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Comment détecter un trouble de l’attention à l’école ? 4 signes qui ne trompent pasNeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER Solenn

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

Comment détecter (vraiment) un trouble de l’attention à l’école ? 4 signes qui ne trompent pas

Imaginez la scène. Vous êtes parent, enseignant, éducateur. Un enfant – le vôtre, celui d’une amie, un élève – peine à suivre en cours. Distraite, rêveur, il s’agite ou, au contraire, regarde le mur… Le « TDAH », ce sigle que tout le monde entend aujourd’hui, s’insinue dans les conversations. Mais comment faire la différence entre un élève simplement distrait ou débordant d’énergie, et un enfant qui souffre réellement d’un trouble de l’attention, avec ou sans hyperactivité ?

À Liège comme ailleurs, le TDAH reste souvent mal compris. Et pourtant, chaque année, des familles, des écoles, cherchent des repères. Qui consulter ? Quels signaux observer ? Et que se passe-t-il dans la tête d’un enfant concerné ? C’est tout l’enjeu de cet article. Un guide clair, humain, sans jargon, pour mieux décrypter le TDA/H à l’école.

Car repérer ces signes tôt, c’est donner une vraie chance à l’enfant : celle de comprendre son fonctionnement et d’avancer à son rythme. Ici, nous explorerons ensemble les critères, des anecdotes de terrain, l’avis du psychologue pour enfant et adolescent. Et surtout, comment agir sans paniquer – ni minimiser – face à la réalité du trouble, que l’on soit parent ou enseignant.

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

Qu’appelle-t-on trouble de l’attention ? Autour du TDA et TDAH, sortir des idées reçues

On en parle partout. Mais très vite, on mélange tout. D’un côté, l’enfant qui se tortille sur sa chaise – « sûrement un hyperactif ! ». De l’autre, celui qui oublie son cahier, ses devoirs, regarde dehors – « il ne travaille pas, il rêve ! ». Pourtant, le trouble déficitaire de l’attention n’a rien d’une simple distraction. C’est une réalité complexe, que les chercheurs décryptent depuis une cinquantaine d’années.

Le TDA, ou trouble de l’attention sans hyperactivité, implique principalement des difficultés à concentrer, à maintenir ou à organiser l’attention. Ces enfants semblent souvent ailleurs, comme si l’école glissait sur eux sans les atteindre. Pas d’agitation majeure ici, mais une forme de lenteur, de désorganisation chronique qui colle à la vie scolaire – et familiale. Ils n’écoutent pas, oublient, perdent leur matériel, rendent rarement les devoirs faits dans leur totalité… Et le pire, c’est qu’ils s’en veulent.

Le TDAH, lui, ajoute une dose d’agitation motrice ou mentale. L’enfant parle beaucoup, coupe la parole, se lève, tripote tout. Sa tête fonctionne à cent à l’heure. C’est comme un moteur de voiture resté en marche, même à l’arrêt. Mais l’inattention reste souvent au cœur du problème.

La Belgique n’est pas épargnée. On estime qu’environ 5 à 7 % des enfants d’âge scolaire présentent un TDAH. Ce n'est donc pas rare ! Voilà pourquoi il est essentiel de s’informer. Ce trouble est reconnu médicalement, décrit dans le DSM-5 (manuel de référence international), et il ne résume pas un diagnostic « à la mode ». Ce n’est pas un effet « société » mais un trouble neurodéveloppemental réel, observable dès l’enfance, parfois persistant à l’adolescence ou chez l’adulte.

Les symptômes ? Ils démarrent souvent très tôt. Parfois même avant l’entrée en maternelle. Mais c’est à l’école, devant les exigences de concentration, que les difficultés sautent aux yeux.

Attention à la confusion :

  • Un enfant turbulent n’est pas forcément TDAH.
  • Un enfant rêveur peut souffrir d’autre chose. (Anxiété, dyslexie, ennui scolaire…)
  • Un « manque de volonté » ou « manque d’éducation » n’est jamais en cause pour le TDA.

L’identification du trouble demande donc expertise, recul et surtout l’avis d’un psychologue pour enfant et adolescent habitué à ce type de signalement.

