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Comment la kinésithérapie périnéale prévient-elle les complications après une césarienne ?Kinésithérapeute Périnéale

Kinésithérapeute Périnéale Spécialiste – Mme Lisa MOENS

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 à Esneux

📞 Téléphone RDV : 0486 18 72 25

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Comment les séances de kinésithérapie périnéale peuvent-elles prévenir les complications après une césarienne ?

Vous vous demandez peut-être : après une césarienne, la priorité, c’est vraiment le périnée ? Et si oui, pourquoi s’en occuper alors que le bébé, la cicatrice et la fatigue accaparent toutes vos pensées ? C’est pourtant une question essentielle, et personne ne devrait vous faire culpabiliser : prendre soin de son corps, c’est aussi protéger son quotidien de maman. Alors, comment la kinésithérapie périnéale peut-elle se transformer en bouclier après une césarienne ? Plongeons ensemble dans un sujet un peu tabou, mais qui change souvent la vie, tout simplement. Parce qu’une maman bien rééduquée, c’est aussi une femme qui ose rire, tousser, porter son enfant… sans crainte des complications.

Avant tout, précisons que cet article s’adresse exclusivement aux femmes : la kinésithérapeute périnéale intervient sur des problématiques typiquement féminines, que ce soit après accouchement, pour des douleurs, des fuites ou des fragilités du périnée.

Pourquoi le périnée reste-t-il fragile après une césarienne ?

Beaucoup imaginent, à tort, qu’une césarienne épargne totalement le périnée. Pas si vite ! Lorsqu’on parle à des mamans autour de soi, on réalise que certaines, malgré l’absence de passage par voie basse, développent de véritables « galères » quelques semaines ou mois après l’accouchement. Mais d’où viennent ces complications ? Est-ce un mythe ou une réalité médicale ?

Il est crucial de comprendre que, pendant la grossesse, le périnée supporte le poids du bébé, de la poche des eaux, du placenta… Qu’il y ait césarienne ou accouchement vaginal, la pression exercée pendant neuf mois reste la même. Le périnée agit comme un « hamac », tendu entre le pubis et le coccyx, qui amortit tout le poids de l’utérus. Ce sol pelvien n’est donc jamais vraiment au repos, même en cas de césarienne planifiée !

En Belgique, environ 22 % des femmes accouchent par césarienne selon l’INAMI. Sur ce taux, combien prennent vraiment le temps de rééduquer leur périnée ? Peu encore, car on pense à la cicatrice, à la fatigue, mais rarement à cette zone pourtant cruciale. Pourtant, près de 50 % des femmes ayant eu une césarienne présentent des troubles modérés du périnée quelques semaines après la naissance (selon une étude menée à l’Hôpital Universitaire de Liège en 2021).

En quoi consiste cette fragilisation ? Voici quelques exemples :

  • Des fuites urinaires lorsque l’on rit ou tousse.
  • Des sensations de « pesanteur » dans le bas-ventre.
  • Des difficultés à maîtriser les gaz ou des ballonnements gênants.
  • Apparition de douleurs à la reprise du sport ou des rapports.

Eh oui, la césarienne n’est pas un « bouclier magique » ! Le passage du bébé n'est certes pas par voie basse, mais tout le trajet de la grossesse pèse sur le périnée. Imaginez un trampoline qui reste tendu toute une saison, même sans qu’on saute dessus, il finit par se détendre.

Ajoutons, et c’est fondamental, que la césarienne entraîne d’autres conséquences : la cicatrice abdominale peut modifier votre posture, votre façon de bouger, d’utiliser vos abdominaux. Cela impacte indirectement le périnée : le corps cherche à compenser, parfois maladroitement, et la pression sur le « plancher pelvien » en est modifiée. L’équilibre délicat entre abdominaux et muscles du périnée vacille. Qui n’a jamais surpris une petite douleur sourde, juste en se relevant du canapé ?

Et ce n’est pas tout : les efforts fournis au post-partum, lorsqu'on porte bébé, le cosy ou encore les courses sont bien réels. Le plancher pelvien les encaisse à la place des abdominaux, encore fragiles après la chirurgie. Résultat : vous pouvez souffrir de douleurs, d’inconforts ou de troubles urinaires même en l’absence d’accouchement par voie basse.

