Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0456/87.15.00
Vous vivez avec un ou une ado qui, du jour au lendemain, passe du rire aux larmes ? Vous, parent, avez parfois l’impression d’être sur un bateau qui tangue au gré des tempêtes émotionnelles ? Ce n’est pas une fatalité. Oui, l’adolescence, c’est le grand huit des émotions : montagnes russes, loopings et virages serrés. Mais bonne nouvelle, il existe des pistes concrètes pour canaliser cette énergie débordante, éviter les débordements et ramener sérénité dans la famille.
Adolescents qui explosent, parents qui désemparent : on en parle partout, mais peu osent l’avouer. On croit à tort qu’il faudrait tout contrôler, tout anticiper. Spoiler : c’est impossible. Mais on peut apprendre à accueillir, comprendre, et guider ces émotions pour qu’elles deviennent une force. Cet article décortique – vraiment – ce qui se passe dans la tête d’un ado, propose des solutions issues du terrain, et redonne espoir. Prêt à embarquer ?
Parlons vrai : À l’adolescence, les émotions débordent. Un simple commentaire en classe peut provoquer des torrents de larmes ou des accès de fureur incompréhensibles pour l’adulte. Pourquoi ? Car leur cerveau est en pleine transformation, un peu comme un ordinateur qu’on réinstalle – tout tourne au ralenti, certains programmes plantent, d’autres s’accélèrent.
L’adolescence, c’est aussi la période où l’on ne se reconnaît plus soi-même. Un jour, la tristesse s’abat comme une chape de plomb, le lendemain la joie explose sans prévenir. Cela devient rapidement épuisant, pour l’ado comme pour les parents. Des chiffres ? Entre 12 et 17 ans, la majorité des jeunes* disent vivre au moins une émotion très forte chaque semaine, voire chaque jour. Les parents le ressentent aussi : disputes, cris, portes qui claquent… Ça vous parle ?
Le cerveau adolescent est comme une maison en chantier. Les étages qui gèrent le raisonnement et l’autorégulation des émotions ne sont pas encore terminés. En revanche, la pièce réservée aux émotions, elle, est ultra-sensible. La neurosciences l’explique via l’amygdale, cette partie du cerveau qui s’affole facilement durant la puberté.
Il y a aussi les changements hormonaux, le bouleversement de l’identité, la quête du regard de l’autre. Être accepté par le groupe devient vital. La peur du rejet, la pression scolaire, les réseaux sociaux… tout s’additionne. Voilà pourquoi un “petit souci” peut devenir un drame national.
Mais alors, est-ce une fatalité ? Absolument pas. Car derrière ces tempêtes se cachent des ressources formidables. L’ado apprend, grandit, développe une intelligence émotionnelle… s’il est bien accompagné !
Si votre ado vit tout “en grand”, c’est normal. Non, il n’est pas “fou”, dépressif, paresseux ou “trop sensible”. En tant que psychologue pour adolescents à Liège et aux alentours de Liège, je le constate chaque semaine : ce n’est pas une question d’éducation défaillante, c’est une étape du développement. Et cette étape, on peut l’apprivoiser. On peut même en faire une force.
Petite anecdote : Un jeune que j’accompagnais voulait arrêter l’école après une mauvaise note. Lui, c’était “foutu”, plus jamais il ne réussirait sa vie. Quelques échanges plus tard, il s’avère en réalité qu’il craignait le regard de ses amis. Nommer la peur, en parler, et la vague émotionnelle est redescendue. Oser dire, c’est déjà canaliser.
Dans cet article sur la gestion du TAG chez l’enfant, on évoque justement l’importance des mots posés sur l’émotion. Car un ressenti non nommé devient vite envahissant, comme une marée qui monte sans prévenir.
Alors, la prochaine fois que vous entendez “tu ne peux pas comprendre !” en claquant la porte : rassurez-vous, c’est le signe que votre ado apprend à gérer sa propre tempête. Avec quelques outils, il saura bientôt naviguer plus sereinement. Juste, il a besoin d’un cap, et vous, d’une boussole !