Ces professionnels utilisent des outils, des tests neuropsychologiques précis pour différencier un vrai trouble d’une simple phase difficile. Si vous vivez aux alentours de Liège, sachez qu’il est possible de consulter localement pour un premier avis, puis un bilan approfondi si nécessaire.

Quels sont les signes qui alertent à l’école ? (Ce que voient les enseignants, ce que vivent les parents)

Vous êtes parent. Tous les matins, la même scène : « Prends ton sac ! As-tu fini tes devoirs ? » L’enfant remet à plus tard, oublie, traîne… Quelques mots s’échappent : « Je n’arrive pas à commencer », « J’ai oublié ce que la maîtresse disait ». C’est difficile à cerner. Pourtant, l’école, sous tension, fait vite ressortir le TDA/H.

L’équipe pédagogique remarque souvent :

  • Des troubles de l’exécution des consignes (l’enfant entend, mais oublie avant d’agir)
  • Une lenteur excessive pour débuter ou finir un travail
  • Des erreurs d’inattention, même dans des tâches connues
  • Des oublis fréquents de matériel, de devoirs, de consignes
  • Des changements d’humeur, une impulsivité, parfois une agitation corporelle indomptable… ou l’extrême inverse, une passivité étonnante

Mais le plus frappant, c’est l’écart entre le potentiel et ce qui se retrouve dans le bulletin. Un enfant TDA/H peut être très vif à l’oral, comprendre vite, mais ne rien écrire, ou se perdre en chemin. Cela crée frustration, découragement. Chez certains, l’échec scolaire pointe, parfois le décrochage.

Méthaphore : L’école, pour ces enfants, c’est comme une course avec des chaussures trop grandes. Dès le départ, tout le monde part, mais eux trébuchent, perdent le rythme, arrivent épuisés, malgré tous leurs efforts.

Quatre signes-clés que même les psychologues recherchent :

  1. L’inattention. C’est le symptôme phare. Pas de focalisation, oublis répétés, tâches inachevées, distraction par le moindre bruit.
  2. L’impulsivité. L’enfant répond trop vite, coupe la parole, agit sans réfléchir. Il abandonne une activité pour en commencer une autre. Danger : il se met parfois physiquement en danger.
  3. L’agitation motrice. L’enfant gigote, se lève, a du mal à rester assis. Côté mental, c’est aussi une bouillie d’idées, impossible à canaliser.
  4. Le déficit d’organisation. L’élève ne retrouve plus son stylo, perd ses copies. Le cartable ressemble à une tornade – c’est presque caricatural. Mais réel !

À noter : Les trois premiers critères ne sont pas toujours présents ensemble. Beaucoup d’enfants présentent surtout une inattention sans hyperactivité. D’autres, au contraire, vont surtout bouger, parler, mais réussir à se concentrer parfois sur leurs intérêts.

Vous doutez ? Un signal majeur : l’intensité et la durée. Ces difficultés sont persistantes (plus de six mois), concernent plusieurs situations (à l’école ET à la maison), et affectent significativement la vie quotidienne.

Dans ce contexte, le recours à un professionnel (neuropsychologue, psychologue clinicien, neuropédiatre) est indispensable. Passer par une évaluation spécialisée, adapter le cadre scolaire : ce n’est pas un luxe, mais une nécessité.

Pour aller plus loin sur le sujet du repérage, vous pouvez parcourir cet article détaillé sur le repérage des troubles psychologiques chez l’enfant.

Que vivent les enfants et les ados concernés ? Entre estime de soi, fatigue et incompréhension

On se focalise souvent sur le comportement. Mais derrière chaque enfant avec un TDA/H, il y a un vécu intérieur. Pour certains, une vraie souffrance. Il n’y a rien de plus injuste, pour un élève de primaire ou un adolescent, que d’avoir “envie de bien faire”, mais de ne pas y arriver. D’être stigmatisé comme “paresseux”, “mal élevé”, ou “trop fleur bleue”. Le TDAH n’est pas un choix, ni un caprice.

