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Bilan neuropsychologique complet pour enfants et ados à Liège: mémoire, attention, planification - Mme Solenn POTTIERNeuroPsy ADO-ENFANT Liège POTTIER Solenn

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0488 49 13 49

Bilan neuropsychologique complet : ce que révélent la mémoire, l’attention et la planification chez l’enfant et l’adolescent

Bilan neuropsychologique. Qu’est-ce que ces mots cachent, vraiment, pour un parent ou un ado qui se pose mille questions sur son fonctionnement au quotidien ? Entre devoirs oubliés, concentration en pointillés, trous de mémoire ou encore difficulté à planifier la moindre démarche, il y a parfois de quoi se sentir perdu. Et pourtant, sous ces symptômes, il y a souvent une mécanique passionnante à explorer. Car comprendre comment fonctionne le cerveau, c’est avoir en main une boussole pour cheminer et s’améliorer.

Ce guide va plonger au cœur du bilan neuropsychologique complet, dans une optique claire : expliquer comment il permet d’explorer trois piliers de la cognition – la mémoire, l’attention, la planification – chez l’enfant et l’adolescent. Que ce soit “pour voir clair” lorsqu’un enseignant pose des questions, ou orienter un accompagnement (psychologue, orthophonie, école), ce bilan n’est pas un gadget. Il peut devenir la clé de voûte d’une prise en charge personnalisée. Prêts à faire le tour de la question, pas à pas, sans jargon et avec des exemples ? Installez-vous.

NeuroPsychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Solenn POTTIER

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Pourquoi faire un bilan neuropsychologique chez l’enfant ou l’ado ?

Imaginez un enfant qui, chaque matin, oublie son cahier. Ou cet ado, brillant à l’oral mais qui sèche quand il s’agit d’organiser un exposé sur papier. Vous pensez “paresse”, “inattention”, “immaturité” ? Erreur. Parfois, le souci n’est pas la volonté. Plutôt la mécanique cognitive qui coince.

Le bilan neuropsychologique s’adresse à ces cas. Il vise à plonger dans l’intimité du fonctionnement mental : comment l’enfant ou le jeune gère les informations, se concentre, mémorise, raisonne, planifie. Loin des simples évaluations scolaires, il explore le “comment ça marche” derrière le “ça marche ou pas”.

Voici les principales situations où un bilan neuropsychologique complet se justifie :

  • Résultats scolaires insuffisants, en décalage avec les efforts fournis.
  • Troubles de l’attention, agitation – avec ou sans diagnostic de TDAH.
  • Oublis fréquents, difficulté à apprendre ses leçons ou à se souvenir des consignes.
  • Problèmes d’organisation, retard chronique dans les devoirs, blocage face à la planification d’un exposé.
  • Doutes sur la présence d’un trouble spécifique : dyslexie, dyspraxie, trouble du langage (...)

Le bilan neuropsychologique permet alors de dresser une carte précise des points forts et des éventuelles fragilités. Comme un garagiste qui passe la voiture au crible : tout n’est pas à réparer, mais il faut identifier ce qui mérite un réglage.

Ce bilan est particulièrement recommandé en Belgique pour les enfants et adolescents rencontrant des difficultés scolaires persistantes ou dans le développement de leur autonomie au quotidien. Les parents, les enseignants et même les médecins sont parfois d’accord : il y a quelque chose à comprendre pour avancer. Mais quoi ?

À ce stade, on se demande souvent : “Vaut-il la peine de consulter ?” Si vous hésitez, n’hésitez plus. Mieux vaut un bilan qu’un doute qui s’installe. Et puis, on n’est pas moins intelligent parce que la machine a besoin d’un réglage !

Envie d’approfondir ce point de vue ? Retrouvez ce guide sur la psychologie enfants-adolescents pour des exemples concrets d’accompagnement à chaque âge.

Comment se déroule un bilan neuropsychologique complet ?

“Ça va durer combien de temps ? On va devoir répondre à des questions pièges ?” C’est souvent la première crainte des jeunes (et des parents !). Pas de panique. Le bilan neuropsychologique n’est ni une épreuve, ni un examen noté. C’est un parcours d’évaluation, mené par un spécialiste formé – ici, la neuropsychologue expérimentée de Esneux, Mme Solenn Pottier.

