chez nombre d’hommes (et de plus en plus, de femmes), on observe : une difficulté à s’exciter lors des rapports sexuels “réels”, une diminution du désir pour son/sa partenaire, voire une dépendance exclusive à la masturbation devant des écrans. Un trouble érectile, une éjaculation précoce ou une anorgasmie peuvent apparaître, renforçant le cercle vicieux et la détresse.
En couple, la pornographie, lorsqu’elle devient compulsive et secrète, s’interpose souvent entre les partenaires. Elle provoque jalousie, incompréhension, conflits ou retrait affectif. Chez la personne addictive, on note une tendance à éviter l’intimité réelle, par peur de décevoir ou faute de désir ressenti en présence du partenaire.
Le sentiment de perte de contrôle alimente souvent la culpabilité, la honte voire une forme d’abattement ou de dépression. La comparaison constante avec les acteurs ou scénarios pornographiques engendre aussi une insatisfaction corporelle, une faible estime de soi, voire un détachement émotionnel. La sexualité devient alors une source de stress, de pression, voire d’angoisse.
Il n’est pas rare que dans les consultations en sexologie, la question de la pornographie soit abordée de façon indirecte, lorsqu’apparaissent des dysfonctionnements sexuels ou une lassitude du désir alors que les patients se sentent dépassés par leur consommation.
Le stress lié à la performance sexuelle, souvent exacerbé par la pornographie, est un motif fréquent de demande d’aide auprès d’une sexologue à Liège ou ailleurs en Belgique.
Consulter un sexologue permet de bénéficier d’un espace neutre, confidentiel et sans jugement pour comprendre ses schémas de fonctionnement, restaurer une sexualité saine et retrouver une liberté d’action. La sexologue évaluera la gravité de l’addiction, ses causes profondes et son impact éventuel (isolement, couple, estime de soi, troubles sexuels…).
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
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La consultation commence par une évaluation fine de la fréquence, du contexte, des émotions associées et du niveau de détresse. La première phase vise à déculpabiliser le patient, l’aider à comprendre les mécanismes de l’addiction, puis poser des objectifs adaptés à sa réalité. À Liège, la prise en charge de l’addiction pornographique associe souvent outils de gestion de l’envie, exercices sur la régulation émotionnelle et apprentissage d’un nouveau rapport à son désir.
Consulter précocement permet d’éviter la chronicisation et de limiter les risques de dégradation de la vie de couple. En cas de troubles associés (dépression, anxiété, isolement massif), une approche pluridisciplinaire peut être proposée.
Un des fondements de la prise en charge repose sur l’identification des situations à risque, des émotions déclenchantes (stress, ennui, solitude, tristesse) et des habitudes automatiques. La tenue d’un journal de bord aide à repérer les moments où le besoin de consulter du contenu pornographique apparaît, et à faire le lien avec la sphère émotionnelle et relationnelle.
Prendre conscience de son schéma est la première victoire : sortir de l’automatisme, repérer les failles, c’est déjà amorcer le changement.
Le passage à l’action s’effectue par la construction de nouveaux rituels : remplacer l’envie automatique de consulter du porno par une activité alternative (sport, méditation, appel à un proche, lecture), repousser le passage à l’acte de quelques minutes, puis augmenter progressivement le délai, et réapprendre à ressentir et vivre ses émotions sans l’anesthésie pornographique.
Un point clé du sevrage est de retisser un lien avec la sexualité vécue dans le réel, que ce soit dans le rapport à soi (masturbation consciente, sans écran) ou à l’autre (en couple). La thérapie sexuelle propose de nombreux exercices pour renouer avec l’érotisme du quotidien, se réapproprier le désir, explorer la sensualité, parfois même, réapprendre les codes de la communication intime. Aux alentours de Liège, ces consultations personnalisées permettent souvent de renforcer la complicité du couple et de dépasser la honte liée à l’addiction.
La thérapie de couple, abordée ici en sexologie, permet d’accompagner les deux partenaires vers de nouveaux repères, de renouer avec la confiance, et de restaurer une sexualité à la fois libre et partagée.
Réussir à sortir de l’addiction à la pornographie, c’est avant tout apprendre à repérer les signaux d’alerte (stress, fatigue, isolement) et à y répondre autrement. L’accompagnement professionnel est alors déterminant pour consolider les acquis, désamorcer les cycles de culpabilité, et structurer une sexualité épanouie, sans dépendance.