Les études montrent un impact fort sur :

  • Estime de soi. L’enfant enchaîne les reproches (“Fais attention !”, “Bouge moins !”), finit par croire qu’il est “nul”. Cela peut conduire à une image de soi négative, puis à l’échec.
  • Fatigue mentale. Les ados décrivent une surcharge permanente. Le cerveau tourne sans cesse. Impossible de faire le vide – même le soir pour s’endormir.
  • Isolement. L’enfant peut être mal intégré, avec peu d’amis. Car ses réactions impulsives, son inattention, dérangent. La solitude guette.
  • Anxiété. La peur de rater, de décevoir, accompagne chaque journée. Chez certains, on observe même des symptômes dépressifs cachés.

Une anecdote racontée par une psychologue pour enfants en Belgique : « Un garçon de 10 ans, brillant mais dissipé, me confie : ‘J’aimerais appuyer sur « pause » dans ma tête, mais ça ne marche jamais. Alors je me fais enguirlander à la maison et à l’école’. »

Côté parents, c’est l’épuisement aussi. Multiplier les rappels et échouer, se sentir jugé, culpabiliser. Beaucoup décrivent le repas du soir comme une “zone de turbulence”, où chacune de ces difficultés revient sur le tapis.

Mais il y a de l’espoir. Car un enfant identifié, entouré avec bienveillance, peut reprendre confiance. Les accommodations scolaires, la psychoéducation, voire l’accompagnement psychologique individuel, font une immense différence.

À l’adolescence, le risque, c’est de perdre pied socialement ou de développer d’autres troubles (anxiété, addiction, dépression). Plusieurs dispositifs existent pour les accompagner de façon ciblée. Entre entretiens individuels, bilan neuropsychologique, accompagnement des familles, l’intervention précoce change la donne.

Intéressé par l’importance d’un bilan de QI et de fonctions cognitives chez l’enfant ? Cela permet parfois de mieux comprendre le lien entre capacités, difficultés et retentissement scolaire.

TDAH ou anxiété ? Parfois, les deux troubles se ressemblent et peuvent s’empiler. Ne pas se tromper de diagnostic est crucial pour l’enfant !

En résumé : être compris et soutenu permet à l’enfant de s’alléger. Comme si on venait régler la station de radio de son cerveau. Les grésillements restent, mais on entend enfin la musique !

Comment obtenir un diagnostic fiable, et que faire après ? Les étapes concrètes à suivre

Premier réflexe : ne jamais poser soi-même le diagnostic, ni sur Internet, ni par « simple observation d’un proche ». Le TDA/H demande un vrai bilan. Pourquoi ? Parce qu’il est “diagnostic d’exclusion”. Il faut écarter des causes médicales, psychologiques, scolaires… Surtout chez l’élève du primaire ou au collège.

Voici les étapes recommandées :

  1. Décrivez les symptômes avec précision et sur plusieurs domaines (maison, école, sport, amis…). Tenez un “carnet d’observation” sur deux semaines : oublis, agitation, difficultés précises, etc.
  2. Consultez un professionnel spécialisé : psychologue pour adolescent, neuropsychologue, pédiatre expérimenté dans ce domaine. À Esneux, Mme Solenn POTTIER est référente.
  3. Demandez un bilan complet : tests neuropsychologiques (attention, mémoire de travail, organisation), entretien clinique, recueil de l’histoire scolaire et familiale. Parfois, on utilise aussi des questionnaires enseignants/parents.
  4. Éliminez d’autres causes (anxiété, troubles du langage, troubles des apprentissages, dépression…) : c’est essentiel, sinon le diagnostic risque d’être erroné.
  5. Présentez les résultats à l’école. C’est là que tout se joue : adaptation du rythme, du matériel, du soutien, transmission à l’équipe d’enseignement. L’école devient alliée.

Quand penser à la logopédie ? Parfois le trouble de l’attention cache aussi des difficultés de langage. Un psychologue saura orienter vers la logopède si besoin.

Et après le diagnostic ? Voici les principaux volets d’accompagnement :

  • Psychoéducation : comprendre le fonctionnement du TDAH, diminuer la culpabilité, identifier les ressources disponibles.
  • Soutien scolaire et adaptation (temps aménagés, fiches simplifiées, pauses plus fréquentes, attention à l’environnement sonore et visuel).
  • Suivi psychologique individuel : estime de soi, gestion des émotions, stratégies d’organisation, etc.
  • Intervention familiale : apprendre à encourager sans surprotéger, signaler le renforcement positif.
  • Parfois médication : dans certaines situations, un traitement médical peut être proposé (toujours sur prescription médicale et après bilan complet).