Le bilan se décline en plusieurs étapes clés :

1. L’entretien de départ : écouter le vécu, comprendre la demande

Tout commence par une première rencontre. Le but ? Recueillir l’histoire de vie, les inquiétudes, les espoirs. C’est ici que le neuropsychologue apprend à connaître l’enfant ou l’ado : son parcours scolaire, les difficultés rencontrées, les observations des parents et/ou des enseignants. À ce stade, ce sont souvent les mots comme “je n’arrive pas à me concentrer”, “j’oublie tout”, “je n’y arrive plus, même quand je veux bien faire” qui guident la suite.

Il s’agit de comprendre en quoi ces difficultés sont gênantes dans la vraie vie. Peut-être, c’est toujours la mémorisation de la table de multiplication qui coince. Ou c’est l’incapacité à ne pas zapper d’une idée à l’autre, même dans le jeu. Parfois, on découvre que l’enfant a développé “des trucs” pour compenser, mais que ça ne marche plus à l’adolescence. Le dialogue pose le décor.

En parallèle, la psychologue peut aussi recourir à un test de QI si cela s’avère pertinent – par exemple pour écarter ou confirmer un Haut Potentiel ou une déficience intellectuelle.

2. Les passations de tests : explorer chaque fonction cognitive

Le cœur du bilan consiste en une série de tests standardisés, adaptés à l’âge.

  • Mémoire à court terme et à long terme : capacité à retenir des suites de chiffres, des listes de mots, des images, des récits.
  • Attention : épreuves de concentration, de résistance à la distraction, d’attention visuelle et auditive.
  • Planification et fonctions exécutives : résolution de problèmes, organisation d’une tâche, gestion du temps, flexibilité mentale.

Certaines épreuves se présentent sous forme de jeux, d’autres ressemblent à des défis ou des exercices écrits, mais il n’y a pas de piège. L’important est de voir comment l’enfant réagit : se lance-t-il dans la tâche, bloque-t-il, demande-t-il de l’aide, change-t-il de stratégie si besoin ?

La passation peut durer de 2 à 4 séances selon l’âge, l’endurance et le rythme de chacun. Il n’est pas rare qu’un ado sorte de séance en s’exclamant “Finalement, c’était presque marrant !”, car nombre d’épreuves sont conçues comme des énigmes ou des jeux d’adresse mentale. À vrai dire, c’est souvent ici que l’on découvre des talents cachés ou des stratégies originales !

3. L’analyse et la synthèse : le cerveau, révélateur de forces (et de fragilités)

À l’issue des épreuves, la neuropsychologue analyse les résultats, les compare à ceux d’une population du même âge. Il ne s’agit pas de distribuer des bons et mauvais points, mais de cartographier le fonctionnement cognitif individuel. Attention, un score “faible” n’est jamais une condamnation ! C’est un signal : “ici, il faut creuser, ou adapter les méthodes“.

Parfois, on constate que la mémoire de travail est en difficulté, ce qui explique que l’enfant “perde le fil” en dictée, mais possède une mémoire à long terme remarquable : il retient les dates historiques comme personne. À l’inverse, un ado peut briller en mathématiques mais rencontrer un mur face aux histoires à retenir (mémoire sémantique).

D’autres fois, la faille se situe dans la planification. L’enfant sait ce qu’il doit faire, mais il ne parvient pas à s’organiser, à anticiper les étapes, à hiérarchiser les priorités. Il commence tout, finit rarement, se laisse décourager dès la première embûche. Ce n’est pas de la mauvaise volonté : la boussole interne fait défaut.

L’attention, quant à elle, n’est pas simple “inattention”. On distingue différentes formes : l’attention soutenue sur une tâche monotone, la capacité à changer de centre d’intérêt (flexibilité), ou encore le filtrage des informations parasites (inhibition). Chaque aspect est passé au crible.

Cette cartographie, c’est le plan d’action du futur : avec elle, il devient possible de mettre en place des stratégies adaptées, d’ajuster le cadre scolaire, d’enclencher un suivi personnalisé.

Que mesurent exactement la mémoire, l’attention et la planification dans un bilan ?

“Mon enfant oublie tout. Ma fille n’arrive jamais à terminer ce qu’elle commence. Mon fils ne tient pas en place.” Oui, mais ce sont des termes du quotidien. Dans le jargon du neuropsychologue, chaque mot recouvre une réalité très précise. Démystification.