Les ressources d’accompagnement, telles que des groupes de parole, des lectures spécialisées ou des podcasts, peuvent également favoriser le maintien du changement et renforcer la motivation sur le long terme.
La démarche sexologique privilégie toujours la bienveillance et la non-culpabilisation. Il s’agit d’aider la personne à faire le tri entre imagination, fantasme et réalité, à redonner sa place à la sexualité consentie et choisie, dépouillée de toute contrainte ou automatisme. La revalorisation de l’estime de soi, la réappropriation du corps, et la remise en mouvement du désir dans le quotidien sont au cœur de cette approche.
Parler de son addiction à la pornographie n’est pas chose aisée. Pourtant, c’est le premier pas vers une sexualité vécue comme une source d’épanouissement et non plus de souffrance. Le rôle du sexologue est d’accompagner ce cheminement singulier, à travers une relation fondée sur l’écoute, le soutien psychologique, et l’élaboration de stratégies concrètes et personnalisées. La prévention des difficultés sexuelles secondaires liées à l’addiction représente l’un des axes prioritaires des consultations sexologiques à Liège et dans tout le bassin francophone.
Rappelons que, partout en Belgique, il existe des professionnels formés pour vous aider à traverser cette étape, quel que soit votre âge ou votre genre.
Pour en apprendre davantage sur les approches pratiques adoptées par les sexologues pour dépasser les troubles sexuels masculins, vous pouvez consulter cet article détaillé.
Créer un cadre autour de la consommation de pornographie (fréquence, contexte, durée) permet de limiter les débordements et de rester vigilant aux “glissements”. Il est conseillé de s’accorder des plages horaires sans écran, d’éviter l’isolement, surtout en cas de fatigue émotionnelle ou de stress.
Parler de la pornographie dans le couple, auprès d’un sexologue ou d’un groupe spécialisé, aide à briser le silence et la culpabilité. L’information, la prévention, et le dialogue ouvert préviennent la spirale addictive et permettent de mieux définir ses besoins et ses limites. Retrouvez aussi des solutions spécifiques pour les troubles de l’éjaculation en lien avec la sexologie, proposés par des professionnels à Liège.
L’activité physique, la gestion du sommeil, l’expression des émotions (par le carnet, la relaxation, la méditation) contribuent à renforcer le sentiment de contrôle et la résilience face aux envies impulsives de consulter de la pornographie. Des séances de relaxation ou de respiration peuvent s’avérer efficaces pour traverser les moments les plus à risque.
Vaincre l’addiction à la pornographie n’est ni un sprint, ni une démarche qui repose sur la honte ou la restriction pure. C’est une invitation à retrouver le lien avec soi, à réinventer sa vie intime avec respect, nuance et confiance. L’aide des professionnels de la sexologie à Esneux comme Mme Sabrina Bauwens offre une écoute, un accompagnement personnalisé et des outils concrets. L’essentiel est de sortir de l’isolement, d’oser demander de l’aide, et de s’autoriser à retrouver une sexualité apaisée et épanouie, loin des injonctions et des diktats imposés par la pornographie en ligne.
Une addiction se caractérise par une consommation régulière et incontrôlée de pornographie, avec des impacts négatifs sur la vie quotidienne, la sexualité, le couple ou le bien-être psychologique. Si arrêter ou réduire la consommation devient difficile malgré les conséquences, il est recommandé de consulter un professionnel.
Consulter un sexologue permet d’obtenir un accompagnement sans jugement, d’analyser les causes profondes de l’addiction et de recevoir un soutien personnalisé pour s’en libérer. Le sexologue aide à retrouver une sexualité saine, à renforcer l’estime de soi et à prévenir les rechutes.
Il est conseillé de s’inquiéter dès lors que la consommation prend le pas sur la vie intime, professionnelle, sociale ou provoque culpabilité, détresse et isolement. N’attendez pas que la situation empire : une prise en charge précoce facilite le changement.
La démarche varie selon les individus : pour certains, l’arrêt total est nécessaire, pour d’autres, une consommation encadrée et occasionnelle peut être envisagée. L’essentiel est de retrouver le contrôle et une relation à la sexualité en accord avec ses valeurs et son bien-être.
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