Quand faut-il consulter pour une rééducation du périnée après une césarienne ?

Beaucoup de femmes hésitent, et c’est compréhensible. Pourtant, le timing est précieux : l’idéal est de consulter dès la sixième semaine après la césarienne, une fois la cicatrisation bien avancée. Pas trop tôt, pour éviter d’agresser les tissus encore fragiles, mais pas trop tard non plus : plus on attend, plus les compensations s’installent.

Un exemple concret ? Une patiente venue au cabinet à Esneux a attendu presque 6 mois pensant que ses fuites « partiraient toutes seules ». Résultat : la prise en charge a demandé plus de séances, car les habitudes posturales néfastes s’étaient « imprimées » dans son corps. Alors n’attendez pas le dernier moment !

Vous souhaitez poser des questions, obtenir un avis sur-mesure ou tout simplement prendre rendez-vous près de chez vous ? N’hésitez pas à contacter Lisa MOENS, spécialiste en kinésithérapie périnéale à Esneux, Kinésithérapeute Périnéale conventionné INAMI. Elle intervient aussi à domicile si besoin, et travaille en lien avec les gynécologues, sages-femmes et autres experts du périnée.

Retrouvez aussi son actualité sur rééducation périnéale et cystite: une approche complémentaire pour toutes les femmes.

Quels bénéfices prouvés de la kinésithérapie périnéale après une césarienne ?

C’est souvent LA question centrale : à quoi bon consulter une kinésithérapeute du périnée alors que la cicatrice n’est même pas sur le périnée ? Les études scientifiques sont formelles : même après césarienne, la rééducation périnéale permet de prévenir et de traiter de nombreux troubles, souvent sous-estimés au début.

Revenons aux chiffres : une étude menée sur plus de 300 femmes ayant accouché par césarienne (Consultez ce résumé sur le lien entre kiné périnéale et cystites post-partum) a démontré que la prise en charge en kinésithérapie faisait diminuer de moitié la survenue de fuites urinaires et de douleurs pelviennes dans l’année suivant l’accouchement. C’est énorme ! Une séance bien ciblée, c’est comme retendre les cordages d’un voilier avant une tempête : plus il est prêt, moins il subira de dommages.

Mais quels sont les bénéfices réels ? Parlons concrets :

  • Restauration du tonus périnéal : Grâce à des exercices progressifs, guidés par une kinésithérapeute formée, les muscles retrouvent leur élasticité. Résultat : moins de « lâchages » imprévus, moins de fuites ou de pesanteur.
  • Prévention des descentes d’organes : Oui, même après césarienne, le risque existe. Rééduquer le périnée diminue ce danger, souvent passé sous silence car il survient plus tard.
  • Amélioration de la posture : La coupure abdominale change la répartition des forces dans le corps. La kiné périnéale agit main dans la main avec la kinésithérapie générale pour réapprendre à porter, à se pencher, à monter les escaliers.
  • Gestion des douleurs : Certaines femmes développent des douleurs pelviennes ou au niveau de la cicatrice: la rééducation inclut parfois un travail sur ces tensions, afin de limiter les gênes à la reprise de la vie active.
  • Retrouver une vie intime épanouie : Après une césarienne, la sexualité peut être perturbée, non seulement par la crainte autour de la cicatrice, mais aussi à cause d’un périnée qui manque de tonus. Les exercices adaptés permettent de réinstaller la confiance, d’améliorer la sensibilité, et de faire disparaître les appréhensions.

Une image parmi d’autres : pensez à une maison dont les fondations sont affaissées. Même si le toit tient, il faut solidifier la base pour éviter les fissures plus tard ! La kinésithérapie périnéale, c’est ce travail de fond, alliant douceur, bienveillance, et exercices ludiques adaptés à chacune.

Dans les pays scandinaves, la rééducation périnéale est systématique après chaque naissance, quelle que soit la modalité d’accouchement. En Belgique, nous avons du progrès à faire, mais les mentalités évoluent : de plus en plus de femmes osent demander ce « check-up » du périnée, même après une césarienne. À quoi bon souffrir en silence, quand les solutions existent ?