La mémoire, ce n’est pas qu’une capacité de stockage, façon clé USB.

On distingue :

  • La mémoire à court terme (MCT) : retenir un numéro, une consigne instantanée. Utile quand l’enseignant dicte un exercice, ou qu’il faut suivre plusieurs étapes d’un jeu.
  • La mémoire de travail : c’est le bureau du cerveau ; il faut garder des informations actives, manipuler mentalement des données (retenir une opération, tout en faisant les calculs suivants). Les enfants avec une mémoire de travail fragile décrochent facilement en mathématiques ou en dictée.
  • La mémoire à long terme : elle regroupe les souvenirs durables, les connaissances acquises. Ici, les problèmes sont plus rares, mais existent : certains enfants ont du mal à fixer durablement des apprentissages, d’autres oublient très vite les matières scolaires.

En pratique ? Un ado qui ne se souvient jamais de la conclusion de son texte en histoire-géo n’a peut-être pas un “trou de mémoire” global. C’est parfois la mémoire de travail ou l’encodage des infos qui posent problème. La nuance compte.

L’attention, elle, s’apparente à un gardien de but : tout le défi est de ne pas se laisser distraire, d’attraper la “bonne balle” au bon moment et d’ignorer tout le reste. Elle regroupe plusieurs sous-fonctions :

  • Attention sélective : rester focalisé malgré le bruit de la classe.
  • Attention soutenue : maintenir l’effort dans la durée (pendant une longue leçon… ou un exposé ennuyeux).
  • Attention partagée : écouter la maîtresse tout en notant ce qu’elle dit.
  • Vigilance : la capacité à repérer une info importante à intervalles irréguliers (l’enfant qui manque toujours le début de consigne, par exemple).

Un trouble de l’attention vrai ne se limite pas à “rêvasser” : il s’agit d’une fragilité de ces mécanismes internes, qui peut entraîner des incompréhensions à la maison et l’école. (À noter qu’il faut bien distinguer entre trouble attentionnel et anxiété, d’où l’importance d’un bilan global !)

La planification enfin, c’est l’as du Tetris. Organiser, anticiper, ordonner l’enchaînement des étapes sans tout mélanger. Cela concerne :

  • L’initiation : se lancer dans la tâche – pas toujours simple quand le cerveau résiste !
  • L’organisation : trier les priorités, ranger, structurer (son cartable ou ses idées).
  • L’inhibition : résister aux envies de tout lâcher pour faire autre chose.
  • La gestion du temps : respecter les délais, ne pas perdre le fil.

À quoi bon tout cela ? Parce qu’un enfant, ou un adolescent, avec des failles sur ces plans, se retrouve vite en difficulté à l’école, mais aussi dans la gestion du quotidien (ranger sa chambre, préparer son sac, organiser une sortie entre amis…). On sous-estime souvent l’impact de ces mini-buggs sur l’estime de soi.

Envie de plonger plus loin dans l’univers de la psychologie pour enfants et découvrir l’accompagnement possible ? Consultez cet article de synthèse sur les troubles anxieux et la psychologie chez l’enfant, pour sortir des idées reçues.

Parfois, dans les familles “aux alentours de Liège”, la confusion guette : faut-il faire un bilan OUI, mais lequel ? Un bilan logopédique en parallèle permet d’y voir plus clair, notamment quand les difficultés touchent aussi le langage.

Après le bilan : quel accompagnement, quels bénéfices pour l’enfant et la famille ?

Un bilan neuropsychologique complet, c’est bien. Mais après ? Faut-il s’arrêter à un diagnostic, ou l’enjeu est-il d’agir et d’avancer ? C’est ici que la démarche prend tout son sens.

Dans la plupart des cas, le compte-rendu du neuropsychologue ne se contente pas de “donner un chiffre”. Il va proposer :

  • Des stratégies personnalisées pour la maison et l’école (mise en place d’outils d’aide à la mémoire, techniques pour améliorer la concentration, organisation du travail scolaire, astuces mnémotechniques, etc.)
  • Des aménagements pédagogiques si nécessaires : temps supplémentaire aux examens, structuration des consignes écrites, support visuel...
  • Un éventuel relais vers d’autres professionnels : orthophoniste, psychomotricien, coach, soutien psychologique.
  • Un accompagnement parental pour mieux comprendre le fonctionnement de l’enfant, adapter les attentes et réduire les sources de conflit ou d’incompréhension.
  • Un dialogue renforcé avec l’école, pour anticiper les blocages potentiels et y répondre collectivement.