Imaginez une bouteille de soda bien secouée : à la première occasion, tout explose. C’est parfois ce qui se passe dans le salon familial à 18h. Un simple “viens à table” et la crise surgit. La clé : accueillir l’émotion avant de chercher à la contrôler.
Première étape : Respirez deux secondes (oui, même vous l’adulte). Résistez à la tentation de répondre du tac au tac. Face à un ado submergé, le rationnel ne marche plus. Ce n’est pas le moment d’analyser, sanctionner, ou conseiller. C’est le moment… d’attendre que la vague passe. Parfois, cela ressemble à un ouragan. Mais s’opposer frontalement, c’est comme vouloir barrer un torrent avec une cuillère. Inutile et usant.
Votre ado pleure, crie, dit des choses blessantes ? Rappelez-vous qu’il vit, à cet instant, une tempête intérieure que lui-même ne contrôle pas vraiment. Essayez de vous souvenir d’une émotion, adulte, qui vous a un jour débordé : colère, tristesse, peur panique. Maintenant multipliez cette sensation par deux, et enlevez-en la capacité d’y mettre des mots. Là, vous êtes dans la peau de votre ado.
Lorsque la tension redescend, trouvez le calme pour discuter : “Tu sais, tout ce que tu ressens, ça m’inquiète. Mais je suis là. On peut en parler ?”. Même si c’est refusé sur le moment, ces mots s’impriment à force d’être répétés. Nul besoin de donner des solutions tout de suite. Un adolescent n’attend pas qu’on règle à sa place, il a surtout besoin de se sentir entendu et respecté. Cette bienveillance crée le climat qui permet, un jour, de canaliser lui-même sa tempête.
En Belgique, il existe de nombreux espaces d’écoute où les adolescents peuvent verbaliser ce qu’ils traversent. Ainsi, demander un accompagnement auprès d’une psychologue pour enfants et adolescents sur Esneux ou à Liège n’est plus rare. Ces professionnels agissent un peu comme des médiateurs émotionnels. Un soutien neutre, qui ne juge pas mais accompagne la compréhension — et la régulation — des orages émotionnels.
Concrètement, que faire le jour où tout déborde ? Quelques techniques simples éprouvées au cabinet :
Psychologues, éducateurs, enseignants : tout le monde peut participer à cette canalisation collective. En veillant à ne jamais minimiser, mais à donner des outils — exactement comme on apprend à nager avant de sauter dans le grand bain.
À ce propos, si vous cherchez des ressources pour mieux comprendre l’impact de la parentalité sur la gestion émotionnelle, lisez cet article sur la pression de la parentalité et la culpabilité. Parce que oui, accompagner un ado, c’est aussi prendre soin de soi.
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
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Pour ceux qui se demandent “faudrait-il consulter ?” : parfois, oser l’aide extérieure, c’est déjà mettre une première pierre à la construction de la maturité émotionnelle. Et aux alentours de Liège, des professionnels sont là. Ne restez pas seuls.
On croit souvent qu’il faut “durcir” l’ado, l’obliger à cacher ce qu’il ressent. Idée reçue : un adolescent qui canalise ses émotions, ce n’est pas un jeune sans sentiments ni tristesse, c’est simplement quelqu’un qui sait reconnaître, accueillir et exprimer ce qui le traverse sans se laisser déborder. Autrement dit : transformer le volcan en énergie créatrice, et non destructrice.
La première étape, c’est de lui donner des outils simples… mais efficaces, à adapter selon son tempérament et votre histoire familiale. L’erreur serait de croire qu’il existe une baguette magique, valable pour tous. Mais certains principes de base reviennent dans les accompagnements psychologiques de terrain. Les voici, détaillés et illustrés :
L’adolescent doit sentir qu’il n’a pas à jouer un rôle. Ça commence par des phrases du quotidien : “c’est normal de ne pas te sentir bien aujourd’hui”, “tu as le droit de douter”. Valider ses ressentis, c’est la première étape avant même de chercher à les canaliser. Car on ne discipline pas un orage : on apprend à le prévoir, à s’y préparer, et à reconstruire après.