Un conseil fort : ne restez jamais seul avec vos doutes. Interrogez aussi les enseignants, car ils voient l’enfant dans un autre contexte. Le diagnostic doit être “croisé” pour gagner en fiabilité – c’est la règle d’or en neuropsychologie.

Le TDA/H n’empêche pas de réussir. Il demande, cependant, un “mode d’emploi” particulier. S’entourer, comprendre, oser consulter reste la meilleure recette pour améliorer le quotidien et l’avenir de l’enfant.

Et souvenez-vous, il n’y a jamais de question bête. “Faut-il consulter pour si peu ?” Oui, car parfois, ce “petit doute” évite des années de galère scolaire ou familiale. Le psychologue pour adolescent est là pour décoder et rassurer, pas pour juger ou stigmatiser.

La pression parentale. Un enjeu de taille quand on accompagne un enfant avec un trouble de l’attention.

FAQ – Questions fréquentes

Comment différencier TDA/H et simple distraction ou manque de motivation chez un enfant ?

Un TDA/H se caractérise par des symptômes d’inattention, d’impulsivité et/ou d’hyperactivité présents dans plusieurs contextes (école, maison…), persistants depuis au moins six mois et impactant vraiment le quotidien. Une simple distraction ou un manque de motivation sont souvent liés à des facteurs environnementaux ou passagers. En cas de doute, l’avis d’un psychologue pour enfants reste indispensable.

Pourquoi consulter une neuropsychologue spécialisée plutôt qu’un généraliste pour le TDAH ?

Les neuropsychologues utilisent des outils et tests spécifiques pour différencier un véritable trouble de l’attention d’autres difficultés, comme un trouble anxieux ou du langage. Leur formation permet d’adapter le bilan aux enfants et ados, et de donner un avis précis pour l’encadrement scolaire et familial.

Quand faut-il déclencher un bilan TDA/H à l’école ?

Dès lors que les difficultés d’attention, d’organisation ou d’agitation persistent depuis au moins six mois, concernent plusieurs milieux (école, famille…) et freinent la réussite ou l’intégration. Il est conseillé de recueillir l’avis de l’enseignant et de la famille avant de solliciter un bilan spécialisé.

Faut-il toujours donner des médicaments contre les troubles de l’attention ?

Non, pas systématiquement. La médication n’est que l’une des solutions possibles, envisagée après un diagnostic confirmé, et quand les autres aménagements éducatifs ou psychologiques n’ont pas suffi. De nombreux enfants progressent sans traitement, si le suivi éducatif et familial est adapté.

Pour consulter une neuropsychologue pour enfants et adolescents à Esneux, contactez :
NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

Références scientifiques

Barkley R.A., "Attention-Deficit Hyperactivity Disorder: A Handbook for Diagnosis and Treatment", Guilford Press, 2015.
Résumé : Un ouvrage scientifique de référence internationale détaillant les critères, stratégies diagnostiques et thérapeutiques du TDA/H.

Faraone S.V. et al., "The world-wide prevalence of ADHD: A systematic review and metaregression analysis", American Journal of Psychiatry, 2021.
Résumé : Synthèse des études sur la prévalence mondiale du TDA/H chez l’enfant, confirmant la fréquence du trouble dans de nombreux pays européens.

DuPaul G.J., et al., "School-based interventions for students with attention deficit hyperactivity disorder: Current status and future directions", School Psychology Review, 2012.
Résumé : Analyse de l'efficacité des différentes adaptations et accompagnements scolaires pour élèves présentant un TDA/H.

Lecendreux M. & Konofal E., "Le trouble déficit d'attention/hyperactivité (TDAH): Diagnostic, comorbidités et enjeux psychothérapeutiques", L’Encéphale, 2014.
Résumé : Article francophone sur le diagnostic différentiel, le repérage des comorbidités et le parcours de soins du TDA/H.

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