Côté enfant, il n’est pas rare d’observer un gain d’estime de soi. Mettre des mots sur les difficultés, ce n’est pas les “graver dans le marbre”, mais bien leur enlever la dimension mystérieuse ou honteuse. Beaucoup d’adolescents expriment un soulagement : “Ce n’est pas que je suis nul, c’est que mon cerveau fonctionne autrement.” Pour un adolescent, la différence fait moins peur quand on sait la nommer.

Pour les parents, c’est souvent la fin du cercle vicieux. Moins de reproches, plus d’accompagnement, la possibilité de s’appuyer sur des faits. Le bilan “ouvre des portes” : il permet de négocier des adaptations avec le collège, de guider la famille vers les aides utiles, de ne plus se sentir seul(e) face à des difficultés parfois épuisantes sur la durée.

Important à retenir : un bilan neuropsychologique complet n’est pas une étiquette, mais un tremplin. À Liège comme ailleurs, les familles qui font cette démarche témoignent d’un changement de perspective durable. Surtout si le suivi est assuré, notamment au sein d’équipes pluridisciplinaires, où chacun amène sa pierre à l’édifice.

Et la suite ? Des suivis de quelques séances, ou un accompagnement au long cours en fonction des besoins. Parfois, les résultats du bilan permettent même de détecter des talents insoupçonnés : compétences artistiques, logique hors pair, créativité explosant les cases. Car le cerveau, même s’il “bugge” un peu là, s’invente souvent des chemins de traverse ailleurs !

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mon enfant doit passer un bilan neuropsychologique ?
Il est conseillé d’envisager un bilan si votre enfant ou adolescent présente des difficultés scolaires persistantes, des oublis fréquents, des problèmes de concentration ou d’organisation, malgré vos efforts et ceux de l’équipe éducative. Un entretien préliminaire avec un neuropsychologue permet de confirmer la pertinence de la démarche.

Pourquoi le bilan neuropsychologique est-il important dans le suivi scolaire ?
Le bilan permet d’identifier précisément les atouts et les fragilités du fonctionnement cognitif, ce qui oriente la mise en place d’aides efficaces à l’école (temps supplémentaire, méthodologie adaptée…). Il aide l’équipe éducative à mieux comprendre votre enfant et à limiter les situations d’échec inutile.

Quand réaliser le bilan neuropsychologique chez un adolescent ?
Un bilan peut être réalisé à tout âge en présence de difficultés marquées, mais il est souvent particulièrement utile au début du collège ou du lycée, moment où les exigences scolaires augmentent et où les stratégies de compensation ne suffisent plus. Agir tôt permet d’éviter l’installation d’une spirale d’échec.

Faut-il un bilan neuropsychologique en cas de suspicion de TDAH, dyspraxie ou dyslexie ?
Oui, le bilan neuropsychologique est un outil clé pour préciser le diagnostic de troubles spécifiques tels que le TDAH, la dyspraxie ou la dyslexie, car il permet de distinguer la nature des difficultés rencontrées et d’orienter vers les prises en charge adaptées (orthophonie, accompagnement psychologique, etc.).

Références scientifiques

1. Diamond, A. Executive functions. Annual Review of Psychology, 2013.
Résumé : Cette revue explique le rôle fondamental des fonctions exécutives (planification, mémoire de travail, attention) dans la réussite scolaire et sociale des enfants.

2. Anderson, V. et al. Assessment and development of executive function (EF) during childhood. Child Neuropsychology, 2002.
Résumé : L’article présente les outils d’évaluation neuropsychologique chez l’enfant, notamment pour la mémoire, l’attention et les fonctions exécutives.

3. Alloway, T. P., & Alloway, R. G. Working memory, but not IQ, predicts academic attainment in national curriculum assessments. Intelligence, 2010.
Résumé : Étude démontrant que la mémoire de travail joue un rôle central dans la réussite scolaire, parfois plus encore que le QI classique.

4. Barkley, R. ADHD and the Nature of Self-Control. The Guilford Press, 1997.
Résumé : L’auteur détaille les impacts d’un trouble de l’attention sur l’organisation, la planification et le comportement, en insistant sur l’importance du diagnostic différentiel.

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