Exemple : une ado épuisée par les réseaux sociaux craignait de “décevoir” parce qu’elle n’arrivait plus à suivre le rythme. En redonnant la place à ce qu’elle ressent (et non à ce que ses amis ou parents espèrent), elle a appris à faire le tri, à poser des limites — et petit à petit, à retrouver confiance. Le rôle du “contenant émotionnel” parental ou professionnel est crucial dans ce processus.
Puis vient le temps des outils :
Plus l’adolescent ose se confier, moins il aura besoin d’exploser. Avec le temps, vous serez surpris de la maturité qui se développe. Vous apaiserez aussi les tensions du quotidien : moins de conflits, plus de dialogue.
Attention : l’autonomie émotionnelle, ça s’apprend en plusieurs années. La patience est reine. Mais à force de marcher dans la même direction, le chemin se trace — doucement, mais sûrement.
Besoin de repères ou d’un accompagnement sur-mesure ? Sur cette page de rendez-vous avec un psychologue pour enfants à Liège, vous trouverez des conseils pratiques face aux difficultés comportementales. Prendre rendez-vous, c’est poser la première brique d’une santé émotionnelle durable.
On rêve tous d’un dialogue fluide avec son ado. Mais entre la tentation de tout contrôler et la peur de lâcher trop vite, l’équilibre est parfois fragile. Comment guider sans étouffer ? Comment soutenir sans infantiliser ? Petite boussole pour naviguer ces eaux parfois agitées.
La première règle, c’est accepter que vous n’êtes pas le “sauveur” ni la personne qui doit tout régler. Oubliez l’idée de “gérer” les émotions de votre ado à sa place. L’essentiel est d’être là, simplement, prêt à accueillir — pas à résoudre, ni à imposer votre point de vue chaque fois.
Souvent, après une crise, un parent culpabilise : “J’aurais dû voir venir”, “peut-être que je suis trop dur(e)”, ou au contraire “je lui laisse trop de liberté”. Rassurez-vous : l’équilibre parfait n’existe pas. On tâtonne, on ajuste, on fait de son mieux. Et c’est déjà immense.
Plusieurs familles rapportent que le moment du trajet en voiture, où l’on n’a pas besoin de se regarder dans les yeux, est un terrain propice aux confidences. Les discussions côte à côte, sans confrontation directe, libèrent la parole.
Autres astuces simples :
Certains parents choisissent, lorsqu’ils sentent la relation saturée, d’en parler avec leur propre psychologue. Prendre soin de soi pour mieux accompagner : tout le monde y gagne. Tout comme il est possible de faire consulter l’ado en individuel, ou parfois en thérapie familiale, pour remettre du dialogue là où la tension règne. Un accompagnement spécialisé permet justement d’ajuster la distance, de sortir des impasses du quotidien.
Vous ressentez un doute sur la nature des difficultés de votre enfant ou de votre ado ? Peut-être s’agit-il de troubles de l’attention, qui colorent sa perception des événements et accentuent ses réactions émotionnelles. Dans ce cas, jetez un œil à cet article sur les troubles de l’attention et l’opposition pour mieux décrypter ses comportements.
En conclusion, trouver la juste distance, c’est renoncer au mythe du parent parfait. L’essentiel, c’est la constance et la présence. Pas la perfection.