Bon à savoir : Même en l’absence de symptôme gênant, une consultation post-césarienne peut permettre de repérer des faiblesses invisibles, et d’éviter ainsi les complications plus tard (les fameux « accidents » à la ménopause, ou lors d’un éternuement imprévu !). Mieux vaut prévenir que guérir ! D’ailleurs, sur son site,vous pouvez en savoir plus sur les pertes urinaires nocturnes, parfois liées à une faiblesse du périnée après une grossesse, même en cas de césarienne.

La kinésithérapie périnéale est donc bien plus qu’un simple accompagnement : c’est une garantie, un filet de sécurité, et parfois même un accélérateur de récupération globale.

Kinésithérapeute Périnéale Spécialiste – Mme Lisa MOENS

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 à Esneux

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La prise en charge en cabinet ou à domicile : comment se déroulent les séances ?

Il y a celles qui préfèrent l’intimité du cabinet, d’autres qui se sentent rassurées à la maison, surtout avec un nourrisson : avec la kinésithérapeute périnéale conventionnée INAMI, le choix est possible entre séances à Esneux ou à domicile (dans les environs proches de Liège notamment). Mais que se passe-t-il concrètement lors d’une première séance ?

Tout commence par un temps d’échange : ressentis, gênes, antécédents, habitudes de vie. La kiné spécialiste prend le temps d’écouter, de rassurer, et d’expliquer que chaque parcours est différent. « Il n’y a pas de gêne à avoir. Ici, on parle sans tabou et avec bienveillance » raconte Lisa MOENS, qui reçoit en consultation en cabinet à Esneux.

Ensuite, la prise en charge inclut :

  • Un bilan musculaire du périnée, parfois accompagné d’un questionnaire ciblé (pour objectiver les fuites, la gêne ou les douleurs).
  • Des tests simples, non douloureux, pour évaluer la force, la résistance, et la coordination du périnée (exercices de Kegel adaptés à chaque situation, biofeedback…)
  • Une analyse de la posture et du fonctionnement des abdominaux (essentiel après la cicatrice de césarienne).
  • Des conseils pratiques sur le port de bébé, la façon de se lever ou de se coucher, l’importance de ne pas pousser en allant aux toilettes (le fameux « stop pipi », ce n’est pas toujours la bonne méthode…)

Une anecdote souvent racontée : certaines femmes réalisent, en pleine séance, qu’elles n’avaient jamais ressenti leur périnée, ni même perçu qu’il pouvait se contracter ou se détendre. Parfois aussi, c’est la première fois qu’elles posent des mots sur des sensations, des peurs, ou des tabous transmis de génération en génération… Ici, on les libère, pour enfin oser parler de tout. Parce que oui, une maman a aussi le droit de souffler, d’exister à côté de son bébé.

La fréquence des séances dépend de chaque cas. Il faut compter en moyenne entre 8 et 12 séances, parfois plus selon la récupération ou la présence de complications. Le but ? Redonner une « boussole intérieure » à chaque femme : repérer les mouvements, renforcer sans forcer, prévenir la fatigue et les douleurs pelviennes. Dans certains cas, la rééducation est proposée en lien étroit avec la kinésithérapie classique, lorsque l’abdomen souffre aussi de la chirurgie (douleurs secondaires à la cicatrice, ralentissement du transit, etc.)

Petite astuce donnée par beaucoup de kinés : « Pratiquer quelques exercices chaque jour, c’est comme arroser une plante : sans régularité, rien n’évolue ! ». Parfois trois minutes suffisent, mais l’important, c’est la continuité.

Certains outils peuvent être utilisés en complément : sondes de biofeedback (feedback visuel pour guider la contraction du périnée sur écran), exercices sur ballon, ou encore taping pour aider la cicatrice à se détendre. Chaque patiente repart avec des « devoirs » adaptés, et la certitude d’être comprise et accompagnée jusqu’au bout.

Dans les cas plus complexes (par exemple, antécédent d’endométriose, de douleurs pelviennes chroniques ou de troubles urinaires anciens aggravés par la grossesse), la prise en charge est multidisciplinaire : en lien avec le médecin, la sage-femme, et parfois d’autres spécialistes. C’est là la force d’un réseau : « On n’est jamais seule quand on prend soin de son périnée », insiste Lisa MOENS.

Vous habitez aux alentours de Liège ? Il est toujours possible d’organiser les séances au cabinet comme à domicile, selon vos contraintes de transport ou votre organisation avec bébé.