Tout parent se demande un jour : “Est-ce que je m’inquiète trop ?” ou “Est-ce normal à cet âge ?” Parfois, les émotions débordantes passent d’elles-mêmes, avec le temps et la maturité. Mais il existe des signaux d’alerte où il ne faut pas hésiter à demander un coup de pouce :
Dans toutes ces situations, l’intervention d’une psychologue pour adolescents et enfants constitue une aide précieuse. Contrairement à l’image d’un “psys pour fous”, il s’agit d’un espace d’écoute professionnelle, bienveillante et confidentielle. On y apprend à mieux décoder ses ressentis, à mettre des mots sur l’expérience intérieure, à apprivoiser ses débordements émotionnels.
En consultation, l’ado peut explorer ses peurs, ses espoirs, ses colères. On travaille parfois par le jeu, le dessin, l’échange verbal, selon ses affinités. Cette démarche renforce confiance, estime de soi, et capacité à réagir face aux tempêtes du réel.
Dans certains cas, un bilan de QI ou une évaluation des troubles anxieux pourra être proposée, pour affiner l’accompagnement. Le but : soutenir la croissance émotionnelle, pas d’étiqueter.
Rappelez-vous : mieux vaut consulter “trop tôt” que trop tard. Il ne s’agit pas d’un échec parental, mais d’un signe de maturité. Demander de l’aide, c’est donner à son adolescent les moyens de grandir — et à vous, parent, de retrouver un souffle. Être parent à l’adolescence, c’est un peu comme grimper une montagne par brouillard : la balise, c’est l’accompagnement. N’hésitez pas à la saisir.
Envie d’approfondir le sujet ? Sur cette page dédiée aux adolescents déboussolés à Liège, vous trouverez des témoignages et des solutions concrètes.
Comment reconnaître des émotions débordantes chez l’adolescent ?
Un adolescent aux émotions débordantes réagit souvent de façon excessive à des situations du quotidien (colère, pleurs, anxiété). Il aura tendance à s’isoler, à tomber dans la provocation ou au contraire à se replier. Surveiller la durée et l’intensité de ces réactions aide à distinguer une simple crise d’un vrai besoin d’accompagnement.
Pourquoi mon ado explose-t-il sans raison ?
Les explosions émotionnelles résultent de changements hormonaux, de la recherche d’identité et d’un cerveau en maturation, typiques de l’adolescence. Souvent, ce n’est pas “sans raison”, mais l’ado n’a pas encore les mots ou les outils pour exprimer ce qui le travaille. Lui offrir une écoute sans jugement favorise l’apaisement.
Quand faut-il consulter une psychologue pour adolescent ?
Il est conseillé de consulter quand les débordements deviennent trop fréquents ou handicapants : décrochage scolaire, mise en danger, idées noires, isolement prolongé. Un professionnel de la psychologie aide l’ado à réguler ses émotions et donne aux familles des outils pour mieux comprendre et réagir.
Faut-il intervenir lors d’une crise émotionnelle ou attendre qu’elle passe ?
Mieux vaut attendre que la tension retombe avant d’engager le dialogue, car l’ado submergé par ses émotions n’est pas réceptif aux conseils. Restez disponible, montrez de la bienveillance et proposez un moment pour échanger calmement plus tard. L’écoute active, sans minimiser ses ressentis, aide déjà l’ado à canaliser ce qu’il vit.
Steinberg, L. "Cognitive and affective development in adolescence." Trends in Cognitive Sciences, 2005. L’auteur détaille comment la maturation du cerveau impacte la gestion émotionnelle chez l’adolescent.
Rosenblum, K et al. "Emotional Regulation in Adolescence: A Critical Review." Neuroscience & Biobehavioral Reviews, 2020. Cette revue explore les mécanismes et interventions efficaces pour aider les adolescents.
Ginsburg, G et al. "Parental Modeling, Emotion Regulation, and Adolescent Coping." Child Development Perspectives, 2018. L’étude souligne l’importance du modèle parental pour aider l’ado à gérer ses émotions.
Casey, B. "The adolescent brain." Developmental Review, 2015. Cet article explique pourquoi la période adolescente est propice aux tempêtes émotionnelles et comment les accompagner efficacement.