Quels sont les risques de ne pas rééduquer son périnée après une césarienne ?

Le message n’est pas alarmiste, il est simplement réaliste. Nombreuses sont celles qui, pensant être épargnées, réalisent trop tard qu’un « petit souci » devient un vrai handicap au quotidien. Quelles pourraient être ces complications liées à un périnée négligé après une césarienne ?

  • Fuites urinaires à l’effort : Rire, courir, monter dans le bus… autant de gestes banals qui deviennent source d’appréhension, voire d’évitement.
  • Douleurs sexuelles persistantes : La région pelvienne, tendue ou mal rééduquée, peut entraîner des douleurs, une perte de plaisir, ou une appréhension à l’idée de reprendre une vie intime.
  • Sensation de pesanteur ou de « boule » dans le bas-ventre, signes précurseurs d’une descente d’organe (prolapsus), même après une césarienne ! Le tout peut évoluer insidieusement, pendant des années, pour se transformer en une lourde chirurgie vers la quarantaine ou la ménopause si rien n’est fait.
  • Troubles du transit : Un périnée faible, combiné à une mauvaise cicatrisation abdominale, favorise la constipation chronique (facteur aggravant pour la descente d’organes : pousser aux toilettes n’arrange rien…)
  • Douleurs pelviennes ou lombaires : Un déséquilibre postural s’installe, qui impacte le dos, les hanches, parfois même les jambes. Le corps, comme un orchestre mal accordé, peine à fonctionner harmonieusement.

Ce n’est pas une fatalité. En prévenant, on évite de courir après des solutions miracle plus tard. La prise en charge en kinésithérapie périnéale, c’est un peu comme réparer une fuite d’eau dès la première goutte : plus tôt on s’en occupe, plus on évite les dégâts.

L’absence de symptômes ne signifie pas l’absence de problèmes : un périnée peut être fatigable sans qu’on s’en rende compte tout de suite. C’est à la reprise du sport, lors de la course poursuite derrière votre enfant ou d’une soirée dansante, qu’une petite fuite, une gêne ou une douleur peuvent survenir. Prendre soin de son périnée, c’est investir sur le futur.

Dans certains cas (fragilités pré-existantes, antécédents de troubles urinaires ou de constipation chronique), la kiné périnéale permet aussi de rééquilibrer le corps après des complications, comme les cystites ou douleurs pelviennes post-grossesse.

Faisons un rapide détour « géographique » : que vous soyez à Esneux, proche de Liège ou ailleurs en Belgique, n’oubliez pas que la prise en charge conventionnée existe, sans barrières de coût (prise en charge INAMI possible !). Autant en profiter pour vous offrir ce « check-up » confort, sans pression ni culpabilité.

FAQ – Questions fréquentes

Comment la kinésithérapie périnéale prévient-elle les complications après une césarienne ?

Après une césarienne, la kinésithérapie périnéale aide à renforcer les muscles du plancher pelvien fragilisés par la grossesse. Elle prévient ainsi les fuites urinaires, la sensation de pesanteur et limite le risque de descente d’organe. En travaillant sur la posture et l’équilibre abdominal-périnéal, elle favorise une récupération complète et évite les douleurs chroniques.

Quand commencer la rééducation périnéale après une césarienne ?

La rééducation périnéale débute idéalement six semaines après la césarienne, après validation de la cicatrisation par le médecin ou la sage-femme. Commencer à ce moment permet d’agir avant que des troubles ne s’installent durablement et d’optimiser la récupération globale du corps.

Pourquoi consulter un kinésithérapeute périnéale conventionné INAMI pour les suites de césarienne ?

Le kinésithérapeute conventionné INAMI garantit une prise en charge reconnue, sécurisée et remboursée, sans frais excessifs. Son expertise spécifique en périnée féminin et post-partum permet d’adapter les exercices à votre situation et de travailler en interdisciplinarité si besoin.

Faut-il continuer la kinésithérapie périnéale si on ne ressent aucun symptôme après une césarienne ?

Oui, même en l’absence de symptômes, il est recommandé de consulter pour un bilan préventif. Cela permet de dépister d’éventuelles faiblesses invisibles et de recevoir des conseils pour éviter les complications à long terme (prolapsus, fuites à la ménopause, douleurs lors de la reprise du sport).

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